Les personnages appartiennent à Perrault et à ses sources d'inspiration, et le style à Jean de La Fontaine, et non à moi, à moins que je ne sois leur réincarnation (j'espère que non). L'histoire appartient à Clamp, dont je ne fais malheureusement pas partie.
LA VERITABLE HISTOIRE DU PETIT CHAPERON ROUGE
Il était une fois, dans une fort ancienne, belle mais profonde forêt, un petit chaperon rouge qui se promenait accompagné de sa mère-grand. Personne ne l'avait encore prévenu de l'existence du loup (tu fais pas ton boulot mère-grand !).
Alors que mère-grand discutait avec un voisin rencontré sur le sentier, le petit chaperon rouge aperçu un arbre qui lui sembla de belle taille. Curieux, il s'approcha lentement, sans se soucier du sentier. Arrivé au pied de l'arbre majestueux, une bête cruelle finissait d'engloutir un malheureux enfant.
Jamais, au grand jamais, le petit chaperon rouge n'avait entendu parler de cet animal. Le loup, car c'en était un, et dans la force de l'âge, avait, lui, entendu parler du petit chaperon rouge, et il voyait qu'on ne lui avait pas menti. Foi de loup, l'enfant semblait tendre. La bête était repue mais rusée, et par son ramage, teint si beau langage, que la bête partie le chaperon rouge fut perdu et resta fasciné. Il oublia tout de la rencontre.
Mère-grand ayant fini de parler confiture, retrouva le petit chaperon rouge. Elle était très fâchée, mais elle pâlit lorsqu'elle vit la main du petit chaperon rouge. Avant de partir, la bête avait délicatement imprimé la trace de ses dents dans la chair de la main du petit chaperon rouge. L'enfant était marqué et mère-grand jura, mais un peu tard, que le loup ne le retrouverait plus.
Quelques temps plus tard, mère-grand demanda au petit chaperon rouge de porter à travers la forêt, des petits pots de beurre et des galettes aux habitants de la forêt qui étaient en détresse et avaient besoin de réconfort. « Fais bien attention au loup, lui dit-elle, c'est une bête sanglante et criminelle. Et surtout, ne retire jamais tes jolis gants rouges ! »
Le panier était large et lourd. Or, il advint qu'en entrant dans les bois, son pied se prit dans une racine et il s'étala. Le loup, par le bruit attiré, s'approcha à pas discrets et l'aida à se relever. En un clin d'œil, il avait adouci sa voix, baissé ses oreilles, peigné son poil, et jamais il n'avait autant ressemblé au meilleur ami de l'homme. Sous les plis du joli gant rouge, il avait aperçu, avec ses yeux de loup ; les bosses de la morsure qu'il avait faîte il y a de longues années.
« Où vas-tu, petit chaperon rouge ? »
Le petit chaperon rouge le dévisagea. Il n'avait rien à voir avec le loup dont on lui avait tant parlé. Il adorait les animaux.
« Je vais porter des petits pots de beurre et des galettes dorées aux gens qui en ont besoin. »
Le loup lui fit son plus beau sourire de ses grandes dents de loup. Il saisit le panier du tendre enfant.
« Je peux t'aider à porter ce panier. Il a l'air très lourd pour tes charmantes petites mains. Nous discuterons en chemin, je m'ennuie tout seul. »
Le chaperon rouge rougit un peu. Le loup avait l'air si triste qu'il ne put lui refuser. Et il avait un si joli sourire. Il était sûr que sa sœur l'aimerait bien.
On connaît la suite.
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