Disclaimer : Rien de rien, non, rien ne m'appartient… (Air connu).
Note de l'auteuse : Rien de spécial… La relecture est de moi, donc ne prêtez pas trop d'attention au massacre (plus personne pour modifier la concordance des temps éè)… Pauvre Zofinette ! Elle est en terminale S, faut la comprendre si elle n'a pas le temps de me relecturer ! (Pour les québécois, sachez que la Terminale S est une classe extrêmement difficile). Pour les RAR, il paraît que la nouvelle mode est de faire intervenir un personnage… D'accord, moi je veux bien. On garde ça pour la fin, d'accord ? Comme ça vous êtes obligés de lire ce chapitre, où, ma foi, l'ambiance est légèrement différente… You're welcome at Birds'Castel ! (mon niveau d'anglais est lamentable, so, no comment)
Chapitre 13
Sang
Les premiers rayons du soleil me tirent de mon sommeil, passant outre les rideaux de velours noir mal tirés. Des rideaux suffisamment épais pour qu'en hiver, le froid glacial ne puisse pénétrer dans ma chambre, et pour qu'en été, ils préservent de la chaleur extérieure la fraîcheur apportée par les murs de pierre du château.
Lentement, prenant appui sur mes coudes, je me redresse. La pièce circulaire dans laquelle je me trouve, et qui me fait office de chambre depuis presque dix-sept longues années, est désespérément vide. Autant le dortoir de Serpentard m'est insupportable pour son trop plein d'humanité, autant cette pièce insipide qui ne m'accueille plus que pour les vacances est vide. Au centre de ma chambre, mon grand baldaquin, dans lequel je suis née, et dans lequel je mourrai - selon l'idéologie de Père. Couvre lit bleu nuit, rideaux noirs.
Le parquet de bois, glacé, est nu. Pour tout meuble, la pièce ne comporte qu'une cheminée surmontée d'un immense miroir, une armoire dans laquelle sont rangés mes habits et vêtements et une chaise de bois sculpté. Enfin, sur les murs de pierre noire, d'immenses bannières noires et bleues pendent, représentant l'emblème des Birds : une mouette et un chêne. Noir et bleu. Comme mes cheveux et mes yeux. Comme les cheveux et les yeux de Père et Mère. Comme les cheveux et les yeux de tous les Birds. Les couleurs de la famille depuis plus de six siècles.
Je me lève, écarte les rideaux sombre et ouvre la fenêtre. L'air froid de décembre fait frissonner ma gorge nue. Il a neigé cette nuit. Devant moi se dresse une immense forêt de chênes blancs. Une des coutumes de la famille veut que, dès qu'un de ses membres meurt, son corps soit enterré aux abords du château, et que par-dessus y soit planté un chêne. La propriété n'en compte pas moins de neuf cents, les plus jeunes ayant presque dix-sept ans, et sous lesquels reposent Elyon et Eliam Birds. Mes parents.
- - - - -
À neuf heures passées d'une minute, j'entre dans la salle à manger. Père, Mère, Billie et Hailie déjeunent déjà autour de la longue table de bois. Hailie et Mère, égales à elles-mêmes, font comme si je n'existais pas, mais Billie redresse la tête et m'adresse un petit sourire. Quant à Père, il me fait aigrement remarquer que je suis en retard. Après m'être excusée, je m'assois et commence à manger mon œuf et mes toasts dans un silence lourd et pesant, mais néanmoins habituel. Hailie se lève la première de table, et tandis qu'un domestique dont j'ai oublié le nom débarrasse sa place, elle me dit :
- Je t'attends dans la salle de combat dans un quart d'heure.
J'acquiesce, bien qu'elle ne puisse pas le voir, et termine mon déjeuner rapidement. Billie me fait un signe de tête encouragent et je sors, monte dans ma chambre, met une robe assez fluide pour me permettre les divers mouvements du combat, et redescends vers les salles souterraines du château.
Dans la pièce d'entraînement, Hailie m'attend déjà. Ses épais cheveux châtains encadrent son visage pâle, et elle pourrait être ravissante si une longue balafre brune ne le lui barrait pas. C'est un triste souvenir du jour où ses parents ont été tués. Billie s'en est sortie avec quatre côtes et une clavicule cassées, rien d'irréversible en somme, mais la chance n'était pas du côté de sa cadette ce jour-là-là, puisque le mage blanc lui jeta par inadvertance un sort destiné à assommer le géant qui combattait près d'elle. Si les guérisseurs ont pu sauver sa vie, ils n'ont par contre rien pu faire pour ses yeux.
Elle se tourne vers moi, ses prunelles blanches fixées sur mon visage, et me dit avec froideur et sarcasme :
- Vas-y, Antigone, impressionne-moi. Montre—moi ce qu'ils vous apprennent dans cette école de Poufsouffle ambulants.
Rage, rancune et rancœur. Voilà les principaux sentiments qui animent cette jeune fille d'à peine 22 ans. Jamais elle n'a pu digérer sa non-admission à Poudlard, jamais elle n'a pu digérer le fait que, par ordre du ministère de la Magie, sa famille ai été brisée.
Je me retourne lentement, vais chercher un des pseudo Carcons que nous possédons, et prenant un morceau de tissu qui traîne dans l'armoire, je l'utilise pour me bander les yeux. En effet, le seul moyen pour moi de parvenir à un quelconque résultat contre Hailie est de me rendre non voyante également.
L'obscurité se fait, et je n'ai plus que mes sens pour me guider.
Silence.
Rapidité.
Surprise.
Les mots d'ordres de nos combats.
- Alors, qu'as—tu à raconter ?
La voix vient de la gauche.
- Une prêtresse d'Avalon est venue à Poudlard.
J'entends son Carcon siffler ; par pur réflexe, je saute, mais malgré cela, l'arme me fauche les jambes. Je vole.
- J'ai la magie Pure.
Je me lève et bondis sur l'endroit où Hailie semble se trouver.
- Animorphusion ?
Nos Carcons se rencontrent avec violence.
- Perdrix.
Je tombe sur le sol, un bruit sourd m'indique que Hailie également.
- Tu connais les connotations qui vont avec ?
Je me relève
- Incarnation du démon.
Je recommence à marcher.
- Appel de l'amour, beauté des yeux.
Je crois entendre un froissement de robe et tente une attaque.
- Femme fatale. Un amas de conneries, quoi.
J'atteins Hailie en pleine poitrine, mais reçois en contrepartie son Carcon dans la tête.
- Tu crois vraiment ?
Nous reprenons notre respiration.
- Parce que pour moi, l'idée de la femme fatale n'est pas si stupide que ça.
J'arrache mon bandeau pour regarder si elle ne serait pas en train de se foutre de moi. Mais non. Les yeux fixés sur un mur, le Carcon bien en main, un pli sévère entre les deux yeux, la fille Rosier est on ne peut plus sérieuse.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
Elle recommence à avancer, plus silencieuse qu'une ombre.
- Essaye d'imaginer. Qu'est-ce qu'une femme fatale pour une aveugle ?
Je reste silencieuse. Elle tourne lentement sa tête dans ma direction, et ses orbites blanches s'arrêtent sur mes yeux.
- La fatalité. Le destin. La vie. La mort. Le bien. Le mal. Voilà ce que ces mots m'évoquent pour une seule et même femme. Un choix. Un choix fatal.
Et brusquement, elle m'attaque. Je riposte du mieux que je le peux, mais me battre en tant que voyante contre elle ne me laisse que de minces chances de victoire. Les coups sont rapides, violents, Hailie est partout, Hailie est nulle part.
Je sens son souffle chaud contre mon oreille.
- Quel sera ce choix, mon petit tigre ? Ce choix qui entraînera fatalement toute ta famille ? Le sais—tu ?
Dans une gerbe d'étincelle, son Carcon fend l'air pour s'abattre contre mon épaule. Je tournoie sur moi-même pour éviter le coup suivant, heurte Hailie, me retrouve à quatre pattes sur le sol.
- Si la vie te semble plus engageante…
Une violente douleur me parcourt soudainement le dos. Elle vient de me porter le coup de grâce. Je m'effondre.
- … La mort est parfois la meilleure solution.
- - - - -
La semaine passe, dans un ennui pour le moins habituel. Mes journées se partagent entre les devoirs donnés par les différents professeurs, et combats graaliques avec Hailie. Je ne vois guère Billie qu'aux repas, très occupée comme elle l'est par les différentes affaires d'intendance dont Père lui avait attribué la gérance. En effet, au même titre que les Rosiers, les Lestranges, les Malefoy et les Black, les Birds sont une famille Marchande. Carrière parfaite pour ces différentes générations riches, anciennes, puissantes, et n'ayant aucune envie de se casser les pieds dans des métiers demandant trop de présence. C'est d'ailleurs au cours de transactions diverses avec l'Islande que les Birds ont fait la connaissance des Swendenbörg, qui cherchaient un bon parti pour leur fils, alors âgé d'un an. Je n'étais pour ma part qu'une vague pousse dans le sein de ma mère, mais promesse fut néanmoins faite que si le futur descendant des Birds se trouvait être une Régénératrice, alors l'alliance serait conclue. Ainsi fut fait.
- Mademoiselle ? Monsieur vous attend dans son bureau.
Edmund a la tête passée dans l'embrasure de la porte de la salle d'étude. Je ferme mon grimoire, roule mon parchemin, rebouche mon encrier et suis le majordome dans l'escalier. Il me laisse seule devant les lourdes portes de bois. Je frappe, attends quelques instants avant que les portes s'ouvrent. J'entre dans le bureau sombre, sous les regards réfrigérants de mes ancêtres accrochés aux murs dans leurs cadres.
Père est assis derrière long bureau, trônant même, sur son fauteuil de velours noir, Billie à ses côtés. Je prends le temps de les détailler.
Les mains croisées sous son menton, froid, inaccessible, Père me regarde. Ses longs cheveux d'un blanc immaculé, reposant sagement sur ses épaules, accusent son âge, mais ses yeux bleu marine restent vifs et inquisiteurs. Une barbe blanche, taillée de près, souligne avec netteté les traits de son visage.
À sa gauche, Billie, dressée sur son mètre quatre vingt, est impassible. Les cheveux courts et châtains, le visage allongé, les formes généreuses, Billie reste néanmoins insensibles face aux nombreux soupirants qui se succèdent devant sa porte. Sous ses dehors agréables et conciliateurs de joyeuse de Gryffondor, ma marraine est en réalité une Serpentard à la langue pointue et au bec acéré, se fichant de tout et ne respectant rien, pas même les règles les plus basiques qui font des Rosiers une famille de l'Ombre.
- Vous m'avez fait demander, Père ?
- Oui, Antigone. Après le déjeuner, nous descendrons dans les cryptes pour que sois forgé ton blason.
- Bien Père.
Je sors du bureau calmement, essayant de cacher ma jubilation. Enfin mon emblème, enfin l'emblème qui suivra les Birds jusqu'à leur prochain Régénérateur. Non plus sous l'emprise de Père, mais sous ma seule volonté.
Voler de mes propres ailes, enfin…
- - - - -
Les cryptes sont froides et humides. À la lueur des flambeaux, les gargouilles prennent des dimensions cauchemardesques. Père, Mère, Billie, Hailie, tout le personnel du château, même les elfes de maisons sont présents. Mais après tout, je serai un jour leur maîtresse, il faut bien qu'ils connaissent ma bannière.
Nous arrivons enfin dans la dernière salle souterraine, là où commencent les fondations de Birds'Castel. On allume les torches qui sont scellées dans les murs, et seule, je m'avance vers les stèles de granit noir. L'une, encore vierge, est mienne. L'autre, marquée du Chêne Bleu et de la Mouette Noire des Birds, est celle de Epaunine Des Oyseaux, la fondatrice de la famille.
Je m'approche de ma stèle, faite de la pierre la plus magique que l'on puisse trouver en ce monde, prélevé dans la Bretagne française des Korrigans et des Fées.
Lentement, posément, j'applique mes mains et mon front contre la masse de granit. Puis, libérant au fur et à mesure toute ma force magique, je récite les paroles apprises avec grands soins pour ce jour de Régénération.
Par l'Honneur et par le Pouvoir
Par la Pureté et par la Magie
Moi, Antigone Birds
Troisième du nom
Première Régénératrice
Après la Fondatrice
Appose ici mon Blason
La Marque de futures générations
Pour que pour l'Eternité
Le Sang de Birds
En de Nobles Veines
Continue de couler.
Alors, tout autour de moi n'est plus que Magie Pure. Une longue plainte sort de ma bouche, tandis que violemment, je rejette ma tête en arrière, les mains collées par une force inconnue contre la stèle. Puis, peu avant de sombrer dans l'inconscience, je sens ma Blanche Perdrix se mêler à la Noire Mouette, alors qu'en mon sang coule la sève du Bleu Chêne.
Et tout n'est plus que ténèbres, ombres et chaos.
Lorsque je reprends conscience, je sens qu'autour de moi, les choses sont différentes. Tout d'abord, je ne reconnais pas le lieu où je me trouve. Je suis allongée sur un lit qui me semble à la fois étrangement familier et totalement inconnu. Puis je réalise qu'il s'agit de mon lit. Les rideaux du baldaquin de ne sont plus noirs mais d'un gris argenté. Prise d'un affreux doute, je me lève, et un simple regard vers les murs suffit à me confirmer ce que je craignais. Les longues draperies noires et bleues ont été remplacées par des grises et bleues, à l'effigie de ma Perdrix. Mais si je n'ai plus les attributs noirs de la famille, ça veut dire que… Mes cheveux !
Pfiou… Non, ça va, il n'en est rien…
- - - - -
Les deux jours qui ont suivi cet après-midi passé dans les cryptes ont sans doute été les plus étranges et les plus curieux que j'ai vécu jusqu'alors. Les choses ont changé.
Je ne suis plus Antigone Birds, je ne suis plus la petite fille terrifiée du terrible Urien Birds, je ne suis plus une future épouse pour le prince Jef Swendenbörg, je ne suis plus Birds, gardienne des buts de Serpentard, je ne suis plus une élève singulière parmi des sorciers banals, je ne suis plus le fruit de l'inceste entre Elyon et Eliam, non.
Je suis devenue Antigone Grise Perdrix, première Régénératrice après Epaunine Noire Mouette, Fondatrice de la Pure famille des Birds Bleu Chêne, et ma vie a alors pris des couleurs de cendre et d'encre. Une sorte de brume m'entoure en permanence, me coupant de toute réalité. Je suis devenue quelqu'un d'autre, celle que mon âme avait toujours aspirée à être. Paradoxalement, cette période me semble incroyablement courte et éternelle à la fois. Puis la vie reprend son cours normal, tandis que le château entier est pris par une frénésie pour le moins inhabituelle, gagnant même mon imperturbable marraine. En effet, les jours à venir seront chargés en événements notoires pour la politique du pays et pour l'ascension au pouvoir de lord Voldemort. Les choses ont bougé autour de moi sans que je m'en sois aperçue, et je ne me rends compte que maintenant de la gravité du rôle que je vais avoir à jouer dans les futures négociations avec l'Islande. Leur ralliement à notre cause est en effet d'une grave importance, car ce pays nordique possède de nombreuses forces peu connues des sorciers de l'Angleterre, et il va sans dire que le Seigneur des Ténèbres se refuse de lâcher le morceau, l'occasion étant trop belle pour qu'il laissa échapper une pareille occasion, et pour que Dumbledore en profita à sa place. Et cela m'effraye et m'exalte à la fois.
Si toutes les personnes de mon entourage semblent avoir changé de mentalité envers moi depuis que j'ai une stèle à mon nom dans les profondeurs du château, le comportement de Hailie est par contre on ne peut plus froid et distant. Je n'ai compris ses raisons que bien plus tard. Pour l'aveugle qu'elle est, les couleurs ne sont que très difficilement représentables, et elle se sers plus que des connotations qui y sont attachées pour se les représenter. Ainsi, le noir qui appartient à la famille est évidemment signe de nos penchants magiques, et sa présence sur mon blason comme simple contour sonne comme une insulte à ses yeux. Elle me l'a d'ailleurs fait remarquer avec aigreur et sans détours. Et, ajoutant à ma confusion, elle a évoqué de nouveau ce prétendu choix que je suis sensée devoir faire un jour.
- Le gris, a-t-elle craché comme une insulte. La neutralité, l'indécision. Noir ou blanc, tu dois choisir, mais tu n'as pas le droit de rester ainsi sur tes positions.
Et, évidemment, je n'ai rien compris à ce qu'elle sous-entendait, et cela ne fait qu'accroître sa fureur.
- - - - -
Le château tout entier s'active depuis ce matin. En effet, ce soir, vers minuit, Billie et Hailie seront marquées. Comme du bétail. Comme des veaux. Et cela les ravit.
Loin d'ici, dans le cimetière côtoyant la demeure inhabitée des Jedusor, pour la première fois depuis plus de quinze ans, Il apposera sa marque. Le cercle des mangemorts à largement eu le temps de s'amenuiser depuis cette glorieuse époque d'apogée ténébreuse, et voilà que les sœurs Rosiers, suivant les traces de leurs parents, s'apprêtent à le renouveler. Parfois, j'en viens à me demander si elles adhèrent aux idéaux du Seigneur des Ténèbres, ou si elles n'aspirent pas tous simplement à assouvir de meurtrières vengeances.
Tout le gratin des familles de l'Ombre de Grande-Bretagne œuvrant pour lord Voldemort sera là, car si ses mangemorts ont eu l'occasion de souvent le revoir, l'Ombre sera de nouveau réuni sous sa présidence pour la première fois.
Ce soir, pas question de porter des tenues banales ou de tous les jours, mais pas question non plus de porter des robes de bal à la dernière mode parisienne. Dans ce genre de grandes cérémonies, chacun aborde fièrement les couleurs de sa famille, mettant en valeur ses attributs. Ainsi, pour la première fois, je ne vais pas mettre la longue robe noire et bleue des Birds, mais je paraderais belle et bien dans la robe d'Antigone, seul nom que j'aurais auprès des familles jusqu'à ce que j'aie la propre descendance ou bien que la Première lignée des Birds se soit éteinte. J'aurais sur les épaules le manteau du chef de famille, et je serai seule dans l'assemblée à porter le bleu et le gris.
J'entre dans ma chambre, où ma robe a été déposée. Je me dévêts, enfile ma robe, lace le corset, boutonne la ceinture, attache les manches. Je tourne une fois sur moi-même, puis me regarde dans le miroir pour voir l'effet.
Je dois me retenir à la descente de mon lit pour ne pas tomber.
La robe me rend plus belle qu'une vélane.
Et il ne s'agit que d'une simple constatation.
Le bleu des Birds contraste avec la garniture d'argent, et les lignes pures qui dessinent sur ma poitrine ma perdrix en fils noirs mettent en valeur ma minceur et ma haute taille.
Jeyne, la petite bonniche qui me sert de femme de chambre depuis plus de six ans entre dans la chambre pour me coiffer. Quand elle me voit, elle reste coite de saisissement.
- Mademoiselle…, murmure-t-elle, trop ébahie pour être plus prolifique ça.
La pauvre, elle ne pourra jamais espérer autant de résultat pour elle-même, son physique est bien trop disgracieux. Des cheveux trop rêches, un nez trop long, un front trop large, une peau trop rose, son seul charme réside dans ses yeux d'une magnifique couleur d'ambre. Des yeux trop grands. À onze ans, elle est sans parents, sans sous, sans éducation et sans avenir. Sans autre avenir que de me servir. Et aucune chance pour elle que le ministère ne se soucie d'elle, c'est une moldue ramassée dans un orphelinat qui ne demandait qu'à se débarrasser de la gamine braillarde qu'elle était à l'âge de deux ans. Cette manie que Père a de me faire entourer de gens dénués de magie… Enfin, dénués de magie… C'est vite dit. Elle a été mordue par le loup-garou qui sert de femme de chambre à Mère, sur ordre de Mère qui trouvait les yeux marron de la fillette beaucoup trop quelconques.
Je m'installe sur une chaise, tandis qu'elle s'approche de moi pour me coiffer. Elle tremble tandis qu'elle me brosse les cheveux, mais fait tout pour le cacher. Car la dernière chose que Jeyne voudrait au monde, c'est me décevoir. Avec douceur, elle lisse ma chevelure, pour la laisser retomber sur mes épaules, dans un mouvement fluide. Elle en natte l'extrémité puis, la laissant lâche, elle l'attache avec un lacet de cuir.
Je me lève, et elle m'apporte le lourd manteau, symbole du chef de famille. Un immense manteau gris, dans le dos duquel mon emblème est représenté, plus beau, plus vivant que jamais.
Jeyne me regarde avec les yeux embués de larmes. Elle s'agenouille devant mi et me baise la main avec ferveur.
- Mademoiselle… Vous êtes… Vous êtes magnifique.
Et elle s'effondre sur le sol en pleurs, prostrée à mes pieds. Je reste un long moment à contempler le corps de cette enfant simple agité de sanglots.
Un loup-garou n'aime qu'une seule fois. Et c'est à moi que Jeyne a décidé d'offrir son cœur.
- - - - -
Lorsque j'entre dans le salon, Père, Mère et Hailie y sont déjà. Pendant un fugace instant, le masque de froideur de mes grands-parents tombe, et je lis sur leurs visages de la surprise, de la satisfaction et… De la fierté ?
Père porte évidemment le manteau noir et bleu des Birds ; je l'ai déjà vu le porter lors de grandes occasions, mais à chaque fois, je suis étonnée. Il est beau, il est noble, c'est un roi, Mère est sa reine et je suis leur cour. Mère justement, porte une robe noire standard, mais sa manche est à nos couleurs. Enfin, nos couleurs… Les couleurs Birds ! Hailie porte également une robe noire, mais sa manche gauche est de couleur rose et bronze, brodée de fleurs épineuses.
Père s'approche de moi et, sans un mot, me tend un ruban jaune et violet, où une martre couronnée et un bouleau noir sont représentés. J'enroule autour de mon poignet les armoiries des Swendenbörg.
Enfin, Billie entre, superbe comme jamais encore je ne l'avais vue. Tout comme moi, elle aborde pour la première fois la robe et le manteau du chef de famille, et je pense que jamais les couleurs des Rosiers ne pourraient être mieux portées. La rose bronze, fuchsia et noire rayonne sur sa poitrine, le manteau est fait pour elle.
Elle tourne la tête dans ma direction, et un sifflement aigu sort de sa bouche.
- Antigone ! Tu es une merveille !
Je cache mon étonnement. Billie est rarement aussi démonstrative, et un tel compliment de sa part m'honore.
Père ne dit rien, mais son regard brille d'une lueur étrange. D'une voix forte, il annonce le départ. Nous montons dans la calèche tirée par des Sombrals (enfin, paraît—il, puisque pour ma part, je ne les ai jamais vus). Bien sûr, nous n'allons pas nous rendre jusqu'à Little Hangleton, mais nous allons néanmoins jusqu'à Looe, où une maisonnette abandonnée mais encore rattachée au réseau de Poudre de Cheminette, qui nous permettra d'atteindre Oxford, où un Portoloin nous attend. Beaucoup de détours, mais surveillance du ministère oblige.
Mélesséne la sourde, vampire au service des Serpentard depuis plus de trois cents ans, nous attend à Looe, et nous fait passer la cheminée qui nous conduit à Oxford, où Caleb, son frère muet, nous fait attendre les Rookwood (Hêtre magenta et noir) qui ne tardent guère à arriver et ensemble, nous prenons le Portoloin en forme de crâne de lion qui nous mène directement dans les marécages qui côtoient le cimetière qui a vu la renaissance de Lord Voldemort.
La nuit est sombre. Nous nous rendons près de la tombe de Jedusor le père à pieds. Une foule de personnes déjà nombreuse s'y trouve, parlant dans un chuchotement qui ressemble à s'y méprendre avec un bruit d'orage lointain. Pourtant, toutes ses paroles échangées au creux de l'oreille sont bien inutiles, grâce à toutes les précautions déployées. Des barrières de magie d'une puissance et d'une force indéfinissable ont été déployées à plus de trois kilomètres à la ronde, repoussant tous les sorciers n'ayant pas été acceptées au préalable par le Maître. Les moldus du village, quant à eux, continue à vivre, l'air de rien. Ils ne nous voient pas, ils ne savent pas que nous existons, et depuis un mois, n'ont aucune tombe à aller fleurir. Mais après ce soir… Les choses vont changer.
J'aperçois Malefoy, vêtu, comme il se doit, de la robe noire (manche gauche avec étalon pourpre), et en compagnie, comme évidemment il se doit, de Parkinson, en noire également (manche gauche avec écureuil orange et rouge).
Ils viennent à ma rencontre, et l'expression d'ébahissement qui passe sur les traits du Boulkrog est des plus satisfaisantes.
- Birds ! s'étrangle-t-elle.
Mais au regard que nous lui lançons, elle comprend rapidement sa bourde.
- Antigone, voici donc les nouvelles couleurs de ta famille, dit Drago pour relancer la conversation rapidement. Je dois dire que ce manteau n'irait guère sur d'autres épaules que les tiennes.
Oh, que de compliments… Comme s'il en pensait un mot ! Quoi que…
- Merci Drago, lui répond-je avec la courtoisie la plus élémentaire. Pansy, c'est la première fois que je te vois porter l'emblème des Parkinson, mais je dois dire que…
Mais Pansy n'apprendra pas ce soir ce que je dois dire, puisque dans le cimetière, le silence se fait soudain. Et comme un seul homme, tous les regards se tournent dans la même direction.
Il est là, parmi nous, devant le chaudron de cuivre qui l'a vu renaître. Lord Voldemort, pour la première fois depuis seize ans, est entouré de toute l'Ombre d'Angleterre.
Tout d'abord, je ne vois que de Lui une longue silhouette noire encapuchonnée, un énorme serpent à ses pieds, entourée par une quarantaine de mangemorts, éclairée par la lumière du croissant de lune dissimulé derrières les nuages.
Puis deux mains d'une blancheur surnaturelle apparaissent des plis de la robe, et monte lentement en direction de la tête. Toujours au ralentit, les mains abaissent la capuche. Et le visage de l'héritier de Salazar Serpentard apparaît.
Alors je comprends. Je comprends pourquoi les sorciers ayant vécu la première guerre se liquéfient rien qu'à l'évocation de Son nom, pourquoi ils ne peuvent retenir un frémissement de terreur. Je comprends pourquoi Fudge refusait d'admettre son retour. Je comprends la peur. Je sais ce qu'est la peur, la vraie. Non pas la représentation grotesque de l'angoisse en laquelle un épouvantard se changerait. Je comprends la Peur.
Une longue figure pâle comme la mort, un nez semblable aux narines des serpents, une peau couverte d'écailles blafardes, et surtout, deux fentes laissant transparaître des yeux couleur sang. Voilà ce qu'est Lord Voldemort, à l'apogée de sa puissance retrouvée.
- Mes amis.
Une voix glacée, gutturale mais aiguë, aussi proche du grognement de l'ours que du sifflement du serpent. Je sens mes entrailles remuer dangereusement dans mon estomac.
- Mes amis, répète-t-il. Quel… Bonheur de vous retrouver après ma longue absence, si je puis dire. Et quelle joie de vous constater tous excellente santé.
Un imperceptible frémissement parcourt l'assemblée suite au sous-entendu à peine dissimulé du Lord.
- Je n'oublierai point… Mais j'ai pu constater au cours de ces dix huit derniers mois que beaucoup d'entre vous m'étaient restés fidèles, même en silence ; que certains croyaient encore à un éventuel retour, après quinze ans d'absences, et ceux-là n'ont pas attendu en vain. Car le monde le sait aujourd'hui : Voldemort, le Seigneur des Ténèbres est de retour !
Suite à ce discours virulent, les acclamations et les vivats se déchaînent. Drago, Pansy et moi hurlons de tout notre souffle, de toutes nos forces, pour montrer au Maître que nous aussi, qui étions trop jeunes pour l'avoir connu, sommes maintenant près à combattre pour lui.
- Mes amis… Sachez que vous n'êtes pas les seuls dans ce combat contre Dumbledore, contre Potter, contre les sangs de bourbe et contre tout autres opposants. Beaucoup de créatures rejetées, beaucoup d'êtres humiliés, beaucoup d'êtres sous-estimés, et beaucoup d'êtres oubliés. Mais ce soir, nombre d'entre vous viendront grossir les rangs de mes fidèles Mangemorts. Qu'ils avancent, ceux-là, et qu'ils se fassent connaître !
Une dizaine de personnes se détachent de la foule rassemblée. Je ne reconnais pas tous les blasons que j'aperçois sur les manches, mes connaissances en héraldique n'étant pas extrêmement développées. Mais quand elle se nomme, je reconnais néanmoins Narcissa Malefoy. Elle prononce son nom à voix haute, s'agenouillant devant Voldemort pour lui baiser le bas de sa robe et se recule ensuite.
- Eustache Meliflua, Maître.
- Un cousin plus ou moins éloigné des Black, me chuchote Draco tandis que le jeune homme s'abaisse. Dix neuf ans, vient de Durmstang.
Et de me commenter discrètement, sans la moindre hésitation, le nom de toutes les personnes qui défilent devant Lui. Ainsi, j'apprend que Juliet et Hugh Lestrange sont les enfants de Rabastan Lestrange, donc ses cousins par alliance ; j'apprend que Pansy a une sœur qui se nomme Stacy et qui à défaut de ressembler à un boulkrog, n'en est pas moins le portrait craché d'un dragon à qui l'on aurait aplati le museau ; que Vania Doholov est le fils légitime d'Antonin Doholov alors que Margaret n'est que sa bâtarde ; que Stanislaus Macnair est le frère de l'ex bourreau du Ministère, Charon Macnair, et qu'il est marié à Ludovica Avery, demi-sœur de Luc Avery.
Il les contemple tous un à un. Peu arrivent à rester impassible sous son regard, même Hailie frissonne, elle même doit sentir les yeux de braises balayer son visage. Puis de sa voix atroce, il dit :
- Billie Rosier, approche.
Ma marraine obéit. Si je ne la connaissais pas, je dirais qu'elle est paisible, mais la crispation de ses poings n'a vraiment rien d'habituel.
- Ton bras, ordonne-t-il.
Il saisit le poignet qu'elle lui tend, repousse la manche de son manteau ; et avec force, il plaque la paume de sa main blanche contre son avant bas. Au contact, un long sifflement se fait entendre. Alors il prononce les paroles du Serment.
- Billie Rosier, acceptes—tu de me donner à partir d'aujourd'hui et devant témoins, ton corps, ta vie, ta mort et ton âme ?
- J'accepte.
Sa voix est rauque, mais plus sous l'effet de la douleur que de l'émotion.
- Qu'il soit fait ainsi. Morsmordre !
Alors une chose que je croyais impossible se produit.
Billie se met à hurler.
Convulsivement, son poignet se referme, son buste par en avant, et un cri inhumain sort de sa bouche. Vraiment… Effrayant.
Dix fois encore, la même scène se reproduit, mais toujours aussi impressionnante. Draco est marqué au même point que moi quand il voit sa mère tomber à genou sous l'effet de la douleur.
Et quand, pour la dernière fois de la soirée, Voldemort s'adresse à la foule, une dangereuse lueur de folie brille dans ses yeux écarlates.
- Allez, mes amis, allez, mes fidèles Mangemorts, allez annoncer la nouvelle de par la Terre : Voldemort est là, plus puissant que jamais !
Et tous en chœur, nous levons nos baguettes, et la formule résonne d'une seule voix dans le cimetière :
- MORSMORDRE !
Et la Marque des Ténèbres se remet à briller, présage de sombres jours pour bien des sorciers.
Parce qu'il est de retour.
Et parce que je suis avec lui.
- Fin du treizième chapitre -
On vous a jamais dit que le chiffre treize portait malheur ? Hihi. Bienvenu dans la seconde partie de l'histoire. Ici commence le début réel de l'intrigue, si bien sûr on peut appeler cela une intrigue ". Mais, place aux RAR. Je voulais qu'Antigone vienne vous répondre, mais comme elle était trop occupée à fêter Noël avec du beau monde, que Pansy, Drago, les jumeaux Weasley, Billie et Hailie étaient pris, j'ai demandé au plus beau, au roi des rois ! Et oui, le Survivant en personne est passé par là… Place ! Manants… Ce sont les RAR qui commencent…
(là, c'est Lui qui parle. Sauf dans les italiques, c'est moi. Mais bon, fallait bien le surveiller, sinon il dit nimport' naoiâk)
- Tiens ! Une review d'Ilène ! Tiens, une review d'Aranyella ! Tiens, une review de Tinkerbell7 ! C'est marrant, je suis sûr d'avoir entendu ce nom sur un autre site…
Harry, reste concentré sur les RAR, steuplé, sinon la prochaine fois je demande à Rogue de venir les faire.
- Rholala… Tout de suite à monter sur ses grands chevaux ! En plus tu dis vraiment des âneries, il était très bien le chapitre 12, toutes ses belles filles en maillots de bain
Harry !
- Oui, oui… Faudrait tout de même pas perdre de vue que je suis un garçon, quand même, tu peux comprendre ça, avec trois frères, non ?
Reste concentré sur les RAR, tu veux ?
- D'ailleurs, j'aimerais protester : je refuse d'être exploité ainsi par une auteur aussi nulle, livré en pâture en maillot de bain dans le parc de Poudlard en plein mois de Décembre à un tas de lectrices folles (de moi), et a une espèce de Serpentard frustrée qui me matte honteusement, me traitant de petit vermisseau chétif et insistant plus qu'énormément trop sur mon dos labouré de cicatrices (pire que Maugrey). Je refuse une telle exhibition ! C'est IMMORALE ! C'est du détournement de mineur ! C'est de…
Oui, bon, ta gueule.
- Mille excuses à Lapaumée, revieweuse ayant le mérite d'être dont Coline à honteusement snobé la première review…
Pffff…
- Merci à tous ceux qui ont aimé le passage des photos, moi aussi j'étais heureux de voir mes parents, et même si Birds est un peu une malade de la laïfe, chuis pas mécontent de ma petite alliance avec cette grande mégalomaniaque (je ne parle pas de Click !)
Abrège, pitié, faut que je le poste ce chapitre !!
- J'ai par contre la tristesse de vous annoncer que, Antigone partant en vacances du chapitre 13 au chapitre 16, elle va rapidement redevenir infréquantable. Et ouais, moi je lis l'avenir… Enfin, moi je dis ça, je dis rien…
HARRY ! Pas de spoilers !
- Où s'arrête la fic ? Oui, d'ailleurs, Coline, j'aimerai bien savoir… Est-ce que je dois tuer Voldemort ? Est-ce que je dois épouser Antigone ? Est-ce que tu vas nous faire une jolie petite surprise en me casant avec Malefoy (Pitié pas lui ! Rogue à la rigueur, Lupin de préférence…) ?
Heu… Non. Et puis tu n'es pas le héros de cette fic, Harry, c'est Antigone. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle ne s'appelle pas Harry Potter, sixième année, Gryffondor. Et ouais. Et comme je l'ai spécifié dans les termes du sujet (hahaha), cela concerne la sixième année d'Antigone, puisqu'on est totalement parti mode spoiler on. Et au cas ou quelqu'un aurait TOTALEMENT zappé le résumé, ça concerne les choix d'Antigone (Ouéééééé… Depuis le temps qu'Hailie en parle !).
- Je suis également triste de vous annoncer que malgré la superbe stratégie que Ron et moi avions élaborer, nous n'avons pas réussi à noyer Parkinson (pas Malefoy, faut quand même garder un méchant dans Poudlard).
Maaais… Moi je l'aime bien, Pansy éè
- Tsss… T'as vraiment des idées bizarres. D'où Antigone, d'ailleurs. Heureusement que tu n'as pas encore fait entrer de lectrice dans ton histoire (surtout Zofia, parce que bon, j'aime pas Malefoy, mais ce serait vraiment un coup bas). Et puis, pour ma part, j'ai déjà Colin toute la journée, alors, franchement…
(Il plaisante, Zofia). Ça va les chevilles ?
- Je te signale que moi c'est à la cicatrice que j'ai mal, pas aux pieds (elle a vraiment rien compris). Je voudrais juste que la Fée Clochette numéro 7 se calme à mon sujet, je ne suis pas mangeable. Quand à Aranyella, Coline veut te dire un mot…
C'est vrai que tu as écrit un one-shot sur ma fic ? C'est pas possible ! Si tu savais comme je suis fière et émue ! Tu peux me l'envoyer pas e-mail ) ou le poster, steuplaiiiiiiiis !!
- Ça y est, elle se sent plus. Petits messages persos, maintenant. Csame, bien que je sois furieux que tu m'ais collé une marque sur le bras, j'aimerai beaucoup savoir ce que va se passer avec mes vacances !
(moi aussi, d'ailleurs !)
- Kazy, j'adore ce que tu racontes dans tes one-shots à propos de mes parents et de leurs contemporains. J'adore. Et j'aimerai bien avoir la suite de MacGo's diaries, c'est toujours utile en cours "
(moi aussi, d'ailleurs !)
- Enfin, un grand merci à toutes mes fans, je vous ferai envoyer des photos dédicacées, je vous aime presque autant que vous m'aimez, et…
Lockart, sors du corps de Harry. Merci à tous et à toutes, je suis vraiment ravie par tous vos commentaires. Il est possible que le prochain chapitre arrive en retard, à cause de la masse de boulot qui m'aura empêchée de corriger le chapitre 14 et de faire les RAR, mais je vais essayer de faire vite. En tout cas, merciiiiii !! Je vous aime !!
- Au fait, le prochain chapitre s'appellera "Promenade", "Ballade", "Préparatifs" ou "Adieu", l'auteuse n'a pas encore décidé. Salut les fiiiiiilles. Et salut Csame, bien sûr. Merci pour toutes vos lettres d'amour et d'amitié.
Frimeur.
