Disclaimer : Je suppose que si je disais que tout m'appartient, on me rirait au nez. Or, comme j'n'aime pas qu'on se fiche de moi, je ne le fais pas. Donc, pas d'ambiguïté, tout est à Mrs Rowling.

Note : Tremblez, vils marauds ! Antigone s'approche, l'air mauvais… Serait-ce parce que Zofia l'a violemment maltraité au cours de la relecture ? Ouais, ça doit être ça ! Merci quand même à elle !

RAR : Oui, je les ai faites, cette fois ! Merci à tous, j'vous adore !

Tinkerbell7 : Et ouiiiiii… Je suis sur fanfiction ! Ça fait un petit bout de temps, déjà ! Mais ici, je publie les premiers chapitres corrigés par Zofia, alors que sur TWWO, il n'y a que les deux ou trois derniers qui sont corrigés. Je suis super contente de te retrouver ! Par contre, te ne sens pas obligée de reviewer à chaque nouveau chapitre paru ici (surtout que tu les as déjà reviewés, je crois !) Merci beaucoup pour les compliments, ça me fait toujours hyper plaisir (et ça flatte beaucoup mon ego, aussi, qui n'a d'ailleurs pas vraiment besoin de ça !). Gros bisous.

Axe : maths latin néerlandais en UN SEUL WEEK-END ?! Arf ! Trop prise de tête pour moi ! '' J'aime beaucoup les maths, mais je suis sûre que le Néerlandais c'est hyper compliqué, et puis le latin… Disons que le peu que j'en ai fait m'a amplement suffit ! En tout cas, merci beaucoup, et gros bisous.

Aranyella : Je suis ravie que ce chapitre t'ai tant plus, parce que sur les seize premiers, c'est sans doute celui que j'ai écrit le plus facilement ! Désolée pour le romantisme, mais la vie d'Antigone prend un sacré tournant au cours de cette fameuse sixième année. En plus, Antigone a une vision de l'amour carrément bizarre ! Cela ne veut cependant pas dire qu'il n'y aura pas un rapprochement entre Harry et Antigone… Enfin, moi j'dis ça, j'dis rien ! Mais ne t'emballe pas, parce que ce rapprochement ne sera pas forcément celui que tu crois… Mais je fais de mon mieux ! Cependant, tu as tout à fait le droit d'espérer, puisque je ne suis pas encore fixée sur le dénouement de cette histoire. Quant au chapitre 17… Arme toi de patience, j'ai tellement de boulot et de préoccupations qu'il avance à pas de fourmis. Mais il viendra… Gros bisous.

Alixe : Oh ! Cette bio, il faut absolument que je la change ! Mais, en effet, j'ai bien trois frères qui sont nés le même jour que moi. C'est plein d'inconvénient et de difficultés, mais surtout plein de joies et de bonheur J

Morwan : Arf ! Le vocabulaire ! Voui, ça s'oralise nettement plus dans le chapitre 10, mais c'est certainement parce qu'il y a plus d'action ! Je crois que je me suis bien lâchée également dans le chapitre douze, mais il n'est pas pour tout de suite ;) Pour le mariage arrangé, ne va pas croire que Antigone n'a jamais vu Jef, mais c'est vrai que leur précédente rencontre ne remonte qu'à leurs douze treize ans. Pour la relation Harry/Antigone, disons que la demoiselle a un sens de l'amitié et de l'affection des plus particuliers. Aussi, forcément, elle n'ai sûre de rien. Donc ses liens avec Harry sont ambigus. Mais ça me rassure de voir que tu n'es pas pour la relation A/H, parce que j'avais pas vraiment envie de mettre ce point là en avant. Bisous.

Docteur Gribouille : N'empêche, Antigone est un peu Mary-Suesque sur les bords : canon, intelligente, super puissante… Bon après, effectivement, ses réactions sont parfois un peu étranges, même l'auteuse que je suis ne les comprends pas éè « Antigoooone, bon sang ! Obéis ! » Mais j'ai beau trépigner, il n'y a rien à faire, elle suis sa voie et n'écoute pas. Tant pis, ou tant mieux, peut-être ! Tu aimes la relation Harry Antigone ? Mais… Tu veux dire quoi ? Niveau love/hate, ou niveau amitié bizarre ? En tout cas, merci beaucoup, et gros bisous !

Takoma : C'est vraiment pas grave si t'as pas eu le temps de reviewer ou de lire ! Fait pas croire que je retiens les personnes qui ne reviewent pas ou quoi que ce soit ! Si cette fonction te pompait, faudrait pas que tu te sentes obligés de venir me lire à cause d'une fidélité bizarre ou je ne sais quoi ! A la limite, on a pas signé de contrat… Le principal, pour moi, c'est que tu me dises ce que tu penses de ce que j'ai écrit… Les encouragement, et tout, c'est un cadeau en plus qui me fait hyper plaisir ! Tu veux un indice pour la suite ? Ma foi, je veux bien, faut juste que tu me poses une question ;) Mais attention, c'est comme pour les vœux magiques, rien à propos de l'amour !C'est quoi pour toi une personne âgée ? Au dessus de quinze ? De vingt ? De trente ? En tout cas, très flattée d'être comparée à des gens comme Umbre77, Star Polaris ou Alohomora… C'est très excessif, mais ça fait super plaisir ! Merci beaucoup pour ta longue review, et gros bisous !

Jamesie-Cass : Whaaaa… Quel enthousiasme ! Merci beaucoup ! C'est très gentil ! Gros bisous, voici la suite !

Csame : Merci merci merci merci merci ;)

Kazy : Marrant, on m'a jamais laissé de review sur ce chapitre « enviant » le sort d'Antigone ;) N'empêche, c'est vrai que j'espère vraiment me marier un jour et avoir des millions d'enfant… Bon, peut-être pas trop quand même, mais j'espère quand même en avoir plein. D'un côté, épouser un type qu'on connaît pas, c'est pas cool, mais celui d'Antigone est prince et en, plus il est plein aux as. Sans doute une transposition de l'un de mes fantasmes personnels… Sans doute monsieur Freud aurait-il beaucoup à dire à ce propos là. En tout cas, merci beaucoup, et gros bisous.

Coco36 : Mais justement, faut pas que je me lance des fleurs, je suis déjà très fière de ma personne habituellement, alors si en plus j'en rajoute… Merci quand mme, et gros bisous !

Titania : T'écris tes reviews avant la parution des chapitres, toi ! lol, trop drôle ! Oui, le quidditch favorise l'entente entre les maisons et le mélange des genres, c'est bien connu ! lol pour les dégats mentaux du Drago/pansy ! Mais je me suis prise d'affection pour pansy au cours de la fic, donc elle va sans doute évoluer beaucoup d'un coup… Tant pis. Merci beaucoup, et gros bisous !

Anya et Xeres : Ouais, ben danse pas trop vite ! Antigone, c'est le sarcasme et l'ironie personnifiée, donc va pas croire des choses que je nie fermement depuis le premier chapitre ;) Je jure que je vais essayé de rattraper tt le retard que j'ai pris avec tes fics, genre pendant les vacances de Noël si je reste à paris ou pendant le week-end de l'armistice… Mais je rattraperai mon retard ! bisou, et merci !

Voilà voilà…

hr

Chapitre 11
Rire

Potter est sorti de l'infirmerie cinq jours après le match, car si réparer quelques côtes brisées et guérir un traumatisme crânien est une chose, remettre une colonne vertébrale à sa place en est une autre. Il a d'ailleurs eu droit à sa première Extraction, maintenant qu'il est ouvert à la Magie Pure.

Je suis redevenue le mouton noir de Serpentard. J'y suis plutôt indifférente, l'ayant vécu pendant cinq ans, et sachant que ma brève "popularité" reviendra à moi d'elle-même s'il le faut vraiment.

Il n'empêche que, malgré mes démentis, le visage de Potter tombant dans le vide continue de me hanter. Combien de fois me suis-je réveillée durant la semaine, le visage humide de larmes et de sueur, étouffant mes cris de terreur et de honte dans mon oreiller ? D'ailleurs, ma Magie Pure s'est de nouveau manifestée. C'était pendant un cours de métamorphose, où nous étions censés transformer un porte-manteaux en petite girafe, que Pansy en est venue à me taper sur le système à un point dépassant tout entendement. À la dixième évocation de ma crétinerie congénitale, de ma cervelle pas plus grosse que celle de Londubat, et enfin de la souillure que je représentais pour toutes les familles se voulant de l'Ombre, ma Perdrix s'est violemment manifestée. (1) D'ailleurs, le Boulkrog a dû avoir la plus grosse peur de sa vie ; elle a littéralement volé à travers la classe, pour atterrir contre le girafon de Granger qui s'est mis à lui brouter les cheveux. McGonagall n'a rien dit, et s'est contentée d'ordonner sèchement à Parkinson de se relever avant que l'animal ne s'étouffe en mangeant sa tignasse.

Ce traitement de faveur que je reçois de sa part ne m'a quasiment pas surprise, en fait, tous les Gryffondor agissent de la même manière avec moi, ce qui m'exaspère prodigieusement, et qui ne fait qu'augmenter l'antipathie des serpents à mon égard.

Ce que je crains le plus ne s'est heureusement pas produit. Malefoy, Parkinson, Crabbe, Goyle et tous les autres ont, pour une fois, fermé leur grande gueule. Ainsi, Père n'en a rien su, et je suis toujours la future marraine de Némésis.

Il est onze heures. La salle commune se vide peu à peu, quant à moi, je me ronge consciencieusement

J'y vais ?

J'y vais pas ?

Je joue nerveusement avec ma baguette, qui produit de temps à autre de petites détonations qui me valent les regards courroucés des abrutis agglutinés devant la cheminée, dont je n'ai que faire.

Bon, j'y vais. Je me lève, et me dirige vers la sortie de la salle commune.

- Birds, tu vas où ? Le couvre-feu est dépassé, je vais devoir faire un rapp…

Dans le vide, Dragounet, dans le vide. De toutes les manières, s'il fait un rapport, ce qui m'étonnerait, il devra le rendre à McGonagall, qui ne m'en voudra pas trop de cette ballade nocturne. Je suis l'héroïne de Gryffondor, la Sauveuse du Survivant, ne l'oublions pas.

Mes pas me guident vers le septième étage. Mon âme serpentardesque tente de résister, mais quand au détour d'un couloir, j'aperçois sa silhouette de dos, j'oublie tout, tous ces préceptes avec lesquels j'ai été éduquée, tous les discours virulents à la mémoire du Seigneur Ténébreux, de son glorieux règne, tout cela s'échappe, il ne me reste plus qu'une chose en tête : les grands yeux verts plein d'effroi.

- Salut, Potter.

Il s'arrête de frotter le heaume de l'armure, et se retourne vers moi. Il est pâle, a l'air fatigué, voir même exténué, mais - Merlin merci ! - ses beaux yeux ont retrouvé leur apparence habituelle, c'est à dire, la même douleur que j'y avais décelé au début de l'année, la même tristesse, la même lassitude, le même vide mais plus aucune frayeur.

- Birds ?

Je ne peux m'empêcher de lever les yeux vers le plafond grouillant d'araignées, me retenant de lui balancer dans la gueule que non, je suis Voldemort déguisé en femme fatale… Femme fatale ? Non, non ! Ma Perdrix me hante !

Un silence gêné s'installe, puis, prenant mon courage refoulé de Gryffondor, je formule très très vite et très très bas mes excuses. Le seul ennui, c'est que Potter c'est s'est mis à parler en même temps que moi, ce qui donne comme résultat quelque chose comme : "scusemerlachmatch".

- Quoi ?

Cri commun. J'ai plus qu'à recommencer mes excuses. Mais quel abruti ! C'est la première fois de ma vie que j'en fais de mon plein gré, et lui, il me coupe la parole. Profitant d'un nouveau blanc, je me répète. Mais là, son "quoi" commence à friser l'indécence. Je me retiens de lui hurler de prendre son Nettoie-Tout, et de se le fourrer dans les oreilles.
Inspirer, expirer. Calmement, je reprends pour la dernière fois.

- Je tenais à m'excuser pour t'avoir lâché la main pendant le match. Je suis désolée.

S'il a pas compris, c'est que définitivement, le sort de Voldemort lui a endommagé le cerveau. Hélas, à mon grand dam, le Survivant se met à bégayer.

- Je… heu… c'est à dire que…

De toute façon, je me fiche de ce qu'il veut me dire ; après tout, j'ai présenté mes excuses, je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus, et j'ai très envie d'aller me coucher.

- Birds, attends !

Malheur, il a retrouvé l'usage de la parole ! Je me retourne, me retenant à grande peine de pousser un long, très long soupir. Qu'est-ce qu'il me veut ? C'est déjà assez humiliant de lui demander pardon, il ne veut pas non plus que je me mette à genoux en l'implorant de me tuer sur le pour avoir commis une telle bavure.

- Je voulais te dire…

Vas-y, dis le moi, je bous d'impatience. (2)
- Merci.

Heiiiiin ?

Le spectacle que j'offre doit être assez épouvantable, genre, bouche grande ouverte, langue pendante, bave dégoulinante…
- Pou…pourquoi ?

Il a pas l'air de comprendre que moi non plus, je ne comprends pas.

- Ben, parce que…

Concours d'éloquence bégayante, ce soir.

- Tu m'as sauvé la vie…

Qui ? Moi ? La seule personne à qui j'aie jamais sauvé la vie, c'était une elfe de maison. Et encore, c'est juste parce que je pouvais plus supporter de l'entendre couiner dans les cuisines.

- Oui, quand tu m'as rattrapé par la main, tu as considérablement ralenti ma chute…

- Mais je t'ai lâché.

Ca m'a échappé. Je ne comprends pas ce remord qui me hante ; d'ailleurs, c'est la première fois que j'éprouve des remords (sauf pour avoir libéré Soapy, mais je pouvais pas imaginer qu'elle viendrait prendre une place à Poudlard).

- Je tiens à te dire que c'est juste parce que je pouvais plus te tenir, hein, pas parce que Malfoy m'a dit de te lâcher, c'est juste que je…

- Ouais, c'est bon, Birds, pas la peine d'en faire une jaunisse…

Une quoi ? Bon, je vais pas étaler mon ignorance, et je vais faire celle qui comprend. Pas la peine d'en rajouter, je crois que je me suis déjà assez ridiculisée pour ce soir.

- Ils doivent te mener la vie dure ?, là-bas…

Hého ! Il s'est pris pour mon journal intime, ou quoi ? On n'a pas gardé les Botrucs ensemble me suis excusée, mais c'est pour autant qu'on est dragon comme Pansedefer et Cornelongue !

- Qu'est-ce qui te fait dire ça ? Je suis très bien, là-bas, comme tu dis !

Potter se renfrogne.

- Au moins j'aurai essayé… Tu vois, Birds, le problème avec vous, les Serpentard, c'est que vous refusez de vous ouvrir à toutes possibilités d'échanges avec les autres maisons. Très difficile de respecter les souhaits d'union de Dumbledore, dans ces conditions.

- Potter, un Puffskein a avalé ton cerveau de lézard, ou quoi ? Non ne faisons pas partie du même monde ! Ma famille entière maudit ton nom ! Qui te dit que je n'y suis pas, à ma place ? Qui te dit que je ne souhaite pas qu'une seule chose au monde, à savoir, ta mort ? Qui te dit que, rien de que te côtoyer, toi et ta bande d'impurs et de traîtres à leur sang, je n'en ai pas la nausée ?

- Pourtant, répond-t-il, un sourire en coin en regardant ses ongles, ça ne te dérangeait pas avec Fred et Georges…

QUOI ?!

En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Potter se retrouve avec une baguette sur la tempe. Bien sûr, il ne se laisse pas faire, et un duel des plus acharné s'ensuit. Il finit par me voler ma baguette, et seule la bienséance me retient de lui sauter au cou. Nous nous regardons comme deux Eruptifs pendant la saison des amours, le souffle court.

- COMMMENT TU SAIS CA ? CE SONT LES JUMEAUX QUI TE L'ONT DIT ?

- Non, Ginny Weasley l'a deviné.

Il est étrangement calme, et me rend ma baguette.

- Pire que Rita Skeeter, celle-la !

Je la lui arrache des mains, furieuse.

- Non, je ne crois pas, rétorque-t-il d'un ton égal.

Je ricane.

- Oh oui, il ne l'aime pas, le petit Potter, hein ? Il a eu des moments difficiles à cause d'elle !

- Tu divagues, Birds.

Peut-être… Je m'apprête à repartir vers la salle commune, quand une idée, même une très bonne idée me vient.

- En fait, Potter, tu as raison, à cause des crétineries amicales des petits imbéciles de ta maison, je suis à la risée de tout Serpentard… Demander à tes camarades de cesser de me vouer un culte de la personnalité ne serait pas du luxe…

Il hausse les épaules. Je m'en doutais, alors je m'approche de lui, et lui attrape le visage par le menton, et contemple son visage pour choisir mon meilleur angle d'attaque. Il a l'air décontenancé pendant deux secondes, mais ne réagit pas, attendant sans doute ma réaction. Ben il va pas être déçu. J'ai un peu honte d'abîmer son visage qui, malgré sa maigreur et son teint un peu verdâtre, n'est pas repoussant, loin de là, mais bon… Je suis quand même plus attachée à ma bienséance qu'à celle de Potter.

J'inspire profondément, visant le coin de son œil, juste sous ses lunettes, là où il risque de rester le plus de traces visibles, et brandit ma baguette. Trop surpris pour réagir, il vole à travers la pièce, et s'écrase contre une bibliothèque qui tenait uniquement par la volonté de Merlin, et qui s'effondre sur lui.
Ouille ! Il a dû se faire mal. Sincèrement désolée, mais ça, je ne lui dis pas. Il se relève en titubant, vraiment furieux.

- Birds, espèce de…

J'interromps le flot de paroles certainement pas très élogieuses que Potter s'apprête à proférer.

- Chut ! C'est pour qu'on ne me mène pas la vie trop dure, là-bas…

Je lui lance un petit clin d'œil, et tournant les talons, je le laisse terminer son nettoyage. Je n'en suis pas sûre, mais je crois qu'il a levé les yeux au ciel en souriant. Je me demande à quoi il joue ; il ne faudrait quand même pas qu'il se méprenne sur la grande ironie et l'immense sarcasme qui gouvernait la situation.

Je prends la direction des cachots, quand mes pieds heurtent quelque chose de mou. Je me casse la figure, pour me retrouver nez à nez avec deux grosses loupiotes jaunes. Des yeux, en fait. Et pas ceux de n'importe qui. Ceux de l'atroce Miss Teigne. Je me relève en vitesse, et décampe à toute allure. Malheureusement, à peine arrivée dans le couloir des enchantements du deuxième étage, que j'entends déjà le souffle de dragon asthmatique de Rusard.

J'en peux pluuuuuuuuuus …

Rez de chaussée, je traverse le hall au pas de course, prend deux trois passages secrets, et arrive enfin en face du pan de mur vide à coté du cachot n°5.

AAAAAARGH !

Y a une ombre juste devant ! Et ça remue !

Ah non, c'est juste Peeves qui est caché dans une armure… La trouille pour rien…

Je m'apprête à m'engager dans le couloir quand Peeves s'approche de moi, en faisant- évidement - grincer le plus possible son armure.

- Mais c'est la petite pigeonne !

- Le ferme, Peeves !

- Alors, on quitte son nid pour allez se balader la nuit…

Commence à m'énerver, celui-là, il va alerter la moitié du château…

- Peeves, laisse-moi passer et casse-toi !

- Mais elle devient volage, cette petite ! Un vocabulaire absolument inadmissible !

Mais j'en plus qu'assez, de ses allusions débiles ! Je sors ma baguette, envoie des étincelles dans le visage de l'esprit frappeur qui recule, craignant sans doute un effet secondaire à ces étincelles en réalité complètement inoffensives. Le temps qu'il ne s'en aperçoive, je lui file entre les jambes.

- ALERTE ! L'OISEAU S'ENVOLE ! CACHOT NUMERO CINQ !

Une cavalcade de pas. Je cours le plus vite que je peux, hurle le mot de passe dans tout le couloir ("Serpencendre"), et dans une spectaculaire glissade, arrive dans la salle commune avant que le passage ne se referme.

Je m'effondre contre un mur, la respiration complètement coupée. Pas très noble comme position, mais très agréable après un tel sprint à travers trois étages.

La salle commune est toute silencieuse. Pas qu'il n'y ait personne, mais juste que tout le monde s'est tu à ma fracassante arrivée.

- Où est-ce que tu étais passée, Birds ?

Je ne réponds pas à la question de Malefoy, et commence à rire doucement, puis de plus en plus fort. Je ris à gorge déployée, mais je ne sais pas pourquoi. Ca doit être nerveux.
Les quelques élèves à être encore debout, - à savoir, seulement des sixième année - me regardent, la bouche ouverte. Je dois, à leurs yeux, avoir atteint un sommet de folie nécessitant d'urgence un passage à Ste Mangouste. Peu à peu, mon fou rire se calme. Malefoy réitère sa demande.

- Où es-tu allée, Birds ?

- Oh, rien de bien important, Malefoy, je causais avec Potter.

Des yeux grands comme le vide intersidéral qui occupe le cerveau de Garner me regardent. J'ai un claquement de langue.

- Régler mes comptes avec Potter, je veux dire.

- Qu'est ça veut dire, ce lapsus, demande le Boulkrog, en me menaçant de son doigt crochu et verni avec une adorable couleur rose pétale de rose.

- Ce lapsus, loin d'être une déclaration d'amour à Potter, Parkinson, est en réalité une déclaration de guerre (3). Tu t'en rendra rendraS compte demain, si le Balafré n'a pas été à l'infirmerie pleurer parce qu'il souffrait terriblement.

- Tu veux dire que…

- Tu verras demain, je te dis.

- - - - -

En effet, Parkinson et son tact légendaire firent un crochet par la table des Gryffondor pour contempler l'œil aux charmantes nuances noir - marron - violet - jaune de Potter. Elle le fit, naturellement, avec la plus grande délicatesse, c'est à dire, en éjectant Londubat de sa chaise, pour se pencher au dessus de la table du petit déjeuner des lions, et contempler le visage du Survivant à moins de trois centimètres de celui-ci. Je n'ai - hélas - pu entendre les répliques piquantes qui furent échangées, mais Pansy est retournée s'asseoir la tête haute, mais terriblement vexée. Il semblerait que les lionceaux aient répondu en chœur à son attaque par un commentaire à propos de ses cheveux qui avaient été goulûment dévorés par une girafe blondosaure, et connaissant de réputation du plus jeune des frères Weasley, ça ne devait pas être agréable à entendre. Pourtant, la calvitie de Parkinson est habilement dissimulée sous son chapeau de sorcière ; Pomfresh a dit que la potion implanto pilaire serait prête dans moins d'une semaine.

Les cours de duel deviennent terriblement intéressants - malgré l'antipathie manifeste de Nicoletta à mon égard - depuis que la rumeur comme quoi un tournoi de duel opposant le cours du vendredi matin à celui du mercredi matin aurait bien lieu. Il est indiscutable que mes attaques en Duel sont les meilleures et les plus foudroyantes, je suis crainte et redoutée chez les Serdaigle et les Serpentard.
Malheureusement, ma défense laisse sérieusement à désirer, et un adversaire coriace pourrait venir à bout de moi facilement, comme me l'a aigrement fait remarquer Nicoletta. Mais, mis à part Potter, personne n'a jamais pu le prouver, et mon "protego" résiste encore aux assauts des plus entêtés.

Mais cette immondice de prof ne semble avoir qu'un seul rêve : me voir échouer. Ainsi, je n'ai plus le droit d'utiliser de sortilège d'attaque, et mon petit "protego" est banni du terrain de duel. Les contre-sorts sont difficiles à utiliser, car il faut prendre le temps d'analyser la catégorie du sort, choisir le contre-sort le plus efficace, et réussir à le conjurer. Or on ne dispose absolument pas de ce temps.

Heureusement, je n'ai actuellement pas a compter sur la grande ingéniosité de mes adversaires qui, mis a part certains malins de chez Serdaigle, ne varient pas tellement leurs attaques : "expelliarmus", "stupefix", "impedimenta", "locomotor motris", "tarentallegra"… Rien de bien difficile à contrer. J'ai par contre beaucoup de mal avec le "rictusempra". Ce sort de chatouilles est une vraie teigne ! Rien à faire avec, je ne trouve pas la solution. Evidement, tous se sont donné le mot pour dévoiler le point faible d'Antigone Birds, et mon seul salut face à ce sort étant l'esquive, il n'y a pas un cours que je ne passe pas par terre à me rouler sur le tapis, et à inonder le sol de mes larmes. J'ai même dû être évacuée d'urgence vers l'infirmerie parce que cette imbécile de Parkinson n'arrivait pas à utiliser le "finite incantatem", et que j'avais fini par tourner de l'œil car je n'arrivais plus à reprendre ma respiration, et que trois de mes côtes étaient fêlées. Je note dans un coin de ma tête mon actuel record sans infirmerie (à savoir, un mois et seize jours).Je suis couplée avec Garner qui est tellement stressée à l'idée de se battre contre moi, que Nicoletta a à peine dit "un" que je m'effondre sur le sol, morte de rire. Je comprends pas pourquoi je suis si sensible à ce sort. D'une part, je suis incapable d'y résister, mais pis encore, je suis incapable de le lancer correctement. C'est terriblement frustrant. En tout cas, il faut absolument que je trouve une solution à ce point faible, j'en ai marre d'être le centre d'attraction de la salle de duel, et je ne pas espérer une victoire dans le tournoi avec une tare pareille. Surtout que, plutôt que de m'y habituer, je le supporte de moins en moins, et je m'étouffe de plus en plus rapidement. Et il n'y a vraiment pas de quoi rire. Nicoletta réprimande Théodora pour ne pas avoir attendu le signal pour attaquer, et Bulstrode prend sa place, un sourire rusé sur le visage. Elle est certaine de pouvoir me battre, mais je refuse de passer encore un quart d'heure étendue sur le sol à essayer de reprendre ma respiration. J'ai une Magie Pure, autant m'en servir, après tout.

- Rictusempra !

Le sourire de Bulstrode pourrait faire trois fois le tour de sa tête ( qui est énorme, ne l'oublions pas ). Elle est certaine que je vais me rouler à ses pieds en poussant des hoquets de temps à autres. Sauf que…

- Professeuuuuuuuuuuuur !

Elle a eu peur, la grande Bulstrode, très peur. Voir une perdrix sortir ainsi de ma baguette et avaler son sort, elle a pas dû être rassurée.

- Birds ! Qu'est-ce que vous avez encore fait ?

- Mais rien ! Je l'ai pas attaquée, j'ai rien fait !

Nicoletta interroge Bulstrode, qui dit avoir vu un énorme dragon l'attaquer. Hého, elle va se calmer ! Elle confond patronus et Magie Pure, celle là !

- Birds, vous n'aviez absolument pas le droit d'utiliser la Magie Pure !

- Mais il faut bien que je me défende !

- Ça suffit ! Quatre heures de retenue, Birds !

Je pousse un très gros juron.

- Et vingt points de moins pour Serpentard.

Aux regards furieux qui convergent vers moi, je réponds à ceux qui me cherchent des noises de régler ça avec Bulstrode.

Pas de cours d'Ancienne Magie de cette après-midi, car une des prêtresses d'Avalon vient à deux heures faire une intervention. Autant dire que je bous littéralement d'impatience.

J'engloutis mon déjeuner en quatrième vitesse, puis me précipite dans le hall pour vérifier le nom de la salle où aura lieu la rencontre.

J'arrive dans la salle avec un quart d'heure d'avance, et je suis, bien évidement, la première. La Prêtresse est déjà là.
Petite de taille, les cheveux bruns, la peau halée, elle pourrait avoir vingt ans comme quarante. Misons pour trente, alors. Elle porte, bien évidement, la tenue d'Avalon : bottes à lacets, longue jupe blanche, corset violet en peau de Grapcorne, manches blanches, un seul et unique gant de cuir, et un grand chapeau qui lui cache la moitié du visage. Cette tenue n'a pas changé depuis la création de l'ordre, au temps du Roi Arthur, car ces sorcières sont extrêmement conservatrices, et refusent de porter les robes de sorcier de cette génération, qui se rapprochent trop des tenues moldues à leur goût.

J'entre dans la salle sans bruit, et pourtant, elle redresse la tête, et se met à humer l'air, comme si mon odeur avait trahi ma présence. Elle tourne la tête vers moi, elle me regarde avec des yeux exorbités, pointant ma poitrine d'un doigt accusateur.

- Tu as la Magie Pure !

La bave se mettrait à couler de sa bouche que ça ne m'étonnerai pas. Et après on se demande pourquoi les Prêtresses d'Avalon ont mauvaise réputation, mais si leurs émissaires sont toutes folles…

- Bah… Oui…

- Mais… Je ne comprendS pas…

Elle semble un instant décontenancée. Puis me faisant sursauter, elle brandit de nouveau son doigt.

- Tu n'as pas encore ton blason !

- Ben… Non…

Le blason magique ! Elle peut sentir le blason magique ! C'est… Wahou ! Impressionnant ! D'ailleurs, maintenant qu'elle a sa réponse, elle semble s'être calmée.

- Curieux… Très curieux… Tu dois faire partie d'une Régénération ?

Grand sourire fier.

- Je suis la Régénératrice de ma famille.

- Mmmh, je vois… Le professeur Dumbledore m'a dit qu'il n'y avait que deux personnes à avoir la Magie Pure dans votre année…

Que deux ! C'est déjà pas mal !

- …Harry Potter et Antigone Birds. Tu dois être Antigone Birds.

Hin hin hin, quelle perspicacité ! Manquerait plus que je m'appelle Harry Potter… J'acquiesce néanmoins.

- C'est toi qui avais demandé à entrer à Avalon ?

Je lui réponds par un petit "oui" tremblant d'excitation.

- Tu connais donc quelques rudiment rudimentS du combat Graalique ?

Oui… Non, deux secondes, là ! Ça sent la démo à plein nez ! Je hoche imperceptiblement la tête.

- Très bien, tu pourras m'aider à en faire une petite démonstration tout à l'heure ?

En plein dans le mille, Antigone, en plein dedans !

- Mais… heu, je me débrouille pas tr…

- Ça ferait plutôt bonne impression d'avoir les premiers avis favorables d'une Prêtresse de Quatrième ordre avant d'entrer, tu ne crois pas ?

Une Prêtresse de Quatrième ordre ? Wahou ! Il y a sept ordres chez les prêtresses, mais le Cinquième, le Sixième et le Septième ordre ne se déplacent pas pour de si petites choses que leur auto promotion à Poudlard. Mais le Quatrième ordre, ça n'est pas rien… Peu de prêtresses dépassent le Troisième, en fait.

- Bon… D'accord, je veux bien, mais j'ai pas de Carcon, et j'ai pas de tenue adéquate…

- La tenue n'a pas d'importance, après tout, je reste comme ça moi aussi. Pour le Carcon, je peut t'en prêter un.

Me prêter un Carcon ? Whou ! Elles manquent pas de ressources, les Dames du Lac ! Elle n'a pas l'air de se rendre compte de la valeur d'un Carcon… C'est un objet d'une immense valeur. C'est une sorte de long bâton d'argent massif, d'environ un mètre cinquante de long. À l'une de ses extrémités, le manche d'argent se divise en plusieurs filaments qui forment une sorte de cage, dans laquelle lévite un cristal lunaire. Cet objet a aussi une grande valeur émotionnelle pour la Prêtresse à qui il appartient, car c'est elle qui le forge, lors de son passage au Premier ordre, après son Noviciat. C'est pour ça qu'il m'apparaît aussi invraisemblable que l'on m'en prête un. La prêtresse doit lire mon étonnement sur mon visage, car elle dit d'un ton neutre :

- La Prêtresse à qui il appartenait est morte avant-hier.

Mmmh, sympa…

- Veux-tu que nous fassions quelques passes avant que les autres élèves n'arrivent ?

- Je veux bien, oui…

C'est la première fois que je vais en utiliser un vrai ! Quand Hailie m'apprenait à me battre, nous utilisions toujours des Pierres de Feu à la place des Cristaux Lunaires. Ce qui change considérablement la chose, puisqu'ils agissent en catalyseur de la magie.
Elle me tend de sa main gantée le Carcon. À peine l'ai-je effleuré qu'un frisson me parcourt, provocant une sensation de bien-être réconfortant, et que le Cristal se met à briller d'une lueur bleu foncé et argenté, et provoquant autour des filaments d'argent un halo doré.
Son cristal à elle brille d'une couleur orange, et à l'extérieur, d'une couleur argenté. Elle la contemple pensivement, puis regarde la mienne.

- Curieux comme la Magie de ces lieux interfère sur les hommes…

J'acquiesce, comme si j'avais compris.

Je fais tournoyer le Carcon au dessus de ma tête. Je me sens comme invincible.

De son côté, la Prêtresse s'échauffe aussi. Son niveau m'apparaît immédiatement comme bien supérieur au sien. Puis, soudainement, violemment, elle m'attaque.

J'esquive le coup, et frappe avec force mon Carcon contre le sien. Je sens une charge électrique me parcourir, et je recule, comme frappée par un éclair. Cette peste de Prêtresse possède une des forces élémentaires ! La Foudre avec ça ! Ça n'est qu'une puissance secondaire, mais en posséder une, c'est difficile ! Flitwick ne fait que nous apprendre à les maîtriser… Mais la Prêtresse a l'air secoué également. À sa tête, on pourrait croire qu'une tornade vient de s'abattre sur sa tête. C'est d'ailleurs le cas…

- Le Vent ! L'Air ! Tu possèdes l'Air !

Moi ? Posséder une force élémentaire ? Elle est pas bien, celle-la ! Le vent ! Elle est complètement sifflée, c'est bien ce que je disais !

Le combat s'interrompt, car des Gryffondor commencent à affluer. Je vais m'asseoir, et quand quatorze heures sonnent, la prêtresse commence à raconter l'histoire des Dames du Lac, des Grandes d'Avalon.
Je l'écoute avec passion, bien que connaissant l'histoire par cœur.

"À l'époque où moldus et sorciers vivaient encore tous ensemble, sur la même Terre…"

Chaque détail de la légende de Merlin, chaque petite péripétie de cette époque où Avalon était encore une religion, chaque aventure me revient en mémoire.
Je me sens proche du fils d'Arthur et Morgane, bâtard du même inceste que le mien.
Je me sens en colère pour les prêtresses, quand elles demeurèrent prisonnières d'Avalon parce que les moldues les oublièrent…
Je sens la joie m'envahir, quand Gaïan, la dernière Dame du Lac, donna sa vie pour que les Brumes d'Avalon envahissent son corps, permettant ainsi la Survie d'Avalon.

Mais bientôt, elle quitte l'Histoire pour décrire la fonction des Prêtresses. La plupart vit en recluse à Avalon, mais beaucoup d'entre elles, appellées les Atalantes, parcourent le monde pour diverses missions pour leur ordre. Enfin, elle parle de la manière de combattre d'Avalon.

- Le combat Graalique ressemble fortement à un combat avec des épées, sauf qu'il n'y a pas d'épées.

Je lance des regards furieux aux idiots qui ricanent.
Elle se lance dans des explications sur l'utilisation du Carcon, de la magie, puis, vient mon tour. Je me lève, sous les regards intrigués des autres. J'entends vaguement Parkinson murmurer une vacherie du genre "encore à te mettre en avant, Birds." C'est sûr que par rapport aux années précédentes, où personne ne me voyait, maintenant, on peut difficilement m'oublier…

Je prend prends le Carcon, sous les regards admiratifs et envieux des autres puis, me mettant face à la Prêtresse, je la salue avant de me mettre en position d'attaque.

C'est elle qui engage le combat. D'un coup de Carcon bien appliqué, elle m'envoie voltiger un peu plus loin, me filant une sacrée décharge au passage. Tout tous les sixièmes sixième années année présents dans la salle sont impressionnés car les coups de Carcon, même les plus simples et les moins efficaces, provoquent toujours des effets magiques assez spectaculaire spectaculaires, entre les gerbes d'étincelles et les traînées colorées. Mais il y a longtemps que tout cet étalage de lumière ne m'impressionne plus.
Nous échangeons encore quelques coups plus ou moins dévastateurs pour moi avant de passer aux choses sérieuses.
Je la vois reculer un peu, pour se concentrer sur son Carcon tandis que je fais de même de mon côté. J'espère seulement que ça va marcher, je ne l'ai fait qu'un seule fois… Mais le Cristal devrait m'aider, normalement.
Je m'applique; les yeux fermés, et je laisse ma magie envahir l'item. J'entends des "Ooooh" de stupéfaction, sans doute adressés à la Prêtresse, parcourir la salle. J'espère qu'elle ne va pas me frapper avant la fin de ma manœuvre. Heureusement, des "Oooh" retentissent à nouveau, mais cette fois ils me sont adressés.
J'ouvre les yeux, et élève mes deux Carcons au dessus de ma tête. Simple duplication, car j'ai plus de facilités à combattre avec deux armes plutôt qu'avec une seule…
La prêtresse semble surprise. Son Carcon à elle est d'une intense couleur orangée. Mais ne lui laissant pas le temps de se poser plus de questions, je l'attaque. Mes deux armes voltigent au dessus de ma tête, et s'abattent sur elle avec force,. Elle ne s'y attendait pas, et je l'atteins violemment dans la poitrine, ce qui, malheureusement, ne la blesse pas autant que je l'avais escompté. Mais elle a quand même une dizaine d'années d'expérience de plus dans ce domaine que moi. Elle riposte férocement. Je ressens cette fois la différence, et vole à travers la pièce, les os en feu. Je me relève, tremblante, et, dans un mouvement désespéré, je brandis les Carcons devant moi, et les rabats sur elle dans un mouvement de cisailles. La prêtresse encaisse le coup facilement, mais oubliant sans doute que je ne suis qu'une novice dans l'art du combat Graalique, elle déchaîne sa force contre moi.

Je vois trente-six chandelles.

Les applaudissements raisonnent dans la salle, tandis que je me relève, sonnée. La Prêtresse vient me serrer la main, et me dit :

- Pour quelqu'un qui n'en fait que depuis cinq ans, tu te débrouilles bien. Je serais ravie de te compter parmi nous.

Nous sortons de la salle, quand, passant devant le professeur Dumbledore, celui-ci dit haut et fort :

- Cinquante points pour Serpentard, pour la magistrale démonstration de Mlle Birds.

J'adresse un sourire triomphant à Parkinson, qui répond en haussant les épaules. Et bien voilà. Ma popularité est revenue d'elle-même.

- fin du onzième chapitre -

hr

Je vous ajoute quelques petites notes ultra-spéciales de Zofia. Elle s'y est fermement opposée, mais ça lui apprendra de martyriser Antigone, héhé. Moi ça me fait rire, mais heureusement pour vous, pour elle et pour moi, je n'ai pas mis les pires… Faudrait quand même pas que le peut de sérieux de cette fiction parte en fumée ;)

(1)" SuperPoupoule, à l'attaaaaaque ! Non, non, j'ai mieux : Poupoulmon, digivolve-toi en… Mégapoulmon ! "

(2) "Vraiment ? Alors voilà la suite : que si… si j'existe, maaaa vie, c'est d'êtreuh fan, c'est d'êêêêtreuh faaaan…"

(3) "Hum hum. J'sais pas pourquoi, moi, j'ai précisément l'impression que c'était une déclaration d'amour… Enfin, passons. "

Voilà… À dès que je peux, vu que maman est tout à fait contre l'utilisation d'internet pendant les périodes scolaires éè Enfin, je me débrouillerais… Bisous à tous.