Chapitre 4 Dans la chambre de Hyoga et Milo

Hyoga entra en premier suivit de près par Milo qui ferma la porte avec un certain bruit. Hyoga, quelque « peu » intimidé, osa néanmoins parler :

Quelle partie du lit veux-tu ? (parce que naturellement, c'est un lit deux places).

M'en moque ! Je prendrais la partie où tu me gêneras le moins.

Puis-je au moins savoir ce que je t'ai fait pour que tu m'en veuilles à ce point car j'avoue ne pas comprendre ?

Je n'arrive pas à croire que Camus, qui est si intelligent, ai pu entraîner un disciple aussi stupide !

Tu ne comprends toujours pas ! Tu le fais exprès ou tu es naturellement con !

Heu… tu es… amoureux de Camus ?

Ca y est il a compris! Oui! Je suis amoureux de Camus et toi tu me le prends : à chaque fois que je veux m'entraîner qui est là ? Hyoga ! A chaque fois que je parle avec Camus de qui on parle ? Hyoga !

Je l'ignorais. Je suis désolé. Je vais essayer de m'éloigner de lui mais je ne peux rien faire pour ses dialogues… Mais à mon avis tu ferais mieux de lui parler.

Humf, tu es marrant, tu me vois aller le voir et lui dire : « salut ! Et tu sais quoi, je suie dingue de toi, a par ça tout baigne ». Non, il ne comprendrait pas.

Mon maître n'est pas aussi naïf que tu le penses. Je ne suis pas sur qu'il te rejette. A mon avis, il comprendra. Peut-être qu'il ressent quelque chose de spécial pour toi.

Pourquoi tu dis ça ?

On en a parlé ce matin. Il m'a semblé déçu quand tu es parti en claquant la porte l'autre fois. Tu devrais peut-être t'excuser.

Hum… j'y réfléchirais. Pour le moment nous devrions dormir.

D'accord.

Je prends la partie droite ! J'aime pas la gauche !

Hahaha…d'accord. Bonne nuit .

A toi aussi.

Le lendemain, Camus partit réveiller Milo et Hyoga. Il frappa à la porte : pas de réponse. Il se décida à entrer. Il stoppa net à la porte : Milo avait enlacé Hyoga pendant la nuit. Sans s'en rendre compte il gela la poignée tant cet vision l'énervait. Soudain Milo se réveilla :

Camus…que fais-tu ici ?

Camus mit quelque seconde à reprendre ses esprits et répondit :

Petit déjeuner !

Sur ce, il ferma la porte.

Dans la chambre des deux frère les plus complices du monde

Tu n'as pas le sentiment de t'étaler des fois ?

Et toi, tu prends toutes les couvertures.

Tu n'as qu'à dormir par terre !

Et pourquoi ça serait à moi d'y aller ?

Parce que je ne bougerais pas d'ici.

Bon, je vais dormir par terre, si tu veux.

Bon débarras, fit Saga en se tournant dans l'autre sens.

Canon respira un grand coups et fini par dire :

Saga … qu'est ce que tu as ?

Quoi, « qu'est ce que j'ai » ? Je vais très bien…

Saga…je crois que ce petit jeu a assez duré…

Quel jeu ? Je n'ai jamais joué de jeu, moi…

Depuis la fin de la guerre, j'essaie d'arranger notre relation et…

Pff, mon pauvre Canon, il n'y a rien à arranger. Nous nous sommes toujours détestés, nous nous détesterons toujours.

Je ne t'ai pas toujours détesté, figure toi, rétorqua Canon qui commençait à s'énerver. C'est toi, qui dès notre arrivé au sanctuaire, m'a complètement laissé tomber.

Je ne t'ai jamais laissé tomber, tu me rembarais à chaque fois que je t'adressais la parole !

Quand tu me parlais c'était toujours pour me critiquer, tu ne m'as jamais encouragé.

Tu voulais que je t'encourage à tuer Athéna peut être ?! Cria Saga qui n'en croyait pas ses oreilles, tu passais ton temps à m'envier parce que je réussissais partout ou tu échouais lamentablement, parce que j'étais plus intelligent, plus fort, plus sociable que toi ? ( pour la modestie on repassera…) Tu me reproches de t'avoir ignoré, t'es-tu seulement demandé pourquoi ? Ne t'es-tu jamais dis que c'était parce que j'avais honte de toi, que tu faisais pitié ? Et puis, que vas-tu me reprocher encore ? De t'être rebellé contre Athéna ? Ou de t'être aperçu que ton comportement était stupide au dernier moment ? Que me reproches-tu d'autre, hein ?

Je te reproche juste de ne jamais avoir été mon frère ! Et tu oses me parler de comportement piteux alors que je te vois tourner autour de Shaka comme une chienne en chaleur pendant la période de reproduction ?!

Le coup partit. Canon le savait de toute façon . Son frère venait de lui envoyer une droite bien sentie sur son visage qui saignait à présent.

Hahaha… tu vois comme tu t'énerves maintenant… J'ai touché le point sensible on dirait…

Je t'interdit de parler de lui de cette façon !

Tu es jaloux, hein… Oui, tu crève de jalousie parce que Shaka s'intéresse plus à moi qu'à toi…

Le deuxième coup. Un coup de pied, cette fois, partit en direction du visage de Canon, mais celui-ci l'arrêta.

Non…ne t'énerve pas…ne t'énerve pas , car Shaka ne s'intéresse pas à moi de cette façon . Quand, je le vois, on ne parle que de toi…je ne le vois que pour parler de toi. Mais toi…tu en est amoureux n'est ce pas ?

« Amoureux »…ce mot résonna dans l'esprit de Saga « amoureux de Shaka… d'un homme…déjà qu'il s'était interdit de tomber amoureux, mais d'un compagnon d'armes, d'un homme si pur… Bien sur, il s'était déjà dit que Shaka était magnifique mais de là à en tomber amoureux…C'est vrai aussi qu'il ne supportait pas de voir Shaka avec son frère ou avec quelqu'un d'autre, d'ailleurs. Alors c'est ça l'amour… je l'aime… ».

On frappa alors à la porte ce qui interrompit les pensées de Saga et la manœuvre de « nettoyage de sang sur la figure » de Canon.

Petit déjeuner

A suivre…