Nouveau départ
Harry arpentait les couloirs des cachots depuis vingt bonnes minutes et il n'avait toujours pas trouver Peter. Il ne savait même pas pourquoi il c'était proposé pour aller le chercher. Il avait tellement de rancœur envers lui, c'était à cause de Peter qu'il s'était retrouver sans famille. Ses parents ont été tués mais Sirius a passé douze ans en prison par sa faute. Pourrait-il lui parler sans voir en lui quelqu'un d'infecte. Harry arriva à un croisement puis tourna sur sa droite. Ce n'est qu'au moment où il se demandait si ça finirait un jour, qu'il remarqua une faible lumière au bout du couloir et décida d'aller voir. Lorsqu'il ouvrit la porte, il vit Peter, assit, les jambes ramener vers lui et la tête poser sur ses genoux. Une petite torche était déposer tout près de la porte d'entrée, ce qui permettait de voir toute la pièce. Peter était assit au fond de la salle et n'avait apparemment pas entendu Harry entrer. Celui-ci se demandait même depuis quand Peter était-il dans ce cachot ? Harry, voyant Peter dans cet état, ressentait de la pitié pour lui et arrivait même à mettre de côté tous ce que celui-ci avait fait, où plutôt, allait faire. Lorsque Peter entendit du bruit, il releva rapidement la tête pour s'apercevoir que la personne qui était présente était celle qui avait le plus de raison de le haïr.
« Harry ? »
Peter se leva et se dirigea vers la porte.
« Il faut que j'aille préparer mes affaires pour les cours, dit-il précipitamment.
Arrête-toi. »
Peter stoppa son élan et se retourna doucement vers Harry. Qu'allait-il lui faire ? Il avait tout de même tuer ses parents.
« Tu as tout le temps d'aller préparer tes affaires, les cours ne commencent que dans deux heures, lui rappela Harry. »
Celui-ci se rapprocha de Peter et le regarda distinctement. Il l'invita à s'asseoir par terre tandis que lui continuait à faire les cent pas dans la pièce. Puis il se décida à dire ses quatre vérités à Peter.
« Tu es une ordure… Ou plutôt, tu le seras. Je n'arrive pas à comprendre comment mes parents ont-ils pu te prendre comme gardien du secret. Je croyais que lorsqu'on devenait ami avec quelqu'un, c'était pour la vie, on ne trahi pas ses amis. En plus de les trahir, tu as été un lâche, car tu n'as même pas eu le cran de dire que c'était toi qui avais tué toutes ses personnes. Tu t'es simplement caché en prenant l'apparence d'un rat, jusqu'à ce que tu puisses rejoindre ton maître…
Ce n'est pas mon maître, avait crié Peter.
Il le sera, lui répondit Harry sur le même ton. »
Harry respira un bon coup, ce qui le calma, puis s'assit au mur d'en face.
« Tu ne peux pas t'imaginer le nombre d'idée que j'ai eu pour te faire payer ce que tu m'as fait subir. Mais j'ai réalisé que ça ne servait à rien de t'en vouloir toute ma vie. Je ne veux pas passer le restant de mes jours à en vouloir au monde entier parce que je suis orphelin. »
Peter se leva et se dirigea vers Harry, puis se baissa à sa hauteur.
« Je ne peux pas m'excuser pour des choses que je n'ai pas encore faites, ce n'est pas possible. Ce que je sais, c'est que s'il y avait la moindre petite chance pour que je change ton futur, je le ferais. J'adore James, Lily, Sirius et Remus, je ne comprends pas comment cela à pu arriver. Ils sont ma famille, jamais je ne pourrais les trahir de ma propre volonté.
Et pourtant, tu l'as fait.
Oui, je sais. Si ma mort pouvait changer quelque chose, crois-moi, je te la donnerais. Mais, je ne sais pas si ça arrangerait quoi que ce soit.
Non, je ne crois pas. Mes parents ne voudraient certainement pas que tu meurs. Malgré ce qui se passe, tu es leur ami et ils s'inquiètent pour toi. Je sais qu'ils ne t'en veulent pas, parce que tout ça n'est pas encore arrivé.
Mais ils savent ce qu'il va se passer. Je ne peux pas imaginer qu'ils ne m'en veulent pas puisque moi-même, je m'en veux. Et pourtant, j'aimerais vraiment savoir ce qu'il c'est passer.
Si je pouvais te le dire, je te jure que je le ferais. Mais je ne peux pas. Jusqu'à ma troisième année à Poudlard, tout le monde à cru que c'était Sirius qui les avaient trahi. Même Remus le pensait.
Comment ont-ils pu croire à une chose pareil ? James et Sirius sont tous les deux comme des frères, jamais il ne pourrait le trahir. Et jusqu'à présent, je ne pensais pas qu'il y aurait eu un traître parmi nous, surtout pas moi. «
Harry et Peter partirent chacun dans leurs pensées respectives lorsque Harry leva soudainement la tête.
« Tu sais quoi ? lui dit Harry »
Peter fronça les sourcils.
« Peut-être que toi et moi, nous devrions apprendre à se connaître. Tu n'es pas le Peter de mon époque et je ne veux pas en haïr deux, un seul c'est déjà suffisant. Alors qu'est ce que tu en pense ?
Oui, ça m'a l'air d'être une bonne idée. Mais les mémoires ne s'effacerons pas. Les gars ne vont pas oublier ma trahison. Comment notre amitié va-t-elle tourner à présent ? Est-ce que nous resterons amis avant ma trahison ? Est-ce qu'il y a réellement un moyen pour que tout ça change ?
Ne te pose pas trop de questions sur le futur. Passe autant de temps que tu peux avec eux. Chaque moment compte comme si c'était le dernier.
Oui, tu as sûrement raison.
Aller, on devrai retourner à la Salle Commune, sinon, ils vont se mettre à notre recherche.
D'accord. »
Harry et Peter se levèrent et sortirent du cachot pour rejoindrent les couloirs un peu plus éclairer.
« Peter ?
Hum !
Je te promets que j'essaierais de trouver un moyen pour changer ton futur… Notre futur. »
Harry et Peter retournèrent à la tour des Gryffondors où ils y retrouvèrent James et Lily assis ensemble sur un fauteuil enlacés, Remus, assit avec un livre sur ses genoux et Sirius qui était roulé par terre en riant.
« Qu'est qui te fais rire comme ça ? lui demanda Harry. »
Sirius se leva lorsqu'il vit Harry et Peter arriver près d'eux. James, Lily et Remus tournèrent, eux aussi, la tête vers les deux arrivants.
« Alors, est-ce que ça va ? demanda James.
Oui, Harry m'a fait comprendre que je ne devais pas me morfondre sur quelque chose qui ne c'était pas encore passer. Et peut-être y a t-il une chance pour tout changer.
Je suis sûr que nous pourrons trouver une solution.
Moi aussi, je l'espère, dit Peter.
Vous avez du avoir une grande discussion, fit remarquer Sirius sur le ton de la plaisanterie.
On peut dire ça, lui répondit Harry. »
Sirius s'approcha de Peter.
« Finalement, au fond, tu n'es pas si bête. Dans le futur, tu arrives à tous nous berné. »
Tous les regards se tournèrent vers lui.
« Ben quoi, je plaisante.
Sirius !
Moi ce qui m'inquiète c'est de savoir si vous me considérez toujours comme un des votre tout en sachant ce que je ferais plus tard si rien ne change.
Ne t'inquiète pas pour ça, Maraudeur un jour, Maraudeur toujours. »
James, Sirius, Remus et Peter se serrèrent la main en guise de pacte. Soudain, quelqu'un déboula dans la Salle Commune en hurlant.
« Black, je te jure que je te le ferais payer !
Drago, mais qu'est ce qui t'arrive ? lui demanda Harry.
Qu'est ce qui m'arrive ? Tu me demande ce que j'ai ? Ton très cher parrain est entrer dans la chambre et a tout trempé. D'ailleurs ce n'est plus une chambre, c'est une baignoire. Et monsieur est parti sans nettoyer. »
Harry se retourna vers son futur parrain.
« Sirius, je t'avais bien dis de ne pas saccager ma chambre.
Parce que c'est toi qui lui as dit de faire ça ?
Attends Drago, moi je lui ai tout simplement dit que s'il voulait s'amuser, il pouvait aller te voir. Pas vrai les gars ? »
Tous les garçons secouèrent la tête en guise d'affirmation.
« Potter, je te jure que des fois… »
Puis il se retourna vers le passage de la Grosse Dame et ressorti pendant que tout le monde rigolait à grand cœur.
« Alors c'est pour ça que tu te marrais tout à l'heure, lui dit Peter.
Oui. Vous auriez du voir la tête qu'il a fait lorsqu'il a reçu un jet d'eau en pleine figure. C'était super marrant, lui répondit Sirius.
Vu que c'était super marrant et que tu as bien rigolé, tu vas pouvoir aller tout nettoyer dans la chambre, n'est-ce pas ? lui répliqua Harry. »
Sirius fit une mine boudeuse. Il n'avait jamais pensé qu'il devrait nettoyer ses dégâts.
« Bon d'accord, je vais aller lui donner un petit coup de main. »
Sur ce, il passa le passage, lui aussi, laissant le petit groupe seul.
« Bien parler Harry, lui fit remarquer James.
Oui, à part James, personne n'arrive à lui faire entendre raison, avoua Remus.
Disons que j'ai du sang Potter dans les veines.
Et n'oublie pas que tu en as des Evans, lui rappela Lily.
Oui, et j'en suis très fier, lui répondit Harry. »
Lily sourit à son fils. Harry adorait ça, voir sourire l'un de ses parents.
« Peut-être que l'on devrait aller prendre le petit déjeuner, je meure de faim, avoua Peter.
Oui, moi aussi, répondit Harry. »
Le premier cour de la matinée était Défense contre les Forces du Mal en compagnie des Serpentards. Harry et Drago c'étaient allié lors de leur premier cour en souvenir de leur ancienne concurrence. Pour s'amuser, ils ne se faisaient pas de cadeau, chacun poussait sa force au plus profond. La classe était très différente de celle de Remus. La salle avait des photos de divers animaux qu'Harry n'avait encore jamais vu. Des coussins remplissaient les quatre murs pour les différents exercices.
« Bonjour à tous. J'espère que vous avez profité de votre week-end parce qu'aujourd'hui, je vais vous faire étudier les Patronus. »
Drago regarda Harry.
« Ca va aller pour toi, je suppose.
Ouais, fastoche.
Qui peut me dire ce qu'est un Patronus ? demanda leur professeur. »
Lily leva la main. Sa mère lui faisait beaucoup penser à Hermione.
« Oui, Mlle Evans ?
Ce qu'on appelle un Patronus est en faite un bouclier contre les Détraqueurs. Il représente l'espoir, le bonheur, tous ce dont se nourrit un détraqueur. Chaque Patronus est unique, il change de forme selon le sorcier. Pour le faire apparaître, il suffit de penser à un souvenir très heureux et dire la formule Spero Patronum. Si le souvenir n'est pas assez fort, le Patronus n'apparaîtra pas.
Félicitation Mlle Evans, dix points pour Gryffondor. »
Harry sourit à sa mère. Effectivement, elle avait beaucoup de point commun avec Hermione.
« Je vais vous appeler un par un et vous viendrez vous placer à côté de moi. Ensuite vous vous concentrerez et vous penserez à un souvenir très heureux. Dès que vous aurez ce souvenir dans votre tête, vous direz la formule Spero Patronum. Très bien, prenez votre baguette. Je voudrais que Mr Black vienne ici. »
Sirius se dirigea, baguette en main, vers le bureau de son professeur.
« Mr Black, lever votre baguette, prenez votre souvenir dans votre tête et dites la formule. »
Sirius effectua ce que son professeur lui disait. Lorsqu'il récita la formule, juste un petit filet d'argent en sortit.
« Pour une première fois, ce n'est pas mal. »
Les résultats de James, Lily, Remus et Peter ne furent pas plus impressionnant. Drago, lui avait réussi à faire une forme, mais pas assez distincte. Lorsque Drago retourna à sa place, Harry se moqua de lui.
« Tu n'avais cas assister au cour de l'AD l'année dernière au lieu d'être le larbin d'Ombrage.
Eh ! Je n'étais pas son larbin. Et puis ça ne m'intéressait pas beaucoup de t'avoir comme professeur.
Mais au moins tu saurais faire un Patronus maintenant, le taquinait Harry.
Parce que tu leur as appris à faire des Patronus ?
Oui, et même Neville sait en faire un.
Quoi ? Londubat sait faire un Patronus ?
Ouais !
Génial, me voilà avec un complexe d'infériorité maintenant, bravo.
Alors, j'étais un bon professeur, hein ? »
Lorsque vint le tour d'Harry, tout le monde fut sous le choque, sauf Drago, bien sur. Un magnifique cerf argenté sortit de sa baguette magique. Même son professeur en était très impressionné, mais elle se doutait bien que quelqu'un venant du futur sache certainement faire un peu plus de chose. Harry adressa un sourire moqueur à Drago qui lui répondit par une grimace qui fit encore plus sourire Harry. A la fin du cour, Sirius vint faire une tape dans le dos de celui-ci.
« Félicitation.
Joli Patronus Harry, lui dit son père.
J'ai eu un bon model, lui répondit-il.
C'est bon, il sait faire un Patronus, on va pas en faire toute une histoire.
Qu'est ce qui se passe, Drago, t'es jaloux, lui dit Harry.
Qu'est ce que tu crois, faut pas rêver. »
Puis il parti rejoindre son prochain cour en souriant.
« Il ne changera jamais celui-là.
Alors Harry, depuis quand tu sais faire un Patronus.
Depuis que je t'ai sauvé dans la forêt interdite face aux détraqueurs !
Et c'est moi qui lui ai appris à en faire un, annonça Remus tout fier.
Oh c'est bon toi, lui dit Sirius sur le ton de la plaisanterie.
Jaloux ? Si tu veux, je t'apprendrais à en faire un à toi aussi, lui proposa Remus.
Apprends déjà à en faire un toi-même, ensuite on verra. Mais je suis sur que j'y arriverais avant toi.
Ne rêve pas trop.
Et les enfants, arrêter de vous chamailler, on ferait bien d'aller en cour de potion sinon, vous savez ce qu'il nous attend, leur dit Lily.
Et qu'est ce qui nous attends ? lui demanda Harry.
Le prof de potion n'apprécie pas beaucoup les Gryffondors, il ne nous laisse rien passer, lui dit James.
Et bien ça ne change pas de mon époque. Rogue aussi s'amuse à nous retirer nos points, mais jusque là, on a toujours réussi à gagner la coupe des quatre maisons.
Rogue est ton professeur de potion ? lui demandèrent Remus et Lily.
Oh, c'est vrai que l'on ne vous l'avait pas dis.
Merci de nous mettre au courant, lui dit Lily avec un grand sourire.
C'est drôle, je ne l'ai pas encore vu à votre époque, annonça Harry.
C'est normal, il est rester chez ses parents, il arrive seulement la semaine prochaine, lui répondit James.
Ouais, on va pouvoir se marrer, répliqua Sirius.
Sirius !
Lily a raison. On le laissera tranquille, lui dit James. »
Mais Harry avait bien remarqué le clin d'œil que son père avait lancé à son parrain. Comme ils le disaient, Maraudeurs un jour, Maraudeurs toujours.
Après le cour de potion, Les Gryffondors avaient quartier libre. Harry avait décidé d'aller voir Dumbledore, mais Drago avait encore cour de Botanique, donc il se rendit dans sa chambre pour aller chercher son balai et faire quelque acrobatie. Lorsqu'il ouvrit son sac, il tomba sur le fameux livre des Maraudeurs. Il avait complètement oublier qu'il l'avait mis dans son sac avant d'aller en cour de potion avec Rogue. Harry se demandait si les Maraudeurs avaient déjà réalisé ce livre ? Où s'ils avaient déjà fait toutes les choses qui y sont inscrites ? Harry ouvrit le livre au premier chapitre où était inscrit le manuel pour devenir animagus. Il était au moins sûr que les Maraudeurs avait déjà réalisé celui-ci. Il avait promis à Ginny qu'ils le feraient ensemble, mais il se trouvait à des années de décalage d'elle. A l'époque où Harry était, Ginny était loin de venir au monde. Il alla au deuxième chapitre dont le titre était :
Apprendre le maniement de la magie
sans baguette
La magie sans baguette ? Si Harry apprenait cela, ça lui donnerait un point de plus pour son combat contre Voldemort. Pourquoi Dumbledore n'a t-il pas eu l'idée de lui apprendre ça ? Il aurait dû y penser. Drago entra tout à coup dans la pièce, Harry rangea rapidement son livre. Drago n'y prêta même pas attention.
« Bon, tu voulais aller voir le vieux fou ! lui dit-il.
Ce n'est pas un vieux fou.
Si tu l'dis. »
Harry sortit de la chambre, Drago sur ses traces. Ils parcoururent la distance qui les séparait du bureau de Dumbledore.
« Alors tu as parlé à ta mère ? lui demanda Harry.
Oui.
Alors, ça donne quoi ?
Ca a coincé.
Coincé comment ? Qu'est ce qui c'est passer ?
J'ai balbutié quelques mots, puis, je suis partit.
Tu as balbutié ?
Oh ! C'est bon, tu peux parler toi. Tu en as mis du temps pour parler à tes parents.
Oui, mais je te signale que maintenant c'est réglé et que tu es arriver en même temps que moi, lui rappela Harry.
C'est toi qui as dit que tu m'aiderais, alors fait-le.
Mais qu'est ce que tu veux que je fasse, je ne sais même pas qui elle est. Tu ne me la pas présenter.
Je suis désoler, mais qu'est ce que tu veux que je lui dise. Salut, je suis ton fils, je viens du futur, mais surtout n'est pas peur de moi, je suis un gentil garçon ? Tu te paie ma tête, c'est ça ? »
Harry rigola.
« C'est ça, marre toi, mais tu ne diras pas le contraire, c'est dur.
Je ne dirais pas le contraire. »
Ils arrivèrent finalement à la gargouille menant au bureau du professeur Dumbledore. Après avoir dit le mot de passe, Harry et Drago montèrent sur les escaliers qui les mena jusqu'à la porte du bureau. Harry frappa, puis la voix du professeur se fit entendre.
« Entrez. »
Harry et Drago s'invitèrent à l'intérieur de la pièce qui n'avait pas changé depuis la dernière fois.
« Ah ! Je voulais justement vous voir tous les deux.
C'est vrai ? Vous avez trouvé un moyen de nous ramener chez nous ? lui demanda Drago.
Non.
Oh, fit-il d'un ton déçu.
En fait, je voulais vous demander un renseignement. Il me faudrait le nom de l'herbe que vous avez mélangé à votre potion, si vous vous en souvenez bien sûr.
Je suis désoler, je n'ai pas eu le temps de voir ce que c'était, lui répondit Harry.
C'était du thym. »
Harry et Dumbledore tournèrent la tête vers Drago.
« Tu le savais ? Tu aurais pu le dire plutôt, lui balança Harry.
Je ne voulais pas rentrer trop vite, je voulais savoir ce que je pourrais changer ici, lui dit Drago.
Merci pour cette information, ça va beaucoup m'aider dans mes recherches. Mais avant que vous partiez, il y a quelque chose que je vais vous dire. »
Harry avait compris que ce qu'allait dire son professeur était capital pour la suite des évènements.
« Vous ne pourrez pas changer le futur.
Quoi ? s'écrièrent-ils.
Pourquoi ? demanda Harry.
Je ne peux pas vous laisser repartir dans le futur sans avoir effacer de la mémoire de vos proches, votre venu. Le futur ne doit pas être changer. C'est pour cela, qu'une fois que vous repartirez, je leur jetterais le sort d'oublie. Ce sera mieux pour eux.
Mieux ? Est-ce que vous vous souvenez de ce que je vous ai raconté sur mes parents, qu'ils vont mourir. Je ne peux pas laisser faire une chose pareil, s'il y a un moyen de changer le futur, je dois le tenter.
Non, Mr Potter, vous ne tenterez rien du tout. D'après ce que vous m'avez dit, vous avez vaincu Voldemort lorsque vous aviez un an, n'est-ce pas ?
C'est exact.
Si vous changer le futur, peut-être que Voldemort ne sera pas vaincu à cette époque et qu'il tuera d'autre personne. Nous ne pouvons courir ce risque.
Mais vous prenez le risque de tuer mes parents.
Dans ton époque, ils sont déjà morts. Je suis vraiment désoler, mais si cela c'est passer c'est qu'il y avait une bonne raison. Nous ne devons rien changer. »
Harry baissa la tête car il savait que son professeur avait raison.
« J'en suis vraiment navré, croyez-moi. »
Harry et Drago retournèrent dans leur chambre en silence. Aucun des deux n'avaient pu émettre le moindre son après ce qu'il venait d'entendre. Ils n'auraient pas le droit de sauver leur famille.
« Pourquoi ai-je autant attendu pour dire à ma mère de ne pas se marier avec mon père ? Je suis vraiment stupide, annonça soudain Drago.
Ne toute façon, ils vont recevoir un sort d'oublie, on ne peut rien faire. Et puis, je te signale que si ton père et ta mère ne se marient pas, tu ne viendras jamais au monde.
Ca m'est égal, ce qui compte c'est que ma mère ne vive pas cet enfer.
Tu crois que j'aimerais que mes parents revivent ce qui c'est passer ? Moi non plus je ne suis pas d'accord avec Dumbledore mais il a raison.
Et qu'est ce qu'il en sait lui ?
Il en sait davantage que nous, crois-moi.
Et dire que j'étais près à tout dire à ma mère. »
Harry rejoignit Drago sur le lit puis s'assit à côté.
« Tu sais ce qu'on va faire ? lui dit-il. »
Drago releva la tête vers Harry.
« Lorsque l'on retournera dans notre époque, nous allons nous allier et combattre la personne qui est responsable de tout ce qui c'est passer dans nos vies. Nous lui ferons payer.
Tu veux t'en prendre à mon père ?
Mais non idiot, je te parle de Voldemort.
Je plaisantais, j'avais compris. »
Mais Harry avait bien remarqué quelque chose sur Drago.
« Tu ne trembles plus au nom de Voldemort ?
C'est à cause de Dumbledore. Il a mis ce nom en guise de mot de passe pour les Serpentards.
Je crois qu'il a fait le coup à toutes les maisons.
Je te l'avais bien dit qu'il était fou ce bonhomme. »
