- Chapitre 2 : La nouvelle maison -
Il me dit avec un sourire particulier :
- Je suis Sôma Akito, je suis le chef de cette famille. Je suis enchanté de faire ta connaissance.
Je suis étonnée par une telle annonce, il est si jeune pour être chef de famille. Dans le fond de la salle se trouve une femme qui observe la scène, sa mère peut-être. Le regard de cet Akito est très sombre, et sans même avoir besoin de l'effleurer je sais qu'une grande cruauté émane de lui. Je réponds immédiatement pour ne pas paraître mal polie.
- Mélina Stellina K. enchantée de faire votre connaissance Sôma-San.
Le père de Momiji, qui a de plus de mal à maintenir Momiji tranquille demande à Akito :
- Akito-san, ou cette enfant va-t-elle vivre ?
- SI vous me posez la question c que vous voulez me demander quelque chose.
- En effet, j'aurais aimé savoir si il était possible que Mademoiselle K. Mélina viennent habiter chez nous le temps de son séjour ici.
Il m'observe, cherchant sans doute la moindre parcelle de peur en moi, il est mal tombé, car même si je peux être intimidée, jamais personne n'a réussit à m'imposer de la peur depuis cette époque là. Il me regarde avec insistance, soudain il me demande :
- Et vous Mélina-san, ou désirez-vous vivre pendant votre séjour ici ?
Je réfléchis une fraction de seconde pour décider de la manière d'agir pour obtenir ce que JE veux tout en faisant semblant de jouer son jeu. Je lui réponds le plus naturelle du monde :
- Je me plierais a votre décision Sôma-san, je sais que vous prendrez décision la plus appropriée.
Il parut flatté par ma réponse et il n'a visiblement pas trouvé chez moi la moindre pointe d'hypocrisie. Sans doute dut au fait que je ne connaisse pas encore les coutumes de cette famille.
- J'avais songé à l'envoyer chez les parents de Shiguré mais si cela ne vous dérange pas, pourquoi pas. C'est décidé Mélina-san restera chez vous.
- Je vous en remercie Akito-san.
Je dis également :
- Je vous remercie Sôma-san.
- Appelle moi Akito-san avec un ton un peu autoritaire
Je sursaute un peu puis j'acquiesce.
- Vous pouvez partir maintenant dit-il visiblement déçut d'avoir répondu sans le vouloir à mon désir.
Il ressent une immense souffrance tout à coup ce qui l'a obligé à clore la séance plus tôt que prévu, il aurait bien aimer tester cette nouvelle personne qui a première vue ne ressent aucune peur fasse à lui.
Nous, nous levons et sortons de la salle. Très vite nous rejoignons la voiture qui nous emmène un peu plus loin dans la propriété avant de s'arrêter devant une maison.
La maison était visiblement l'une des moins vieille, le jardin fleurit, la pelouse coupée court, une petite barrière. La maison était assez grande même si elle fait office de confetti. La jeune femme me regarde et me dit :
- Visiblement tu vas être ma petite fille à moi pendant ton séjour ici, et j'en suis ravie.
J'acquiesce sans trop savoir si je dois me ravir
d'une telle décision, a vrai dire je me fichais complètement
de l'endroit ou je me retrouverais puisque je sais éperdument que je
ne suis pas chez moi et que ce n'est pas " ma " famille.
Depuis toute petite, je me suis toujours demandé ce que c'était
qu'une famille, si on pouvait se choisire soit même sa famille ou si
nous sommes obliger de nous plier à la vrai famille celle du sang.
Je ne me souviens pas de ma " vrai " famille aussi j'ai opté
surtout pour la famille " d'adoption " cela me permet de choisire
ma famille comme je le sens. Aussi j'avais décidé l'an dernier
que Jack serait mon grand-frère, Catherine étant sa fiancée
dont le mariage était organisé pour des aspects financiers,
mais cela était tombé très bien cette fois-ci car ils
étaient réellement épris l'un de l'autre, et je savais
d'ors et déjà que ce n'était pas toujours le cas.
J'avais décidé aussi qu'Hélène, la " voisine
" serait une sorte de confidente et que j'assimilerais a une cousine
éloignée. De même que la tante Elise, qui m'avait recueillit
avait récupéré ce titre car elle était réellement
la tante de Jack, c'était également elle qui m'avait enlevé
de ce terrible endroit, elle disait que ma tête lui disait quelque chose
que je ressemblais terriblement a quelqu'un qu'elle avait connu mais dont
elle ne se souvenait pas du nom. J'étais restée sceptique à
cette explication considérant juste le fait qu'elle avait peut-être
juste eu pitié de moi. Dans la résidence du père de Jack,
j'ai été accueillit comme une " princesse " tout le
monde était si gentil avec moi.
- Mélina Tu m'entends ?
Je sors de mes pensées et je dis :
- Pardon ? vous disiez quelque chose ?
- Il serait peut-être plus simple si vous m'appeliez oka-san et que je vous appelle Mélina-chan.
Je replonge un instant dans mes songes et je
me dis maintenant ils veulent que je les appelle Maman et Papa
Le père de Momiji fait non de la tête, se disant que " la
petite ne voudra sans doute pas, on ne peut pas forcé qui que ce soit
à vous appeler Oka-San comme çà c'est pas possible elle
va pas tarder à se rebiffer.
Mais je n'en fais rien.
- Après tout si çà peut le faire plaisir me dis-je à moi-même rien ne m'oblige à penser la même chose.
Si j'accepte c'est en fait pour le petit garçon qui malgré ses grands sourires, je sens qu'il n'est pas heureux complètement et je voudrais faire quelque chose pour lui. Je dis :
- Si cela ne vous dérange pas, cela ne me dérange pas
Je regarde le père de Momiji, il le remarque et me dit :
- Pendant qu'on y est tu n'as qu'a m'appeler Otto-san, enfin si çà ne te dérange pas, c'est pour que Momiji ne s'y perde pas.
Je regarde ce petit garçon qui se tortille et saute sur les genoux de son père. Il me fait de grands sourires, les yeux pétillants visiblement content de la solution émise par son père.
- Cela ne me dérange pas mais donnez moi un peu de temps pour le faire, ce n'est pas évident.
- Bien entendu prenez votre temps Mélina-chan. Et si nous sortions de la voiture ?
Tous le monde sort de la voiture et se dirigent vers la maison. On entre sur un couloir sur la gauche il y a la cuisine, et sur la droite le salon avec une table basse, rien qu'à l'idée d'être assise a genoux me fait grincer des dents intérieurement.
- Nous allons te montrer la maison me dis le père de Momiji.
Oka-San, se dirige vers la cuisine. Tandis que Momiji reste à gesticuler dans les bras de son père. Je me demande pourquoi elle ne prend pas avec elle son fils, en règle général c'est quand même plus souvent la mère qui s'occupe du petit. Je décide de ne pas poser de question et de me contenter d'observer. Il tend les bras vers moi.
- Vous ne voulez pas que je le prenne dans mes bras ? il gesticulerait moins.
- Non çà va ne t'inquiète pas. Une règle de la famille, tu ne dois sous aucun prétexte prendre Momiji dans tes bras d'accord ?
Je trouve cette règle étrange mais j'acquiesce d'un signe de la tête.
- Bon tu vois Mélina-chan, en face de la cuisine c'est la salle à manger, au fond a droite c'est le salon, il y a un canapé, la télévision une petit bibliothèque et des fauteuils.
Cette description était assez évasive comparé à la réalité, car le canapé était d'une blancheur extrême, ainsi que tous les meuble de la pièce. Un tapis rouge sur le sol recouvert de parquet donné à la pièce une impression singulière, qui attiré énormément l'attention. La télévision se trouve également dans un meuble tout blanc. Le poste de télévision est très grand, ce qui me surprend.
- juste derrière la cuisine il y a les sanitaires et derrière se trouve la véritable bibliothèque qui s'étant sur deux étages. Tu aimes lire Mélina-chan ?
J'acquiesce mais je demande :
- vous avez des livres dont l'écriture est liée ?
- Tu ne sais pas lire les symboles japonais ?
- Non.
- Si non tu sais lire.
- Oui Catherine et Hélène m'ont appris.
- Qui ?
- Mes amies en Angleterre.
- D'accord, il y a des livres anglais et français ici. Tu peux en lire autant que tu veux.
Nous montons ensuite à l'étage, et il m'explique :
- Celle-ci c'est la chambre de Momiji.
- Ma chambre répète en cur Momiji tout en gesticulant
dans tous les sens.
Son père le pose au sol et juste après ferme la barrière il dit :
- Il faut toujours veiller a ce que la barrière soit mise si Momiji est à l'étage et veiller à mettre celle d'en bas ainsi que celle empêchant l'accès de cuisine quand il est en bas.
- La cuisine c'est dangereux pour les petits.
Il acquiesce mais j'ai la nette impression que
la sécurité de Momiji n'était pas à l'ordre du
jour pour celle de la cuisine. Mais alors pour quoi faire ?
- La chambre en face de celle de Momiji sera ta chambre. C'est une chambre
d'amis pour le moment mais nous irons acheter des meubles qui te conviendront
beaucoup mieux.
- La nous retrouvons le deuxième a la bibliothèque mais fais très attention à bien refermer la porte, Momiji a tendance a tout exploré et tu dois savoir que deux ans est un âge particulièrement dangereux car les enfants savent marchés mais n'ont aucune notion de danger. Et je ne voudrais pas qu'il arrive quoi que ce soit à Momiji.
- Ce serait vraiment dommage il est tellement Kawaiii, et puis çà attristerait sans doute sa mère si il lui arrivait quelque chose !
Otto-san reste songeur et ne sait quoi répondre. Voyant sa réaction je dis :
- J'ai l'impression que la mère de Momiji l'évite le plus possible je me trompe ? elle le rejette non ?
Il est surpris et il acquiesce et ne peut rien ajouter.
- Pourquoi ? je me rattrape et je dis, désolée cela ne me concerne pas.
Tout à coup je me rends compte que le petit Momiji a disparut je dis :
- Ou est passé Momiji ?
Son père regarde à droite et a
gauche aucune vue de l'enfant, et la on voit tout les deux en même temps
que la porte de la bibliothèque est restée entre ouverte.
On se dirige, vers la porte, le cur battant et la on voit Momiji qui
avance dangereusement vers les escaliers. Une fraction de seconde suffit,
pour que le petit garçon perde l'équilibre je me jette sur lui
pour l'empêcher de tomber mais là c'est moi qui perds l'équilibre,
le dos face aux marches, le petit toujours dans mes bras je me cramponne in
extremis et comme je peux à la barrière droite avec ma main
gauche, qui réussit à me retenir. Le père de Momiji vient
m'aider pour me remettre un peu en équilibre. C'est alors qu'Otto-san
dit :
- çà alors il ne s'est rien passé !
J'ouvre grand les yeux, ils lancent des points
d'interrogation.
Je lui tends Momiji pour qu'il le prenne dans ses bras, ce dernier a l'air
d'avoir beaucoup apprécié et rigole tant qu'il peut, il n'a
pas compris le danger qui l'a guetté l'espace d'un instant. Moi je
me frictionne le bras gauche.
- Tu as mal quelque part Mélina-chan ?
- Je crois que j'ai un peu trop tirer sur mon bras pour me retenir.
- Tu aurais pu te faire très mal si tu n'avais pas réussit à te retenir.
Mon regard s'assombrit et alors que j'ai les yeux vert à l'origine ils semblent devenir orange.
- Mélina ne craint pas la douleur, et tomber d'un escalier n'est rien pour nous.
- Mélina ??
Mes yeux redeviennent normaux et je réponds :
- Oui. J'ai juste un peu chaud dans le bras comme quand on fait un trop grand effort physique.
- c'est étrange, j'aurais parié que la voix de Mélina avait changé tout à coup se dit-il comme si ce n'était pas elle qui parlait, étrange, j'en parlerais si çà se reproduit.
- Je vais te conduire chez notre médecin de famille.
Réaction immédiate :
- Non ce n'est rien je n'ai pas mal je vous assure
- Tu as un problème avec les médecins ? à la fois surpris et amusé par ma réaction.
- Je hais les médecins surtout ceux des hôpitaux.
- Celui ci ne se trouve pas dans un hôpital, c'est notre voisin. Il soigne notre famille depuis toujours. Et je voudrais être sure que tu n'ai rien de grave au bras.
- Dans ce cas si cela peut vous rassurer. Dis-je sans pour autant être moi-même convaincue.
La dernière fois que je suis allée à l'hôpital le médecin n'a pas voulu me laisser repartir et je suis restée là-bas un mois. Bien sure Jack et les autres étaient venus nous voir Catherine et moi. En effet, Catherine a depuis sa naissance une santé assez fragile et elle était tombée malade et alors que nous étions tous allés la voir à l'hôpital, voilà que pour une raison qui m'échappe encore je me suis évanouie. Les médecins m'avaient auscultés et avaient trouvé une faiblesse cardiaque.
Il prend Momiji dans ses bras pour s'assurer cette fois-ci qu'il ne fera pas de bêtise il fait également très attention à fermer la porte de la bibliothèque du haut soit en mettant une barrière de protection ou tout simplement en la fermant à clé. Il réfléchirait plus tard à comment éviter ce genre d'accident. Il bénit ma présence en espérant toute fois que sa présence permettra de calmé son épouse qui est devenu hystérique après la naissance de leur fils, elle la rejetée de tout son être. Aussi avait-il prit sur lui de s'occuper seul de Momiji. Il plaignait parfois son fils de devoir endurer çà car il n'y pouvait rien, il n'y était strictement pour rien.
J'hésitais à le sortir de son absence car parfois réfléchir fait du bien. Je me décide enfin en disant :
- Monsieur, non Otto-san ? Vous allez bien ?
Il ignore complètement pourquoi Akito avait décidé de prendre cette enfant dans la famille, il décide de demander comment çà se fait au médecin peut-être le savait-il étant donné qu'il soigne Akito depuis sa naissance. Tout à coup il se demande si çà n'a pas un rapport avec le fait que Momiji ne se soit pas transformé a son contact.
Il sort de son absence, et constate que je l'observe avec attention. Il dit :
- Oh ce n'est rien Mélina-chan. Allons-y.
Nous descendons les escaliers, il va dire deux
mots à son épouse puis revient.
Je le suis à l'extérieurs, toutes les maisons se ressemblent
un peu. Il se dirige vers une maison, il frappe à la porte, et entre,
je lui emboîte le pas.
Un monsieur âgé d'environ 40 ans vînt nous rejoindre dans une sorte de salon. Je suis toujours sur le qui-vive quand j'ai affaire à un médecin. Il dit :
- Bonjour, Momiji est malade demande t-il inquiêt ?
- Non je suis venue car cette jeune fille s'est fait mal, en évitant une chute à Momiji dans les escaliers.
Il m'observe. Et me demande :
- Ou as-tu mal jeune fille ?
- En fait je n'ai pas vraiment mal çà chauffe juste un peu au niveau musculaire.
- Bon tu es la jeune fille qui va vivre avec nous à l'intérieur.
J'acquiesce.
- Bon je devais de toute manière t'ausculter demain donc si tu veux nous regardons çà maintenant.
- C'est que..
- Passe a côté et enlève tes vêtements . (étant prévenant l'homme ajoute) Si tu veux tu peux garder un ton tricot. J'arrive tout de suite.
- C'est gentil à vous d'être si prévenant avec elle.
- D'après les recherches faîtes par quelques personnes elle aurait subit des mauvais traitements. J'ai appris que c'est vous et votre femme qui vous en occupiez ? (il est tellement habitué à vouvoyer qu'il le faisait même avec les proches) Dans ce cas, il faudrait que vous voyez avec votre femme pour qu'elle évite de vouloir frapper le petit car Mélina pourrait avoir peut-être une réaction hystérique comme dans l'avion.
- Je lui dirais. C'est elle qui a insisté pour que la petite vienne chez nous. Cela pourrait lui faire du bien non ?
- Oui certainement. Bon je vais aller voir ma jeune patiente.
- Je vous attends ici.
Je n'aime pas me déshabiller car ils risquent de voir J'ai gardé mon tricot rose et mon cycliste, je l'ai en permanence sur moi, je regarde mes bras, il y a toujours les marques, des bleus subsistent de ma chute d'il y a un mois. Vraiment j'ai pas de chance me dis-je. Si ce garçon n'avait pas été là je ne serait pas sans doute pas là. Il avait l'air étonné de quelque chose mais j'ignore quoi. Je sors de ma réflexion au moment ou le médecin entre. Je me concentre pour ne pas lui faire de mal, ce serait dommage il veut me soigner.
- Ah mais tu avais un short dessous ?
- C'est une mauvaise habitude je suis désolée, mais je ne peux l'enlever.
- C'est pas grave, montre moi plutôt ton bras qui te brûle.
Je lui tends le bras gauche et je lui montre
d'ou vient la douleur, juste au-dessous du coude.
Il regarde et met de la pommade et regarde une trace sur mon épaule.
- Bon c'est finit pour aujourd'hui tu repasses demains je t'ausculterais complètement. (voyant mon regard inquiet il dit ) ne t'inquiète pas je ne te ferais rien qui puisse te faire mal.
C'est alors qu'il voit quelque chose et il me dit :
- Attends une minute.
Dans la salle d'attente, un jeune garçon entre il a environ quatorze ans, il a les cheveux brun et les yeux bruns mais la peau est assez pâle. Le père de Momiji lui dit :
- Bonjour mon grand ! tu es venu chercher ton père ?
- Oui Comment vas tu Momiji, en s'adressant au petit garçon qui gesticule dans tous les sens.
Momiji fais de grand mouvement de bras pour inciter le jeune garçon à le prendre. Ce dernier s'exécute. Et fait sauter Momiji dans ses bras. Le petit garçon éclate de rire visiblement content que l'on s'occupe un peu de lui.
Dans la salle de consultation.
- Fais voir cette cheville.
La cheville en question avait doublé de volume. Il me demande :
- Tu t'es fait çà quand ?
J'avais beau essayer de me rappeler ou j'avais pu me faire cette entorse aucune idée. En y réfléchissant peut être que c'était quand j'avais récupéré in extremis le petit. Je dis :
- Je ne sais pas, peut-être tout à
l'heure quand j'ai pris Momiji dans mes bras pour l'empêcher de tomber.
- Çà ne t'a pas fait mal ? tu n'as pas mal quand je touche.
Je fais non de la tête il semble perplexe.
- Bon je vais te la soigner et te donner des béquilles pour marcher pendant une semaine, au bout de cette semaine tu viendras me montrer si elle a bien cicatrisée. Au fait il ne s'est rien passé de spécial quand tu as pris Momiji dans tes bras ?
- Non pourquoi ?
En y réfléchissant bien, cela lui avait donné une drôle d'impression, qu'une vague d'énergie l'enveloppait comme si tout à coup son corps n'était plus sien, elle finit par se convaincre que ce n'est pas bien grave.
Il me met une bande autour de la cheville. Il va dans un placard et il y trouve deux béquilles qu'il règle à ma taille. Entendant des voix de l'autre côté il dit :
- Mon fils est sans doute venu me chercher. Voilà c'est finit.
Il me soulève, ce qui me tend en un instant, et il me pose sur le sol en me disant :
- Ne pose pas ton pied par terre même si tu ne sens rien, compris ?
- Oui docteur.
Il me tend les béquilles et j'arrive peu à peu a faire quelques pas, soit c'est pas bien rapide tout çà mais bon au fur et a mesure j'y arrive.
Nous sortons de la salle d'auscultation, je suis trop occupée à me concentrer pour ne pas m'étaler que je ne fais pas attention, soudain je relève la tête et le jeune garçon et moi disons la même chose :
- Toi !
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