Un mois auparavant, le 20 décembre
1985
Je me réveille et tout de suite prise d'une étrange impression,
je me lève et je constate qu'il fait un peu frisquet j'enfile ma robe
de chambre avant de me diriger vers la grande baie vitrée, je tire les
rideaux et c'est encore au trois quart endormis que je m'émerveille devant
un paysage de neige, malgré la nuit encore très prononcée,
la pleine lune éclaire de manière incroyable le décors
blanc.
Je distingue malgré mes petits yeux à demi clos, les vingt centimètres
de neige qui recouvre uniformément le balcon de pierre blanche. Les haies
qui étaient vertes sont immaculées de blancheur, l'eau de la fontaine
sphérique est à présent immobile et je peux imaginée
si jamais il y avait eu des poissons dedans leur surprise d'être ainsi
privé d'oxygène, je chasse très vite cette pensée
noir de mon esprit en pensant à la bataille de neige que l'on risque
de faire dans la journée. Je m'attarde à regarder le sapin qui
doit sûrement avoir plus de 100 ans, il mériterait qu'on le décore
pour noël avec des milliers de bougies comme ils le faisaient sans doute
il y a longtemps. Chaque bougies auraient représentées un orphelin
dans le monde. A cette idée là, je me suis sentie envahie par
une vague de tristesse.
Aujourd'hui c'est mon anniversaire mais je ne le dirais à personne pour
que personne ne me le fait, simplement parce que je ne suis pas " chez
moi ", je ne sais même plus ce que c'est qu'être chez soi.
Je me demande si j'aurais un jour l'occasion de regagner un endroit ou j'aurais
un " vrai " papa et une " vrai " maman.
Cette vague de tristesse est soudain chassée par l'intervention d'une
femme de chambre qui toque à l a la porte, elle réitère
encore une fois avant que je ne comprenne que l'on frappe à la porte.
Je me retourne et je dis de ma voix encore ensommeillée :
- entrez
La jeune femme entre, et je lui dis :
- Je suis désolée de vous faire lever si tôt.
- Ce n'est rien mademoiselle. Que puis-je faire pour vous ?
- Préparez mes vêtements. Je veux être la première à profitée de se paysage féerique.
- Vous allez sortir par ce froid ?
- Oui je veux monter à cheval, et ne m'opposez pas le fait que l'on ne voit encore rien comme hier, car aujourd'hui il n'y a aucun nuage, approchez (elle s'exécute) regardez comme la lune est présente ce matin elle éblouie ce paysage magique. N'est ce pas magnifique ?
- Oui mademoiselle.
- Donc la discussion est close. Demandez à Joël de préparer mon cheval. Mais avant préparez moi mes vêtement d'équitation, et dîtes en cuisine que je déjeunerais dans une demi-heure.
Ne trouvant plus rien à redire à mon argumentation la jeune femme dit :
- Bien mademoiselle.
Je me dirige vers la salle d'eau, mais je me retourne et lui dit :
- Mademoiselle Karen ?
Elle se retourne surprise de cette appellation.
- Oui mademoiselle ?
- Je tiens a vous remercier de votre gentillesse envers moi et de vous plier à mes caprices.
- Oh Mademoiselle, vous n'êtes pas capricieuse, vous êtes même l'enfant la plus débrouillarde que je connaisse.
- Oui mais dans ce cas vous n'avez pas à sortir mes vêtements je peux le faire toute seule.
- Non Mademoiselle, ce n'est pas à vous de faire cela. Déjà que Mademoiselle refuse catégoriquement de me laisser l'habiller alors que tout les autres au domaines ne peuvent se passer d'aide.
- Je vous remercie Mademoiselle vous êtes adorable de me dire çà.
- Oh mademoiselle, vous ne devez pas m'appeler Mademoiselle, appelez-moi Karen tout court.
Ce n'est pas la première fois que nous avons cette discussion me dis-je nous sommes aussi têtue l'une que l'autre, en effet, depuis mon arrivée elle voulait que je l'appelle par son prénom et chaque fois que ce sujet je m'évertue à redire ce que je lui avais dis alors pour la première fois et cela recommencerais ce matin encore, en y réfléchissant chacune de notre côté nous nous étions faîtes à notre obstination mutuelle a garder notre position sur ce principe, et cela devenait maintenant un vrai rituel, j'en rigole intérieurement quand je lui répond pour la énième fois :
- Non je tiens à vous appeler Mademoiselle, car même si vous travaillez ici et êtes à mon service, vous méritez autant que moi à ce titre. Je ne suis pas mieux que vous, on ne sait pas exactement qui je suis.
- Bien mademoiselle, contre vous je ne gagnerais jamais.
- Moi non plus je ne gagnerais jamais contre vous ^-^.
Je passe dans la salle de bain, pendant ce temps Karen me sort mes habits puis file donner les indications aux différents personnels, une fois sortie de la salle de bain je m'habille sans oublier de prendre une grande parquât bien chaude que Karen a sortie à mon intention ainsi qu'une paire de gans bien chauds ainsi qu'une écharpe. Une fois récupérée ma cravache et ma bombe je descends doucement les marches du grand escalier, dans la véranda je dépose sur une chaise je dépose mes affaires. Je me dirige vers la salle à manger pensant être la seule personne à être suffisamment folle pour me lever à 6h30 à l'exception du personnel, surtout pour aller faire du cheval alors qu'il fait encore nuit, mais en réalité étant donné que c'est la pleine lune et avec la neige la vision sera beaucoup plus facile que d'habitude.
J'entre dans la salle
- Bonjour Mélina !
Je sursaute en entendant mon nom et je me frotte les yeux, j'ai beau m'être levée tôt, avoir observée le paysage, discutée avec Karen et m'être préparée. Malgré cela c'est toujours la même chose le matin, je marche au radar les yeux presque fermés. Enfin j'arrive à distinguer un peu mieux celui qui m'adresse la parole. Je dis d'une voix ensommeillée :
- Jack ?
- Oui ?
- T'es fou de te lever aussitôt en plus tu t'étais couché très tard hier non ?
- Exact mais comme je savais que tu te lèverais tôt pour faire une ballade à cheval ! et comme je voulais être le premier à te le dire.
- Quoi donc ?
- Bon anniversaire.
- Ah çà. C'était pas la peine que tu te lèves si tôt. C'est pas important.
- Bien sûre que si !
Je hausse les épaules peu convaincue par une telle importance. Puis je demande :
- Comment le sais-tu ?
- Tante Elise a téléphoner pour nous apprendre ta date de naissance pour qu'on puisse fêter ton anniversaire.
- Je te remercie.
- On prend notre petit-déjeuné ensemble ? çà ne te dérange pas ?
Je fais non de la tête.
- Mais avant, j'ai un cadeau pour ton anniversaire,
mais ce n'est pas le seul.
- Quoi ? mais fallait pas vraiment ! ce n'est pas nécessaire.
- Si c'est nécessaire, un anniversaire çà se fête
bien ou çà ne se fête pas.
Il me prend la main, je tressaille, il en a l'habitude, il sait que je n'aime pas que l'on me touche mais il est toujours passé outre comme pour me forcer à côtoyer les gens, ce ne serait que moi je resterais enfermer en permanence dans ma chambre à dessiner, lire ou encore jouer du piano. Je suis ce que l'on appelle une enfant " sauvage " je ne supporte pas la foule et les soirée n'en parlons pas. De toute manière même si je m'y plis après on dit de moi que je suis bizarre que je ne parle jamais de moi ou encore que je suis toujours absente. Ce n'est pas de ma faute si j'ai du mal à rester quelque part si je m'ennui sans que mon esprit imagine plein de chose.
- Mélina ? çà va ?
Je sursaute, de çà aussi il en a l'habitude que je sois absente, que je réfléchisse. Il sait aussi qu'il faut craindre mes réactions car quand une parole a un double sens il peut être sure que j'interprète de la mauvaise façon et qu'après j'ai des réponse acerbe pour me venger de cette mauvaise interprétation. Je suis aussi capable de faire la tête sans parler pendant plus d'une journée. Et généralement ce n'est pas moi qui craque la première.
- Oui çà va, excuse moi ^-^
- Ce n'est rien. Je comprends, mais si un jour tu fais çà a ton petit ami et qu'il ne te connais pas très bien, il pourrait croire que tu te fiches de lui.
- Je ne crois pas que j'aurais un jour un petit ami.
Il me prend dans ses bras comme pour me consoler, j'ai une drôle d'impression, mon cur bat très fort. Mais ce n'est pas parce que je suis amoureuse de Jack, pas du tout. C'est juste que çà fait bizarre d'être cajolé et pour une fois mon sentiment de peur intense disparaît un peu. Je sais à ce moment là, qu'il y a un espoir que mon rêve se réalise
Il me tend un paquet et me dit :
- Ouvre le.
Je l'ouvre délicatement de peur de détruire ce magnifique emballage. Il y a dedans un petite boîte et je me demande ce que cela peut bien être. Une fois ouverte je ne peux que dire les yeux écarquillés :
- C'est magnifique.
- J'ai pensé que comme tu n'avais qu'un pendentif en forme d'étoile.
Je me suis dit qu'une paire de boucle d'oreille en forme d'étoile te
plairaient.
En fait, ces boucle d'oreilles sont des pendants
des petite perle d'or, retenant un pentacle. Je ne peux que lui sauter au cou
pour lui remercier, et bizarrement cela sans aucune appréhension, peut-être
parce que maintenant je suis sure que je peux lui faire confiance à cent
pour cent, c'est sans-doute un blocage psychologique mais il y a certainement
autre chose
Il est très surprit par ma réaction mais également content
que je n'ai plus peur qu'il me prenne dans ses bras.
Karen avance un peu gênée de déranger et dit :
- Monsieur Jack, Mademoiselle Mélina
Il me repose au sol et dit :
- Oui Karen que voulez-vous ?
- Votre petit-déjeuné est prêt.
- Merci.
Nous la suivons, pour nous installer à
la grande table, et contrairement au cliché nous nous installons pas
chacun à un bout de la longue table mais lui au bout et moi sur sa droite.
Une fois finit, je passe ma parquât, mes gants et mon écharpe pendant
ce temps Jack met lui même son manteau long ses gants et son écharpe.
Il s'approche et dit :
- Viens.
Il me prend la main, il m'entraîne dehors et nous allons tout les deux vers l'écurie. Jack dit :
- Joël vous êtes là ?
- Oui monsieur Jack, que puis-je pour vous ?
- Pouvez-vous montrez à Mademoiselle Mélina son cadeau d'anniversaire ?
- Bien sure, suivez moi Mademoiselle.
Il me conduit vers un box et l'ouvre devant mes yeux, Jack m'observe attentivement, je regarde le beau cheval au pelage gris (blanc).
- C'est pas vrai ? hein c'est pas vrai, ce n'est pas ton cadeau pour mon anniversaire. Hein ? c'est une blague.
- Bien sure que non, ce n'est pas une blague.
- Mais Mais fallait pas c'est beaucoup trop
Tout en disant çà je m'avance près du cheval blanc, la position indique qu'il est inquiet. Je m'avance, il fait quelques pas en arrière. Je tend la main sur le côté pour saisir sur la droit une pomme, je l'adresse a Joël et je lui dis doucement pour ne pas brusquer la bête:
- Vous pouvez me la casser en deux s'il vous plait ?
Sans un mot il s'exécute et me tend un
bout de la pomme. Je regarde mon cheval dans les yeux, je suis son regard, je
ne veux pas le perdre, il faut qu'il acquière confiance en moi.
Impassible je lui tend le bout de pomme en mettant ma main la plus droite possible.
Et je lui dis doucement :
- Viens ici, n'ai pas peur.
Doucement il s'avance et vient manger dans ma
main, pendant qu'il mange je lui caresse la crinière et une fois la pomme
finit je le caresse des deux mains. C'est à ce moment précis que
ses oreilles se redressent.
Je dis à Joël :
- je suppose que je ne peux pas encore le monter ?
- En effet Mademoiselle, il serait totalement exclus que vous le montiez pour vous balader. Il faudra dans un premier temps que vous utilisiez le manège.
- Très bien.
En me retournant, je demande :
- A t-il déjà un nom ?
- Non, Monsieur Jack a insister pour vous laisser le choisir.
- Alors tu t'appelleras Light dis je en le caressant encore son beau poil court.
- Pourquoi Light ?
- Car la lumière éblouie toujours même dans les ténèbres les plus obscures une seule lumière suffit pour que tout puisse a nouveau être illuminé à nouveau dis-je songeuse.
Voyant ma manière d'agir, Jack met sur mon épaule une main apaisante, je lève la tête pour le regarder dans les yeux il me dit alors :
- Alors on se la fait cette balade ?
- Tu veux venir avec moi ?
- Bien entendue, je ne vais pas te laisser seule dans toute cette nuit, même si je sais que tu es une excellente cavalière.
- (je souris) tu comptes monté qui ?
- Je vais monter Aude et toi ?
- Tu es sure que tu ne veux pas Eclipse ?
- Certain et puis tu avais dit que tu irais te balader avec elle. Et puis Aude a besoin d'être un peu rôdé elle pourrait se sentir délaissée.
Je m'adresse à Joël :
- Pouvez-vous préparer Aude et Eclipse ?
- C'est déjà fait Mademoiselle vous pouvez d'ors et déjà monter dessus. Quand Monsieur Jack a su que vous vouliez monté il m'a dit que si çà s'avéré exacte je devais également préparer Aude et comme Karen m'a confirmer votre promenade, j'ai fait en sorte de les préparer tous les deux.
- C'est gentils.
Une fois dehors sur nos chevaux, je suis un peu déstabilisée à cause de la neige, Jack me dit :
- On va y aller doucement pour que tu puisse t'habituer à la neige.
J'acquiesce et je le suis au pas puis au trot et enfin nous passons au galop, au bout d'un moment nous atteignons l'endroit que je préfère, il s'agit d'une petite colline ou domine un grand sapin. On descend de cheval et je lui dis :
- J'aime beaucoup ici, le paysage est magnifique, j'ai l'impression de tout dominer, je me mets à la place de ce vieux sapin, qui doit sans doute penser qu'il se sent solitaire, mais il doit se rassurer en se disant qu'il peut tout surveiller d'ici, s'assurer que tout va bien que rien ne va empêcher le monde de continuer à exister. Désolée
- De quoi ?
- Quand je m'y mets je dis n'importe quoi et puis çà n'a pas de sens.
- Tous le monde adore t'écouter. Des fois tu es un peu sombre mais parfois tu fais planer sur les choses que tu racontes un voile de féerie et de quiétude. Comme si tu étais réellement une enfant naïve encore innocente des agissements mauvais des hommes.
- J'ai parfois l'impression qu'il y a plusieurs personne en moi. Et que malgré leur divergence elles ont le seul but que de me protéger. Surtout ne me prend pas pour une folle s'il te plait.
- Je ne te prendrais jamais pour une folle jamais. Tu es clairvoyante, et quand tu nous dis de faire attention a x ou y chose qui risquent d'arriver et si par hasard on te prend pas au sérieux ou si nous avons un moment d'hésitation, ce qui tu dis se réalise. C'est assez déstabilisant je dois l'avouer ou tout du moins au début mais c'est également fascinant. Nous ne pouvons que te respecter pour cela.
- C'est gentils.
Soudain prise d'un mauvais pressentiment, je dis :
- On fait la course pour rentrer ?
- Quoi tu veux déjà rentrer ?
- Oui j'ai une drôle d'impression.
- Allons y alors.
Une fois que Jack m'ai aidé pour remonter sur Eclipse, nous voilà repartis dans le sens inverse.
A quelques centaines de mètres de la
résidence, on aperçoit des lumières clignotante nous demandons
alors à nos chevaux un dernier effort pour aller plus vite.
Une fois sur place nous descendons. Nous donnons les chevaux à Joël
pour qu'il s'en occupe et nous courrons vers l'entrée principal et Jack
demande d'une voix clair et puissante :
- Qu'est ce qui se passe ?
- C'est Mademoiselle Catherine, votre fiancée, elle a eut un malaise nous avons appelé une ambulance nous dit Karen.
Je vois alors nettement sur le visage de Jack
passer du bonheur à la peur.
- Ou est elle ?
- Dans l'ambulance.
- Comment va t'elle ?
- Ce n'est rien nous allons la conduire à l'hôpital pour quelques heures pour la garder en observation.
Une infirmière sort de l'ambulance :
- Elle a reprit connaissance elle souhaite parler a une certaine Mélina puis a un certain Jack.
Nous entrons tout les deux dans l'ambulance. Une fois dedans, Catherine me dit :
- Je suis désolée Mélina, c'est pas sympa de ma part de tomber malade le jour de ton anniversaire. Je te souhaite un joyeux anniversaire quand même et ne gâche pas ta journée pour moi.
Mes lèvres tremblent tellement je suis touchée par sa gentillesse, Je me demande comment elle fait alors qu'elle est malade pour penser encore au bonheur des autres.
- T'inquiète pas pour moi, guéris toi plutôt. Je ne fêterais pas mon anniversaire tant que tu ne seras pas de retour.
- Mais Mélina
- Ce n'est pas grave du tout, je voulais pas le fêter à l'origine c'est pour çà que je vous l'avais pas dit. On t'attendra et voilà tout.
J'enlève mon gant tout mouillé, pour poser ma main sur la sienne. Elle est étonnée, car c'est bien la première fois que je la touche sans gant, très vite une chaleur envahit son corps, une légère lumière émane de ma mains. Elle me demande plus curieuse qu'inquiète.
- Qu'est ce que c'est ?
Je dis doucement :
- çà c'est un autre de mes dons, çà s'appelle la psychométrie, c'est la capacité de faire passer en bien ou en mal une sorte d'énergie. Enfin je veux pas vous embêter avec çà ^-^'. C'est notamment à ce don que j'ai pu survivre aux coups qu'on m'a infligé quand j'étais petite.
Jack n'en revient pas, mais n'a pas peur et ne s'inquiète pas pour autant. J'enlève ma main et je dis :
- évidemment, il va falloir que tu en mette du tient de la volonté pour guérire. Je vais vous laisser. Tu c'est Catherine, Jack est devenue livide quand il a su que cette ambulance était la tienne.
- Mél ! me dit il sur un demi ton de reproche.
- Tu c'est quoi il n'y a que la vérité qui fâche.
Sur ce je les quitte. Il est maintenant presque huit heure du matin. Je remonte dans ma chambre, je suis fatiguée et je m'endors.
Je me réveille vers 14 heure de l'après-midi. Une fois changée car j'avais gardé mes vêtements d'équitation. Je vais dans la salle ou je trouve Jack, Hélène et Catherine qui visiblement à pu sortir de l'hôpital. En me voyant ils disent :
- Alors tu as bien dormis ?
- Vous auriez pu me faire réveiller
- Non surtout pas tu dormais si bien et puis si tu dormais c'est que tu devais en avoir besoin me dit Catherine.
En m'asseyant je demande :
- çà fait longtemps que vous êtes arrivés ?
- Une heure environ.
Ils me font alors la surprise d'une fête. Et la fin de la journée se passe sans aucun autre problème. Le soir vers cinq heure je m'en vais solitaire sur Eclipse, à travers la forêt. Au bout d'un quart d'heure, mon cheval se cabre a cause d'une souris qui court et comme Eclipse en a peur La souris est poursuivit par un chat roux. Quand Eclipse se cabre pour la seconde fois je tombe en arrière et j'entends :
- Attention.
J'atterris alors sur un garçon. Qui sous mon poids tombe dessous moi. Je me relève et je constate que j'ai mal au genou, sans doute quand je suis atterrie sur mes pieds avant de tomber en arrière dans les bras du garçon. Je m'enlève malgré ma petite douleur de lui et je lui demande inquiète :
- Vous allez bien ?
Il est inconscient. J'enlève mon gant droit et je l'appose sur la tête de l'adolescent et une douce lumière jaune émane de ma main et très vite le garçon ouvre les yeux. J'arrête si tôt la psychométrie. Je remets vite fait mon gant et je lui demande :
- Vous allez bien ?
Il hoche la tête visiblement étonné
de quelque chose, il se lève il récupère la souris et le
chat qui étaient visiblement revenue sur leur pas à cause de l'accident.
Et il s'en va sans autre mot sans même me répondre.
J'ai soudain une drôle d'impression, je me retourne je crois que l'on
m'observe et je semble même distinguer quelqu'un.
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