Chapitre 18 : Dans l'antre du Diable
Un mois après la maladie de Severus Rogue, rien n'avait changé. Voldemort poursuivait son insatiable travail de lavage de cerveau. Malgré ses tentatives pour fermer son esprit, Julianne continuait de recevoir des messages morbides de la part du Seigneur des Ténèbres. La pression ne cessait de monter, et elle atteignit son comble par un beau matin du début Mai 1996. Ce matin là, Julianne se trouvait au Square Grimmauld. Elle accompagnait son père, qui avait une réunion avec l'Ordre du Phénix. Elle était assise au salon, et lisait un dossier. Elle vint pour tourner une page, lorsque Voldemort siffla dans son esprit :
Alors... tu es prête à voir ton père mourir ? Je devrais peut-être aller lui présenter mes hommages... avant de l'anéantir pour trahison. Et, que dirais-tu, de voir cet ignoble Loup-Garou souffrir de la mort de son petit monstre ? Ce serait dommage pour lui, n'est ce pas ? Je te laisse une dernière chance de te soumettre... demain, au lever du soleil, ton père y passera !
Fermant aussitôt les yeux et fermant fortement son esprit, Julianne pinça les lèvres. Elle pouvait entendre son père discuter ouvertement des plans de Voldemort, le trahisant sans vergognes. Qu'adviendrait-elle, si Voldemort tuait son père ? Comment pourrait-elle encore regarder le professeur Lupin en face, si le Seigneur des Ténèbres tuais son enfant à naître ? Elle ne pourrait jamais se le pardonner. Alors, l'âme glacée, elle quitta la maison Black, en direction du repaire de Voldemort. Intuitivement, elle savait où le trouver. Il lui suffisait de suivre la voix qui sifflait en elle. Alors qu'elle quittait, elle croisa Tonks et Alastor, qui revenait du Chemin de Traverse, afin de venir à la réunion. Elle leur sourit brièvement et poursuivit sa route qui la mènerait à son sacrifice.
Elle marcha lentement, aveugle à se qui l'entourait. Voldemort, sentant qu'il tenais sa proie, continuait ses inlasables sifflements dans son esprit. Julianne suivit ses instructions et se rendit dans l'Allée des Embrûmes, où elle s'adossa contre la façade de Barjow et Beurk. Elle attendit, le teint blême et les lèvres pinçées. Une ombre passa devant elle et elle entendit la voix froide et hautaine de Lucius Malefoy.
- C'est jour de fête aujourd'hui, Rogue … c'est ton père qui sera heureux de savoir, que tu suit ses pas
Julianne ne répondit pas, se contentant d'hausser les épaules et de fixer le vide devant elle. Un ricanement l'a fit cependant réagir. Elle tourna la tête et vit Dragan Goyle, qui l'a regardait avec ironie.
- Tu vois ? dit-il ; cela ne valait pas la
peine de faire tout ces efforts pour fuir. Tu as couru pour rien,
petit lapin … le renard t'a prise au piège quand même
-
Arrêtez de philosopher espèces de limaces et faites
votre travail. Je ne pense pas, que votre Maître soit très
patient, rétorque t-elle
Les deux Mangemorts prirent une attitude glaçiale, lui agrippèrent chacun un bras sans ménagements, et transplanèrent avec elle. Ils arrivèrent directement à la salle des tortures, l'endroit même où Julianne fut malmenée par son grand-père, près de quatre ans auparavant. Lorsqu'elle regarda autour d'elle, Julianne reconnu instantanément l'endroit et elle fixa la trappe de Nagini avec crainte.
- Nous avons fermé le conduit d'aération, Rogue … pas la peine de tenter ta chance une deuxième fois, dit Goyle d'un ton mesquin
Sur ces mots, il tendit sa baguette vers elle et la propulsa contre le mur. Il l'a ligota et ricana froidement.
- Le passé revient, on dirait … dit-il ; Accio Baguette !
Julianne sentit des tiraillements contre ses côtes, ayant prit la peine de camoufler sa baguette sous sa peau. Elle se força à garder un visage impassible, alors que Goyle la fouillait avidement.
- Elle est venu désarmée
? questionne Malefoy
- Apparamment oui, répond
Goyle. Je ne trouve sa baguette nul part … et l'Accio ne
fonctionne pas. Je te l'avais dit, Lucius, qu'elle était
complètement idiote !
- Pauvre Severus … c'est
désolant, dit Malefoy d'un ton ironique
Ils éclatèrent de rire et quittèrent la salle, laissant Julianne à elle-même. Fermant les yeux, elle poussa un soupire. Au moins, le sort de camouflage avait fonctionné. Elle espérait de tout cœur, que le sort anti-marquage le soit aussi. Depuis la vision qu'elle avait eu, lors de sa première année à l'institut, Julianne se préparait à ce moment. Elle savait, qu'un jour, Voldemort l'a marquerait. Mais, dans sa vision, elle savait la marque fausse. Elle avait donc passé des semaines à fouiller la bibliothèque de son père à la recherche d'un sort de magie noire efficace. Au bout de trois semaines, elle avait enfin trouvé quelque chose … et c'est aujourd'hui qu'elle mettrais ce sortilèges à l'épreuve.
Soudain, elle ouvrit les yeux. Elle venait d'entendre un glissement. Nagini approchait d'elle, dardant l'air de sa langue de vipère. Elle poussa un petit cri et s'écrasa encore plus contre le mur. Un ricanement froid survient dans l'ombre et Voldemort avança lentement vers elle, la fixant de ses yeux vides.
- J'obtiens toujours ce que je désire, Rogue … toujours !
Il tendit sa baguette vers elle et prononça le sort qui marquerait sa nouvelle acquisition comme du bétail. Julianne sentie vaguement une chaleur envahir son avant-bras gauche et elle se mordit la lèvre inférieure. Elle ferma les yeux et attendit que la douleur cesse. Voldemort eu un sourire carnassier et s'approcha de Julianne. Il s'arrêta à quelques centimètres de son visage, lui soufflant son haleine sur elle. Elle pouvait sentir son souffle chaud contre sa joue et cela la répugnait plus que tout.
- Donne moi ce
que je désire, murmure t-il
- Vous l'avez déjà
… je suis venue ! dit-elle
- Cesse de faire l'idiote !
crache Voldemort d'un ton mauvais. Donne moi une vision, Rogue !
Immédiatement !
Voldemort s'éloigna d'elle et marcha jusqu'à Nagini. Il posa la main sur la tête de son serpent et la caressa durement. Julianne ouvrit les yeux et le regarda, prête à rétorquer, mais quelque chose dans l'attitude de Voldemort lui intima de ne rien dire. Elle attendit en silence, puis le vit lever les yeux vers elle.
- Rogue … ma patience à des limites siffle t-il
Julianne ferma à nouveau les yeux et se concentra. Elle devait lui donner une vision, n'importe laquelle, en autant qu'elle soit sans importance. Elle était déterminée à lui mentir ou du moins, à lui cacher certaines choses. Oui, elle était venue, mais jamais elle ne se soumettrais ! Progressivement, elle tomba dans un état second et une vision apparue dans son esprit.
Un soir de tempête. Une bataille à lieu … il y a du feu et des éclats de lumière verte. Plusieurs Mangemorts sont stupéfiés et d'autres tués. Elle reconnu Dragan Goyle, et le vit mourir
Julianne ouvrit les yeux et secoua la tête. Elle regarda Voldemort avec des yeux brumeux, toujours un peu dans les vapes après une vision. Le Seigneur des Ténèbres la regardait d'un œil avide, la main sur la tête de son serpent, mais ayant cessé de le caresser. Elle ouvrit la bouche, puis la referma. Voldemort crispa la main sur la tête de Nagini, qui s'écrasa au sol, n'osant plus bouger. Julianne avala péniblement sa salive et dit d'une voix rendue étrange par son état de transe :
- Il y aura une bataille … Goyle mourra
Voldemort regarda Julianne quelques instants, en plissant les yeux. Ce n'était pas une bonne nouvelle … Goyle était un de ses meilleurs Mangemorts. Toutefois, il avait eu ce qu'il voulait : le don Koric.
- Ce n'est pas une grosse perte, dit-il d'un ton détaché
Il avança vers Julianne et la fixa durement. Puis, il souria presque d'un air amusé. Une lueur malicieuse brillait dans ses yeux. Il passa la main contre la joue de Julianne, et il lui dit ironiquement :
- J'ai
un secret, Rogue … un grand secret. Ton père …
-
Quoi, mon père ? dit Julianne alarmée et soudain plus
éveillée
Voldemort souria mesquinement. Il tendit sa baguette vers Julianne et la libéra de ses liens. Aussitôt, elle porta la main sur la marque et baissa les yeux sur elle. Un sentiment de certitude l'envahie. Le sort anti-marquage avait parfaitement fonctionné … la marque était bien fausse. Elle releva les yeux sur Voldemort, qui la fixait toujours froidement.
- Joli, n'est ce pas ?
demande t-il, un sourire ironique aux lèvres
- Dites
moi, ce que vous avez fait à mon père ! ordonne
t-elle
Il eu un air étrange et se tapa le front de la main d'un geste ironique. Puis, il souria durement.
- Ha oui ! J'oubliais … ricane t-il. Ton père, Rogue … est mon espion. Oui, il est mon plus fidèle disciple
Voldemort éclata d'un rire immonde et quitta la salle des tortures, suivit de Nagini. Il laissa la porte ouverte derrière lui. Julianne, sous le choc, porta la main à sa bouche afin d'étouffer un sanglot. Elle s'était sacrifiée pour rien … du moins, en ce qui concernait la vie de son père. Lentement, elle sortie du repaire de Voldemort et retourna au Square.
/ Style Definitions /#FONTFONT-FAMILY: Verdana,Helvetica; FONT-SIZE: 10px
#h1font-size: 18px; display: inline;
#h2font-size: 14px; display: inline;
#h3font-size: 10px; display: inline;
TDFONT-FAMILY: Verdana,Helvetica; FONT-SIZE: 10px
BODYFONT-FAMILY: Verdana,Helvetica; FONT-SIZE: 10px
#PFONT-FAMILY: Verdana,Helvetica; FONT-SIZE: 10px
#DIVFONT-FAMILY: Verdana,Helvetica; FONT-SIZE: 10px
INPUT BORDER-TOP-COLOR: #000000; BORDER-LEFT-COLOR: #000000; BORDER-RIGHT-COLOR: #000000; BORDER-BOTTOM-COLOR: #000000; BORDER-TOP-WIDTH: 1px; BORDER-LEFT-WIDTH: 1px; FONT-SIZE: 10px; BORDER-BOTTOM-WIDTH: 1px; FONT-FAMILY: Verdana,Helvetica; BORDER-RIGHT-WIDTH: 1px
TEXTAREABORDER-TOP-COLOR: #000000; BORDER-LEFT-COLOR: #000000; BORDER-RIGHT-COLOR: #000000; BORDER-BOTTOM-COLOR: #000000; BORDER-TOP-WIDTH: 1px; BORDER-LEFT-WIDTH: 1px; FONT-SIZE: 10px; BORDER-BOTTOM-WIDTH: 1px; FONT-FAMILY: Verdana,Helvetica; BORDER-RIGHT-WIDTH: 1px
SELECT BORDER-TOP-COLOR: #000000; BORDER-LEFT-COLOR: #000000; BORDER-RIGHT-COLOR: #000000; BORDER-BOTTOM-COLOR: #000000; BORDER-TOP-WIDTH: 1px; BORDER-LEFT-WIDTH: 1px; FONT-SIZE: 10px; BORDER-BOTTOM-WIDTH: 1px; FONT-FAMILY: Verdana,Helvetica; BORDER-RIGHT-WIDTH: 1px
FORM FONT-FAMILY: Verdana,Helvetica; FONT-SIZE: 10px
A:link BACKGROUND: none; COLOR: #363636; FONT-SIZE: 10px; FONT-FAMILY: Verdana, Helvetica; TEXT-DECORATION: underline
A:active BACKGROUND: none; COLOR: #363636; FONT-SIZE: 10px; FONT-FAMILY: Verdana, Helvetica; TEXT-DECORATION: underline
A:visited BACKGROUND: none; COLOR: #363636; FONT-SIZE: 10px; FONT-FAMILY: Verdana, Helvetica; TEXT-DECORATION: underline
A:hover BACKGROUND: none; COLOR: #363636; FONT-SIZE: 10px; FONT-FAMILY: Verdana, Helvetica; TEXT-DECORATION: underline
.title BACKGROUND: none; COLOR: #000000; FONT-SIZE: 14px; FONT-WEIGHT: bold; FONT-FAMILY: Verdana, Helvetica; TEXT-DECORATION: BACKGROUND: none; COLOR: #000000; FONT-SIZE: 10px; FONT-FAMILY: Verdana, Helvetica
.block-titleBACKGROUND: none; COLOR: #FFFFFF; FONT-SIZE: 10px; FONT-FAMILY: Verdana, Helvetica
.storytitle BACKGROUND: none; COLOR: #363636; FONT-SIZE: 12px; FONT-WEIGHT: bold; FONT-FAMILY: Verdana, Helvetica; TEXT-DECORATION: none
.storycatBACKGROUND: none; COLOR: #363636; FONT-SIZE: 14px; FONT-WEIGHT: bold; FONT-FAMILY: Verdana, Helvetica; TEXT-DECORATION: underline
.boxtitle BACKGROUND: none; COLOR: #363636; FONT-SIZE: 10px; FONT-WEIGHT: bold; FONT-FAMILY: Verdana, Helvetica; TEXT-DECORATION: none
.boxcontent BACKGROUND: none; COLOR: #000000; FONT-SIZE: 10px; FONT-FAMILY: Verdana, Helvetica
.option BACKGROUND: none; COLOR: #000000; FONT-SIZE: 10px; FONT-WEIGHT: bold; FONT-FAMILY: Verdana, Helvetica; TEXT-DECORATION: none
.tinyBACKGROUND: none; COLOR: #000000; FONT-SIZE: 10px; FONT-WEIGHT: normal; FONT-FAMILY: Verdana, Helvetica; TEXT-DECORATION: none
--
