Notes : Cette fic est une traduction de « Broken Angel » écrite par Maizeysugah.
Warning : Il s'agit d'un slash à plusieurs caractères : HP/DM HP/TJ HP/DM TJ DM/TJ
Rating : R pour un langage fort et des scènes sexuelles dans les chapitres à venir.
Disclaimer : Hp ne m'appartient toujours pas.
Traductrice : Arf pour les chapitres 1 à 12 puis Edea Malfoy (avec l'autorisation d'Arf)à partir du chapitre 13
NOTE IMPORTANTE
Les chapitre 1 à 12 sont la traduction d'Arf de la fic Broken Angel, comme je l'a reprend, je commencerai à partir du chapitre 13. Voici les 12 premiers chapitres pour commencer, ainsi ceux qui la connaissent peuvent la relire et les autres la découvrir!!!
Cette fic est dédiée à Gally-chan qui m'a supllié de la reprendre!!
BROKEN ANGEL
Chapitre 6 : La Condition de Harry
Ronald Weasley et Hermione Granger faisait les cent pas le long des couloirs du Poudlard Express à la recherche de leur ami, Harry Potter. « Il n'est pas ici, Ron. Quelque chose lui est arrivé, je le sais. » Dit Hermione, agrippant le bras de Ron.« Regarde ! Malfoy ! Allons lui demander. » Répondit Ron.
Hermione acquiesça et suivit Ron dans le compartiment de Draco.
« Qu'est-ce que tu veux Weasley ? » Demanda Draco d'un ton sec, levant les yeux du livre qu'il venait d'ouvrir.
« Umm, nous nous demandions si tu avais vu Harry, ou si, par hasard, tu savais où il est. » Répondit Ron.
Draco leva les yeux au ciel. « Bien-sûr, il est assit juste à côté de moi sous une cape d'invisibilité. »
Ron grogna.
« Honnêtement vous deux, je ne suis pas le gardien du balafré. Ce n'est pas pour ça que vous gardez toujours la sang-de-bourbe dans les parages ? » Dit Draco, pointant Hermione du doigt.
La main de Ron se resserra sur la poignée de la porte du compartiment. « N'ose pas la traiter comme ça, espèce de furet ! » S'écria-t-il.
Hermione se tourna vers Ron et posa sa main sur son bras. « Viens, Ron. Il ne sait rien. On ira chez Dumbledore après la Cérémonie de la Répartition. »
Draco lança un sourire narquois à Ron auquel Ron répondit par un grognement avant de sortir. Le Serpentard se réinstalla confortablement dans son siège et poussa un profond soupir. Puis il sourit en repensant à ce travail bien fait.
Harry monta silencieusement les marches du numéro 4 et ouvrit doucement la porte de sa chambre. Il essayait de faire le moins de bruit possible, après être sortit en douce pour qu'Hedwige livre une lettre à Ron. Il savait que son oncle avait fortement bu ce soir-là, et sachant ce qu'il risquait lorsqu'il était saoul, il valait mieux ne pas être trop bruyant.
Lorsque le loquet se referma avec un léger cliquetis, il entendit un craquement venant de son matelas. Il se retourna, les yeux paniqués, et vit son Oncle Vernon assit sur son lit.
« Où étais-tu, garçon ? » Gronda-t-il.
Harry frissonna et chercha la poignée de la porte derrière son dos. « Je. Je devais sortir prendre l'air, c'est tout. Je n'ai rien fait de mal Oncle Vernon. »
Vernon se leva avec difficulté et se traîna jusqu'à Harry. Voyant le garçon essayer d'ouvrir la porte derrière lui, Vernon se jeta sur lui de tout son poids et coinça le garçon entre lui et la porte, tordant son bras derrière son dos et provoquant des cris de douleur.
Vernon écarta le garçon de la porte et le tira jusqu'au lit. Il immobilisa Harry dans ses bras et le secoua jusqu'à ce que ses lunettes tombent bruyamment sur le sol. « Ecoute-moi, monstre ! Cette chouette ne sortira plus jamais d'ici ! Les voisins la verront ! Tu me comprends ? » Il relâcha un des bras de Harry et lui gifla le visage de toutes ses forces.
Harry mit sa main sur sa joue et eut un mouvement de recul, sachant que le tabassage arrivait. Vernon fixa le garçon, ses yeux saouls remarquèrent à quel point il était beau sans ses lunettes.
Vernon lécha ses lèvres grasses et violettes. « Viens, garçon. Donne un baiser à Oncle Vernon. »
Harry tira de toutes ses forces sur l'étreinte de son oncle. « Quoi ? Tu es fou ? » Cria-t-il.
Vernon fronça les sourcils et frappa Harry en plein dans le ventre, lui coupant le souffle et le faisant se plier en deux. Il prit cette opportunité pour retourner le garçon et le jeter sur le lit.
Harry pouvait sentir la main de Vernon sur son dos, relevant sa chemise, griffant et mordant. Il pouvait sentir la langue de Vernon lécher les coupures douloureuses, lapant le sang coulant de celles-ci. Il se débattit et essaya de se relever mais Vernon en était venu à s'assoire sur ses hanches et l'écrasait contre le matelas.
« Oncle Vernon, s'il te plaît, lâche-moi ! » Cria-t-il.
Il sentit les mains de Vernon abandonner son dos et entendit le bruit d'une ceinture étant débouclée. Il paniqua, battit l'air à force de coups de pieds, frappa les murs de ses poings et cria de toute la force de ses poumons. Vernon défit rapidement sa ceinture et ouvrit la fermeture éclair de son énorme pantalon d'une main, utilisant l'autre pour enfoncer profondément la tête de Harry dans l'oreiller.
Harry griffa désespérément la main retenant sa tête. Il pouvait sentir son oncle changer de place sur lui, secouant ses hanches.
Harry commença à perdre son envie de respirer et ses bras et jambes retombèrent lentement sur le lit.
Le coup sur la porte obligea Vernon à relever rapidement la tête du garçon, et il inspira profondément, aspirant un air extrêmement bienvenu. Il hurla le plus fort possible à la porte « Aidez-moi ! » entre ses halètements.
Il s'éveilla en criant, déchirant les draps. « Harry ! Calme-toi, c'était un rêve, garçon ! » Il entendit quelqu'un dire. Ses yeux cherchèrent instantanément d'où venait la voix et ils tombèrent sur Voldemort assis sur une chaise à côté du lit. Il mit une main sur son coeur, attendant que ses battements ralentissent. Sa respiration était haletante. Lorsque la panique se retira, il rassembla le courage de parler. « Quand allez-vous me tuer, Voldemort ? » Dit-il. « Je ne peux plus supporter ça. »
Voldemort rit doucement. Harry garda ses yeux dans ceux de Voldemort. "Harry, mon cher petit garçon. J'ai des difficultés à penser que te tuer vaille toujours la peine à présent. Je n'ai pas l'intention de te tuer du tout, en réalité. »
Harry inclina sa tête sur le côté, comme le ferait un petit chiot curieux. « Pourquoi pas ? Je pensais. »
Voldemort le fit taire en posant son doigt sur ses lèvres. « Harry, tu vas vivre avec moi à partir de cet instant. Je ne te demande rien, excepté que tu te donnes à moi, comme tu l'as fait dans ta lettre. Je ne te demanderai pas d'être de mon côté, et toute personne que tu aimes ne sera plus attaquée. J'enverrai Peter au Ministère pour toi. Tout ce que je demande est que tu te donnes entièrement à moi. Je prendrai soin de toi à partir de maintenant. »
Harry fixa Voldemort du regard, ne croyant pas ce qu'il venait d'entendre. « Vous le pensez vraiment ? Vous allez rendre la liberté à Sirius ? Vous ne blesserez plus les autres ? S'il vous plaît, dîtes moi que vous êtes sérieux ! » S'écria-t-il. « Je ne devrai pas devenir un Mangemort ? Je ne devrai plus retourner chez Oncle Vernon ou avoir des visions ? »
Voldemort fit un signe de tête approbatif. « C'est correct, Harry. Je ne t'humilierai pas, je ne t'exhiberai pas, comme tu pourrais le croire. Je ne laisserai personne d'autre te toucher. Je ne te marquerai pas. Tu ne fais que rester ici avec moi, et tu ne t'inquiètes de rien. »
Harry inhala profondément. Comment une telle offre pouvait-elle sembler si prometteuse, et lui donner cet horrible sentiment en même temps ? « J'aimerais beaucoup accepter. J'aimerais mais je me sens. J'ai mauvaise conscience. » Dit-il doucement.
« C'est Dumbledore qui parle dans ta tête. Ce vieux fou t'as utilisé comme un objet. Ne peux-tu pas le voir, Harry ? Il m'a fait te haïr autant qu'il t'as fait me haïr ! »
Harry secoua sa tête. « Non, je vous hais parce que vous avez tué mes parents. »
Voldemort grimaça. « Touché. Harry, ne laisse pas ta fierté interférer cette fois. Tu es un garçon très courageux qui est passé par beaucoup de terribles choses. N'est-il pas temps que tu aies une vie ? N'est-il pas temps que Sirius ait une vie ? J'épargnerai les Weasley et ton amie la sang- de-bourbe dont Draco m'a parlé si tu me dis 'Oui' »
Harry baissa les yeux et regarda ses mains. « Vous ne laisserez personne d'autre me toucher ? Vous le jurez ? » Demanda-t-il.
« Harry si quelqu'un ne fait que tenter de te toucher, il sera mort avant de pouvoir retirer sa main. »
Harry ferma les yeux. « Même Séverus et Lucius ? »
Voldemort sourit malicieusement. « Même Severus et Lucius. Harry dis-le. Tu sais que tu le veux. Dis-le simplement. »
Harry releva les yeux et les fixa dans ceux de Voldemort. Il tremblait avec tant de force que le lit commençait à vibrer. « Oui, je vais le faire, Voldemort. » Répondit-il d'une petite voix. « Je le ferai. »
Des larmes collaient sur ses joues et Voldemort se leva pour les essuyer. Harry tressailli pendant une seconde, mais se calma rapidement. « Tu as fait le bon choix, Harry. Ne le regrette jamais. Tu mérites une vie toi aussi. Comment osent-ils demander à un enfant de les sauver, de moi par- dessus tout ? Comment osent-ils penser que tu peux faire face à cette pression ? Je ferai tout doucement, chaton. Je ne te ferai pas de mal. Sauf si tu le mérites. Mais je pense que tu seras un bon garçon pour moi. »
Voldemort chercha dans ses robes et en sortit une bouteille. La tendant à Harry, il dit « Bois ça, chaton. Je veux que tu te relaxes.»
Harry prit la bouteille de ses doigts tremblant et la déboucha. Il but la potion et réalisa qu'il s'agissait d'une potion calmante, bien qu'elle avait un goût beaucoup plus fort. Il grimaça, mais réussi à avaler l'entièreté du liquide.
Voldemort aida Harry à sortir du lit et l'envoya dans la salle de bain. Lorsqu'il en sortit, Voldemort prit Harry dans ses bras, et Harry plaça sa tête sur la poitrine de Voldemort.
Voldemort prit le menton de Harry dans une de ses mains et releva sa tête. Il se pencha et plaça ses lèvres charnues sur celle d'Harry en un chaste baiser. Harry déglutit avec difficulté malgré la potion. Les lèvres étaient douces et chaudes et le garçon ferma ses yeux.
Le Seigneur des Ténèbres rompit la connexion de leurs lèvres et sourit au garçon. « Tu as très bien fait, Harry. Je suis très fier de ton courage. Je pense que ce sera assez pour le moment, tu dois être affamé. Lucius m'a dit que tu avais refusé de manger hier. »
Harry inspira profondément. Il avait faim, très faim. Il regarda Voldemort et acquiesça. « Oui, umm Voldemort. »
Voldemort fronça les sourcils. "Tu peux m'appeler Tom, chaton. Tu es le seul à pouvoir m'appeler ainsi. Je préfère que le nom Voldemort soit associé avec la peur et la destruction, pas ici. »
« D'accord, Tom. » Dit Harry doucement.
« Habille-toi, il y a des robes dans la salle de bain. Puis nous irons déjeuner. »
Harry recula et marcha vers la salle de bain.
Tom sourit et toucha ses lèvres. Le garçon voulait vraiment avoir une vie décente, il venait d'embrasser l'homme qui a tué ses parents. Tout à fait incroyable.
Harry s'habilla rapidement, et passa ses doigts sur ses lèvres. L'homme n'était pas le monstre qu'il avait vu au cimetière. Ce ne pouvait être lui. Il ressemblait tant au garçon qu'il avait rencontré dans le journal. Magnifique dans toute sa cruauté. Seuls ses yeux le trahissaient. Ces répugnants yeux rouges. Rien à voir avec ceux de Draco.
Harry se débarrassa de toute nervosité et sorti de la salle de bain. Tom tendit sa main et il la prit. Il mena le garçon jusqu'à la salle à manger du manoir.
Harry regarda autour de lui, impressionné par son nouvel environnement. L'endroit était exquis. Il avait l'impression que s'il touchait quoi que ce soit, il le casserait probablement, et opta pour ne jamais rien toucher dans la maison.
Lorsqu'ils s'assirent, Gilly apparu à côté de Tom et les informa de l'arrivée de Maître Lucius. « Oh, demande-lui de nous joindre, Gilly. »
Gilly s'inclina et disparu. Le sang de Harry ne fit qu'un tour. Sa peur de Lucius rivalisait avec celle qu'il entretenait envers Voldemort. Même sous la forte potion calmante, sa main trembla nerveusement sous la table.
Tom se pencha vers Harry et lui murmura à l'oreille. « Calme-toi, chaton. Lucius est un de mes serviteurs, et ne te montrera que du respect à partir de maintenant. Tu comprends ? »
Harry acquiesça mais garda ses yeux fixés sur ses mains. Tom soupira et leva les yeux lorsque Malfoy senior pénétra dans la salle à manger. « Ah Lucius, assieds-toi. » Lucius s'inclina devant son maître puis aperçut Harry assit à côté de lui.
Il s'assit tandis que Tom lui jetait un sourire narquois. « Lucius, je crois que tu as rencontré Harry auparavant, n'est-ce pas ? »
Lucius lui rendit son sourire d'une façon qui rappelait Draco à Harry. « Bien-sûr nous nous sommes rencontrés. Je ne suis que trop heureux de le revoir en de telles circonstances. »
Harry s'agita légèrement et mordit sur sa lèvre inférieure, entendant le sarcasme dans la voix de l'homme.
Tom regarda Harry et tapa dans ses mains. « Arrête ça, chaton. C'est impropre devant des invités. »
Lucius mordit sa langue pour empêcher tout gloussement de lui échapper.
Harry se redressa, ne voulant pas faire empirer les choses.
Lorsque le déjeuner arriva, Lucius et Tom commencèrent à parler de leurs plans, et Harry n'y prêta pas la moindre attention, ne voulant pas savoir, pour la première fois de sa vie, ce qu'il pourrait arriver. Il manga tout ce dont il était capable, c'est à dire pas beaucoup, et posa doucement sa fourchette sur son assiette.
« A propos de ce dont nous avons parlé l'autre nuit, mon Seigneur. C'est arrangé, Draco a accepté de nous assister. Il avait l'air plutôt enthousiaste, en fait. » Tom sourit. Il avait toujours su que Draco suivrait son père.
