Je m'excuse pour ne pas avoir publié mes chapitres que je l'avais promis mais j'ai eu un souci et il a fallu que parte pour deux jours. Celui-ci est l'avant dernier chapitre alors profitez-en bien.

La peur au ventre

Depuis la veille, Harry n'avait pas adressé un seul mot à Drago, il l'avait même évité en allant se coucher au moment où celui-ci c'était endormi. Harry avait passé une très mauvaise nuit. C'était son dernier jour avec ses parents et son parrain, qu'il ne reverrait pas dans l'avenir, de plus, sa dispute avec Drago l'avait bizarrement touché. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'ils se disputaient tous les deux, mais depuis qu'ils étaient devenus amis, aucune bagarre n'avait éclaté entre eux. La seule chose qui lui redonnait le sourire était qu'il allait bientôt voir la femme de sa vie. Elle lui avait tellement manqué qu'il se rendit bien compte à quel point elle comptait pour lui. Il se promit de le lui faire savoir une fois qu'il la verrait.

Harry se prépara et se rendit dans la Grande Salle pour prendre son petit déjeuner. A cette heure, personne n'était encore lever, il pourrait donc rester tranquille. La journée s'annonçait parfaite, le soleil brillait déjà et la sortie à Pré-au-Lard avait été annoncée pour aujourd'hui. Harry prit place à la table des Gryffondors et un bol de chocolat chaud avec des croissants apparu devant lui.

« Bonjour Harry. »

Dumbledore venait de faire son apparition par la grande porte.

« Bonjour professeur, lui répondit-il.

Tu t'es lever bien tôt ce matin.

Oui, je voulais être un peu seul avant que la journée commence réellement.

Alors je vais te laisser.

Non, non… Vous pouvez rester, ça ne me dérange pas. »

Dumbledore s'assit près de Harry et une tasse de thé avec des petits gâteaux apparut devant lui.

« Alors, tu compte te rendre au village aujourd'hui ? lui demanda Dumbledore.

Oui, je vais y aller avec les Maraudeurs.

J'imagine qu'il doit avoir changer à ton époque. De nouvelle invention, de nouveau magasin. J'espère seulement que le bar des Trois Balais est encore là, j'adore leur Bièraubeurre.

Je vous rassure, il existe encore et il est très populaire. »

Harry mangea un morceau de son croissant puis regarda son directeur.

« Professeur ! Je peux vous poser une question ?

Bien sur !

Je voudrais savoir comment vous avez rencontré Voldemort ? »

Dumbledore observa Harry comme s'il attendait que ce soit lui-même qui lui dise la réponse.

« C'était, il y a bien longtemps. La première fois qu'il est arriver à Poudlard, il avait mauvaise mine. Il était tout maigrichon, j'imagine qu'il n'avait pu du manger depuis un certain temps. Son père l'a abandonné lorsqu'il a appris que sa mère était une sorcière…

Oui, je sais. Et sa mère est morte quelques années après.

Comment le sait-tu ?

Je vous avais dis que j'avais rencontré Voldemort à plusieurs reprises.

C'est juste. Tu vois, Voldemort n'a jamais pardonné à son père de les avoir abandonnés. Personne ne sait où celui-ci est parti. J'ai été son professeur de métamorphose, et je l'ai aidé à se réintégrer. Pendant son enfance, il a été transféré d'orphelinat en famille d'accueille jusqu'à ce qu'il atteigne l'âge d'aller à Poudlard. Il a été envoyé dans la maison Serpentard, mais je savais qu'à ce moment là, il ressentait de la haine pour le monde entier. Il a habité à Poudlard pendant sept ans, et pendant ses sept années, je lui ai appris à se défendre, à se battre, et lui il réalisait son plan derrière mon dos, de conquérir le monde. Mais j'espérais tellement le changer, le faire devenir quelqu'un de bien. Mes espoirs se sont envolés lorsqu'une jeune fille est morte. Oh, il ne l'avait pas tué de ses propres mains, il avait fait appel…

A un basilic, termina Harry.

Oui… Ne me dis pas que tu connais la Chambre des Secrets !

Je la connais et en plus, j'ai tué le basilic qu'il y avait dedans.

Je savais bien que tu étais quelqu'un de très prometteur. »

Harry lui adressa un sourire.

« A partir de ce moment là, j'ai compris que je ne pourrais pas lui enlever sa rage qu'il avait envers le monde entier. Lorsqu'il a quitté Poudlard, je ne l'ai pas revus pendant des années. J'imagine qu'il a parcouru plusieurs pays pour apprendre les rudiments de la magie noire, parce qu'il en connaît un paquet. Puis un jour, il est revenu pour se venger. Il a concrété que les sorciers au sang mêlé ne valaient rien, qu'il fallait les supprimer. A partir de ce moment, la guerre a commencé. Depuis, le monde de la magie vit un enfer, nous sommes attaquer sans cesse et nous sommes très peu à pouvoir le repousser.

Moi, je le ferais.

Je l'espère bien, même si je trouve que c'est quelque chose d'horrible pour une personne d'aussi jeune. »

Oui, il le ferait. Parce qu'il ne laissera plus jamais ce monstre le priver de sa famille et ses amis. Plus jamais Voldemort ne lui fera de mal, il ne l'accepterait pas.

« Professeur, est ce que vous savez que Voldemort n'est pas un sang pur ? lui demanda Harry.

Oui, bien sur. Mais, lui, préfère oublier. »

C'est à ce moment-là, que les élèves avaient décidé d'entrer dans la Grande Salle. Le professeur Dumbledore prit congé d'Harry en le remerciant de lui avoir accorder un peu de son temps puis sortit par la porte qui se trouvait derrière l'estrade. Les Maraudeurs vinrent s'asseoir à côté d'Harry.

« Salut Harry.

Salut Sirius.

Alors, fiston, tu vas visiter le village de Pré-au-Lard ?

Je te ferais remarquer que je le connais déjà.

Oui, mais tu ne connais pas celui de notre époque.

Je ne pense pas qu'il est beaucoup changer.

Pourquoi tu dis ça ?

Dumbledore m'en a un peu parler.

Quand as-tu vu Dumbledore ? lui demanda Remus.

Un peu avant que vous arriviez. Il a pris son petit déjeuner avec moi et nous avons discuté.

Vous avez discuté sur quoi a juste ? demanda sa mère qui venait d'arriver.

Salut ma puce, lui dit James qui la pris sur ses genoux.

Nous avons eu une discussion sur Tom Jédusor.

Je connais pas, dit Sirius qui se plongea dans son chocolat. »

Remus et Peter haussèrent les épaules en même temps en guise de réponse.

« Bon, je vais chercher une veste pour tout à l'heure, leur dis Harry. »

Lorsqu'il se leva de table, il aperçut que Drago était à la table des Serpentards en jetant un petit coup d'œil de temps en temps vers le groupe des Maraudeurs avec envie. Harry se rendit dans sa chambre et prit une nouvelle veste que Dumbledore lui avait donné. Heureusement que son directeur leur avait passé des affaires pour qu'ils puissent se changer, lui et Drago. C'était ce qu'il avait certainement du faire pour Voldemort. Ce dernier et Harry avaient plus de point en commun qu'il ne lui semblait. Ils avaient vécu une enfance très difficile, sans leurs parents, dans une famille qui n'attendait que de ce débarrassés d'eux. Mais ce n'est pas pour ça que Voldemort avait le droit de tuer toutes ces personnes. Lui, ne ferait jamais une telle chose. En arrivant dans le hall d'entré, une foule de personnes s'y trouvait déjà.

« Alors, tu en as mis du temps, lui répliqua Sirius.

Je voudrais toute votre attention s'il vous plaît ! »

Tous les regards se tournèrent vers le professeur McGonagall qui se tenait au pas de la porte d'entré.

« Bien. Comme vous le savez, les temps qui court ne sont pas vraiment tranquilles alors je voudrais que vous vous rendiez en groupe dans les boutiques. Je ne veux pas voir une personne seule. Ca m'est égal le nombre de personnes que comporte un groupe mais je ne veux pas qu'il y est moins de trois personnes par groupe, est-ce que c'est clair ? S'il se passe le moindre problème, des professeurs seront à votre disposition. Chacun sera placer à chaque coin du village. Si j'aperçois un individu qui fait l'imbécile, tout le monde rentrera au château. Prenez place dans un groupe et nous y allons. »

Les Maraudeurs, Lily et Harry faisaient un groupe tandis que Drago faisait équipe avec Rogue et un autre élève qu'Harry ne connaissait pas. Les professeurs entouraient les élèves pendant le trajet jusqu'au village. Arriver là bas, ils prirent place à leur poste tandis que les élèves se précipitaient vers leurs boutiques préférées. Harry remarqua que le village n'avait effectivement pas changer mis à par la boutique de balais qui avait l'air moins spacieuse. C'est d'ailleurs celle-ci qu'ils décidèrent de visiter en premier. L'intérieur était un peu plus petit et les balais, moins impressionnant que ceux que connaît Harry. Mais la magie s'y trouvait tout de même. Elle restait sa boutique préférée. Une fois qu'ils avaient fait le tour du magasin, les garçons décidèrent de boire une bièraubeurre aux trois Balais. Là-bas, ce trouvait déjà plusieurs élèves de Poudlard qui sirotaient les boissons du bar. Ils prirent une table et passa leur commande. Tout en buvant leur Bièraubeurre, le petit groupe rigolait. Ils parlaient de tout et de rien. James racontait à Harry quelques anecdotes sur lui pendant ses premières années, tandis que Lily en rajouta une couche en disant qu'il avait été un crétin pendant ses années là. Sirius, lui, racontait les petites escapades nocturnes qu'ils faisaient depuis qu'ils étaient devenus animagus. Harry passait une journée vraiment géniale, même s'il savait que c'était la dernière.

« Ca fait plus de deux heures qu'on est ici, et j'aimerais bien aller à la librairie pour voir les nouveautés, annonça Lily.

J'ai l'impression que le rat de bibliothèque c'est réveiller, dit Sirius. »

Lily lui lança le reste des cacahuètes qui étaient sur la table. Harry avait l'impression de voir Hermione et Ron. C'est là qu'il se rendit compte à quel point ses amis lui manquaient. Dans la librairie, Lily parcourait les étagères qu'elle connaissait par cœur, tandis que les garçons s'étaient assis sur les chaises en attendant. Ce n'était pas vraiment leur plaisir de lire.

« Alors, Lily, tu te dépêche ? demanda James qui commençait à s'impatienter.

Tu vas devoir prendre l'habitude mon frère, parce que je te signale qu'elle va être ta femme, lui répondit Sirius.

Tu t'y feras vite. Chez moi, j'ai une amie qui lui ressemble beaucoup. Ca arrive même, qu'elle soit pire. Au fil du temps, tu t'y fais.

Elle est pire que Lily ? commença à s'effrayer Sirius.

Fait attention à ce que tu vas dire, comme tu me l'as fait remarque, elle va être ma femme. »

Le petit groupe se mit à rire à la tête de Sirius, ce qui décida enfin Lily de venir.

« Enfin ! »

Tout à coup, des hurlements se firent entendre à l'extérieur. Le groupe se précipitèrent à la porte pour voir ce qui provoquait ce grand chamboulement. Il y avait des personnes qui couraient dans tous les sens en hurlant, des gens qui étaient recroquevillé sur eux même en pleurant et se couvrant de tous les vêtements qu'ils avaient.

« Oh, non ! fit Harry. »

Puis il ouvrit la porte et se précipita à l'extérieur. Dès que les autres franchirent, eux aussi le pas de la porte d'entré, ils ressentirent un grand frisson les prendre par surprise.

« Harry reviens ici, lui cria Lily. James, tu ne peux pas le laisser partir seul, il faut faire quelque chose.

Non, vous ne bouger pas. »

Drago venait d'arriver derrière eux.

« Harry sait très bien les combattre, vous, vous ne savez pas faire de Patronus, si vous y aller, ça fera plus de personnes à secourir. »

Sur ce, Drago sortit en courant de la librairie, laissant le petit groupe interloqué. Harry courait en direction des Détraqueurs qui continuaient leur carnage. Plus, il s'approchait et plus il avait du mal à empêcher les voix de s'infiltrer dans sa tête. Il fallait qu'il le fasse. Harry se plaça face aux Détraqueurs qui s'approchaient menaçant.

« Spero Patronum, cria-t-il. »

Le cerf qui venait de sortir de sa baguette commença à charger et fonça sur les Détraqueurs. Harry voyait que les professeurs effectuaient, eux aussi le sort mais les Détraqueurs étaient très nombreux et ils avaient du mal à résister. Quelqu'un arriva à côté de lui et lança le sort. Un filet argenté sortit de la baguette ce qui permettait de pouvoir repousser quelques Détraqueurs.

« Drago, occupe-toi de ceux qui sont de l'autre côté, lui cria Harry. »

Drago se retourna et refit son sort.

« Harry, ils sont trop nombreux, nous n'y arriverons jamais, lui cria Drago qui commençait à s'écrouler par la force du sort. »

Les Détraqueurs commençaient à se rapprocher très rapidement et les professeurs n'arrivaient toujours pas à les maintenir en arrière. Il faut être plus nombreux, pensa Harry.

Tout à coup, un deuxième Harry lui fit face, baguette en main, puis un troisième et un quatrième, ainsi de suite. Tous les Harry se sourirent, il y en avait une cinquantaine.

« Maintenant, leur cria Harry. »

Tous les Patronus sortirent des baguettes et chargèrent les Détraqueurs. Ces derniers, voyant qu'ils n'avaient plus le dessus, prirent la fuite. Une fois, le calme revenu, Harry adressa un signe de remerciement aux autres Harry qui disparurent. Les professeurs s'approchèrent de lui ainsi que les autres camarades. Le professeur McGonagall rassembla tous les élèves et les ramenèrent au château. Le chemin du retour fut plus silencieux que jamais. Harry remarqua tous les regards jeter sur lui, ce qu'il haïssait même à son époque. C'était dans ses moments là, qu'Harry avait l'impression d'être différent des autres. Après tout, il l'était peut-être, et il était sûrement temps qu'il accepte son destin. Il n'en revenait pas de ce qu'il avait fait. Il ne savait pas comment, mais il l'avait fait et ça leurs avaient sauvé la vie. Drago avait été mis sur un brancard et emmener à l'infirmerie. Il avait réussi à tenir éloigner certains Détraqueurs, mais n'avait pas réussi à tenir lorsqu'ils s'étaient approcher en bande. Harry s'était rendu à l'infirmerie après avoir expliquer à ses parents, que c'était grâce à son nouveau pouvoir qu'il avait pu repousser les Détraqueurs. Sa mère lui avait même dit qu'elle était très fière de lui tout en ayant eu peur. Lorsque Harry pénétra dans l'infirmerie, Drago était assis sur un lit avec une tablette de chocolat.

« Au moins, se faire attraper par les Détraqueurs ça nous permet de manger du chocolat. »

Harry se mit à rire. Peut-être qu'il était temps d'enterrer la hache de guerre une bonne fois pour toute.

« Je suis désoler de m'en être pris à toi hier. C'est seulement que le départ approche et que je ne voulais pas quelqu'un d'autre que moi, touche au livre de mon père. Même Ron n'est pas au courant pour ce livre, je ne lui ai pas encore dis.

Non, c'est moi, je n'avais pas à toucher à tes affaires. Je m'excuse. »

Drago Malefoy qui s'excuse ? C'est une première, le taquina Harry.

Le silence s'installa quelques minutes.

« Alors tu vas me dire comment tu as fait ça ? lui demanda Drago qui ne tenait plus.

Tu te rappelles de mon super don. Et bien c'est lui. J'ai pensé que nous étions pas assez et à ce moment là, des dizaines de moi son apparu. Je ne sais pas du tout comment j'ai fait, je ne le contrôle pas encore. Mais une chose c'est qu'il nous a permis de nous sauver la vie.

Oui, c'est pas grâce à moi, je me suis écrouler juste après t'avoir vu en plusieurs exemplaires.

Le plus important c'est que tu te sois mis au combat, ça a permis d'en repousser. J'ai eu moins de boulot.

C'est ça. »

Un fou rire emporta les deux anciens ennemis. Harry savait qu'à partir de maintenant, il pourrait compter sur Drago dans son combat contre Voldemort. Mais bien sur, avant, il lui apprendra à faire un vrai Patronus.