Disclaimer : les personnages de Fruit basket ne m'appartienne pas !Mais
Mélina, Jack,
Hélène et compagnie oui, alors pas touche ! Sinon ....
Note de l'auteur : Cette fan fiction
se passe dans le passé, Momiji est alors âgé de 2 ans
et Hatori de 14 (pour les autres faites le calcul ^^")
Chapitre 5 - les excuses
Au moment ou Hatori et Shiguré sortent
de la maison, ils entendent un hurlement.
Ils se précipitent en direction du cris.
Une fois sur place, ils me voient recroquevillé contre l'arbre.
Ils s'approchent et Hatori me demande :
- Que se passe t'il Mélina pour que tu aies hurler ?
C'est alors qu'Hatori et Shiguré constatent que j'étais sortie sans manteau malgré le froid et la pluie. C'est l'hiver le plus froid qu'ils aient eu depuis bien cinq ans.
- Elle doit être gelée pense Hatori.
Il s'approche et va pour poser une main sur
mon épaule quand il reçoit une sorte d'électrocution qui
le saisi sur le moment. Puis il regarde mes yeux et il constate qu'ils sont
vides d'expression.
Malgré l'électricité qu'il reçoit en me touchant,
il me secoue pour que je revienne à la réalité. Au moment
ou je sors de ma léthargie , un coup de tonner me fait sauter et je me
jette dans ses bras il tombe assis par terre, il sent que je tremble. Un autre
coup de tonner se fait entendre et je m'évanouie.
J'ai la même impression que quand j'ai pris Momiji dans mes bras, comme
si quelque chose en moi tout à coup se mettait à briller me déconnectant
un instant de la réalité comme un sort qui agirait
Hatori se relève tant bien que mal, Shiguré enlève sa veste
et le donne à Hatori pour qu'il entoure autour de mes épaules.
Ils vont en direction de la maison d'Hatori quand Ayamé apparaît
en train de réajusté ses vêtements et il demande :
- C'est qui cette gamine ?
- Mélina pourquoi ?
- Elle est dangereuse faites attention
- Pourquoi tu nous dis çà qu'est ce qu'elle t'a fait ?
- Quand je l'ai vu sortir de chez toi Hatori sans veste je l'ai suivit mais comme il fait froid tu vois ce que je veux dire. Je l'ai suivit et j'ai vue qu'elle allait s'adosser près de l'arbre et puis il s'est mis à pleuvoir et tonner. Et quand elle m'a aperçut elle s'est mise à hurler
- Tu dois comprendre que les filles n'aiment pas ce genre de chose
- Oui mais elle est devenue bizarre elle m'a regarder sans me regarder et quand j'ai voulu m'approcher, une sorte de vague d'énergie s'est élevé autour d'elle et je me suis retrouvé projeté à trifouille les oies.
- Toujours est t-il rentrons décide Hatori en leur conseillant de ne rien dire de tout çà .
Une fois sur place, le médecin touche le front de Mélina et il dit :
- Il faut vite la changer, et la coucher, elle a une grosse fièvre. Elle est sortie sans veste ? (ils acquiescent) Au fait c'était quoi ce hurlement tout à l'heure ?
- C'était elle papa. Elle a eu peur d'un serpent dit il tout en désignant Ayamé.
- Bon on va la mettre chez moi et on demandera à
- Je préfèrerais la garder ici dit le médecin. Il ne faudrait pas que çà s'aggrave et se transforme en pneumonie. Par contre demande à ta femme de venir changer la petite.
A contre cur le père de Momiji se pli à la volonté du médecin
Le lendemain
Le père de Momiji et le médecin discutent dans la maison de ce dernier.
- Elle est revenue traumatisée Elle était horrifié parce qu'elle a vue en déshabillant Mélina.
- Il y a de quoi tu aurais vu son dos ! et son abdomen c'est une véritable charcuterie. Je n'ai jamais vue de telle trace de coups Sa fièvre n'a pas baissé au contraire elle est monté à 41 ce matin. Et cette pluie qui ne cesse pas
- J'ai aperçut Shiguré ce matin il est passé chez toi ?
- Oui il a demandé des nouvelles de Mélina, il culpabilise. Il n'a pas l'habitude qu'on le prenne au sérieux quand il dit des bêtises.
- Mais Mélina n'était pas au courante de l'humour particulier de Shiguré. Et Hatori il est ou ?
- Il est au chevet de la petite, il essaye de lui faire baisser la température. Je ne l'ai jamais vue aussi anxieux. Il m'a dit qu'il avait déjà vue Mélina dans cet état il y a un mois.
- Comment çà ?
- Et bien il m'a dit qu'il avait culpabilisé de l'avoir planté comme çà en fait il avait été tellement étonne de ne pas enfin, il l'a observé pendant presque une semaine. Il a vue une jeune fille plus âgée que Mélina l'embêter et la pousser dans des ronces. Il m'a dit que le lendemain elle n'était pas sortie et quand il s'était approché pour voir discrètement il était monté sur la fenêtre pendant la nuit et il a vu un jeune homme la veiller, elle avait de la fièvre. Il semble que ce soit une enfant assez fragile. Il m'a dit également que quand la fièvre avait finit par baisser, elle s'était venger en la bombardant de boule de neige à la fin elle ressemblait à un véritable bonhomme de neige.
Hatori qui est descendu ajoute :
- J'avais même cru que c'était une véritable avalanche qui s'abattait sur la jeune fille. J'étais plié. Après çà je ne suis plus retournée l'observer car un cours instant elle a fixé l'endroit ou j'étais et j'ai eu l'impression qu'elle m'avait vue. Et puis çà correspondait à la date de retour.
- Comment va t'elle ?
- La fièvre perd du terrain elle est à 39.5 là. Elle semble faire des cauchemars.
- Je vais monter la voir, dit le médecin.
Cinq minutes plus tard, il redescend songeur c'est le père de Momiji qui demande inquiet :
- çà s'est aggravé ?
Songeur le médecin répond :
- Non au contraire, elle s'est calmé et la fièvre est totalement tombée.
Tout à coup entre dans la salle Shiguré il dit :
- Il était temps que cet orage dégage ! je suis certain que je sens le chien mouillé !
Les autres le regardent étonné puis ils jettent tous en même temps un il dehors et constatent effectivement qu'il ne pleut plus. Il apparaît sortie de nulle part, tel un fantôme des sorti des ténèbres : la lune. Et malgré la clarté tout à coup revenue la lune semble plus présente que jamais. Personne ne dit rien étonné par ce virement de situation.
Je m'éveille à ce moment là,
j'ai l'impression étrange d'avoir fait un cauchemar. Je ne connais pas
cette chambre. Je me lève le pas maladroit, j'en oublie même mon
entorse et du coup ma cheville lâche et si je ne m'étais pas rattrapé
in extremis à la chaise du bureau je serais tombée lourdement
sur le sol.
Miraculeusement je n'ai pas fait le moindre bruit. Une fois sur le bureau je
constate des cahier de cours au nom d'Hatori et la classe 4ème D j'en
conclue que je suis dans sa chambre. Beaucoup de questions se bousculent alors
dans ma tête notamment comment je me suis retrouvé là et
ce qui s'est passé.
La chaise attire mon attention et je vois mes habits posés, rapidement
je m'habille, je constate alors qu'on m'avait passé un t-shirt trop grand
pour moi. Je me demande alors si ils vont me parler de mes marques me
questionner.
Intérieurement j'espère qu'Hatori n'est pas au courant.
Je descends doucement les marches de l'escalier
en faisant attention de ne pas appuyer sur ma cheville qui bizarrement aujourd'hui
me fait souffrir. Je sens que je n'ai pas beaucoup d'énergie, comme si
j'avais fait une de mes crises Malheureusement quand c'est le cas, je ne m'en
souviens jamais je ne sais, ni ce qui se passe, ni ce que je fais pendant
ces moments là mais j'ai par moment des flash qui me sont comme
étranger, venant peut-être de quelqu'un d'autre, quelqu'un qui
me ressemble.
Une fois en bas, personne ne m'a encore vue, ils semblent tous absorbés
par le ciel je suis un peu dubitative devant une telle concentration de
leur part. Mes béquilles sont près de l'escaliers je vais pour
les prendre quand ma main tremble pour aucune raison précise et le fait
de les avoir frôlée les fait tomber avec perte et fracas entraînant
dans leur chute un vase avec des fleurs dedans.
Ils sursautent tous les quatre, ils me regardent comme si j'étais un
fantôme.
Je me baisse maladroitement pour ramasser les morceaux et je répète
tout bas comme en transe :
- j'ai pas fait exprès, pardon, j'ai pas fait exprès, pardon.
Je répète cette phrase un nombre incessant, tout en ramassant les morceaux par terre d'un seul coup j'entends :
- Mélina !
Je sursaute instinctivement je mets mes bras dessus de la tête pour me protéger.
En fait, c'était la voix du médecin
qui voulait que je sorte de ma transe car j'étais en train de m'écorcher
les doigts avec les morceaux du vase, il est surpris par ma réaction.
Ils observent. Hatori s'avance et s'accroupit et me secoue, son père
lui demande de faire plus doucement. Moi je suis loin et je ne fais qu'observer,
c'est étrange j'ai l'impression qu'Hatori est représenté
par un animal, un hippocampe
Hatori continue jusqu'à ce que mes yeux redeviennent normal. Il me demande
:
- Tu croyais que mon père allait te frapper ? il n'a jamais lever la main sur moi.
- De quoi tu parles ? je lui demande incrédule.
Ils m'observent sans dire mot et moi je ne comprends pas pourquoi ils m'observent comme çà. Shiguré me demande :
- Comment te sens-tu aujourd'hui ? tu nous a fait une belle frayeur à tous.
Je l'ignore délibérément.
Tout à coup je regarde mes mains et je dis d'un air lointain :
- Je saigne
Le médecin qui avait complètement çà regarde mes mains et dit :
- ce n'est pas bien grave.
- les blessure de cette enfant, ne se limitent pas à des blessures physiques, il va falloir faire très attention à chacun de nos faits et gestes pense t'il inquiet. J'espère qu'Akito n'a pas pour objectif de la briser
- Docteur çà ne va pas bien ? je lui demande doucement.
Il sursaute un peu et me dit en souriant :
- Non ce n'est rien.
Il m'aide a me relever et me dit :
- Attention je vais te porter mais tout ira bien
Il me soulève, je commence à trembler, et mes yeux vont d'un point A imaginaire à un point b tout aussi imaginaire. Il me pose le plus vite possible dans un grand fauteuil dans lequel je m'enfonce. Au bout de quelques seconde mes yeux redeviennent normaux.
Shiguré tente encore une nouvelle tentative de discussion je l'ignore
complètement il me demande :
- Tu me fais la tête ?
J'acquiesce sans même lui adresser la
parole.
Une demi-heure plus tard nous partons pour rentrer " chez moi " enfin
chez Momiji et ses parents.
Le reste de la semaine s'est passé assez lentement. A plusieurs reprise Hatori est venu me proposer de venir me promener et je refusais systématiquement de peur de rencontrer Shiguré
Une semaine et demi plus tard
Une fois mon plâtre enlevé, je
recouvre d'une certaine manière ma liberté
J'en profite pour faire le tour du propriétaire en espérant ne
pas me perdre ce qui est un peu plus délicat vu la taille de la résidence
et le nombre de maisons identiques s'y trouvant.
Au bout d'une demi-heure bien évidemment
je me perds ! je flâne à droite et a gauche en espérant
retrouver mon chemin mais rien à faire tout se ressemble énormément.
Tout à coup deux chiens se dirigent vers moi ils ont pas l'air gentil
et montrent les crocs. Je recule d'un pas hésitant car je ne suis pas
une amie des chiens
Je recule d'un pas mais je glisse et je tombe sur les fesses. C'est alors que
Shiguré surgit de nul part d'un coup de regard aux chiens ils s'en vont
sans demander leur reste. Je reste incrédule. Il se retourne et me demande
:
- Qu'est ce que tu fais là ? tu es loin de ta maison
- Pour être franche je me suis perdue.
- Je vais rester sérieux se dit Shiguré à lui même, comme çà je vais pouvoir m'excuser et peut-être qu'elle arrêtera de m'éviter
Rester sérieux plus de deux minutes lui demande beaucoup, beaucoup d'énergie et surtout de volonté.
Il me tend une main que je saisie malgré
une certaine appréhension.
Je soupire de soulagement à l'idée que je ne me sois fait mal
nulle part. Je le suis et puis à un moment il me dit :
- Tu sais je suis vraiment désolé de t'avoir taquiné dès ton arrivée mais c'est dans ma nature de charrier les gens.
Je réfléchis puis je dis :
- Excuses acceptées
Comme pour me montrer à nouveau sa vrai nature il me dit :
- Mais tu avoueras que tu n'es pas très formée.
Je grogne avant de lui courir après pour le frapper
FIN DU CHAPITRE 5
Si vous avez des commentaires n'hésitez pas envoyez moi un mail à
chibiusa@ifrance.com
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