Merci pour les reviews. Etant donné que je n'ai ni lu le tome 6 ainsi que les rumeurs qui circulent sur son sujet, cette fic à été écrit seulement par mon imagination.
Nuit très mouvementée
Cela faisait déjà trois semaines, qu'Harry et la famille Dursley étaient arrivé dans la demeure des Black. Il faut bien avouer qu'au début, la vie était un peu difficile. Mr Dursley sursautait à chaque fois qu'il voyait quelque chose qui n'était pas normal, c'est à dire, toutes les trente secondes. Pétunia, elle s'était assez bien habituer à cette vie. Elle connaissait déjà pas mal de chose sur le monde de la magie, ce qui surpris d'ailleurs Harry, vu qu'elle ne lui en avait jamais parlé et qu'elle refusait toujours que lui en parle. Mais finalement, il fallait bien ce faire une raison, elle avait eu une sorcière dans la famille. Ce qui étonna le plus Harry, fut Dudley. Il s'était parfaitement bien intégré dans le groupe, il participait à tout et adorait qu'Harry lui parle de ce que Hermione, Ron et lui avaient fait depuis leur première année à Poudlard. Harry n'avait jamais imaginé que Dudley avait changé à ce point. C'était d'ailleurs la première fois qu'Harry était heureux d'avoir un cousin. Harry connaissait même le secret de Dudley. Et oui, il s'était confié à lui. Un soir, Harry entendit du bruit dans le couloir, il décida donc de se lever pour aller voir ce qui se passait. Lorsqu'il descendit jusqu'au salon, il vit Dudley assit dans un fauteuil près de la cheminer. Au moment ou Harry s'approcha, une planche de marbre se mit à grincer, ce qui fit sursauter Dudley qui se retourna rapidement.
« Désoler, je ne voulais pas te faire peur.
C'est rien, je pensais. »
Harry s'installa dans le fauteuil en face de celui de Dudley.
« Tu n'arrivais pas à dormir ? demanda Harry.
Oui, j'ai préféré descendre au lieu de vous réveillez, mais je vois que j'ai raté mon coup.
Non, ne t'inquiète pas, je ne dormais pas moi non plus. »
Harry vit Dudley repartir dans ses pensées et il se demandait bien ce qui pouvait tracasser son cousin comme ça.
« Si tu veux discuter, je veux bien t'écouter.
Et bien en fait, je repensais à l'été dernier. Tu te souviens lorsque les Détraqueurs sont arrivés dans la rue ?
Oh oui ! Je me souviens aussi des problèmes que j'ai eu après, répondit Harry.
Tu as eu des problèmes, pourtant tu n'avais pas l'air d'être affecter.
Je n'ai pas eu des problèmes avec les détraqueurs, j'ai eu des problèmes avec le ministère pour avoir utiliser un sort qui avait permis de nous sauver la vie. Et je n'ai pas le droit de faire de la magie en dehors de l'école.
Et qu'est ce qu'on t'a fait, demanda Dudley très intéressé.
Disons que c'est une longue histoire que je te raconterais plus tard. Mais pourquoi est ce que tu repensais à ça ?
Et bien, tu disais que les détraqueurs te faisait voir le pire moment de ta vie, c'est ça ?
Harry acquiesça de la tête, ce qui encouragea Dudley à poursuivre son histoire.
Disons que j'ai revu le mien.
Et tu veux me le raconter ? »
Dudley prit une grande respiration et commença à raconter son histoire.
« Tu as dis que Voldemort était revenu à la fin de ta quatrième année à Poudlard. Et bien avant que tu ne reviennes à la maison, il m'a rendu visite.
Quoi ? »
Harry était sans voix.
« Il n'était pas venu me rendre une visite de courtoisie. C'était un après-midi, je regardais la télévision quand on a sonné à la porte. Il n'y avait personne à la maison, je me suis donc levé et je suis allé ouvrir. Et c'est là que je l'ai vu. Il se tenait à la porte de la maison. C'était la personne, si on peut appeler ça une personne, la plus horrible que j'avais jamais vu. Je ne pouvais plus me détacher de son regard, on aurait dis qu'il lisait en moi. Il m'a dit que la seule chose qu'il voulait c'était mon sang. Je n'avais pas compris pourquoi jusqu'à ce que ton directeur ne me l'explique.
Dumbledore ? Tu as parlé avec lui ? »
Harry était toujours sous le choc de ce qu'il venait d'apprendre, Voldemort s'était rendu chez lui. Là où Dumbledore pensait qu'il serait le plus en sécurité.
« Après l'attaque des détraqueurs, ma mère a essayé de savoir ce que j'avais vu. Je ne lui avais rien dis et puis un soir, je ne pouvais plus garder ça pour moi, il fallait que j'en parle à quelqu'un. Je ne connaissais pas cet homme qui était venu à la maison, ce que je sais c'est qu'il a lut en moi, et que j'avais eu très peur. Ma mère était la personne la plus apte pour en parler, sa sœur, ta mère était une sorcière et donc la mienne devait certainement connaître quelque chose là-dessus. Une fois que tu étais parti avec tes professeurs, ma mère a envoyé un message à ton directeur. Il lui a répondu qu'il voulait nous voir le plus vite possible et nous l'avons reçut à la maison, le jour où mon père était en conférence pendant la journée. Tu imagine la tête que mon père aurait fait s'il l'avait trouvé dans son salon. »
Harry rit rien qu'à l'idée d'y penser. Mais il ne comprenait pas pourquoi Dumbledore ne lui avait jamais parlé de ça. Harry aurait dû savoir, c'était important. Dudley continua son récit qui allait de surprises en surprises.
« Ton directeur m'a demandé de lui raconté ce qu'il s'était passé exactement. Puis, il nous a racontés ce qui c'était passé pendant la journée où Voldemort était revenu au pouvoir. Il nous a dis que celui-ci ne pouvait pas rentrer à l'intérieur de la maison, parce qu'elle est protéger par le sang de ceux qui y habitent, du moins celui de ma mère. Vu que j'ai le même, Voldemort a voulu de mon sang pour pouvoir briser la protection et pouvoir t'atteindre. Mais même s'il ne pouvait rentrer dans la maison, il pouvait comme même se servir de ses pouvoirs. Et comme je lui avais dit qu'il n'aurait pas mon sang il m'a jeté un sort. Je ne sais pas ce que c'était mais je n'avais jamais ressenti pareil douleur auparavant. Je criais et personne n'était venu m'aider, comme si les gens ne m'entendaient pas. J'avais l'impression que des centaines de lames me traversaient toutes en même temps. Je ne pouvais plus respirer. Et puis dans un élan, j'ai réussi à donner un coup de pied à la porte pour la fermé. Pendant des jours j'ai essayé de me convaincre que c'était un cauchemar, mais je n'arrêtais pas d'y penser. Alors j'ai commencé à faire n'importe quoi. Je sortais avec des mecs pour aller taper sur des gamins. Je me disais que ça me défoulais mais après, lorsque je rentrais, je repensais à tous ça. En lisant en moi, il m'avait laissé un goût amer. Comme si j'avais été vidé de tout bonheur. Et puis, le soir où ses détraqueurs sont arrivés, j'ai revécu la scène. C'est vrai, j'ai été choqué pendant quelques jours, mais après avoir parler à ma mère, j'étais décider à me prendre en main. Et j'ai laissé tomber ma vie d'avant pour m'en créer une nouvelle. Voilà, tu sais tout, maintenant.
Et bien, tout d'abord, je vais te dire que je préfère cette vie que l'autre. Et puis, je suis vraiment désoler.
Pourquoi ?
Si Voldemort est venu te trouver c'est à cause de moi, le sort qu'il t'a lancé est un doloris. C'est un sort qui fait ressentir la plus grande douleur physique au monde.
Oui, je l'ai remarqué.
Je l'ai reçut aussi. Plusieurs fois de suite.
Dudley regardait Harry étonner. Il n'arrivait pas à croire qu'on puisse supporter la douleur deux fois de suite.
Plusieurs fois ? Mais comment as-tu survécu à une douleur pareille ?
Disons que je ne voulais pas qu'il gagne. Je suis content que tu t'es confié, c'est une bonne chose. Peut-être qu'on devrait aller dormir, demain je te fais visiter le Chemin de Traverse, et là tu vas pouvoir oublier tous tes soucies. »
Harry et Dudley montèrent dans leur chambre et se mirent au lit sans faire de bruit, il y en avait bien assez par les ronflements de Ron.
Tout était sombre, lugubre et il faisait froid. Ce n'est pas la température qui était froide, non, c'était l'atmosphère qui régnait dans cette pièce. Le feu crépitait dans la cheminé qui renvoyait une fine lueur qui permettait d'apercevoir quelques vieux objets qui étaient cependant recouvert de poussière. Un tapis assez ancien, avec des motifs grecs, se situait tout près de la cheminer. Au milieu de la pièce se trouvait un grand fauteuil rouge sang. Lorsque l'on arrive dans la pièce, ce fauteuil est celui que l'on aperçoit en premier tellement il ébloui d'éclat. Harry se glissa jusque sur le vieux tapis et s'y logea, mais garda tout de même un œil ouvert, car il savait que son maître le rappellerait. Son maître, oui, Voldemort était dans ce fauteuil, il parlait à quelqu'un qu'Harry ne pouvait pas voir d'où il se situait, mais il pouvait le ressentir. Oui, il ressentait la peur de cet abject individu qui avait réussi à mettre en colère son maître. Finalement, son maître prenait vraiment des idiots pour faire ses besognes. L'homme qui prendrait certainement une punition se tenait à genou devant son maître et attendait sa sentence.
« Oui, Maître, je suis conscient que nous l'avons perdu. Mais nous trouverons un moyen.
Comment voulez-vous que trouver un moyen, la prophétie a été cassée, bande d'imbéciles. Vous m'avez mis dans une colère noire, et tes compagnons ont été trop lâches pour venir me le dire en face. Au lieu de ça, ils m'ont envoyé toi, alors ce sera toi qui prendras pour toutes les fautes que tes amis ont faites.
Mon Maître…
Tais-toi ! »
Harry adorait entendre son maître crier. Il avança doucement vers l'individu qui le regardait les yeux horrifiés. Son maître venait de lui offrir son dîner. Harry planta ses crocs dans la jambe de cet homme qui se mettait à présent à crier. Harry sentait son venin passer de ses crocs dans le sang de cette abjecte abomination.
« Vois-tu, si j'avais voulu, je t'aurais lancé le sort de la mort, mais j'éprouve une telle colère que je préfère te voir mourir lentement. »
L'homme s'écroula et souffla son dernier soupire.
« Maintenant, il ne me reste plus qu'à trouvé un moyen pour faire sortir de prison le reste de mes mangemorts. »
Et Voldemort se mit à rire, à rire très fort…
A quelques kilomètres de là, dans sa chambre, Harry se réveilla en hurlant, sa cicatrice le brûlant, ce qui n'était pas arriver depuis longtemps.
Mrs Weasley entra dans la pièce en robe de chambre, suivi de Mr Weasley et le professeur Lupin.
« Harry, qu'est-ce que tu as ? » demanda affolé Remus.
Harry n'avait pas encore repris ses esprits. Il regardait autour de lui pour s'assurer qu'il était bien dans la maison de son parrain.
« Harry ? »
C'était Ron qui était assis sur son lit, et Harry se rendit compte qu'il avait réveillé toute la demeure. Harry regarda son ancien professeur de Défense contre les Forces du Mal et lui fit signe qu'il voudrait lui parler en privé. Harry ne voulait pas qu'on s'inquiète encore plus pour lui alors, il ne valait mieux pas qu'il dise à tout le monde qu'il venait de tuer un homme par l'intermédiaire de Nagini, de plus, Harry n'avait toujours pas dit à Ron et Hermione pour la prophétie. Remus suivit Harry jusqu'à la cuisine et s'assit sur une chaise autour de la table. Il avait toujours sa petite ride sur le front qui représentait son air grave.
« Harry, dis-moi ce qui c'est passé ? C'est Voldemort ? Tu as encore été en contact avec lui, c'est ça ? »
Harry s'assit sur une chaise à son tour et leva les yeux vers son professeur.
« Oui. Et j'ai tué un homme.
Quoi ? »
Remus ne comprenait pas. Comment Harry aurait pu tuer un homme alors qu'il dormait dans son lit ?
« Je l'ai tué par l'intermédiaire de Nagini.
Nagini ? Le serpent de Voldemort ?
Oui. Vous vous souvenez de la fois où j'avais rêvé de Mr Weasley se faisant attaquer par Nagini ?
Oui.
En fait, je l'ai su parce que c'était moi Nagini. Je vois tous ce que fait Voldemort à travers les yeux de son serpent. Dans mon rêve, je ressentais tout ce qu'il ressentait. Je pouvais sentir la peur que cet homme éprouvait face à Voldemort. Lorsqu'il m'a demandé de le tuer, j'ai ressenti l'odeur de sa chaire lorsque j'ai planté mes crocs et j'ai senti mon venin passer dans son corps.
Harry, ce n'était pas toi.
Peut-être. Oui, peut-être que ce n'était pas moi, mais je ressentais tout ce que ce serpent pouvait ressentir et je peux vous dire que ce n'était pas beau à voir.
Est-ce que tu sais qui était l'homme que Voldemort à fait tuer ?
Non, je sais juste que c'était un mangemort.
Bien, ce n'est pas une grande perte alors. Et tu sais pourquoi ?
Oui, Voldemort est très en colère que la prophétie ce soit briser. Il n'a plus aucun moyen pour l'entendre.
C'est au moins une bonne chose, qu'il ne puisse pas connaître la fin. »
Remus sourit à Harry, mais il vit que quelque chose d'autre le tracassait.
« Tu veux me dire autre chose ? Tu peux tout me dire tu sais, je ne suis pas là pour te juger ou dire quoi que ce soit.
Et bien, lorsque j'étais dans le corps de Nagini, j'éprouvais tout ce que lui éprouvait à ce moment là. »
Harry baissa la tête comme si ce qu'il allait dire était la faute la plus grosse qu'il n'avait jamais fait.
« Et ? l'encouragea Remus.
Nagini a adoré tuer cet homme, il en prenait un malin plaisir, mais le pire de tout c'est qu'il avait de la sympathie pour Voldemort. Il l'adore, c'est son maître.
Et tu as éprouvé tout ça, n'est ce pas ? lui dit Remus d'une voix assez douce pour le mettre en confiance.
Oui.
Tu sais Harry, je fais les mêmes expériences que toi.
Ah bon ? »
Harry était surpris. Remus ne lui avait jamais dit qu'il pouvait ressentir les sentiments des autres.
« En étant un loup-Garou, je ressens exactement ce que le loup veut les soirs de pleine lune. Il aime tuer, lui aussi. Et si je n'avais pas la potion que Rogue me prépare, je ne préfère pas te dire ce qui pourrait arriver.
Je ne savais pas que Rogue vous préparait encore la potion.
Disons qu'il ne le fait pas par choix. C'est Dumbledore qui le lui a demandé. »
Harry sourit rien qu'à penser à la tête qu'avait dû faire son professeur de potions lorsque Dumbledore lui avait demandé de préparer une potion pour son pire ennemi.
« Lorsque j'étais au collège, ton père et ton parrain avaient fait de mes années de cauchemars, de véritables merveilles en se transformant en animagus. »
Harry avait bien remarqué que son professeur n'avait pas mentionné Peter, ce qui n'est pas plus mal.
« Lorsque j'ai découvert ce qu'ils avaient fait pour moi, j'ai eu une joie immense. Je crois même que ce fut le plus beau jour de ma vie. J'avais toujours eu peur d'être rejeter à cause de cet handicap, mais ils m'ont fait comprendre que de vrais amis ne se rejettent pas à cause de petits détails comme celui-là. A partir de ce moment là, j'ai compris que rien ne pourrait briser cette amitié. »
Et pourtant elle a été brisée. Tout ça à cause d'un traître qui c'était fait passer pour leurs amis. Des Maraudeurs, il ne restait plus que Remus parce que Peter n'est pas digne de recevoir ce nom.
« Bien, il est peut-être temps d'aller dormir. Si ça ne te dérange pas, j'aimerais parler au professeur Dumbledore de ton rêve.
Oui, bien sûr.
Alors bonne nuit Harry et essaye de te reposer.
Oui, j'essayerais, si Voldemort arrête de s'introduire dans mes rêves. »
Sur ce, Harry monta ce coucher. Lorsqu'il entra dans sa chambre, Ron et Dudley étaient assis et discutaient. Ils n'avaient pas dû se rendormir, attendant certainement des explications de la part d'Harry. A peine eu t-il franchi la porte qu'ils se jetèrent sur lui pour connaître les moindres détails. Comme Harry n'était pas très fatigué, il entreprit de leur raconter le rêve qu'il avait fait. Après le récit, Ron cherchait une explication et se dit qu'il vaudrait mieux en parler à Hermione une fois qu'elle serait réveiller, c'était elle l'expert. Quant à Dudley, il faut bien l'avoué, il était perdu. De plus, il avait eu une nuit assez mouvementé entre ses confidences et le cauchemar d'Harry. En regardant par la fenêtre, celui-ci remarqua que la nuit était déjà passer faisant place au soleil. Harry se leva et alla prendre son petit déjeuner sous les regards interrogateurs des autres membres de la maison qui se demandaient toujours ce qu'Harry avait bien pu avoir cette nuit. Au moins, une chose qui l'encourageait pour la journée, c'est qu'ils se rendaient tous au Chemin de Traverse. Harry pourrait enfin penser à autre chose et s'amuser.
