Disclaimer : Les personnages ne sont toujours pas à moi, bien que j'aie tenté de soudoyer JKR mais elle ne semble pas très réceptive à ma demande.

Par contre, Emy, Nicole, Jill et Sally-Anne sortent de mon imagination.

Note de l'auteur : Premièrement, je m'excuse à nouveau du temps entre mes chapitres mais je ne peux pas y faire grand-chose. J'ai un boulot qui me demande beaucoup de temps et souvent je dois continuer à la maison, je n'ai pas toujours le temps d'écrire et quand je l'ai, je suis tellement vannée que je ne peux rien faire. De plus, sachez que chaque chapitre est corrigé par ma bêta la titefraisedesbois et qu'elle a aussi des obligations. Ensuite il faut que je le recorriger pour pouvoir vous le livrer. Il peut y avoir plus de deux semaines entre deux chapitres. Je sais que c'est très ennuyeux d'attendre la suite d'une fic étant moi-même une grande lectrice mais je ne peux rien y faire.

Ensuite, je pars en vacances à partir de dimanche pour une semaine. Je n'aurai pas accès ni un ordinateur et encore moins à internet. De plus, j'ai un problème avec mon ordinateur. Je ne sais combien de temps il va rester chez mon réparateur. Je ne sais donc pas quand je reviendrai, peut-être dans une semaine et quelques, peut-être dans deux semaines, peut-être plus ou peut-être moins. Je m'excuse dès lors du retard du prochain chapitre.

Je dédie à nouveau ce chapitre à Caliméra. Je te préviens déjà qu'il est assez triste.

Voilà, pour terminer, je vous souhaite une bonne lecture. Le chapitre est long et plutôt guimauveux. Je me demande si je ne vais pas en décevoir certain(e)s parce qu'il est très mélo. A vous de voir…


Douzième chapitre :

La salle est éclairée par le feu de la cheminée et par les bougies sur des chandeliers muraux. Le silence s'est installé, simplement dérangé par le bruit de pages se tournant ou d'une plume grattant du papier. L'air est chaud, douillet et je me sens bien dans ce canapé, devant l'âtre. Je lève mes yeux de mon livre pour regarder les bûches crépiter. Les flammes valsent, leur lente danse m'hypnotise.

Ma cousine bouge légèrement. Je baisse mes yeux pour contempler son visage. Allongée sur le canapé, elle se sert de mes genoux comme d'un oreiller, lisant un livre comme moi (un roman moldu pour elle, un traité de Potions pour moi). Je la trouve très belle, ainsi abandonnée, ses cheveux éparpillés autour d'elle, les sourcils légèrement froncés par la concentration, mais peu à peu, ses traits se détendent et ses yeux se font rieurs. J'adore observer chaque palette d'émotion sur son visage si enfantin et pourtant terriblement envoûtant. Elle détourne son regard de son livre pour le reporter sur moi et me sourit délicatement. Nous n'avons jamais eu besoin de mots pour nous comprendre, un simple contact visuel ou physique valant bien plus qu'un échange stérile de mots. Elle me délaisse pour continuer sa lecture, me laissant un large sourire aux lèvres.

Je tourne la tête. Non loin de nous, à même le sol, se trouvent les deux Gryffondors les plus agités de l'école qui observent tranquillement un échiquier sorcier. Sirius Black et James Potter. Je ne les ais jamais vu aussi calmement concentré sur quelque chose. Bien que j'aie peu suivi la partie, je la sais assez serrée. Ils ont tous les deux longuement réfléchis chaque coup. Il n'y en a pas eu beaucoup, la partie va durer encore longtemps. Derrière nous, à une table, Lily écrit une lettre à ses parents. Elle les adore, et leur écrit régulièrement de longues missives détaillées. James a déjà été présenté à la famille Evans et a fait grande impression. Je souris au souvenir de l'air fier de James en revenant de ses vacances avec sa petite amie et des soupirs faussement exaspérés de celle-ci.

Mais, très vite, mon attention dévie vers ma droite. Là, assis dans un fauteuil, le regard perdu dans le feu, un livre ouvert sur ses genoux, quelques mèches châtains lui tombant sur les yeux, Remus semble profondément perdu dans ses pensées. Pense-t-il à Sirius ? … Depuis que celui-ci est de nouveau célibataire, il a passé beaucoup plus de temps avec lui. J'ai dû d'ailleurs l'y pousser un peu, multipliant les séances à la bibliothèque avec Severus Snape. Remus a tellement peur de ne pas pouvoir se contrôler, d'être complètement transparent dans son désir pour son meilleur ami, qu'il aurait voulu l'éviter. Cependant, outre le fait que Black recherche sa compagnie, je m'ingénue à faire en sorte qu'ils passent un maximum de temps ensemble. Ils ont besoin de se retrouver, d'être à nouveau aussi complice qu'avant. Je sais que c'est pratiquement sur la bonne voie, mais Remus ne se livre pas encore totalement. J'essaie de trouver une façon de l'aider.

Mon ami soupire doucement, si légèrement même que si mon attention n'était pas focalisée sur lui, je ne l'aurai pas remarqué. Je vois alors toute la tension et l'appréhension que se lit sur son visage et qui transparaît dans chaque muscle de son corps. La pleine lune… Comment doit-il se sentir à quelques heures seulement de sa transformation ? Il a l'air calme, assis près de nous, mais je peux presque voir en lui son âme bondir et se débattre contre l'horreur et l'agonie qui vont bientôt prendre possession de son corps.

Je sens des larmes picoter mes yeux. Je voudrais tellement effacer la peur que je sens irradier de lui. Je ne pourrai jamais comprendre ce qu'il ressent mais je peux imaginer la souffrance qui doit s'emparer de Remus, une fois par mois. Je sais que je ne peux rien tenter de plus que ce que d'être avec lui, que de l'aimer et de le soutenir.

Nous avons décidé de fuir la salle commune animée et bruyante de veille du week-end. Cela aurait agacé le Préfet, qui n'a absolument pas besoin d'une autre cause de nervosité. Nous avons trouvé refuge dans notre salle, à Remus et à moi. Nous y venions régulièrement quand ce dernier voulait s'éloigner du spectacle du couple que formait Sirius et Jill. Depuis leur rupture, nous l'utilisons souvent pour rejoindre Nicole, Sirius venant avec nous. Puis James et Lily se sont rajoutés à notre petit groupe. Peter est bien souvent en notre comapagnie, mais, comme aujourd'hui, il lui arrive de rejoindre Sally-Anne. Il avait craint qu'elle ne le quitte à cause de Jill, mais elle avait montré qu'elle pouvait être un peu indépendante. Ils se voient en cachette, mais ils continuent à être ensemble.

Nous essayons de faire comme si c'était une fin d'après-midi normale mais la nervosité émanant non seulement de notre ami loup-garou mais de chacun de nous est palpableme dans l'air. Lily connaît la vérité sur Remus, grâce à James. Il lui a tout confié après une gaffe de Peter. Quant à Nicole, je ne me voyais pas lui mentir mais je ne pouvais pas trahir la confiance de mon meilleur ami. C'est lui qui a pris les choses en main. Il y a quelques jours, je suis rentrée dans cette salle et les aies retrouvés en grande discussion : Remus lui avait tout avoué. Je n'ai jamais été aussi fière de ma cousine. Nous avons toutes les deux été élevées dans des climats assez différents. Si mes parents étaient des êtres tolérants qui militaient contre toute injustice, la sœur de ma mère, bien qu'adorable, avait peur de toute différence. Le père de Nicole était un raciste qui ne supportait pas les êtres hybrides qu'ils désignaient comme abjectes. Ma cousine n'avait, grâce à Merlin, pas eu à souffrir longtemps de la présence de cet être nuisible. Ses parents ont divorcé alors qu'elle n'avait que six ans. A l'époque déjà, elle savait que c'était la meilleure décision pour tous les trois. Comme pour moi, c'est notre grand-mère qui l'a pris sous son aile. Cette femme est un puit d'amour et de compassion, elle nous donne toujours de merveilleux conseil et nous montre dès qu'elle en a l'occasion que tout être venu sur Terre mérite d'être respecté. Nicole a su employer ces principes. Je me rappelle encore de son air grave quand Remus eut fini de lui raconter son histoire. Elle a simplement hoché la tête et a murmuré qu'elle ne dirait rien. Je sais que pour elle ses paroles ont le poids d'une promesse. Je t'aime tant, cousine !

Nous attendons tous qu'arrive l'heure pour Remus d'aller à l'infirmerie. Il y retrouvera Madame Pomfresh. Elle n'est arrivée à l'école que depuis deux ans. Avant, il y a eu un ballet d'infirmières, certaines ne restant que quelques semaines. Sirius nous a confié que c'était à cause de Remus. Elles ne voulaient pas avoir à s'occuper d'un lycanthrope. Il nous parla même de son dégoût à laisser son ami entre les mains de femmes aussi stupides, qui blessaient Remus au lieu de le soigner. Des blessures plus morales et psychiques que physiques, mais qui continuaient à saigner. Madame Pomfresh a été la seule à bien vouloir s'occuper de Remus, de manière professionnelle et bonne. Elle a même su instaurer un climat de confiance, non seulement avec Remy mais aussi avec les autres Maraudeurs, qui demandaient régulièrement des nouvelles du loup-garou.

Après que l'infirmière lui ai donné un léger sédatif, pour essayer de le soulager vainement de la douleur causée par la transformation, et qu'elle l'ai conduit dans la Cabane Hurlante, James, Sirius et Peter se préparent à le rejoindre. Nous avons toutes trois été ébahies quand ils nous ont confié qu'ils étaient des animagi non déclarés. Cela requière un tel niveau de magie que je n'ai pu que les admirer. C'est à Sirius qu'ils doivent cette brillante idée. Cela me confirme que ce dernier ferait tout pour le bien de Moony… C'est à ce moment-là que j'ai compris les noms que ces quatre-là se donnaient ! Ils sont extraordinaires.

Ils n'ont pas voulu nous dire comment ils sortent du château (bien que je soupçonne que la cape d'invisiblité et la carte doivent beaucoup les aider), ni comment ils passent la barrière du Saule Cogneur. Ils ont peur que l'on essaye de les rejoindre. Je donnerai tout pour être là, avec eux et épauler mon meilleur ami. Le consoler pendant la transformation, faire fuir les images d'affreux carnage qui envahissent son esprit mais je sais que je serai trop vulnérable… La bête qui prendrait possession de lui me tuerait avant que les autres n'aient le temps d'agir et je ne pourrai pas être tranquille en sachant que Remus vivrait le reste de sa vie avec ma mort sur la conscience.

J'ai définitivement tourné la tête vers la fenêtre, regardant sans réellement le voir le soleil se cacher derrière les arbres de la Forêt Interdite. Je sens Remus se lever et je ferme les yeux, laissant des larmes s'échapper de la barrière de mes paupières closes. Je ne veux pas qu'il parte, reste près de moi, Remus, j'ai si peur pour toi. Doucement, il s'approche. Je ne veux pas lui faire face mais il prend mon menton entre ses doigts et m'oblige à le regarder. Il voit mes larmes, il me sourit. Mon courageux Préfet. Si triste. « Ne pleure pas mon ange » me murmure-t-il. Et d'un baiser, il efface une des larmes qui se promenait sur ma joue. « A demain. » Je n'arrive pas à parler, je me contente de hocher la tête. Sirius lui aussi s'est levé. Il va accompagner Moony jusqu'à l'infirmerie puis rejoindra James et Peter au dortoir. Je les regarde partir, mes yeux sont secs mais je pleure encore à l'intérieur. James et Lily nous quitte quelques minutes plus tard.

Je reste près de Nicole, nos livres isolés par terre. Je suis dans ses bras, son nez enfoui dans son cou. Elle me berce, et chantonne ce doux air, comme avant… Elle est si suave et si chaude auprès de moi. Je me pelotonne contre elle, pour éloigner cette angoisse qui m'étreint. Elle caresse mes cheveux doucement dans un geste hypnotique, je me sens partir loin de toute souffrance. Mais un goût amer reste accrochée à mon palais.

Je te hais… Je te hais tant… Tu m'as déjà prise mon père, ne me prends pas mon meilleur ami… Sil te plaît, rends-le-moi…

« Chut, calme-toi ! Tout va bien. C'est bientôt fini…»

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Le bruit de ma course résonne dans les couloirs silencieux et vides et se répercute dans ma tête, déjà envahie par le battement insensé et répétitif de mon cœur. Je cours le plus vite que je peux, pour le rejoindre. Il faut que je le voie, que je sache…

J'ai compris à l'expression des visages fatigués de James et de Peter que quelque chose n'allait pas. Les traits graves, moroses, ils m'attendaient assis dans des fauteuils de la salle commune. Lily était avec moi. Elle est restée aussi interdite que moi en voyant l'état de nos amis. Prongs avait quelques petites écorchures sur les mains et cachait celles de ses bras et de ses jambes. Peter était indemne mais il tremblait de tous ses membres, sans qu'il ne puisse rien y faire.

Cette nuit, le loup-garou s'était déchaîné.

Ils avaient décidé de se promener dans le Parc, pour que le loup ne soit pas trop énervé et qu'il profite du plein air. Mais ils n'avaient pas compté avec une variante assez improbable : la présence d'étudiants. Ceux-ci avaient désobéi à la principale règle du collège : ne pas s'aventurer dans la Forêt Interdite. Le loup avait senti leurs présences et, à partir de ce moment, il n'avait pensé qu'à eux : il voulait les chasser, les traquer, les massacrer… Heureusement, Prongs et Padfoot avaient réussi à éloigner le loup des inconscients. Pendant que Padfoot se battait contre Moony et réussissait à le ramener de force à la Cabane, Prongs faisait fuir les élèves. Il savait qu'ils ne raconteraient à personne qu'ils avaient vu un cerf et que celui-ci avait essayé de les blesser, leur mésaventure n'ayant pas intérêt à arriver aux oreilles de Dumbledore, ou pire à celles du Professeur MacGonagall.

Ramener le loup-garou dans sa cage de bois ne fut pas si simple surtout quand Prongs le quitta. Mais Sirius, dans sa forme canine, ne pensait qu'à Remus. Il ne voulait pas que celui-ci se réveille devenu meurtrier. Il ne se le pardonnerait jamais. C'était à cause de lui si Moony se trouvait dehors et non pas à l'intérieur. Il avait pris la décision de sortir de la Cabane. Il s'inquiétait plus pour son ami que pour ses potentielles futures victimes : ils n'avaient pas à se trouver là, sans protection.

Prongs finit par le rejoindre quand il sentait ses forces diminuer. Il se battait avec le loup depuis plus d'une demie heure, bien que cela lui sembla réellement plus long. La bête face à lui ne lui laissait jamais de répit, elle sentait la chair fraîche et était très excitée. Le sang l'appelait, elle voulait mordre, déchirer, tuer…

Quand enfin ils rentrèrent dans la Cabane, la colère du loup fut horrible. Il s'attaqua à Prongs qui se défendit avec ses sabots, il fut griffé aux pattes. Padfoot essaya de s'interposer mais il ne pouvait plus que recevoir des coups. Il était réellement fatigué et rompu physiquement. Wormtail assistait à la scène impuissant, caché sous un meuble brinquebalant. Il aurait tout donné pour pouvoir aider ses amis ; mais que pouvait faire un petit rat contre un monstre comme celui qui était là ? Il était sûr de se faire tuer en un seul coup de patte.

Ce fut Prongs qui donna l'ordre de départ. Ils ne pouvaient plus rester. Mais Sirius ne pouvait se résoudre à abandonner son ami. Il n'arrivait pas à partir. Surtout que le loup, voyant que ses adversaires se préparaient à le quitter, se retournait contre lui-même. Il se projetait contre les murs et les meubles, se mordait, se griffait… La bave coulait sur sous menton, on aurait dit une bête furieuse atteinte de rage. Padfoot résista quand Prongs le repoussa vers la porte. Laisser Remus derrière lui était trop dur. Il savait déjà dans quel état son meilleur ami allait se retrouver après la transformation. Il avait peur aussi que celui-ci finisse par se tuer. Mais il savait bien que s'il restait, c'était lui qui finirait par mourir, animagus ou non, le loup se retournerait contre lui pour lui porter un coup fatal.

« Plutôt mourir que de devenir un assassin ! » C'est ce que lui dirait Moony.

La mort dans l'âme, il finit par suivre ses deux amis. À peine eurent-ils fermés la porte que James reprit sa forme humaine pour la consolider. Remus leur avait fait apprendre le puissant sort qui la fermait. C'était Dumbledore lui-même qui lui avait enseigné. Pomfresh et toutes les autres infirmières ne le connaissaient pas. Remus ne le mettait jamais pour laisser ses amis passer mais il avait voulu qu'ils le connaissent.

« Si un jour, je deviens incontrôlable et que vous craigniez pour votre sécurité et celles des autres, il vous faudra m'empêcher de m'enfuir. » Leur avait dit le lycanthrope. Sirius et James maîtrisaient parfaitement ce sort, Peter pas suffisamment mais comme il ne venait jamais sans les deux autres, cela n'était pas important.

Prongs se transforme à nouveau en cerf pour sortir. Wormtail le suivit immédiatement, laissant Sirius devant la porte. Celle-ci tremblait, menaçant de sauter hors de ses gonds à chaque assaut du loup. Mais elle résistait grâce au sort. L'animagus aurait aimé se redevenir humain pour pouvoir chuchoter des mots de paix à son ami et essayer de le calmer mais il savait que cela ne ferait que le surexciter. Il prit le même chemin que ses amis, la mort dans l'âme.

Ils avaient trouvé refuge dans la salle commune. Ils avaient décidé de se rendre dans l'infirmerie dès qu'il serait l'heure à laquelle Pomfresh était censée le ramener. L'infirmière, le Professeur MacGonagall et le directeur savaient que Remus avait appris sa lycanthropie aux autres Maraudeurs, cela ne leur semblait plus étonnant que ceux-ci débarquent la mine fatiguée et anxieuse à l'infirmerie dès les premières heures du jour.

C'est James qui s'est souvenu de moi : il fallait me mettre au courant de l'état de mon petit ami. Il fallait que quelqu'un reste pour me prévenir. Ils demandèrent à Peter, mais celui-ci ne leur répondit pas. Il était prostré sur un fauteuil, les yeux dans le vide, tremblant. Il n'était pas conscient de ce qui l'entourait. Il avait été réellement choqué par la fureur de son ami, il se rendait compte maintenant à quel point il pouvait être dangereux.

Finalement, Prongs préféra rester avec Peter, pour s'en occuper et ainsi m'avertir. Sirius partit seul retrouver son meilleur ami, espérant qu'il soit encore en vie.

De ce fait, James ne put pas me dire dans quel état Remus se trouvait quand l'infirmière l'avait trouvé ce matin. Pendant près de cinq minutes, je n'ai eu aucune réaction. La peur s'est emparée de moi : j'avais déjà vu tant de morts, des personnes qui m'étaient chères, que j'aimais plus que ma vie, je ne pouvais imaginer le corps meurtri de mon ami.

Que quelqu'un ait pitié, faites qu'il soit toujours en vie.

Brusquement, je sortis de la Tour et courut vers l'infirmerie, laissant dans la salle un Peter traumatisé, et Lily pleurant dans les bras de son petit ami.

J'ai atteint assez vite la porte blanche.

Je la contemple longuement, n'arrivant pas à bouger. Elle me rappelle d'autres portes. Poussant un petit soupir d'encouragement, j'agrippe la poignée et la tourne lentement. Je suis persuadée durant un court moment que derrière je trouverais la chambre de mes parents, et que je verrais à nouveau ma mère froide et silencieuse dans son grand lit.

Je cligne des yeux en entrant doucement dans la pièce. Je retiens ma respiration, espérant ainsi passer inaperçue. Je regarde étonnée le décor : devant moi, un long bureau où se trouvent toutes sortes de paperasseries, d'instruments et même de potions. Puis, sur le côté, une rangée de lits. Le dernier sur la gauche est caché par un long rideau blanc opaque. Il ne semble y avoir personne. Au fond de la pièce, à l'opposé des lits, il y a deux portes devant données sur les appartements de Madame Pomfresh et sur sa réserve.

J'entends un chuchotement derrière le voile blanc. Je ne crois pas qu'on se soit rendu compte de ma présence. Je m'y dirige silencieusement. Le chuchotement se rapproche mais je ne comprends pas encore les mots prononcés. Ce rideau qui ondule légèrement me rappelle un linceul. Je frissonne à cette idée. « Remus est encore en vie. »

Délicatement, je prends un pan du voile et je l'écarte.

Sirius, qui ne sait pas que je suis ici, se trouve au chevet de Remus. Je dévisage longuement celui que je connais depuis si longtemps. Je recherche dans ce jeune homme inconscient couvert de griffures, de morsures, de sang séché, d'ecchymoses de tout genre celui que j'aime. Il est si pâle, plus que d'habitude. Le drap du lit est rejeté au fond du lit. Moony y gît, en caleçon. Le brun est près de lui, sa robe est posée sur une chaise, les manches de sa chemise retroussée, il porte même de fins gants transparents. Dans l'une de ses mains, se trouve un pot d'un onguent malodorant. De sa main libre, il va en cueillir une couche. Cette main glisse vers le corps de notre ami et, délicatement, comme s'il avait peur de lui faire encore plus de mal, il applique la pommade sur une griffure. Je peux voir des potions sur une petite table roulante, près de lui. Il y en a une qui sert à désinfecter. Il y a aussi pensé. Remus m'avait raconté que c'étaient parfois ses amis qui se chargeaient de lui administrer ses remèdes, surtout quand Pomfresh était occupée. Ce ne doit pas être la première fois que Sirius a ses gestes, il semble totalement maîtriser ce qu'il fait.

J'assiste à cette scène jusqu'à la fin. Remus a une longue cicatrice qui lui barre la joue. L'entaille paraît profonde. Elle le défigure complètement. J'étouffe un sanglot en voyant les beaux traits de mon meilleur ami corrompu par la violence de cette nuit. Lui qui d'habitude dégage un air doux qui n'inspire que la confiance, il n'en reste plus maintenant que le fantôme , un être marqué par la souffrance, provoquant dégoût et méfiance.

Sereinement, le jeune Black remonte le drap puis une couverture sur le corps endormi de son ami. Il s'assoit près de lui, me permettant de mieux voir son visage et je m'aperçois alors qu'il pleure. Ce ne sont pas des sanglots bruyants. Des larmes coulent paisiblement de ses yeux et inondent ses joues. Sa chemise en est trempée.

Dans ses mains, il en saisit légèrement une de Remus, la caresse et l'embrasse, y déposant ses larmes en même temps.

J'ai peur. Voir Sirius Black pleurer me remplit d'effroi. Est-ce que cela veut dire que Remus est condamné ?

« Remus » Chuchote-t-il. Il regarde notre ami avec tant de douleur dans les yeux… J'en suis retournée… J'ai besoin de m'asseoir mais plus aucun muscle de mon corps ne me répond. Je suis contrainte de rester là, à les observer.

« J'ai cru te perdre cette nuit. Te voir ainsi m'était si douloureux. Ne pas pouvoir te soulager, t'aider, m'a tué. J'aurai tout donné pour rester près de toi. Je ne craignais pas que tu me tues. Je n'ai pas peur de la mort, je n'ai pas peur de toi. Mais je sais que ça te rendrait fou de devenir cet assassin que tu redoutes tant, celui que nous avons vu dans la Cabane. C'est pour ça que je suis parti… Mais si j'avais pu… »

Les pleurs muets qui le secouaient tout à l'heure se font plus bruyants. Il se laisse aller à sa douleur. Puis, il inspire longuement.

« Mon dieu, j'ai eu si peur quand je suis rentrée ici et que je t'ai vu si blanc. On aurait dit que tout ton sang avait disparu de ton corps pour aller tacher chaque parcelle de ta peau. Il a fallu tant de linges pour nettoyer tout ça. Tu n'as jamais autant saigné. J'ai cru m'évanouir en te voyant ainsi. Je me serai tué si tu n'étais plus. C'est Pomfresh qui m'a sauvé. Je bénis Merlin de nous avoir envoyé cette femme. Les autres n'auraient pas fait la moitié de ce qu'elle a fait pour toi ce matin. Je n'oublierai pas de la remercier. »

Il sourit maintenant doucement. Je ne peux m'empêcher de l'imiter. Si l'infirmière a laissé Moony aux bons soins de Sirius, c'est qu'il est tiré d'affaires.

« Cet horrible incident m'a servi de leçon. Nous n'irons plus dans le Parc, ni dans la Forêt. Si jamais on rencontrait quelqu'un, je ne sais pas si nous serions à nouveau capable de retenir le loup… Tu serais alors pourchassé et exécuté. Et moi aussi, je mourrais. Je mourrais avec toi. Parce qu'il ne m'est pas possible de vivre sans toi. » La respiration de Sirius s'accélère. Ses yeux se ferment. Je sens ma peau qui s'hérisse. Un long frissonnement me parcoure. Je ressens tellement de choses. C'est si puissant.

« Moony, … Mon Moony… Je n'aurai jamais le courage de te le dire quand tu te réveilleras… Je me suis rendu compte cette nuit, en te sachant enfermé dans cette cage, cette prison que nous t'avons imposé… Je ne peux pas vivre sans toi à mes côtés. Je ne suis qu'un idiot d'avoir cru que Jill me plaisait alors qu'il n'y a qu'une seule personne qui compte réellement dans ma vie, toi. Non seulement, je t'estime comme l'un de mes meilleurs amis, mais mes sentiments vont plus loin. Je suis tellement fou de toi, complètement et irrémédiablement amoureux. Je t'aime, mon ami. Plus que je n'ai jamais aimé quelqu'un d'autre. Et je sais maintenant que je ne pourrai aimer personne comme toi. Tu es le seul à pouvoir me rendre aussi fort et, à la fois, aussi fragile. Tu me connais si bien, tu fais de moi quelqu'un de meilleur. Je ne t'en remercierai jamais assez. »

Mon cœur s'affole. Tout ce que Remus souhaite est à portée de main. Réveille-toi !

« Je sais que tu aimes Emy, il suffit de vous regarder pour s'en rendre compte. Je ne te demande rien en échange. Je veux juste ton amitié et pouvoir profiter de ton aura et ta gentillesse, ainsi que ton immense douceur. Laisse-moi y goûter juste un peu…

Emy ne devrait pas tarder à arriver. Pour elle et pour moi, mon Remus, réveille-toi vite. Il faut que l'on puisse encore bénéficier de ses merveilleux yeux que tu possèdes. Ils me rendent complètement fous. Alors, ouvre-les… »

Je suis envoûtée par les paroles de Sirius, à tel point que je suis persuadée que Remus va se réveiller. Il ne pourrait être autrement…

De longues minutes s'écoulent, rien ne se produit. Sirius, la main de Remus gardée jalousement dans la sienne, pose sa tête sur le lit.

Je les regarde longuement mais tout à coup diverses émotions m'envahissent. Je sais que je devrai rentrer dans cette petite caverne faite par le voile mais je n'arrive pas à avancer. Je ne veux pas y aller, devoir attendre que Remus se réveille me paraît insupportable. D'autres images me hantent, une chambre aseptisée, un autre corps moribond, cette odeur de médicaments dans l'air. Alors, je recule, sans bruit et je sors. Je m'enfuis comme une lâche. Je m'élance pour m'arrêter sur un banc dans la cour. J'y tombe essoufflée et transie de froid. Je n'ai ni de cape ni même de robe. Je ne porte que mon léger uniforme. Le premier jour du printemps est déjà passé mais la douce saison tarde à arriver. De la neige recouvrait encore le château, il y a quelques jours à peine.

Je me libère ici même, dans notre petit cour d'étudiants, sur ce banc en pierre. Je pleure de tout mon saoul. J'évacue mes craintes unes à unes. Mais celle de voir Remus ne pas se réveiller est encore ancrée en moi. Les fantômes qui m'ont à nouveau visité repartent peu à peu. Je ne revois plus que le visage souriant de mon père et la douceur des traits de ma mère.

Pourtant un petit espoir est né. Sirius aime Remus. Remus aime Sirius. Mais le problème est qu'aucun des deux ne connaît les sentiments de l'autre. Je soupire. Remus ne voudra jamais me croire si je lui dis ce qui s'est passé. Et Sirius serait bien capable de m'en vouloir. Pourtant il serait si simple pour eux d'être heureux.

Mes sanglots ont diminué mais ne se sont pas taris. J'ai encore si mal...

Je sens que quelqu'un avance dans ma direction.

On peut me voir pleurer, quelle importance ! Pour l'instant, ce que pense le tout Poudlard m'indiffère. Regardez-moi, seule frigorifiée et pleine de souffrance. Riez si vous le pouvez.

La personne s'arrête devant moi. Je ne lève pas les yeux, ne me souciant pas de sa présence. Elle s'asseoit près de moi et lâche un grognement.

« Je savais les Gryffondors stupides mais je croyais, Perks, que tu n'avais pas hérité de ces gênes ! Sortir dehors ainsi habiller ne te conduira qu'à l'infirmerie pour cause de bronchite ! »

Je sens le poids d'une chaude cape posée sur mes épaules. Je lève enfin les yeux. Severus. Celui-ci regarde surpris mes larmes qui se déversent de mes yeux. Il détourne rapidement son regard et fixe, les sourcils froncés, un point devant lui. Je l'observe. Je ne sais pourquoi cela m'apaise. Nous restons muets.

« C'est à cause de l'abruti de Lupin que … que … »

Remus ? Je le regarde sans comprendre, est-ce qu'il saurait ce qui s'est passé avec Moony ?

« Vous avez rompu, c'est ça ? »

J'écarquille les yeux. Rompu ? Il pense que je pleure un chagrin d'amour… Devant l'absurdité de la question par rapport à la gravité de la situation, j'éclate presque de rire. Mais je me retiens au dernier moment. Je réfléchis.

« Oui » Lui dis-je dans un murmure.

Il reste près de moi, silencieux. Sa présence me réchauffe, tout autant que sa cape. C'est un roc sur lequel je peux m'appuyer. Je le vois frissonner. Je me lève alors. Il me suit. Toujours le même silence qui nous entoure. Nous rentrons dans le château. Je lui tends sa cape. Il la prend mais je la retiens. Il me regarde, un sourcil levé.

« Merci. »

Il ne semble pas trop comprendre de quoi il est remercié. Il se contente de hocher la tête. Puis, il se retourne et me quitte.

Je sais maintenant ce qu'il me reste à faire. Me revoilà à nouveau devant la porte. Cette fois-ci je frappe. J'entends un faible mais clair « Entrez ».

Pomfresh est à son bureau, elle est revenue.

« Vous venez voir Remus Lupin, ma petite ? »

Intimidée, j'opine doucement de la tête. Elle me sourit et me montre d'un doigt le rideau. Je fais comme si je n'étais jamais venu mais je ne peux m'empêcher de ralentir à chaque pas que je fais. Je n'ai pas envie de revoir ce corps froid et endormi. Ce n'est pas mon Remus qui est là. Je dois à nouveau chasser le fantôme décharné de ma mère et je m'agrippe au voile. Je l'ouvre doucement et reste interdite sur le seuil. Je regarde les yeux grands ouverts le lit et son propriétaire.

« Bonjour Petit Cœur ! » Parvient-il à articuler d'une voix éraillée.

Il est allongé dans le lit, bien réveillé. La vie a repris possession de lui. Ses joues sont rougies, ses yeux pétillent faiblement. L'étincelle est là. Sur sa pommette, la cicatrice est déjà presque refermée. La pommade que Sirius y a appliquée est un miracle. Ce dernier est assis près de Remus, souriant, heureux de retrouver celui qu'il aime.

Je les regarde tous deux, vainqueurs de cette nuit de cauchemar. Et je leur promets silencieusement qu'ils seront, dans très peu de temps, bien plus heureux encore. Ensemble.


Réponses aux reviews :

Caliméra : A nouveau j'ai beaucoup pensé à toi pour ce chapitre. J'ai voulu l'écrire au plus vite mais je n'ai pas pu. Ta review m'a énormément touchée. Je m'associe à la douleur de ta famille et ne peux pas faire grand-chose sinon penser fortement à toi et espérer que tu ailles bien. Que tu aies pris le temps de me laisser un mot pour dire que tu as apprécié le chapitre m'a émue. Je t'en remercie. Si tu veux que l'on discute de ma fic ou de toute autre chose, n'hésite pas à m'envoyer un mail (le lien est dans mon profil).

Alors, je reprends ta review. Pour Sirius, je crois que ce dernier chapitre montre à quel point il s'est rendu compte qu'il aime Moony.

Quant à Peter, je n'imagine pas les autres Maraudeurs le molestant ou se moquant de lui. Comme me l'a fait remarqué ma bêta, Sirius l'a proposé comme gardien du secret de James et Lily, c'est donc qu'il était très apprécié de ses amis. Il était un Maraudeur. Je crois pourtant qu'il lui a fallu du temps pour se faire réellement accepter comme tel, vu sa personnalité. Ca a été dur d'écrire ce passage dans le sens où je sais ce qui se passe par la suite (HP3) mais d'un autre côté, ça m'a plue parce que des fics qui montrent un Peter presque humilié par ses amis m'énervent un peu.

Pour Jill, que dire ? Je la vois comme une petite fille gâtée qui n'a jamais eu la moindre contrariété. Donc elle prend forcément mal ce que lui dit Sirius. Et puis, elle ne peut pas comprendre qu'il veuille rompre avec elle, alors que tous les mecs rêvent de sortir avec elle. Pour Sirius, je ne suis pas sûre qu'il était du genre à profiter réellement des nanas avec qui il est sorti. C'est un dragueur mais je crois qu'il ne les laissait pas non plus rêver trop. Enfin, j'ai peut-être une vision trop idéalisée de Paddie.

Encore une qui aime Nicole et Emy ! Je suis contente que ces perso vous plaisent.

A nouveau, énormes poutoux ! Et merci encore.

Gaelle Griffondor : Merci pour ta review. Quant au fait que j'ai mis du temps, je trouve que la longueur du dernier chapitre a quand même compensé cette attente. De plus comme je le souligne au début, j'ai eu bcp de boulot. Enfin, j'ai été malade la semaine où je devais écrire le chapitre. J'ai préféré m'abstenir de le faire quand j'ai écrit une page bourrée de fautes. Voilà, j'espère que ça ne t'empêchera pas de continuer à me lire ! Poutoux.

Jenny : Merci bcp pour ta review. Elle m'a fait bien rire ! Heureusement que la longueur te plaît ! Lol. Je ne décide pas vraiment de la longueur de mes chapitres, parfois j'écris beaucoup, d'autres moins. Ce dépend de mon état d'esprit et de mes inspirations du moment. Je suis contente de t'avoir donnée la chair de poule. Je ne crois pas que ce chapitre t'ait aussi excité que le dernier, celui-ci est plus dépressif et plus mélo. Je ne suis plus autant sadique avec mes personnages, alors j'ai remédié à ça rire sardonique, sous les regards courroucés de Sirius, Remus et Emy Hum… Pardon ! lol.

Ellie351 : Et oui, Sirius a plaqué Jill… Qui a dit « enfin » ? lol Il devait bien le faire jour ! Merci pour ta review.

Titef : Titeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeffffffffffffffffffffff ! Ma correctrice à moi ! Merci de m'avoir laissée un petit mot, ça m'a fait plaisir ! Poutoux.

Alana chantelune : Sirius, toujours aussi modeste, te remercie. Il fanfaronne devant Remus, Emy et Nicole ! Outch ! Nicole vient de lui donner une claque derrière la tête. Ca a du faire mal. Ils se coursent maintenant, devant les mines effarés des Remus et Emy (« Mais qu'est-ce qu'on a fait pour mériter des tarés pareils ! »)

Oxaline : Merci pour ta review ! Ca fait plaisir !

Fanli : Merci Fanli pour ta review. se protège contre Sirius Je sais il n'y a toujours pas de bisou ! et je ne sais pas quand il y en aura. Je ne sais pas encore ce qu'il y aura dans le prochain chapitre ! (non, non ne t'inquiète pas, ça m'arrive souvent et à chaque fois je trouve quelque chose !). Ma fic a pris tellement d'importance pour moi que je ne veux absolument pas bâclé la fin. Je prends mon temps pour les mettre ensemble parce qu'il y a encore bcp de choses entre eux qui doivent être réglée avant ! Mais ne t'inquiète pas, ça arrivera bientôt !

Paradoxe : Mon dieu, quand j'ai vu la longueur de ta review, je me suis dit que c'était une mauvaise pour me dire que ma fic était nulle. En lisant, j'ai rougi de gêne et de plaisir. Allez je commence : Déjà je te remercie ainsi que ta meilleure amie te t'avoir fait lire ma fic (De nouvelles lectrices ! sautille partout) et je suis désolée qu'elle ne puisse me laisser un mot. Mais elle a fait déjà bcp en faisant de la pub à ma fic, donc merci. Je suis trop hyper contente que mes persos plaisent. J'avais tellement peur qu'elles se fassent lyncher. Pour Nicole, n'ayant pas vu l'auberge espagnole, je ne pourrai pas te dire si elle lui ressemble. Je vois Nicole comme une Sirius au féminin mais sans son charisme. C'est quelqu'un de franc, qui n'hésite pas à dire ce qu'elle pense. Et de très amicale. Rencontrer quelqu'un, euh… Je dois t'avouer que je n'y ai pas pensé. J'ai d'autres idées pour elle, même si elles n'apparaîtront sûrement pas dans la fic. Quant à Emy, je n'ai pas vécu ce qu'elle a vécu. Mes parents vont bien dieu merci. J'ai tout inventé de A à Z. On m'a déjà demandé si c'était moi, d'une certaine manière, oui mais elle a très vite, pris son indépendance. De moi, je ne lui ai donné que sa timidité. C'est un personnage plus entier et plus courageux que je ne le suis et elle est bonne en Potions, j'ai tjs été nulle en Physique-Chimie ! lol Donc tout est inventé pour elle aussi. Je reprends le cours de ta review : je crois que nous sommes toutes les deux de grandes sadiques. Lol. J'aime bcp les fics où les persos rament pour pouvoir être ensemble et qu'il y a de grandes trames psychologiques. Une de mes fics préférés est « Go back to being friends » et là Siry et Remus rament beaucoup ! Donc, ne t'inquiète pas si tes persos souffrent aussi, tant que c'est pour le bien de l'histoire ! Quant à mon inspi, tu n'as pas à t'inquièter, elle est tjs là. Je sais que je me concentre beaucoup sur Emy et Nicole mais j'aime bien l'idée que l'on voit l'histoire de ces deux-là par les yeux de tiers. Je n'ai aucun pb à écrire les chapitres et l'histoire suit son bonhomme de chemin ! La partie où j'ai rougi est quand tu parles de la qualité de cette fic. Je ne prétends pas à grand-chose en l'écrivant, juste à écrire l'histoire de ces deux-là de la manière que je l'imagine. Merci quand même pour tous tes compliments. Quant à la chasse au loup, je l'ai lu et adoré ! Je ne pourrai pas me comparer à son auteur qui est géniale ! Maintenant, parlons de toi ! Il y a peu de choses qui me choquent à part une extrême violence dans les fics, sachant que je préfère le flufyness ! Tu me proposes de lire ta fic, moi je te réponds : JE LA VEUX ! J'adore ce pairing et lis tout ce qui peut être en rapport avec eux ! Si tu veux me contacter, mon mail est dans mon profile. Le problème c'est que je pars en vacances dimanche et que je sais pas quand je récupérerai mon ordi, qui a un léger problème. C'est à toi de voir. Si tu as msn, ajoute-moi à tes contacts ! Merci encore et courage pour ta fic (j'ai déjà hâte de la lire !).