Je sais ça faisait trés longtemps mais bon j'éspere que vous me pardonnerez! promis le prochain mettra moins de temps à venir!
Le silence s'était imposé entre le représentant de l'Eglise et son espionne, comme pour délimiter le badinage des affaires d'état.
« Chevalier, je suppose que vous n'êtes pas venu ici, que pour vous assurer de ma bonne santé et de mes relations avec le maître d'arme du roi ! » lui demanda-t-il de sa voix impérieuse
« Certes, vous avez raison, je suis venu vous faire part d'une inquiétude. »lui répondit-elle
« Une inquiétude ? »l'interrogea-t-il
« Oui, hier avant le chant du coq un envoyé de Jedusor fouinait dans les alentours de la maison que je surveille. »répliqua-t-elle
« A-t-il prit contact avec un des membres de cette maison ? » demanda-t-il intrigué par cette découverte
« Apparemment non, mais je ne puis l'assurer. » lui dit-elle franchement
«Vous ne pouvez l'assurer, comment cela se fait-il? » la questionna-t-il surpris qu'elle ait manqué à son devoir.
« J'étais occupé avec le chef de famille. » lui répondit-elle en fuyant son regard.
Severus connaissait parfaitement le genre d'occupations auxquelles elle faisait allusion, c'est pour cela qu'il ne l'interrogea pas plus outre.
« Il vous faudra surveiller cela de prés, je n'aime pas l'idée que Jedusor puisse comploter par ici. Il est après tout le représentant de la très catholique Espagne ! » Lui conseilla-t-il tout en se levant de son fauteuil
« La trop catholique Espagne ! »
Il était de notoriété publique que l'Espagne se voulait plus croyante que les Etats Pontificaux et qu'elle n'avait qu'une envie annexer le royaume de France au sien afin de créer un grand Etat Catholique qui pourrait vaincre les pays Protestants.
« Vous blasphémez ma chère. On ne peut jamais être trop Catholique! »
Elle connaissait le rictus qu'arborait en ce moment celui qui l'avait formé, il était entrain de dire l'exact contraire de ce qu'il pensait !
XXXXX
Lorsque Faramir quitta le Louvre ce fut avec son fidèle assistant sur les talons :Merry, le jeune médecin l'avait recueilli lors d'une période de famine et se rendant compte de sa prodigieuse vivacité d'esprit et de sa grande capacité d'analyse il le forma à l'art compliqué mais utile de la préparation d'onguents et autres solutions nécessaires dans l'exercice de sa profession.
« Maître Faramir, dame Arwen semblait furieuse contre vous, savez vous quel en était la raison ? » demanda d'une voix fluette le jeune serviteur alors qu'il suivait à grande peine les longues enjambées de son maître.
« Toujours pour la même raison, j'ai soustrait de ses crocs acérés une nouvelle proie à son grand déplaisir. » Répondit-il tout en continuant à marcher.
« Votre frère n'appréciera pas que vous ayez fait un tel affront à sa maîtresse. » Dit le plus sérieusement du monde Merry.
« Mon frère n'a qu'à mieux choisir celles qui partagent sa couche » Déclara Faramir avant d'atteindre le lourd porche en chêne de sa maison, ou l'attendait avec impatience deux de ses serviteurs en livrée.
XXXXX
Legolas était las, sa Suède natale lui manquait et bien qu'il appréciait à sa juste valeur le royaume de France, il ne pouvait supporter l'étouffante Paris, capitale crasseuse et bruyante, mais dans l'état actuel des choses il ne pouvait dignement la quitter, le Roi lui en refuserait la permission et s'il partait sans elle il créerait un incident diplomatique entre les deux nations.
Il était agenouillé devant Charles IX, dont la santé déclinait de jour en jour, la tuberculose commençant doucement à le ronger. Après que le roi lui eut présenté sa main, il se releva élégamment, saluant au passage Elisabeth d'Autriche la reine et Marie-Elisabeth, dans les bras de sa nourrice, leur unique enfant qui du fait de la loi salique ne pourrait jamais régner, sur ce royaume, n'étant pas née mâle.
« Prince Legolas, on ne cesse de me rapporter des compliments à votre sujet aussi bien sur votre adresse à la chasse que sur votre beauté. »
Legolas baissa la tête, humblement, ce que sembla apprécier le souverain.
« J'espère pouvoir vous compter parmi nous demain, dans mon modeste domaine de Versailles. »
Aucune réponse n'était nécessaire car cela n'était pas une question mais un ordre. Legolas se retira et se hâta vers ses appartements.
XXXX
Severus calmement assis dans un fauteuil, écoutait d'une oreille distraite les palabres d'un curé de Paris venu lui présenter quelques sollicitations, notamment une demande exorbitante d'argent afin de faire ériger dans son église une statue en or de Sainte Thérèse sainte patronne de celle-ci pour avoir fait fleurir la glycérine se trouvant à coté de l'église, un mois et demi plus tôt que prévu.
Son esprit revenait sans cesse aux affrontements entre Catholiques et Protestants, et à la solution improbable trouvée par la reine mère Catherine de Médicis celle de marier sa fille Marguerite de Valois (Margot) à Henry de Navarre héritier du royaume de Navarre et chef de file des Protestants, un cousin éloigné de la famille royale Française.
