Note : Désolé pour le retard mais petit pb d'ordi et absence du net…

Chapitre 8

Camus et Milo s'aventurèrent avec prudence dans le labyrinthe. Aucun d'entre eux ne parlait. Il n'y avait même pas un regard échangé.

« C'est pas possible cette ambiance ! Ca a toujours été le roi des glaçons mais là ! Y a des limites tout de même ! Je préfèrerais me retrouver entre Canon et Saga dans leur grandes heures qu'ici avec lui ! Parce que même si j'ai le « plaisir » de sa compagnie et qu'on est en Sibérie c'est pas une raison pour qu'il transmette sa température corporelle, qui est de moins 50°C, à tout le couloir. »

« Ca commence bien cette histoire. Il faudrait peut-être que je parles, mais pour dire quoi ? Je me sens gêné soudainement, sa compagnie, bien que forte agréable, me gène terriblement. J'ai peur de dire un mot de travers et qu'il ne se doute voir, qu'il devine mes sentiments pour lui. Si c'était le cas, je n'oses imaginer les conséquences : lui qui n'est attiré que par les femmes, savoir que son meilleur ami ressent pour lui de l'amour serait horrible. Il me rejetterait à coup sur, je le dégoûterais comme je me dégoûte moi-même à cet instant précis… Que ferait Hyoga dans ce genre de situation ? Lui qui a toujours débordé de sentiments que je lui ai forcé à refoulés voir à les inhibés pourrait être extrêmement utiles en ce moment… »

CLAC ! Camus se retourna d'un coup sec.

Milo, qu'y a-t-il !

Heu… rien… rien du tout ! continuons.

Pourquoi t'es- tu giflé ?

Heu… un moustique…

« Bien joué Milo, non vraiment bien joué, c'était très… »

Pourquoi es-tu parti en claquant la porte la dernière fois ?

Quoi ?

Quand je t'ai dit que je partais en Sibérie pourquoi as-tu claqué la porte ?

Et toi, pourquoi as-tu gelé la poignée de la porte de la chambre à l'auberge ?

Tu réponds toujours à une question par une question ?

Pourquoi ? Toi oui ?

Laisse tomber.

Milo haussa les épaules et passa devant Camus

« Comme ça au moins, je verrais plus rien »

Milo ! attention !

Camus s'élança sur Milo, le faisant ainsi éviter de justesse des fléchettes empoisonnées. Mais il se blessa quand même en tombant.

Est ce que ça va ? Tu saignes…

Ça va, ne t'inquiète pas. Merci.

Heu…on pourrait peut-être se lever.

A ces mots, Camus s'aperçut de leur position : à savoir : lui coucher sur Milo, leur deux visages à quelque cm l'un de l'autre.

A cette révélation, Camus se releva d'un bond et tenta de cacher son visage rougit par la honte de ne pas avoir réagit plus tôt . Milo eu un sourire amusé à cette vision.

On devrait continuer, dit Camus

Oui…

Ils avancèrent encore jusqu'au moment où le chemin faisait une fourche.

On prend quel côté ?

Celui de gauche !

Pourquoi es-tu si sûr de toi ?

J'ai l'impression qu'on est déjà passé par là et qu'on avait pris à droite, alors…

Ok… ça me va.

L'ambiance du début était revenu : pas un mot…

« Mais qu'est ce qui m'a pris de paniquer comme ça tout à l'heure ? Oh… J'aurais dû me relever aussitôt quand nous sommes tombés, pourquoi a-t-il fallu que je reste là à l'observer ! Mais il était tellement beau avec cette petite blessure au visage et moi je n'avais qu'une envie, c'était de l'essuyer, mais il n'aurait sans doute pas apprécier ce geste. Il faut que j'oublie. Ca ne sert à rien d'espérer car je n'est aucune chance. Et dire qu'il me croît froid et sans sentiment, si seulement il savait que le plus grand des sentiments qui m'est jamais envahie lui était destiné, je ne sais pas ce qu'il dirait… »

Milo avait passé son temps à tenter d'essuyer sa blessure qui, bien que minime, ne voulait pas arrêter de saigner

Camus, tu n'aurais pas un mouchoir, par hasard ?

C'est pour ta blessure? Attends, laisse moi jeter un œil.

Camus se maudit intérieurement d'avoir prononcé cette phrase mais se rapprocha néanmoins du visage de Milo pour mieux voir où se trouvait l'entaille. Il épongea le sang en caressant son visage.

« pas si près Camus, je t'en prie éloigne toi, ça fait mal de t'avoir si près mais pourtant si loin. »

Camus soigna la blessure en intensifiant son cosmos. Une fois cela fait, Camus et Milo se regardèrent dans le blanc des yeux. Camus avait gardé sa main sur le visage. Il se sentait se perdre dans cet océan de bleu et inconsciemment fit descendre sa main jusqu'à la joue de Milo en caressant son visage du bout des doigts. Il dirigea sa main vers ses lèvres qu'il effleura délicatement. Ils ne s'étaient pas quitter des yeux. Camus sentit Milo se rapprocher de lui lentement pour lui permettre de fuir s'il le désirait mais Camus ne fit rien. Leur lèvres se frolèrent. Soudain, une porte s'ouvrit. Ils se séparèrent d'un bond et empruntèrent la porte. Ils arrivèrent dans une grande salle dans laquelle les attendaient déjà Canon et Hyoga.

A suivre…

RAR :

Vela : Merci encore pour ta reviews (qui est toujours aussi tripante…). Tu crois que c'est fait exprès que le tunnel se sépare ? Moi je pense pas… Je crois pas que tu vas apprécier la fin… Mais passe quand même le bonjour à DarkVela.

L'ange noir aux larmes de sang : Mici pour ta review et désolé pour l'attente mais petit problème d'ordi. En espérant que la suit te plaira.