Journée inattendue
Le matin même, Harry descendit les marches de l'escalier et se rendit directement dans la cuisine pour son petit déjeuner. Toute la famille Dursley était déjà attabler et ne l'avait pas attendu pour commencer de manger. Beaucoup de choses avaient changé depuis qu'Harry était revenu de la gare King's Cross. Son oncle ne lui adressait pas plus la parole, mais lorsqu'il le faisait, il le faisait calmement. Sa tante, elle, commençait des conversations avec lui, mais pour le moment ils n'avaient jamais réussi à discuter vraiment. Lorsqu'Harry essayait d'entamer la discussion, elle s'arrêtait vite car Vernon arrivait dans la pièce. Quant à Dudley, c'était lui qui avait le plus changer. Il s'était mis à faire son régime sérieusement et avait même réussi à retrouver un poids a peu près correct. Il avait arrêté de voir sa bande de copains et c'était même remis à travailler en classe. Dudley n'avait jamais reparlé de l'attaque des détraqueurs et personne n'avait jamais su ce qu'il avait bien pu voir dans sa tête. Même sa mère avait essayé de lui parler mais rien à faire. Harry savait par expérience que les détraqueurs faisaient ressentir des choses vraiment horribles. Lui-même avait entendu les cris de sa mère et son père.
Harry décida de monter dans sa chambre pour ranger sa valise. Il était presser d'être à l'année prochaine, il ferait partit des sorciers de deuxième cycle et pourrait utiliser la magie sans représailles. Surtout que l'année dernière, il avait bien failli ne plus retourner à Poudlard. Mais tout c'était bien arranger, grâce à Dumbledore.
Soudain, Harry entendit un grand BOUM dans le salon. Il sortit sa baguette de sa poche et descendit les escaliers. Harry pointa sa baguette en cherchant d'où aurait pu bien provenir ce bruit.
« Tu vas pointer ta baguette sur moi à chaque fois que je te rends visite chez toi, Harry ?
Professeur Lupin !
Professeur… J'adore qu'on m'appelle comme ça. Alors comment vas-tu ?
Bien et vous ? Mais qu'est ce que vous faites là ? Ne me dis pas que j'ai encore le droit à une garde rapprocher ?
Non pas cette année. Ce qui n'empêche pas que tu es comme même surveiller. Je ne pense pas que Voldemort viendrait t'attaquer en sachant qu'il a été découvert. Ce serait trop dangereux pour lui et nous savons tous les deux qu'il ne prendrait pas de risque inutile. »
Harry sourit car il savait bien que son professeur avait raison. Voldemort était loin d'être un Gryffondor, c'était d'ailleurs tout le contraire, un digne Serpentard. Normal, c'est son descendant. Que pouvait-on lui demander de plus ?
« Vous êtes venu me chercher ? demanda Harry.
Oui et non. En faites, je suis venu tous vous chercher.
QUOI ? s'écrièrent la famille Dursley ainsi qu'Harry.
Professeur Lupin, il doit y avoir une erreur. Pourquoi la famille Dursley viendrait avec nous, elle n'a rien à faire là où nous allons.
En fait, c'est une idée du professeur Dumbledore.
Bien sûr, j'aurais dû m'en douter, murmura Harry assez bas pour que personne n'entende.
Il est hors de question de j'aille avec vous, je ne vous connais même pas et puis vous êtes, vous êtes…
Un sorcier.
Merci Harry.
De rien, professeur. »
Harry n'était pas très heureux que la famille Dursley les suive, mais il s'enthousiasmait rien qu'à l'idée de la tête que son oncle ferait lorsqu'il verrait la famille Weasley. Sa tante, elle, avait vécu avec Lily, donc elle ne s'étonnera pas lorsqu'elle verra comment vit les parents de Ron.
Remus Lupin reprit ses explications sur les raisons que la famille Dursley devait venir avec eux.
« Le professeur Dumbledore pense que vous serez plus en sécurité si vous venez avec nous au quartier général de l'ordre du Phénix.
Au quartier de quoi ? demanda Vernon, qui n'y comprenait plus rien.
L'ordre du Phénix est une organisation secrète qui permettra d'anéantir Voldemort, leur expliqua Harry.
Bon écoutez, commença Vernon énervé, je ne sais pas qui sait votre volmachin chose, ce que je sais, c'est qu'ici, c'est ma maison et qu'il est hors de question que je l'a quitte. Par contre vous pouvez emmener ce gamin ainsi que son volatile.
Vernon, je pense que l'on devrait le suivre. »
Tous les regards se tournèrent vers Pétunia.
« Pétunia… Mais… mais qu'est ce que tu dis ?
Vernon, je sais qui est Voldemort, je sais aussi qu'il ne fait pas beaucoup de différence entre les moldus et les sorciers, et il est hors de question que je mette Dudley en danger, alors nous allons les suivre et tu ne protesteras pas cette fois. »
Harry était bleuffé par sa tante, il ne l'avait jamais vu répondre à son oncle comme elle venait de le faire. Le professeur Lupin avait un léger sourire au coin des lèvres que Pétunia remarqua.
« Qu'est ce qui vous fait sourire comme ça ?
En fait, vous venez de me rappeler votre sœur. Elle ne se laissait jamais marcher dessus. Même ton père, Harry, n'arrivait jamais à avoir le dernier mot avec elle. »
Pétunia était perdu dans ses pensées. Quant à Harry, il imaginait assez bien son père se faire réprimander par sa mère, vu qu'il avait visité la pensine de Rogue. Le professeur Lupin les fit revenir à la réalité.
« Bon, je vous conseille de préparer vos valises, je voudrais que nous partions avant le début de l'après-midi. Je vous laisse une demi-heure pour tout préparer, puis vous me rejoignez dans le salon. Prenez ce qui vous est le plus nécessaire. »
Vernon et Pétunia montèrent dans leur chambre faire leur valise, quant à Dudley, il traînait derrière eux ne comprenant pas tous ce qu'il venait de se passer. Mais il savait une chose, il allait se rendre chez des sorciers. Harry qui avait préparé sa valise un peu plutôt resta avec le professeur Lupin. Il invita Remus à s'asseoir sur le canapé puis décida qu'il était temps d'avoir une petite conversation avec son ancien professeur.
« Professeur Lupin ?
Oui Harry.
Voilà, je, enfin, je me demandais si vous avez eu des nouvelles de Voldemort ses derniers temps.
Et bien en fait, je n'ai pas le droit de te parler de ça Harry. Tu comprends, il faut faire partis de l'ordre du Phénix et tu n'es pas encore majeur.
Je sais mais avec tous ce qu'il s'est passé en juin dernier, j'aurais espéré être au courant de quelques petites choses.
Que veux-tu savoir exactement Harry ?
Et bien, est ce que Fudge a t'il fait quelque chose pour protéger les sorciers ? Il y a t'il eu des attaques ? Est-ce que Dumbledore a t'il réussi à récupérer les détraqueurs d'Askaban ?
Je vois, Harry, que tu ne reçois pas la gazette du sorcier.
Oui, c'est exact.
Et bien vois-tu, pour répondre à tes questions, il n'y a pas eu d'autres attaques depuis le ministère. Nous pensons que Voldemort essaie de se faire discret pour l'instant. Quant aux détraqueurs, ils sont définitivement partis. Fudge n'a pas réussi à les retenir et disons que la proposition de Voldemort était beaucoup plus alléchante.
Qu'est ce que c'était ?
Je sais pas exactement, mais à mon avis ils auraient quartier libre et peuvent attaquer quand bon leur semble, c'est pour cette raison que cette année votre professeur contre les forces du mal devra obligatoirement vous apprendre à repousser les détraqueurs. Quant à Fudge, il parle mais n'agit pas beaucoup. »
Harry se souvient très bien lorsque Cordelius Fudge racontait dans la gazette du sorcier que Harry était un adolescent perturbé. Mais maintenant Fudge avait eu la preuve en face de lui que Voldemort était de retour.
« Harry, vu que tu ne reçois pas la gazette, tu n'es donc pas au courant pour Sirius alors ?
Non, que ce passe t'il ?
Et bien, Dumbledore a dit qu'il était temps que la vérité éclate. Il a demandé à Rita Skeeter de faire un article sur Peter Pettigrow. Sirius a été déclaré innocent. Je sais qu'il n'en profitera pas, mais c'est une bonne chose.
Oui, je pense aussi, il aurait apprécié. »
Harry baissa la tête, Sirius lui manquait beaucoup mais il avait gardé en tête tous les souvenirs qu'il avait de lui.
« Tu sais Harry, Sirius a toujours dit qu'il voulait mourir au combat, et c'est ce qui c'est passer. Il n'aurait pas voulu d'autre mort.
Je sais, mais j'aurais préféré que ça se passe autrement. Si j'avais continué mes cours d'occlumencie, Voldemort ne serait pas entrer dans ma tête et Sirius…
Harry, tu ne dois rien te reprocher. Tu ne tenais pas la baguette qui a lancer le sort sur Sirius. Ce n'est pas toi qui l'as tuer, et puis Sirius a voulu venir pour te protéger. Tu étais la personne qui comptait le plus pour lui. Je suis sûr qu'il veille sur toi maintenant. Tu dois honorer sa mémoire. »
Tout à coup des bruits de pas se fit entendrent.
« Tiens ton oncle et ta tante arrivent. Nous allons pouvoir partir. »
Remus Lupin et Harry se levèrent du canapé et s'approchèrent de la famille Dursley.
« Bien Harry, tu vas passer devant pour montrer à ta famille comment se servir de la poudre de cheminette. Le passe c'est quartier général. »
Harry attrapa sa valise puis la cage d'Hedwige, prit une poignée de poudre de cheminette que lui tendit le professeur Lupin et s'installa à l'intérieur de la cheminer. Il lança la poudre de cheminette en prononçant clairement la destination. Tout à coup, il se sentit tourner, tourner à toute vitesse, lorsqu'enfin, il entendit des cris de joies.
« Harry ! »
Puis il se sentit écraser par un nombre infini de bras. Lorsqu'il leva la tête, il pouvait très clairement voir qu'il était arriver dans la demeure des Black.
« Oh ! Harry. Tu vas bien ? lui demanda Mrs Weasley. Donne-moi tes affaires, je vais les monter dans la chambre de Ron.
Salut Harry, dirent en même temps Ron et Hermione.
Alors comment vas-tu ? Tu as reçut le résultat de tes Buses ?
Hermione, tout le monde les as reçut, et laisse respirer un peu Harry, tu veux. »
Harry était si content de retrouver ses amis qu'il aurait pu les entendre se chamailler pendant des heures. Puis, tout à coup, quelqu'un venait d'arriver par la cheminer. Harry se retourna et vit son oncle allongé par terre avec Dudley écraser dessous. Mr Weasley s'était approcher pour pouvoir venir les aider à se relever mais il du avoir recourt à un sort de lévitation pour pouvoir les remettre debout. Puis enfin, Pétunia avec le professeur Lupin, firent une arrivé un peu moins catastrophique. Les présentations se firent très vite et Mrs Weasley fit monter à l'étage Pétunia et Vernon pour leur montrer la chambre qu'ils auraient pendant leur séjour. Mrs Weasley avait décidé que Dudley dormirait dans la même chambre que les garçons, ce qui ne réjouissaient pas trop ces derniers. Les garçons montèrent dans leur chambre qui était d'ailleurs celle qu'ils avaient dormi l'été dernier. Chacun s'assit sur leur lit et Ron et Harry commençaient déjà à discuter de la prochaine équipe de Quidditch.
« Tu imagines, Harry, il va falloir trouver six joueurs pour jouer au Quiddich cette année. Il ne reste plus que nous dans l'équipe. On va avoir du travaille à faire.
Oui, mais je suis sûr qu'on pourra trouver d'excellent joueurs.
Excusez-moi, mais c'est quoi le Quidditch ? »
Harry et Ron regardèrent Dudley avec un air étrange. Harry n'avait jamais pensé que Dudley s'intéresserait à ce genre de chose, d'ailleurs il ne pensait pas que Dudley s'intéresse à rien d'autre que sa propre personne. Mais ça c'était avant qu'il ne change après l'attaque des détraqueurs.
« Et bien, en fait, c'est un sport qui se pratique dans le monde des sorciers. C'est un jeu qui se joue sur des balais.
Des balais ? De vrais balais qui volent ?
Oui. C'est un peu comme le basket avec quelques différences.
Houa ! Ca doit être génial à jouer, s'exclama Duddley.
Alors Ron, tu as eu combien de Buses ? demanda Harry.
J'en ai eu six, c'est pas mal.
Oui c'est super, je t'avais bien dit qu'il ne fallait pas t'en faire.
C'est vrai, et toi tu en as eu combien ?
J'en ai eu sept.
Bien comme ça Hermione ne pourra pas nous dire qu'on avait pas travaillé.
Et elle, elle en a eu combien ? demanda Harry qui connaissait certainement la réponse.
Huit, tu penses bien. En plus elle à obtenue sept optimal. McGonagall était très fier, elle lui a dit qu'elle avait fait honneur à sa maison. »
Quelques minutes plus tard, Mrs Weasley arriva dans leur chambre pour leur dire que le repas était près et qu'il pouvait descendre. En arrivant à la cuisine, Harry eu la surprise de découvrir que Fred et George étaient venu lui rendre visite. Le professeur Dumbledore était lui aussi présent.
« Salut Harry, commença Fred.
Joyeux anniversaire Harry, dit George.
Merci.
Bonjour Harry.
Bonjour professeur.
Je te souhaite moi aussi un joyeux anniversaire. Et je te félicite pour tes Buses.
Merci beaucoup. »
Harry lui adressa un grand sourire, ce que Dumbledore lui répondit par un deuxième. Puis tous se mirent à table. Le repas fut succulent et même les Dursley l'apprécièrent. Une fois que tous le monde furent rassasier Harry et Ron décidèrent de montrer à Dudley ce qu'était une partie de Quidditch. Il se dirigèrent dans le terrain qui se trouvait derrière la maison et Ginny prêta même son balai à Dudley pour qu'il essaye. Après quelques minutes d'hésitation, Dudley décida de grimper sur le balai. Son père essayait de lui faire renoncer mais Mr Weasley lui disait que ce n'était pas dangereux. Harry et Ron, sur leur balai, restèrent à côté de Dudley, qui finalement s'en sortait très bien. Puis vint le moment où Mrs Weasley vinrent les chercher en leur annonçant que le dîner était déjà préparer. Ils étaient rester dehors toute l'après midi à voler sur leurs balais. Mais le plus surprenant, c'est que Harry avait réussi à s'amuser en présence de son cousin. Chose qu'il n'avait jamais fait. Le trio descendit de leur balai et allèrent les ranger pour se diriger ensuite vers la cuisine pour manger le dîner. Le dîner se passa aussi agréablement bien que le repas du midi. Après avoir pris un bon petit déjeuner, les garçons souhaitèrent bonne nuit aux autres et montèrent dans leur chambre. Harry se mit en pyjama, puis se mit au lit.
« Harry ?
Oui Dudley.
Merci pour cette journée, ça fait longtemps que je ne m'étais pas amuser autant.
De rien. Ravis que tu te sois amuser. Si tu veux, demain, je te montrerais comment jouer à la bataille explosive.
Ouais, super ! »
PLOC
« Aaaahhh !
Fred, George, vous ne pourriez pas frapper avant de transplaner, leur dit Ron d'un air désespéré.
Non, ce ne serait plus amusant. »
Soudain, la porte s'ouvrit à la volé. Mrs Weasley entra, baguette à la main, ainsi que Mr et Mrs Dursley.
« Qu'est ce qui se passe ici ?
Mon chéri, dis moi ce qu'il y a ?
Duddley, que t-on t'il fait ? »
Cinq regards se dirigèrent vers les trois personnes qui venaient d'entrer précipitamment.
Fred, George, j'imagine que c'est encore vous. Je vous ai déjà dis d'arrêter de transplaner lorsque c'est inutile.
Mais enfin maman, c'était utile, on a beaucoup marché aujourd'hui…
Et on ne pouvait pas monter les escaliers…
Oui, on aurait sûrement réveillé la vieille harpie.
Vous me prenez pour une idiote ou quoi ?
Nous ?
Pas du tout maman, ont n'oseraient jamais penser une telle chose…
Ca non jamais maman, tu nous connais.
C'est justement ça qui me fait peur. Bon maintenant, vous rentrer, il faut que les garçons dorment.
Oui, maman.
Bonne nuit tout le monde.
Fred et George s'en allèrent dans un PLOC. Mrs Weasley referma la porte mais pas avant que Vernon et Pétunia n'aient été embrassé leur fils chéri et s'assurer qu'il n'avait rien.
Ils sont un peu bizarres tes moldus de parents, dit Ron à Dudley.
Disons qu'ils sont un peu collant.
Au fait, s'il te plaît ne cri pas.
Pourquoi ? demanda Dudley pas très rassurer.
PLOC
Pour ça ! lui dit Ron d'un ton théâtral.
Fred et George venaient d'apparaître dans leur chambre encore une fois.
Vous n'avez pas cru qu'on vous laisserait, tout de même.
Harry aimait beaucoup Fred et George. C'était ceux qu'il préférait entre les frères de Ron. Il les avait même aidés à monter leur entreprise de Farces et Attrapes. Ils venaient d'ailleurs d'ouvrir leur boutique sur le Chemin de Traverse. Harry n'avait pas encore eu l'occasion d'aller y jeter un coup d'œil, mais il se promit d'y aller lorsqu'il irait acheter ses fournitures scolaires.
On voulait vous dirent que notre boutique fait des promotions rien que pour les élèves de Poudlard pendant les périodes de vacance. Si quelque chose vous intéresse, il est temps de venir parce que pas mal de chose ont déjà été acheté.
On viendra lorsqu'on se rendra sur le Chemin de Traverse, lui répondit Harry.
D'accord.
Si tu veux venir aussi, Dudley, il y a pas de problème. Je me souviens que tu as déjà essayé les Pralines Longue Langue il y a deux ans.
Oui, et je n'en garde pas un très bon souvenir, leur répondit Duddley.
Oui, mais ça c'est parce que tu ne t'étais pas vu, lui dit Fred.
Et tous partirent dans un fou rire. Après quelques rires et discussions, Fred et George disparurent en leur disant qu'ils les attendraient bientôt. Harry, Ron et Dudley s'endormirent en repensant à la merveilleuse journée qu'ils avaient passé. Harry se surpris même à penser qu'il pourrait bien s'amuser avec son cousin.
