Alors que Jack et Sam pensaient enfin être tranquilles dans le bureau de Jack dans les bras l'un de l'autre, le téléphone de Jack se mit à sonner.

J : « Non mais c'est pas vrai ! » dit il en décollant ses lèvres de celle de Sam. « La paix non de non ! »

Voyant bien que Jack avait décidé de ne pas répondre, Sam prit le téléphone et força Jack à répondre.

J : « Allô ? » dit il de mauvaise humeur. « Qui ?… Oui passez là ici. »

S : « Qui est ce ? »

J : « Je crois que c'est ta tante. »

Sam sourit et prit rapidement le téléphone des mains de Jack.

Et pendant une demie heure, Irina et Sam discutèrent. Jack observait Sam : le regard de sa dulcinée s'illuminait quand elle parlait à Irina.

S : « Oui… Bien sûr ! Au contraire, ce serait fantastique… Sans problème ! … Oui !… Moi aussi, je t'embrasse, à très bientôt ! » dit elle juste avant de raccrocher.

Jack fixait Sam un grand sourire aux lèvres.

S : « Quoi ? »

J : « Rien. »

S : « Alors pourquoi est ce que tu me regarde comme ça ? »

J : « Pour rien. » lui assura t-il. « Comment va ta tante ? » demanda t-il innocemment.

S : « Très bien. » dit elle avec un large sourire.

J : « Quoi de neuf là bas ? »

S : « Rien de spécial… » dit elle en plongeant dans ses pensées.

J : « Hum hum… » dit il pour sortir Sam dans ses pensées tout en conservant un large sourire.

S : « Quoi ? » demanda t-elle à nouveau ne comprenant pas pourquoi Jack affichait ce sourire qui signifiait « Je sais ce dont à quoi tu penses. »

J : « Sam, à quoi penses tu ? »

S : « A… non rien. »

Jack s'approcha alors de Sam et la prit dans ses bras. Il déposa un baiser sur le front de la jeune femme.

J : « Parle moi. » dit il dans un murmure espérant que la jeune femme se confie à lui.

S : « Depuis que ma tante est revenue, c'est comme si j'avais une deuxième mère. Je sais que je peux me confier à toi en cas de problème, mais je t'avoue que j'apprécie de pouvoir me confier à elle quand je me pose des questions auxquelles seule une mère pourrait répondre.»

Jack la serra plus fort contre lui. Il savait que malgré toutes ces années, évoquer sa mère était toujours douloureux pour Sam. Il savait que dans ces moments là, il ne devait pas intervenir et la laisser parler. Et puis il adorait la prendre dans ses bras, sentir le corps de la jeune femme contre le sien… Quelle douce torture, elle était là dans ses bras mais ils ne pouvaient pas aller plus loin…

Ils restèrent encore dans les bras l'un de l'autre un moment profitant de ce petit moment de calme. Tout à coup, Jack prit la parole.

J : « Sam ? »

S : « Oui ? »

J : « A ton avis qui va nous tomber dessus ? »

S : « Quoi ? » demanda t-elle surprise en plantant son regard dans celui de Jack.

J : « Bon on est tous les deux depuis plus de vingt minutes et on n'a pas été dérangé, à part par ta tante, d'où ma question : qui va nous tomber dessus ? Daniel ? Walter ? Les serpents ? »

Sam rit et enfouit sa tête dans le cou de Jack.

S : « Je ne sais pas. »

J : « Même pas une petite idée ? »

Alors que Sam allait répondre…

« Activation extérieure de la porte des étoiles. Je répète, activation extérieure de la porte des étoiles. »

J : « Je te l'avais bien dit qu'on avait la paix depuis trop longtemps. »

S : « Tu nous as porté la poisse. »

Sam déposa un dernier baiser sur les lèvres de Jack et ils partirent tous les deux vers la salle de contrôle.

Une fois arrivés, ils allèrent voir Walter.

J : « Alors ? »

Wa : « C'est la tok'râ. »

S : « Ouvrez l'iris. »

Wa : « Bien madame. »

Alors que Sam et Jack entrait en salle d'embarquement.

J : « Au fait, c'était à moi de lui ordonner d'ouvrir l'iris. »

S : « Tu m'en veux ? » lui demanda t-elle en le regardant droit dans les yeux.

J : « Un peu. »

S : « Je me ferai pardonner la prochaine fois qu'on sera tous les deux, promis. »

J : « Je te le rappellerai ! »

Ils échangèrent un dernier regard, et Jacob passe la porte des étoiles.

S : « Papa ! » dit elle en le prenant dans ses bras.
Jacob serra sa fille dans ses bras, mais Sam sentit que son père était préoccupé.

S : « Un problème ? »

Jac : « J'en ai bien peur. »

J : « Le Covenant ? » demanda Jack.

Jac : « Le Covenant. » confirma t-il.

J : « Walter, faites appeler Teal'c et Daniel en salle de briefing immédiatement. » dit il en se tournant vers la salle de contrôle.

Wa : « A vos ordres mon Général. »

Dix minutes plus tard, SG-1, Jack et Jacob étaient installés en salle de briefing. Jacob avait un air grave sur le visage, ce qui ne mit pas trop nos héros en confiance. A chaque fois que Jacob prenait cet air là, les gros problèmes suivaient. Mais pour une fois, Jack se passa de faire un seul commentaire.

D : « Excusez moi, je peux savoir ce qui se passe ? » demanda t-il pour mettre fin au silence pesant qui s'était instauré depuis plusieurs minutes. »

J : « Jacob, je crois qu'il est temps de parler. »

Jac : « Bien. Depuis plusieurs mois maintenant je travaille sur une mission pour la tok'râ. »

S : « En quoi elle consiste ? »

Jac : « Je surveille une sorte d'organisation appelée Covenant. »

S : « Mais le Covenant c'est ceux qui ont enlevé Sydney papa il y a presque trois ans. »

D : « Teal'c, ça vous dit quelque chose le Covenant. »

T : « J'ai bien peur que non Daniel Jackson. »

Jac : « La tok'râ connaît le Covenant depuis moins d'un an, pourtant son origine est beaucoup plus ancienne. »

S : « Qu'est ce que c'est exactement le Covenant ? »

Jac : « Le Covenant est une organisation de goa'uld. »

J : « Quel est leur but ? »

Jac : « Ils recherchent divers éléments sur un homme qui a vécu il y a bien longtemps du nom de Rambaldi. Ce Rambaldi aurait créé une arme des plus efficace, très destructrice. »

J : « Qui est ce Rambaldi ? »

Jac : « D'après nos renseignements, Rambaldi était un descendant des Anciens. Il a hérité de la connaissance de ses ancêtres lorsqu'il a trouvé une sorte de machine qui lui a transmis de nombreuses connaissances. »

J : « Ouh, je déteste ces machines. » dit il en se rappelant des expériences qu'il avait lui même subi lorsqu'il avait eut la connaissance des anciens.

D : « Mais comment les goa'uld ont pu savoir que ce Rambaldi avait créé ces armes ? »

Jac : « Nous ne sommes pas vraiment sûr de nous. Mais d'après les quelques éléments que nous avons en notre possession, le responsable serait Seth. »

S : « Seth ? Mais qu'est ce qu'il vient faire dans l'histoire papa ? Il est mort et enterré ! »

Jac : « Nous pensons que Seth appartenait au Covenant, et qu'il est resté sur Terre pour justement essayé d'obtenir la connaissance des anciens, mais comme c'était un goa'uld il ne pouvait pas. Il aurait alors attendu qu'un homme, Rambaldi, prennent connaissance du savoir des anciens, puis ensuite il l'a pris pour hôte. »

T : « Ensuite il n'avait plus qu'à contacter le Covenant grâce à la technologie goa'uld. »

Jac : « En effet. Mais, on ne sait pas pourquoi, Seth a du disperser partout sur Terre toutes les recherches qu'il avait faites. »

D : « Et pour l'arme dont vous venez de parler ? »

Jac : « Nous ne savons pas vraiment quel genre d'arme c'est, par contre nous savons qu'elle ne peut être actionnée que par l'élu. »

J : « Et c'est qui l'élu ? » demanda t-il espérant que pour une fois on le laisserait tranquille.

Jac : « Je ne sais pas. »

S : « Il y a un lien avec les personnes qui ont enlevé Sydney ? »

Jac : « J'ai bien peur que oui. »

J : « Vous pourriez développé. »

Jac : « Depuis que j'ai revu Sydney, j'ai creusé la question. Le plus plausible est que le Covenant sur Terre a été créé à l'époque de ce Rambaldi et ils ont essayé de rassemblé toutes les données que Seth avait dispersé. Mais ce dernier ne leur a rien dit du lieu où tout était dissimulé, ni en quoi consistait l'arme exactement. Ses membres ont été recrutés parmi des hommes influents de l'époque et depuis l'organisation a du s'étendre. Et nous pensons qu'ils ont gardé contact avec certains goa'ulds. »

S : « Vous avez une idée des noms des goa'ulds qui appartiendraient au Covenant ? »

Jac : « Non, nous ne savons pas vraiment. J'ai su ces informations par diverses personnes, des membres subalternes qui ne savent rien des goa'ulds qui dirigent le Covenant. »

D : « Alors que voulez vous qu'on fasse ? »

Jac : « Nous pensons avoir trouvé le quartier général du Covenant. Mais je n'ai personne pour venir avec moi, tous les autres tok'râ sont sur d'autres missions. »

Jack se tourna vers Sam. Il plongea son regard dans celui de la jeune femme comme si la réponse à toutes les questions qu'ils se posaient s'y trouvait.

J : « Je vais appeler le président. » dit il en se levant.

D : « Il ne peut pas prendre de décision sans lui ? » demanda t-il une fois Jack enfermé dans son bureau.

Jac : « Je crois plutôt qu'il va demander à faire venir ma nièce et ses parents par ici. »

S : « Tu crois que c'est une bonne idée ? »

Jac : « Je crois que c'est ce qu'on a de mieux à faire. Si nous nous connaissons les goa'ulds, eux connaissent le Covenant et en savent sûrement plus que nous. »

Sam acquièça.

Quelques minutes plus tard, Jack revint.

D : « Alors ? »

J : « Nous allons faire équipe avec la CIA pour cette mission. »

S : « C'est à dire ? »

J : « Je vais appeler le chef de votre cousine et la faire venir ici. Elle participe à la mission. »

Sam le regarda dans les yeux surprises, lui demandant silencieusement pourquoi mettait il sa cousine en danger. C'est Jacob qui exprima tout haut la peur de Sam.

Jac : « Comment ça elle participe à la mission ? C'est beaucoup trop dangereux pour elle. »

J : « Jacob, j'ai pris connaissance du dossier de votre nièce. C'est un excellent agent de terrain qui a fait de nombreuses missions pour la CIA. En plus, elle connaît le Covenant, leur manière d'agir. Et de toute façon je ne crois pas qu'elle me laisserait le choix, si elle a le même caractère que votre fille. »

Jacob sourit aux dernières paroles de Jack.

S : « Comment ça ? Qu'est ce qu'il a mon caractère ? » demanda t-elle quelque peu surprise de cette réflexion de la part de son homme.

Jac : « Vous avez peut être raison. » dit il en faisant fi de la réflexion de sa fille. (mmmddrrr pauvre Sammy)

Sam regarda son père et fut abasourdie par la réponse de ce dernier.

J : « Bien. Reprenez vos occupations, je vous ferai appeler ultérieurement pour la mission. »

S : « A vos ordres. »

D : « Bon alors à plus tard. »

Teal'c fit un signe de la tête et quitta la salle de briefing.

Jack quitta la salle de briefing.

Jac : « Sam ça va chérie ? »

S : « Oui ça va ne t'en fais pas. »

Jac : « Dis moi, un tête à tête devant un café avec ton vieux père ça te tente ? »

S : « Bien sûr. »

Puis ils partirent tous les deux. Toutefois Sam ne quitta pas la salle de briefing sans jeter un dernier regard à Jack qui était dans son bureau avec un air préoccupé. Elle aurait voulu à cet instant aller le voir pour lui parler, mais elle se rappela que son père était là. Alors elle partit bras dessus bras dessous avec son père vers le mess.

Jack lui essayait de savoir comment il allait annoncer à ce gars de la CIA. Il prit son courage à deux mains et composa le numéro qu'on lui avait donné pour le contacter.

J : « Ici le Général de l'US Air Force Jack O'Neill, je souhaite parler à Monsieur Dixon s'il vous plaît… Merci… Bonjour. »

Di : « Bonjour. » dit il surpris d'avoir au téléphone un Général de l'armée de l'air. « Que puis je pour vous ? »

J : « Bien je ne vais pas y aller par quatre chemins. »

Di : « Ca m'arrange. »

J : « Je voudrais que les agents Sydney Bristow, Jack Bristow et Mickeal Vaughn viennent dans ma base de Cheyenne Mountain. »

Di : « Tiens donc, et pour quelle raison s'il vous plaît ? »

J : « Leurs connaissances sur le Covenant sont essentielles pour mener à bien une mission de l'US Air Force. »

Di : « Mais encore ? »

J : « Je ne peux pas vous en dire plus. C'est secret défense. »

Di : « Si vous voulez mes agents, il faudra m'en dire plus sinon ils restent ici. »

J : « C'est impossible. »

Di : « Dans ce cas là, au revoir. » dit il avant de raccrocher.

Jack fut surpris de la manière d'agir de cet agent de la CIA.

J : « Alors lui je sens que ça va devenir mon meilleur ami ! » dit il ironiquement en se saisissant de son joli téléphone rouge. « Ici le Général O'Neill, je veux parler au président. »

Ce Dixon voulait jouer les fortes têts, ah mais il ne savait à qui il avait à faire. Jack allait lui prouver qu'il n'avait pas besoin de lui demander son avis. Ces trois agents allaient venir dans le Colorado que ça lui plaise ou non.

Du côté de la CIA, Dixon ne comprenait toujours pas le pourquoi de l'appel de ce Général de l'US Air Force. Mais il ne se posa pas plus de questions, il devait aller à un briefing pour une mission.

Alors que Dixon expliquait en quoi consistait la mission, le téléphone qui se trouvait dans la salle sonna, Marshall y répondit.

M : « Euh… excusez moi. »

Di : « Qu'est ce qu'il y a Marshall ? »

M : « Le président des Etats Unis au téléphone pour vous. »

Di : « Marshall, arrêtez vos blagues stupides, ce n'est pas le moment. »

M : « Je vous jure c'est pas une blague. »

Dixon se saisit alors du téléphone.

Di : « Dixon… mes respects monsieur le président… Oui en effet, il y a plusieurs minutes… mais monsieur je ne peux pas envoyer mes meilleurs agents auprès de l'Air Force sans une bonne explication… Mais… Bien monsieur le président. » dit avant de raccrocher. (Là, je crois qu'il c'est fait avoir!)

M : « Un problème ? »

Di : « Faites appeler Sydney, Jack et Vaughn. Je les veux tous les trois dans mon bureau dans dix minutes. »

Marshall sortit de la salle de briefing, pour retrouver les trois agents.

Comme Dixon l'avait demandé, dix minutes plus tard, les trois agents étaient dans le bureau de Dixon.

Syd : « Dixon que se passe t-il ? »

Di : « Vous partez tous les trois pour le Colorado. »

J.B. : « Et qu'est ce que l'on va faire dans le Colorado ? »

Di : « Ca je n'en sais rien. »

V : « J'ai peur de ne pas vous suivre. »

Di : « J'ai reçu un appel ce matin d'un certain Général O'Neill. » A ce nom les trois agents se regardèrent, se demandant s'il s'agissait du même O'Neill qu'ils avaient rencontré six mois plus tôt. « Il voulait que je vous envoies tous les trois dans sa base mais sans me donner d'autres explications si ce n'est que vos connaissance sur le Covenant lui sont essentielles. J'ai refusé, et ensuite c'est le président qui m'a appelé ordonnant que je vous y envoie. »

Syd : « Quand partons nous ? » demanda t-elle.

Di : « Un avion de l'US Air Force vous a été affrété. Il vous attend en ce moment même. »

J.B. : « Nous partons sur le champ. »

Di : « Tenez moi au courant. »

V : « Bien monsieur. »

Ils partirent laissant Dixon avec toutes ses interrogations.

Une fois sur le parking de la Cia, les trois agents prirent leurs voitures.

J.B. : « On se retrouve à l'aéroport. »

V : « Comme vous voulez. »

Syd : « A tout à l'heure. »

Sydney et Vaughn montèrent dans leur voiture et partirent rapidement. Jack partit également vers son domicile.
Quand il entra, il fut surpris du silence qui régnait. Il n'entendait pas un bruit. Tout à coup, une peur immense s'empara de lui : Irina serait elle sortie malgré tout ? Alors il décida de faire le tour de chaque pièce : le salon, la cuisine, leur chambre, puis il tenta la salle de bain. Elle était là, dans un bain moussant, un walkman sur les oreilles, les yeux fermés. Jack sourit et s'approcha d'elle. Il s'accroupit pour se mettre à la hauteur d'Irina. Il lui enleva délicatement un écouteur. Irina alors sortie de ses pensées et sans même chercher qui cela pouvait bien être elle saisit le bras de Jack et commença à le lui tordre. Quand enfin elle s'aperçut de son erreur, elle le relâcha confuse.

J.B. : « Je crois que je ne vais pas prendre l'habitude de rentrer en plein milieu de la matinée si c'est pour recevoir un tel accueil. » dit il en massant son bras.

I : « Oh excuse moi Jack ! J'ai cru qu'on m'attaquait. Je suis désolée, ça doit être une déformation professionnelle. » dit elle en déposant un baiser sur les lèvres de Jack pour se faire pardonner.

J.B. : « Je vois ça. »

I : « Mais d'ailleurs, qu'est ce que tu fais là ? »

J.B. : « Je pars pour le Colorado. »

I : « Je te demande pardon ? Qu'est ce que tu vas faire dans le Colorado ? »

J.B. : « Je vais à Cheyenne Mountain avec Sydney et Vaughn. »

I : « Pourquoi ? »

J.B. : « Apparemment le Général O'Neill a besoin de nos connaissances sur le Covenant. »

I : « Quoi ? Comment est ce que tout ce que vous savez peut les aider ? »

J.B. : « Je n'en ai pas la moindre idée. »

I : « Je viens. » dit elle des plus sérieusement.

J.B. : « Irina ce n'est pas une bonne idée. »

I : « Comment y allez vous ? »

J.B. : « Un avion de l'Air Force nous attend. »

I : « Jack, s'il te plaît. Je ne risque rien dans cette base. Et puis je pourrais voir Sydney et Samantha. Je t'en prie. »

Jack planta son regard dans celui d'Irina. Il voyait de la détresse dans les yeux de l'ancien agent du KGB. Elle avait besoin de reprendre contact avec sa fille et sa nièce.

J.B. : « Prépare toi, il faut faire vite. »

Irina attrapa Jack par le cou et l'entraîna ainsi dans la baignoire pour un tendre baiser.

I : « Oh je suis désolée, tu es tout mouillé. » dit elle en riant.

J.B. : « C'est pas grave. » dit il en embrassant Irina.
Cette dernière lui rendit bien rapidement son baiser et les mains se firent baladeuses.

I : « Je croyais qu'il fallait faire vite. »

J.B. : « Ils attendront. » dit il avant de l'embrasser passionnément.

Irina ne parvenait plus à penser de manière cohérente. Alors elle décida de se laisser dans les bras de son homme.

Une heure et demie plus tard, Irina et Jack prirent enfin la route de l'aéroport où Sydney et Vaughn devaient les attendre depuis un bon moment.

En effet à l'aéroport, Sydney commençait à s'impatienter.

V : « Sydney pourrais tu s'il te plaît arrêter de tourner en rond ? Tu commences à me donner le tournis ! »

Syd : « Je suis désolée Vaughn, mais ça fait une heure qu'on attend. Je commence à me demander s'il ne lui est pas arrivé quelque chose. »

V : « Je suis sûre que ton père va très bien et qu'il ne va pas tarder. »

Toutefois, Sydney continuait de faire les cent pas devant Vaughn. Alors il décida de lui prendre la main et de la caler dans ses bras.

V : « Si nous profitions de ce petit moment de tranquillité. »

Syd : « Et que veux tu faire ? »

V : « Je vais te montrer. »

Vaughn déposa ses lèvres sur celles de Sydney et l'embrassa passionnément. Cette dernière prit grand plaisir à répondre aux baisers.

Au bout de plusieurs minutes…

: « Agent Vaughn, décollez vous de ma fille que nous puissions partir. »

Sydney et Vaughn s'arrêtèrent immédiatement.

Syd : « Maman ? » dit elle étonnée de voir Irina accompagner Jack. « Mais que fais tu ici ? »

J.B. : « Ta mère nous accompagne Sydney. »

I : « En route ! » dit elle en se dirigeant vers le jet.

Sydney et Vaughn suivirent Jack et Irina encore surpris de la voir avec eux.

Ils avaient décollés depuis plusieurs minutes à présent. Sydney observait ses parents en train de parler. Elle s'étonnait d'une telle complicité.

V : « Sydney ? » l'interpella t-il.

Syd : « Excuse moi, tu me parlais ? »

V : « J'essayais, mais ce n'est pas grave. »

Syd : « Je suis désolée. » dit elle un peu confuse.

Vaughn suivit alors le regard de Sydney sur les parents de cette dernière.

V : « Je peux savoir ce qui te tracasse ? »

Syd : « Rien. »

V : « Dans ce cas là, arrête de fixer tes parents ainsi. »

Syd : « Je ne les fixe pas. » dit elle en conservant son regard braqué sur ses parents.

V : « Sydney, qu'est ce qui te pose problème ? »

Syd : « Rien… enfin… c'est bizarre de les voir ainsi tous les deux… si proches… »

V : « Et alors ? Ils ont l'air heureux tous les deux. Ca ne te fais pas plaisir ? »

Syd : « Si, mais ça fait bizarre. »

Vaughn n'ajouta rien d'autre. Il prit Sydney dans ses bras et la força à le regarder lui. Ils restèrent ainsi quelques instants. Puis Vaughn l'embrassa doucement. Et au fur et à mesure les baisers s'intensifièrent et les mains se firent plus baladeuses.

J.B. : « Agent Vaughn, ce n'est pas parce que je sais que vous vivez ensemble que je dois assister à ça. » dit Jack tout en restant de dos.

Sydney et Vaughn se décolèrent rapidement et rougirent quelque peu.

I : « Tu ne pouvais pas les laisser tranquilles non ? » dit elle avec un léger ton de reproche tout en souriant au couple.

J.B. : « Non. »

I : « Jack, fiche leur la paix ! Rappelle toi nous à leur âge. »

J.B. : « C'est justement parce que je me souviens de ça. »

Irina rougit un peu, Vaughn sourit à l'allusion, Sydney, elle eut un frisson à ses parents faisant ce qu'elle faisait elle avec Vaughn.

Quelques heures plus tard, ils parvinrent enfin dans le Colorado.

Sam et Jack les attendaient déjà sur la piste d'atterrissage.

J : « J'ai envie de t'embrasser, là maintenant. » murmura t-il.

S : « C'est pas vraiment le moment là. » dit elle en essayant de dissimuler un sourire.

J : « Pourquoi ? Je devrais avoir peur de ton oncle ? »

S : « Non. »

J : « Ah ! »

S : « Mais de ma tante oui. »

J : « Oh… »

Jack ne dit rien et Sam dut faire tous les efforts du monde pour ne pas éclater de rire. Le pauvre avait l'air tout penaud, et elle aussi souhaité l'embrasser. Mais elle se devait de garder la tête froide pour tous les deux.

Quand Irina descendit de l'avion, elle se précipita pour prendre Sam dans ses bras.

I : « Oh ma chérie, ce que tu m'as manquée. »

S : « A moi aussi. »

Elles restèrent quelques instants dans les bras l'une de l'autre.

Jack Bristow, Sydney et Vaughn descendirent à leur tour. Sam embrassa sa cousine et son oncle et serra la main de Vaughn. Puis ils partirent vers Jack. Après les salutations d'usage, ils prirent les jeep et partirent en direction de la base, pour enfin avoir quelques explications.

Après avoir déposer leurs affaires dans leurs quartiers, tout le monde se réunit en salle de briefing.

J.B. : « Maintenant, pourrions nous avoir quelques explications ? »

Syd : « Pourquoi nous avoir fait venir ? »

V : « Et en quoi notre combat contre le Covenant concerne l'Air Force ? »

J : « Nous allons tout vous expliquer. » Puis Jack se tourna vers Sam. « Carter. »

S : « Bien mon Général. » Puis elle se tourna vers Sydney, Vaughn, Jack et Irina. « En 1926, lors de fouilles archéologiques sur le plateau de Gizeh en Egypte, un objet a été découvert. »

I : « Quel genre d'objet ? »

J : « Lever le rideau. » dit il à un soldat.

Soldat : « A vos ordres. »

Le soldat s'exécuta, puis le clan Bristow et Vaughn allèrent alors vers la fenêtre de la salle de briefing pour apercevoir la porte des étoiles.

Syd : « Qu'est ce que c'est que ce truc ? » demanda t-elle en désignant la porte des étoiles.

D : « Ce n'est pas un truc. » dit il sérieusement. « C'est la porte des étoiles. »

V : « Mais encore ? »

T : « C'est un moyen d'aller sur d'autres planètes qui sont elles aussi équipées d'une porte des étoiles. »

I : « On se croirait dans Star Trek ! » dit elle ayant du mal à croire ce que venait de dire Teal'c.

Syd : « Où est monsieur Spoke ? » demanda t-elle amusée et plutôt septique.

Jac : « Irina, Sydney, ce n'est pas le moment de rire. » dit il très sérieusement.

I : « Alors ça sert vraiment à aller sur d'autres planètes cet engin ? »

S : « Oui. »

V : « Comment est ce que ça fonctionne ? » demanda t-il curieux.

J : « Ouh non Carter ! Plus tard les explications ! » dit il avant qu'elle n'ait pu dire un mot. Puis Jack se tourna vers les arrivants. « Si vous avez quelques heures à perdre et envie d'une bonne migraine, le Colonel Carter se fera une joie de vous expliquer en détail comment la porte des étoiles fonctionne. Mais pour le moment nous avons d'autres chats à fouetter. »

Jac : « En effet, ce n'est pas le moment pour ça. »

J.B. : « Qu'est ce que le Covenant a à voir avec cet engin ? »

S : « Les personnes qui ont construit la porte des étoiles, appartenaient à une race que l'on nomme les Anciens. Leur technologie leur a été dérobée par des aliènes qui sont sous une forme de larve… »

J : « C'est plutôt des serpents. » ajouta t-il.

S : « Comme vous voulez mon Général. Enfin bref, ces aliènes se nomment goa'uld. Les Goa'uld parasitent des hommes et des femmes en les prenant pour hôte. Ils contrôlent leurs corps et leurs esprits. »

Jac : « J'ai moi même, en moi, un goa'uld. »

I : « Donc c'est lui qui te contrôle ? »

Jac : « Non. Mon goa'uld appartient à la tok'râ. »

V : « La quoi ? »

S : « La tok'râ est un groupe de goa'uld qui s'oppose au système établi et qui se batte pour vivre en paix avec les autres races. »

J.B. : « Je ne vois toujours pas le rapport avec nous. »

Jac : « J'y viens. Lors d'une mission, j'ai entendu parler d'un groupe de goa'uld qui se faisait appelé Covenant. »

Syd : « Attends, tu penses qu'il y a un lien entre ces goa'uld et ceux qui m'ont enlevé ? »

Jac : « J'en suis même certain. »

Syd : « Qu'est ce que vous attendez de nous ? »

J : « Votre aide pour les arrêter. »

Jac : « En ce moment, tous les goa'uld qui appartiennent au Covenant sont réunis sur la même planète, mais nous ne connaissons pas le pourquoi cette réunion. Mais il nous faut agir immédiatement. »

D : « Jacob nous a dit qu'il cherche l'arme qu'aurait créé un certain Rambaldi. »

J.B. : « Vous êtes au courant pour Rambladi. »

S : « Nous savons peu de choses sur Rambaldi, mais nous savons que nous ne connaissons pas assez notre ennemi pour parvenir à l'arrêter. Mais vous, vous connaissez le Covenant. »

J : « Aidez nous maintenant, et nous vous aiderons à les coincer sur Terre. »

Sydney concerta ses parents du regard. Elle y vit l'échos de ses propres pensées.

Syd : « C'est d'accord. On va vous aider. »

« Arrivée programmée de SG-8. Arrivée programmée de SG-8. »

Le clan Bristow et Vaughn virent pour la première fois la porte en action. Ils furent surpris et émerveillés par le reflet bleuté que projetait la porte.

J : « Bien. Je vais vous demander d'aller à l'infirmerie, pour un bilan de santé complet. Ensuite, on vous fera rappeler pour vous donner les détails de la mission que vous accomplirez avec SG-1. »

Tous acquièçèrent et un soldat escorta les nouveaux venus jusque dans l'antre terrienne de la torture, c'est à dire l'infirmerie. (C'est Janet qui serait contente) Une fois qu'ils furent tous déclarés apte à partir en mission, Jack les fit appeler et leur expliqua la mission. Il avait été décidé qu'ils partiraient tous le lendemain.

J : « Des questions ? » Personne ne dit mot. « Bien. Vous pouvez disposer. Oh Colonel Carter, dans mon bureau. » dit il avant de partir de la salle de briefing.

D : « Qu'est ce qu'il veut ? »

S : « J'en ai pas la moindre idée. Mais je vais bientôt le savoir. »

Tous partirent de la salle de briefing alors que Sam allait dans le bureau de Jack.

J : « Entrez Carter et fermez la porte derrière vous. »

S : « A vos ordres mon Général. » une fois la porte fermée, Sam se tourna vers Jack avec un regard empli de questions. « Un problème ? »

J : « Je ne veux pas que tu y ailles. Je ne la sens pas cette mission. »

S : « Jack… » dit elle exaspérée par le comportement sur-protecteur de son homme.

J : « Il y a beaucoup trop d'inconnus ! » dit il comme si c'était un argument de poids.

S : « Jack ressaisis toi ! On a fait des missions bien plus dangereuses par le passé. »

J : « Oui mais au moins j'étais là en cas de problème. Je pouvais te protéger. »

S : « Alors il est là le problème ? C'est parce que tu ne fais pas partie de la mission ? Voyons, ce n'est pas la première fois maintenant que tu ne pars pas en mission avec nous. Et puis Jack, je n'y vais pas seule, il y aura mon père, Teal'c, Daniel… » Sam ne put finir sa phrase, Jack la coupa.

J : « Comme si la présence de Mister Gaffe me rassurait. » dit il ironique.

S : « Jack, arrête ton cirque. Je vais faire cette mission. »

J : « Tu fais attention à toi ? »

S : « Evidemment. » dit elle en se serrant tout contre Jack.

Jack n'ajouta rien et profita de ses quelques instants avec Sam dans ses bras. (Jack en papa poule lol)

Chez les Bristow, la confusion règnait alors. Ils avaient encore du mal à assimiler tout ce qu'ils venaient d'apprendre sur les goa'uld. Mais ils devaient faire avec cette nouvelle réalité, une mission les attendait.