Titre : Snowboarder

Auteur : Shali Maxwell

Base : Gundam Wing

Genre : UA, yaoi, SAP, lemon ou lime (j'sais pas encore)……

Couple : 2x1 ; Chrisx1 ; 3x4 ; 1&5 (amitié)

Disclaimer : alors les persos ne sont pas à moi, et à cause de ça, ben je ressens une frustration de ne pas pouvoir les obtenir, qui m'oblige à écrire des fanfics.

Note : La fic n'a strictement rien à voir avec le film du même, que d'ailleurs, je n'ai jamais vu.


Snowboarder

Chapitre 18 : Envolons-nous !

Duo regarda sa montre. Une heure ! Cela ne faisait qu'une heure que Solo était au bloc opératoire. Il soupira, le temps passait très lentement quand on se trouvait dans un hôpital, surtout quand on attendait la fin d'une intervention. Il se leva et s'étira.

« - Je vais me chercher un café, je vous en ramène ? »

« - Oui, je veux bien un chocolat chaud. » Fit Hilde

« - Ok, Heero ? "

" – Un café noir sans sucre, s'il te plait."

« - Je vous ramène ça tout de suite. »

Il s'éloigna en direction de la machine à café, et entreprit de commander les boissons nécessaires. Il attendait patiemment quand il aperçut à l'accueil une jeune femme blonde. Il reconnut facilement la silhouette car il ne s'agit de personne d'autre que de sa mère, Hélène Maxwell. Cette même femme qui l'avait mit au monde et qui n'avait pas hésité à le séparer de son frère dans sa jeunesse par manque de communication avec son père. Comme se sentant observé, la femme se détourna du comptoir pour croiser le regard de son fils. Hélène esquissa un sourire et s'avança vers lui et Duo voyait la distance qui les séparait, diminuer peu à peu. Puis arrivé en face de lui, Hélène lui sourit.

« - Bonjour Duo. » Fit-elle avec une voix douce qui avait tant manqué au natté.

Duo ne sut que dire, il resta donc figer sur place, regardant dans les yeux cette femme qui était sa mère et qu'il n'avait plus revu depuis des années et qui n'avait pas cherché à reprendre contact avec lui durant ces quatre dernières années. Il ne savait plus quoi faire, ni quels gestes, quelles postures adoptés.

« - Tu… Tu ne me prends pas dans tes bras ? » Demanda Hélène d'une voix hésitante.

« - Bonjour maman. » Fit alors Duo en la prenant gauchement dans ses bras.

« - Je suis contente de te voir. Tu m'as beaucoup manqué. »

Duo retint de justesse les paroles cinglantes qu'il voulait lui jeter à la figure et se détourna d'elle pour s'occuper des cafés. La troisième et dernière boissons finissait à l'instant de couler, et essayant de tenir en mains les trois gobelets, il se retourna à la salle d'attente, sa mère sur les talons.

En les voyant arriver, Hilde vint à leur rencontre et salua poliment Hélène Maxwell, tandis que Duo lui tendait son gobelet de chocolat, il se dirigea ensuite vers Heero et lui donna son café en ajoutant rapidement :

« - Heero, voici ma mère, Hélène Maxwell. Maman, voici Heero Yuy, mon compagnon. »

« - Enchanté de vous connaître madame. »

« - Moi de même Heero. »

Le Japonais observa la femme qui se tenait devant lui. De toute évidence, si Solo avait hérité du physique de son père, Duo, lui tenait énormément de sa mère. Hélène était blonde, et possédait deux orbes améthyste identiques à celles de son fils cadet. Elle possédait également ce visage candide et cet air androgyne qui définissait si bien son amant. Il ne faisait aucun doute du lien de parenté existent entre la mère et le fils. De plus, cette dernière ne semblait pas le moins du monde choqué par la différence de son enfant, mais un coup d'œil prononcé vers son petit-ami, et le japonais sut que cela n'avait aucune importance aux yeux de Duo vu la tension qui émanait de son corps et le regard qu'il adressa à celle qu'il appelait 'maman'. Dans un geste réconfortant, Heero lui prit la main, et le natté lui adressa un bref sourire avant de se tourner vers sa mère et Hilde qui parlaient de Solo et de se lever, tenant toujours la main de son amant dans la sienne.

« - Excusez-nous, nous revenons dans quelques minutes. » Dit Duo en s'éloignant.

Hilde acquiesça d'un signe de tête alors qu'Hélène leur lançait un regard interrogateur suite à ce départ qu'on pourrait qualifier de fuite. Mais Duo ignora ce regard et entraîna silencieusement Heero à travers les couloirs de l'hôpital.

« - Ou est-ce que tu m'emmène ? » Demanda alors le japonais.

« - Tu verras. » Répondit l'américain avec un petit sourire énigmatique.

Heero haussa les épaules et se laissa guider. Son interrogation monta d'un cran quand ils arrivèrent devant une porte indiquant 'accès au toit', mais Duo ne s'arrêta pas là et monta les escaliers qui menaient au dit toit malgré les protestations de son amant.

« - Duo, cet accès est interdit aux patients tout comme aux visiteurs ! Nous n'avons pas le droit de venir là ! »

« - Je prends ce droit. » Fit Duo en poussant la lourde porte en fer.

Ils se retrouvèrent alors à l'air libre, le vent frais en cette journée d'octobre cinglant leur visage. Duo fit quelques pas et se retourna vers Heero qui n'avait pas bougé de la porte.

« - Viens Heero. »

A contrecœur le japonais fit quelques pas, regardant autour de lui dans la crainte de voir un gardien apparaître pour leurs ordonner de redescendre. Le voyant si peu enclin à le suivre, Duo esquissa un sourire et le rejoignit, puis le prenant par les épaules, il le conduisit jusqu'à la rambarde de sécurité.

« - Regarde Heero ! Regarde le monde ! » Fit Duo.

Le japonais observa alors la vue qui s'offrait à eux, le toit de l'hôpital surplombait une bonne partie des buildings implantait à New York, les gens, les voitures et les autres habitations semblaient si minuscule comparait à eux que cela lui donnait un air de liberté. La voix de son amant natté le tira de sa contemplation.

« - Quand j'ai l'impression que j'étouffe, je me réfugie ici, sur le toit de cet hôpital. Je le fais depuis que je suis tout petit, ça m'aide à me calmer, à reprendre confiance en moi. Quand je suis ici, j'ai l'impression que je tiens le monde au creux de ma main. »

« - Hn. »

« - Je veux te faire partager ça, Heero. Parce que mon monde, c'est ton monde. »

Heero rougit aux paroles de son petit-ami. Il se pencha vers et l'embrassa tendrement. Au bout de quelques minutes, Duo le repoussa gentiment.

« - Je me suis rendu compte, que nous n'avions pas beaucoup parlé sérieusement ces derniers temps. »

« - De quoi parles-tu ? » Demanda le Japonais.

« - Du concours. »

« - Je ne vois pas ce qu'il y a à dire là-dessus ni… »

« - Je veux que tu prennes ce sponsor Heero. »

« - Iie. »

« - Heero… »

« - Si je le prends, je devrais faire beaucoup de compétition pour me faire repérer, puis ces JO… Nous ne nous verrons plus… »

« - Un contrat de parrainage ne dure qu'une année, c'est une chance pour toi de surfer aux côtés des plus grands, c'est comme si tu réalisais un rêve, et je ne veux pas que tu y renonces à cause de moi. Vis les instants présents Heero, parce qu'on ne sait jamais après ce qui pourrait arriver. »

« - Je voyagerais beaucoup… »

« - Et je t'attendrais. »

« - Comment te remercier ? »

« - Tu n'as pas à me remercier mon cœur, surtout pas. »

« - Alors promet-moi de faire quelque chose échange ? »

« - Quoi donc ? »

« - Promet-moi de renouer les liens avec ta mère. »

« - Heero… Tu t'engages dans un sentier glissant, là ! »

« - Rien ne vaut la haine d'une mère. Je n'ai pas eu la chance de bien connaître ma mère et je le regrette beaucoup, mais toi tu as cette chance alors… »

« - Parce que se me laisser à mon père pour partir à Sydney avec Solo quand nous étions enfant s'appelle connaître une mère ? Elle s'est détournée de moi sous un prétexte minable. »

« - Et tu ne crois pas qu'il serait temps d'enterrer la hache de guerre ? »

« - Ce n'est pas aussi facile, Heero. Jamais elle ne s'est vraiment soucier de moi, à mes anniversaires, c'est à peine si elle m'envoyait une carte ou de l'argent. Pour moi, je n'ai pas de mère, tout comme Solo n'avait pas de père avant qu'il ne nous rejoigne à sa majorité. »

« - Alors si tu ne veux pas renouer les liens avec elle, essaye au moins de parler avec elle, de connaître les véritables raisons de son départ. »

Duo esquissa un sourire amusé en se tournant vers son amant. À quelques centimètres de ses lèvres, il murmura :

« - Tu es un démon avec une apparence d'ange. » Avant de l'embrasser sauvagement.

Il relâcha ses lèvres et reporta son attention sur la vue par qui s'offrait à eux. Puis cédant à une impulsion, il monta sur la rambarde pour se retrouver au-dessus du vide.

« - Duo mais qu'est-ce que… »

« - Tais-toi et viens ! » Ordonna Duo en lui tendant la main.

Heero la saisit avec hésitation, et le l'américain le hissa lui aussi sur la rambarde. Il fit passer le japonais devant lui et lui inséra la taille.

« - Le monde est à nos pieds Heero. » Lui murmura-t-il.

Si Heero avait été impressionné par la vue depuis la terrasse, cela n'était rien comparé à ce qu'il avait devant lui. Il avait la sensation de vraiment avoir le monde à ses pieds, la rambarde n'existait plus, tout ce qui comptait, c'était les bras de son amant autour de lui, et la vie qui grouillait à ces pieds. Duo lui lâcha la taille et lui écarta les bras afin de lui donner une impression de voler.

« - Envolons-nous Heero ! C'est comme si j'étais Superman et toi Loïs Lane. » Hurla-t-il. (1)

« - Et pourquoi est-ce que c'est moi qui suis Loïs Lane ? »

« - Parce que tu es celui que j'aime et que je te protègerais toujours ou que tu sois. »

à suivre…


(1) Certains doivent sûrement reconnaître un petit peu la scène de l'hôpital et le clash du toit, qui vient de la série Queer as folk (version américaine ), bon n'étant pas très doué en anglais, le dialogue entre Michael et Brian ne dois sûrement pas donner ça (surtout que je l'ai tourné à la sauce GW), mais on s'y approche un peu, lol.


Je suis vraiment désolé de ne pas répondre à vos review, mais je jure que je l'avais fait, sur ce chapitre, mais quand je l'ai posté, je me suis aperçu d'une erreur, et j'ai dû le supprimer et les réponses avec, enfin bref, pas de souci, l'essentiel c'est que le chapitre soit là, alors j'adresse un merci à tous ceux qui m'ont adressé une review.