Titre : Snowboarder
Auteur : Shalimar
Base : Gundam Wing
Genre : UA, yaoi, SAP, lemon ou lime (j'sais pas encore)……
Couple : 2x1 ; Chrisx1 ; 3x4 ; 1&5 (amitié)
Disclaimer : alors les persos ne sont pas à moi, et à cause de ça, ben je ressens une frustration de ne pas pouvoir les obtenir, qui m'oblige à écrire des fanfics.
Note : La fic n'a strictement rien à voir avec le film du même, que d'ailleurs, je n'ai jamais vu.
SnowboarderChapitre 8 : Les explications, partie 2
-Tout à commencé il y a six ans au Japon, à la mort de ma mère. Elle avait contracté un cancer. Elle a souffert durant des années avant de succomber, et mon père n'a jamais pu s'en remettre. Il a commencé à boire, d'abord un peu, puis de plus en plus. À chaque fois que je rentrais de l'école, il était déjà assis dans son fauteuil une bouteille de whisky à la main. Puis ensuite, il a commencé à s'en prendre à moi, il me disait que c'était de ma faute, que si je n'étais pas naît, rien ne serait arrivé, alors il a commencé à me battre. Au début, je pensais que ses réactions étaient dues à la douleur que ça passerait, mais plus les années passées et plus il me frappait. Le malheur ait voulu que je ressemble à ma mère. J'ai hérité ses traits asiatiques, et mon père la voyait en moi. En cours, les professeurs ne cessaient de me poser des questions sur les bleus que j'avais sur les bras ou au visage, mais j'avais beau leur sortir toutes sortes d'excuses, ils n'étaient pas dupes. Un jour, une assistante sociale est passé à la maison et quand je suis rentré le soir, mon père était dans une rage folle. Je ne l'avais jamais vu comme ça. Il ne cessait de hurler que c'était ma faute, la mort de ma mère, la venue de l'assistante sociale, la convocation devant le juge, le retrait des allocations… Ce soir là, il m'a frappé très fort, puis il a retiré sa ceinture…
Des larmes commençaient à couler des yeux des japonais, et Duo allait le dire des paroles réconfortantes, quand Heero porta la main à sa chemise et commença la déboutonner lentement.
-C'était une ceinture en cuir résistant. Il m'a arraché mon tee-shirt et à commencer à me fouetter. La douleur était tellement forte, que je me mis à hurler. Il ne s'est arrêté que quand des violent coups furent frappé à la porte. Les voisins qui avaient été alerté par les cris avaient appelé la police. Quant ils entrèrent, ils ont vu mon père à moitié ivre, et moi le dos en sang. Puis ensuite j'ai perdu connaissance. Quand je me suis réveillé, j'étais à l'hôpital. Les autorités ont définitivement retiré les droits parentaux à mon père et j'ai été placé dans un orphelinat. Quelque temps plus tard, mon père s'est suicidé, et mon grand-père m'a récupéré. Puis je me suis retrouvé ici. Mais mon père à fait en sorte à ce que je garde à jamais un souvenir de lui.
La chemise tomba à terre, et Heero se retourna lentement, exposant son dos à la vue de Duo. Le visage de ce dernier se décomposa à la vue du corps. De longues cicatrisent zébrés le dos du japonais. Certaines étaient fines, mais d'autres… il y en avait tellement que Duo ne pouvait pas les compter, tout ce qu'il voyait, ce que Heero avait due atrocement souffrir. Quel genre de père peut ainsi la main sur son propre enfant ? Le faire souffrir atrocement ?
Lentement, Duo se leva et s'approcha du japonais qui était toujours de dos, attendant un cri de dégoût ou autre sentiment de rejet qui ne vint pas.
Délicatement, l'américain posa ses lèvres sur la première cicatrice sur l'épaule droite. Heero se crispa sous le contact, mais Duo ne s'arrêta pas, et déposa un second baiser sur une autre cicatrice, et ainsi de suite. Heero se laissa aller aux baisers, fermant les yeux pour effacer les derniers souvenirs lui restant de son récit. Quand les caresses furent terminées, Duo fit alors face au japonais.
-Tu es beau… Lui murmura-t-il doucement à l'oreille.
Laissant à nouveau coulé les larmes, Heero passa ses bras autours du cou de son amant et se colla contre lui. Duo lui entoura la taille et le maintenu ainsi, attendant qu'il se calme.
-Ca… Ca ne te dégoûte pas ?
-Non, répondit sincèrement l'Américain.
Ils s'embrassèrent tendrement, puis plus passionnément. De fil en aiguille, les caresses se firent plus précises et ils laissèrent leurs sens s'enflammer. Heero le conduisit à sa chambre, et laissa Duo l'allonger sur le lit. Ce dernier ne pouvait plus contenir sa passion envers le japonais, il déposa de tendre baisers partout sur le torse, avant de débarrasser définitivement son amant de son pantalon et de son caleçon. Il déposa de délicat baiser sur la hampe dressée, faisant gémir son amant, puis enfin il le prit en bouche. Il débuta un léger mouvement de va-et-vient qui rendit fou Heero, mais au bout de quelques minutes, Duo remplaça sa bouche par sa main et remonta embrasser son amant. Ce dernier poussa un léger murmure de frustration avant de répondre à son baiser.
-Est-ce que tu aimes ? Murmura l'américain en accentuant sa pression sur le sexe tendu.
En réponse, Heero gémit plus fort.
- Je prendrais ça pour un oui alors.
Et Duo redescendit et reprit son activité précédente.
Heero ne se contenait plus, Duo le rendait fou. Il posa sa main sur la tête de son amant et accéléra lui-même la cadence. Quelque temps plus tard, il se cambra et se libéra dans un cri silencieux.
Finissant de lécher avec délice la semence d'Heero, Duo remonta à nouveau embrasser délicatement son amant. Ce dernier était encore perdu dans les brumes du plaisir, mais déplaça néanmoins ses mains au niveau du bouton du jean que portait toujours son amant et le défit.
-Heero ?
-Tu ne croyais tout de même pas t'arrêter là ?
-Mais… Je ne veux pas te brusquer…
Coupant court aux flots de paroles qu'il jugeait inutile, il fit descendre les vêtements inutiles et masturba le sexe de Duo, ravivant ainsi son désir avant d'entourer sa taille de ses jambes. Duo ne se fit pas plus prier plus longtemps, et finissant d'enlever son pantalon descendu, il s'installa plus confortablement contre son amant, lui présenta ses doigts. Le japonais les prit en bouche et les suça de manière suggestive en lançant des regards enflammés au natté. Les jugeant suffisamment humides, ce dernier les retira et les dirigea vers l'intimité du métis. Il l'embrassa tout en faisant entrer un doigt, il le remua lentement avant d'en joindre un second. Le japonais poussa un léger gémissement, mais n'interrompis pas Duo. Un troisième doigt vint rejoindre ses compagnons et là, Heero ne put retenir son plaisir. Commençant à bouger ses hanches en rythmes, il lâchait de légers gémissements qui rendait fou son compagnon.
Les retirant complètement, Duo se positionna entre les jambes de son amant, puis d'une poussé, il entra à l'intérieur de lui. Heero se crispa sous la pénétration, mais il se détendit très vite sous les baisers et les caresses brûlantes de son amant. Puis Duo débuta un mouvement de va-et-vient totalement envoûtant pour le japonais qui se laissa complètement allez au plaisir que lui offrait Duo. Mais au lieu d'accélérer en puissance ses coups de reins, comme Chris l'avait habitué, Duo garda un rythme régulier, ni trop lent, ni trop rapide qui rendit fou Heero. Il recevait en cet instant plus de plaisir, qu'il n'en avait jamais reçu. Duo lui faisait l'amour comme un dieu. Un long moment plus tard, ils s'assouvirent tous les deux en même temps dans un cri. L'orgasme fut fulgurant. Duo se retira lentement de son amant avant de le prendre dans ses bras, et Heero s'y nicha avec joie en s'assoupissant.
Mais Duo quant à lui, resta éveillé. Il caressait tendrement le dos d'Heero, promenant ses mains sur les légères boursouflures en suivant le contour de certaines cicatrices. Il ne voulait plus repenser au récit d'Heero. À travers ses larmes, il avait perçu la douleur et la terreur qu'avait dû ressentir son amant. Et ce Chris qui n'avait pas hésité à jouer avec lui. Étant maintenant au courant du passé d'Heero, il se doutait des humiliations qu'il devait subir, ainsi que les raisons qui l'avaient poussés à rester avec lui. Chris avait dû lui dire que personne ne voudrait de lui avec toutes ses cicatrices, et comme Heero n'acceptait pas son corps…
À cet instant, il aurait voulu avoir ce salopard sous la main, et le frappait jusqu'à mort. Après avoir subi la violence d'un père, il avait dû faire face à ce nabot sans cœur ni cervelle. Et Wufei qui l'avait laissait faire…
-Il ne faut pas en vouloir à Wufei.
Oups. Apparemment, il avait parlé à voix haute et son amant ne dormait plus.
-Heero…
-Il n'arrêtait pas de me persuader de rompre avec lui, mais je ne voulais pas me retrouver seul. D'un côté, j'avais besoin de me savoir désirer par lui.
-Tu es magnifique Heero, tu n'as pas besoin de d'emprisonner avec des types comme lui.
-Je sais, mais j'avais besoin de me rassurer. Puis Chris peut parfois avoir des paroles dans l'intimité qui ont le pouvoir de vous rendre unique…
-Mouais… Maugréa Duo, énervé qu'Heero parle de son EX ainsi.
-Tu es jaloux ?
-Non !
-Duo… C'est toi que je préfère ! Fit Heero en l'embrassant tendrement.
Puis le regard du natté tomba sur la pendule. 23 h 15 !!
-Hee-chan… Tenta-t-il d'appeler, mais son amant était déjà repartis à la conquête de son cou.
Le laissant finir le suçon qu'il avait débuté, Duo tenta tant bien que mal de rester résister à la vague de chaleur qui refaisait surface au niveau de son bas-ventre.
-Hee-chan…
-Hn.
-Je dois rentrer.
À ces mots, Heero lâcha le cou de son amant, et le regarda avec étonnement.
-Ben ouais, fit Duo en rigolant un peu gêné, c'est un code de respect que Quatre à instauré. Si je dors ailleurs, je dois les prévenir au moins trois heures avant.
-Code de respect ? Répéta Heero d'un air amusé.
-C'est pas croyable comme parfois il peut être mère poule, mais si je rentre pas, il va s'inquiéter et il va inquiéter mon grand-père, et ils vont alerter tout le village.
-Et ça serait terrible s'ils apprenaient que le grand Duo Maxwell avait passé la nuit à pervertir un pauvre garçon d'ici. Répliqua le japonais avec une lueur narquoise dans le regard.
Duo en fut abasourdi. Heero… Son Heero... Faisait de l'humour !!
Voyant l'air choqué de son amant, le métis éclata de rire.
C'était la première fois que Heero riait devant lui, et à cet instant-là, Duo le trouva encore plus beau. Reprenant ses lèvres dans un baiser passionné, il entreprit de le recouché sur le matelas, mais Heero le repoussa.
-Je croyais que tu devais rentrer ?
-Shit !!!
-On reprendra plus tard.
Avec un air boudeur, Duo entreprit de se lever, ainsi qu'Heero. Il fut étonner de voir son amant se rhabiller aussi.
-Pourquoi est-ce que tu te rhabille Hee-chan ?
-Je vais te raccompagner jusqu'en bas.
-Ah ! Ok !
Quelques minutes plus tard, ils descendaient les escaliers mains dans la main, quand comble d'un mauvais hasard, ils se retrouvèrent nez à nez avec Chris et un brun enlacé.
Heero se renfrogna, tandis que les yeux de Duo prirent une teinte plus foncée que celle habituelle, signe d'une grande colère.
Durant quelques secondes, le rouquin fut étonné de les croiser ainsi, mais se reprit très vite.
-Alors Maxwell, tu es toujours avec ce type défiguré ?
A ses côtés, il sentit Heero se tendre, mais il le calma d'une légère pression sur sa main. Il esquissa un sourire amusé, et fixa Chris.
-Mais, je ne vois pas de quoi tu parle, Chris. Fit-il d'un air innocent, qui énerva le rouquin.
-Tiens donc ? Reprit ce dernier avec un sourire sarcastique. Cette crevure ne t'a donc pas montré son dos ? Vous l'avez fait dans le noir alors ?
-Oh non, détrompe-toi, nous l'avons fait en pleine lumière, et j'ai vu chaque parcelle de son corps, et je ne vois pas ce que tu appelles « défiguré ». Mais cependant, si tu continue à parler de MON amant comme ça, c'est toi qui seras défiguré, et crois-moi Heero n'aura rien à t'envier. Déclara-t-il d'une voix calme.
Puis tirant Heero par la main, ils continuèrent leur descente, ignorant le regard de rage que leur renvoya le rouquin.
-Mais qu'est-ce qu'il fou ici ? Demanda Duo plus pour lui-même que pour Heero d'une voix vibrante de colère.
-Il habite dans l'immeuble.
-Quoi ?
-Hn. Ainsi que la plupart de la bande. Déclara Heero.
-Tu veux dire que tu vas côtoyer ce crétin tous les jours.
-Je n'ai pas le choix. J'habite ici, et je n'ai pas envie d'encombrer mon grand-père.
-Mais… Je n'aime pas te savoir près de lui.
-Duo ne sois pas jaloux…
-Je ne suis pas jaloux, Hee-chan, mais dieu sait ce qu'il peut te faire ! Il est très énervé…
Heero le fit taire d'un baiser.
-Ne t'inquiète pas.
-Hn.
-Je t'assure Duo, tu n'as rien à craindre, il ne me touchera pas.
-Et si tu venais au chalet jusqu'à la fin du séjour ?
-Hn ?
-Tu pourrais dormir avec moi, puis on pourrait s'entraîner encore plus. Ça ne posera aucun problème, Quatre et Trowa t'adorent.
-Je… Euh… D'accord.
-Vrai ?
Heero hocha la tête en souriant, et l'embrassa une dernière fois. Dans exactement quatre jours, la compétition aurait lieu, et avec elle, le prochain départ de Duo, alors il voulait profiter au maximum de ces quelques jours de bonheur.
À suivre…
