Titre : Raison d'exister
Auteur : Petite Lady
Chibiusa@ifrance.com
Disclaimer : les personnages de Fruit basket ne m'appartienne pas !Mais Mélina, Jack,
Hélène et compagnie oui, alors pas touche ! Sinon ....
Note de l'auteur : Cette fan fiction se passe dans le passé, Momiji est alors âgé de 2 ans
et Hatori de 14 (pour les autres faites le calcul ^^") Il est possible que ce chapitre choque ! donc je vous préviens ^^ âme sensibles s'abstenir !
Chapitre 7 : La Sainte Mathilde
Je suis à l'hôpital, quelques jours se sont passé depuis ma visite chez Akito, Hatori vient d'entrer dans ma chambre. Dans son regard je vois une immense tristesse. D'une voix hésitante il me demande :
Je suis désolé de ne pas être venu plus tôt. Mais je. je suis désolé.
J'ai du mal à parler, mais j'arrive tout de même à lui demander de s'approcher.
Assied toi sur le lit, là voilà.
Je me mets alors dans ses bras malgré les douleurs aiguës qui m'envahissent. Je lui dis :
Tu n'aurais rien pu faire. si non il t'aurait blessé et je me serais rendue responsable de tes blessures.
Moi je me rends responsable.
Chut. Je ne croyais pas qu'il était si fort. c'est de ma faute. Tu n'y ais pour rien réussis-je à lui dire avant de m'endormir sous la puissance des calmants contre la douleur.
Entre alors dans la chambre le père d'Hatori et le père de Momiji. Moi je suis déjà a des années lumières d'eux.
Alors ? demande Hatori qui m'a toujours dans les bras.
Doucement son père l'aide à se dégager pour me remettre correctement dans le lit.
Visiblement elle ne t'en veut pas.
Elle m'a dit que ce n'était pas de ma faute que je n'avais rien à me reprocher pourtant j'étais là et j'étais terrorisé je n'ai pas réussis à bouger et quand enfin j'ai réussis elle baignait déjà dans son sang contre le mur. je suis un faible.
Son père pose une main apaisante sur l'épaule de son fils. Il est conscient de la culpabilité de ce dernier et malheureusement il n'a pas de bonnes nouvelles à lui annoncer.
Hatori.
Oui ?
Il faudra que tu aides Mélina.
Pourquoi ?
Les blessures de Mélina sont très profonde. Elle va sans doute perdre l'usage de son bras gauche ou il risque d'être très difficile pour elle de l'utiliser. Et elle va boiter.
Non ! ce n'est pas possible elle n'a que 9 ans et par ma faute.
Le docteur continue malgré tout :
il est étonnant qu'elle n'ait pas plus de séquelle que çà. Je suis même étonné qu'elle soit encore en vie.
Maintenant une profonde détresse envahit Hatori, il est conscient que si il avait réussis à dissuader Mélina de vouloir entrer dans une école mixte ou si je l'avais prévenue de la brutalité d'Akito rien ne serait certainement arrivé. Je m'éveillais un instant pour lui dire :
Avec des « si » on refait le monde. Çà ne sert à rien de ruminer. Ce qui est arrivé est arrivé voilà tout. Ce qui est fait est fait et ne peut être défait. Mais je te promets que je vais récupérer l'usage de mon bras et que je ne souffrirais pas de ma jambe. Au fait docteur, qu'est ce que j'ai exactement à la jambe ?
En fait tu as perdu un morceau d'os. et tu as donc un espace entre les deux parties de ton os au niveau de ta cuisse. On t'a posé une atèle dessus, mais il est à craindre que tu doive la garder à vie.
Je vois.
Plus aucune parole ne fut prononcer pendant un petit moment, le docteur s'étonnait de la franchise avec laquelle il m'avait parler alors que ses mots étaient difficile à entendre pour une enfant de mon âge. Cependant il s'était laissé avoir par ma maturité précoce et cette expression qui dit « je ne veux pas qu'on me mente ». Et en effet, je préférais être prévenue dès le début des conséquences de mes actions puériles.
Mélina Chan me dit Otto San. Tu sais tu peux pleurer apprendre de telles nouvelles t'autorise plutôt deux fois qu'une à pleurer.
Cela ne m'avancerais à rien. D'autre part je ne sais pas « pleurer » j'en suis incapable. De plus, je ne laisserais jamais des médecins dire que je serais incapable de faire telle ou telle chose. D'ailleurs mon seul objectif jusqu'à présent est de leur prouver que je ne mourrais pas quand ils disent que je serais susceptible de mourir, donc aucun d'entre eux ne me dira que je peux ou ne peux pas me servir de mon bras ou que je boiterais, çà je vous le garanti. Une question docteur.
Oui ?
Quand est ce que je peux rentrer ?
Ils se regardent, je sais qu'ils ont quelques chose à me dire, ils ont l'air de craindre quelque chose. Ils ont peur qu'il m'arrive c'est çà le problème et quand je pose la question fatidique :
De quoi avez vous peur ?
Ils se regardent a nouveau, j'ai le pressentiment que mon devenir ne leur fasse peur. Je décide d'insister.
Qu'y a t'il ?
C'est Otto San qui rompt le silence en disant :
Akito refuse pour le moment que tu rentres vivre chez moi.
Et ou je vais vivre alors ?
J'avais déjà connu l'orphelinat je pouvais y retourner çà ne me fait pas peur. La cruautée des enfants entre eux ne m'atteignaient pas réellement, pourtant je préfèrerais trouver une autre solution.
Et bien Akito te propose une chambre dans sa maison.
Je le regardais avec des points d'interrogation dans les yeux. J'étais certaine que ce n'était sans doute pas pour des traitements de faveurs.
Je suppose que je n'ai pas le choix n'est ce pas ?
Non en effet dit à regret Otto San.
Je peux te faire rester plus longtemps à l'hôpital si tu veux me propose le père d'Hatori.
Je fais un signe de négation.
Non. Je n'ai pas l'intention de rester ici plus que nécessaire.
Tu es sure me demande Hatori inquiet.
Certaine.
Je t'ai ramené tes chocolats.
Pour quoi faire ? ils étaient si mauvais que çà ?
Je ne les ai pas gouttés.
Tu me fais de la peine alors.
Mais.
Je te les ai offerts si tu me les rends c'est que tu ne les aimes pas.
Désolé. c'est juste que je ne crois pas être digne de les manger.
Tu arrêtes de dire des bêtises s'il te plait. Tu es mon ami et je t'ai offert des chocolats. Si tu ne les mange pas c'est que tu ne veux plus être mon ami. S'il vous plait maintenant laissez moi.
A contre c?ur Hatori suit son père et Otto San. Je m'endors et je fais des rêves étrange ou je me retrouve dans une sorte de chambre avec des barreaux. Et puis je vois Akito qui s'approche de moi et qui me parle. Il approche une sorte de chaine et je me réveille en sursaut. Je me rends alors compte que j'ai plus dormis que je ne l'aurais voulu. En effet nous sommes déjà le lendemain et en tournant la tête je constate qu'Hatori est là et qu'il s'est endormis sur la chaise, la boite de chocolat qu'il avait laissé la veille sur les genoux, je vois alors qu'elle n'en contient plus qu'un. Je me relève et ignorant l'attirail que l'on m'a mis pour immobiliser ma jambes blessée et surtout pour que l'os puisse se reformer. Je me résigne à m'assoire dans le fauteuil roulant avec difficulté. Et je me dirige vers le placard ou je réussis à récupérer un pull que j'enfile et a passer mon cycliste habituel. Ensuite je m'approche d'Hatori et lui pique son dernier chocolat que je laisse fondre dans ma bouche. Puis je frôle la main d'Hatori qui se réveil en sursaut je lui dis :
Bonjour, tu as bien dormis ?
Mélina.
J'ai vue que tu avais finalement manger les chocolats, comment ils étaient ?
Très bons. Que fais tu debout ?
J'avais besoin de bouger un peu.
Ce n'est pas évident je suppose.
J'ai eu un peu de mal.
Comment va ta jambe et ton bras ? demande t'il inquiet.
Çà va, mon bras j'arrive à le bouger regarde.
Je saisie le verre mais malheureusement alors que j'étais en train de l'amener a moi il glisse de ma main et va s'éclater par terre.
Bon j'ai un peu d'entraînement à prendre mais çà va aller. Je te promets que je vais réussire à le récupérer à cent pour cent et même plus.
Je vois qu'il reste sceptique. Je lui saisi alors la main de ma main gauche et doucement mais sûrement je réussis à amener sa main vers mon autre main et je lui dis :
Tu vois, un peu de concentration et j'arrive a faire ce que je veux.
Et ta jambe ?
Çà c'est autre chose, mais je suis sure que j'arriverais à guérir très bien.
Ce que j'essayais de faire c'était plus pour lui remonter le moral je sais très bien qu'il culpabilise et qu'il s'en veut. J'ai trouvé çà étrange qu'il ait peur d'Akito qui est beaucoup plus jeune que lui, il y a quelque chose d'étrange derrière tout çà. Je sombre peu à peu dans les bras de Morphée ou je me souviens de ce qui m'a amené à remonter le moral d'Hatori.
----------------- Début du Flash ----------------------
[ndla : lors des flash ou rêve le temps de rédaction reste le présent car Mélina ressent ce qui s'y passe comme si elle le vivait à cet instant là ]
Akito s'avance l'air menaçant. Je n'ais pas peur, c'est comme si j'observais, de ce fait quand il me pose une question je ne l'entends pas, je n'insiste pas et je le regarde les yeux dans le vague comme si ce qu'il faisait m'était d'un égal, à ce moment là il me saisit les cheveux. Je ne cris pas, je ne sens pas la douleur, je suis loin très loin. Il prend çà pour du mépris voir du dédain, aussi malgré sa frêle apparence et sa peau d'une pâleur extrême il me saisit par le l'épaule et me projette violemment contre le mur, c'est ma jambe qui trinque et qui se met à saigner, un bout d'os sort de cette dernière. Quand il voit que je continue à le regarder de la même manière, il s'avance et donne des coups de pieds dans le bras et dans le ventre. C'est alors que le père de Momiji et le père d'Hatori sont entrés dans la salle et qu'ils sont venus retenir Akito. Hatori était là, abasourdit, tétanisé incapable de bouger. Il était en état de choc, à la fois horrifié par le comportement d'Akito et étonné par ma réaction d'indifférence. Le fait que je n'ai pas hurler l'étonne énormément. Au moment ou le médecin revient vers moi, je tombe dans l'inconscience, mon esprit rejoint mon corps, mes yeux se ferment.
Tout le monde s'agite, une ambulance arrive et me transfert dans une clinique privée. Ils m'opèrent et malheureusement je fais une allergie au produit anesthésiant ce qui a pour conséquence que je double de volume et que mon c?ur fait un arrêt cardiaque. Donc tout ce qui suit est pour moi comme une vision j'observe toujours et encore. Maintenant on me fait un massage cardiaque, avec électrochoc. Finalement au bout de la troisième tentative mon c?ur repart doucement mais sûrement. Une fois hors de danger, ma jambe et mon bras soigné, le père d'Hatori, demande une échographie du c?ur sur une intuition et la il reste abasourdit. Un morceau d'os transperce littéralement le c?ur et ce dernier semble s'être fait « absorbé » et le c?ur semble s'être refermé sur l'os comme si cette entité faisait partie de lui. [ndla : ceci est mon invention çà n'existe pas dans le monde médical à ma connaissance]. Le c?ur s'est cicatrisé dessus. Ce qui explique pourquoi je fais des malaises cardiaque quand je fais trop d'effort.
---------------------------------- Fin du Flash --------------------------
Quelques jours plus tard on m'autorise à sortir de l'hôpital mais comme prévue je ne retourne pas chez Otto San et Oka San, mais dans la maison d'Akito.
Je me présente devant lui, en fauteuil roulant car ma jambe n'a toujours pas cicatrisé et que j'ai un horrible matériel externe en attendant une opération que l'on veut me faire la semaine prochaine, j'aurais dut rester à l'hôpital mais Akito a tenu à m'avoir chez lui le plus vite possible. J'ignore ce qui m'attends quoi que j'ai déjà eu un aperçut de ses capacités. Etrangement je ne lui en veux pas spécialement je n'éprouve qu'un profond mépris. J'ignore d'ou lui vient cette tristesse. On me fait entrer dans sa chambre ou il est assis par terre un petit oiseau au bout du doigt. Une fois la domestique partit, il envoie l'oiseau se fracasser contre le mur, je tressaille à la violence de cet acte. Je sais à présent qu'il est capable de tout, et surtout de la cruauté la plus gratuite qui est. Je reste cependant insensible vue de l'extérieur, c'est comme si cela me faisait ni chaud de froid enfin en apparence, ce que je ressens en moi est totalement différentes. C'est comme si il y avait deux Mélina, l'une à l'extérieur et celle de l'intérieur. Tout à coup Akito me regarde, je ne suis plus que spectatrice de ce qui se passe, comme quand il m'a frappé. J'ai l'impression que je suis mise à l'écart pour être protéger, l'autre personne prend alors le contrôle de moi.
Et quand Akito me parle :
Cela ne semble rien te faire. pourtant une enfant doit avoir peur de ce genre chose ! comment çà se fait ! Parle (il me tient par le col) ! qu'est ce qui te donne le droit d'être méprisante à ce point ? Arrêtes de me juger à la fin.
Je pris mon bras droit et le portait vers son poignet mais ce n'était pas moi qui faisait çà, ce n'étais pas ma décision. C'était celle de l'autre Mélina. De ma voix s'élève alors ces mots :
Je ne juge jamais, pour ne pas être juger. (cette autre Mélina ajoute alors) je ne fais que constater.
Et étrangement elle réussit à tordre le poignet d'Akito qui grimaça avant de lâcher une bonne fois pour toute ma gorge. La deuxième Mélina en moi, lâche a son tour le poignet d'Akito. Il s'éloigne et ouvre une porte et semble discuter avec quelqu'un sans doute un employer.
Quelques minutes plus tard on me conduit dans une chambre sombre et l'on me pousse dedans. Quand les gens qui m'ont amené dans cette chambre sont ressortit et referment la chambre. Je ne demande même pas la lumière car je crois deviner qu'il n'y en aura pas. Un simple lit était posé dans le coin opposé de la pièce. C'est alors qu'Akito rentre et dit :
J'avais prévue utiliser cette pièce pour le rat mais.
Le rat ?
Non rien. Je disais que pour finir cette chambre t'ira à ravir. Je ne supporte pas que l'on me désobéisse. Et je vais te faire passer l'envie de réessayer de me contredire.
Ce n'est pas parce que tu es le chef de clan que tu as le droit de me dire ce que je dois penser et comment je dois agir. D'autant plus que tu dois pas être plus âgé que moi. Ha Ha Ha !
Pourquoi ris-tu ? je demande surprise.
Quel age crois tu que j'ai ?
Je suppose que tu as neuf ans environs, le même age que moi.
Faux !
Quel age as tu ? demandais-je plus curieuse qu'autre chose.
J'ai six ans.
Je le regarde étonné sans pour autant en montrer quoi que ce soit, après tout pourquoi pas étant donné que j'ai neuf ans alors que je parais cinq six ans.
Alors tu n'es pas étonnée ?
Je te signale que moi j'ai 9 ans et j'en parais 6 alors je ne vois pas en quoi ta situation me serait étonnante.
Mais. Mais.
Il sort vexé de la chambre et je ne le revois plus jusqu'au lendemain. Visiblement je l'ai vexé. Chaque jour, il vient cependant m'embêter en essayant de m'harceler de manière psychologique mais cela n'a pas l'effet qu'il en attendait. Tout les jours également le père d'Hatori vient me voir sous le regard inquisitoire d'Akito qui s'assure que le médecin ne m'adresse pas la parole. Seulement un geste, une attention un pansement refait tout cela me suffit amplement et çà Akito n'en a pas conscience.
Chez Hatori.
Hatori, son père, Otto San et le petit Momiji, sont assis à une table chauffante et Otto San demande inquiet :
Alors comment va Mélina ?
Physiquement, je suis étonnée de sa vitesse de récupération, vraiment. Très étonnant. Quand du point de vue psychologique çà à l'air d'allé. Par contre Akito lui semble excédé. Il semblerait que Mélina ne se laisse pas faire ce qui pourrait avoir pour conséquence qu'il en vienne à la manière forte.
Euh. hésite Hatori.
Oui Hatori ?
Comment va son bras et sa jambe ?
Tu culpabilises donc toujours autant ?
C'est de ma faute ! j'aurais dut l'empêcher de lever la main dessus mais.
Je sais Hatori, mais tu ne dois pas te lever contre le chef du clan personne ne le peux et surtout pas un maudit. Akito est celui qui est le plus maudit d'entre vous tous car il connaît la date de sa mort depuis le jour de sa naissance. D'autant plus qu'il supporte tout les aspects les plus négatifs de votre malédiction. Il est très violent sans doute parce qu'il voudrait se rebeller contre sa propre destinée. Malgré ses six ans il souffre déjà énormément.
Je reste à croire que j'aurais dut la protéger d'avantage. Si je ne l'avais pas rencontré, elle ne serait jamais venu ici et elle ne souffrirait pas.
Chez Akito.
Deux jours plus tard, quelque chose se produisit qui marqua à jamais ma présence dans cette maison. En effet, Akito excédés sans doute par mon manque d'obéissance à soit dit en passant à des règles stupides ! Il avait appris je ne sais comment que je détestais certaines choses. Sans doute avait il trouvé mes dessins qui étaient dissimulé dans ma chambre chez Otto San. Ses dessins représentaient un univers de pénombres, ou de larges éclairs apparaissaient ainsi que des serpents menaçant rien qu'en regardant le contraste et la brutalité du dessin tout le monde aurait pu deviner ma peur des éclairs et des serpents. Aussi Akito arriva avec un sac qu'il dissimula dans son dos. Il entre dans la chambre et referme derrière lui. Son regard est étrange, bien sure je vois toujours dedans ce profond mépris pour l'espèce humaine voir peut être même contre lui ! mais il cache également quelque chose de plus dangereux, un peu comme le regard d'un meurtrier qui regarderait avec jubilation les dernières heures de sa victime, plus exactement le moment ou elle comprend qu'elle n'en réchappera pas. Cependant je n'ai pas se regard là moi car pour moi, d'une certaine manière la mort serait une sorte de délivrance. Mais je doute qu'il ose aller aussi loin avec moi ! enfin je l'espère !
J'en ai assez de toi, et de voir ton arrogance ! me dit-il.
Qui est arrogant ici ?
Tais toi
Ce que je fis non pas que je voulais lui obéir mais parce que je n'avais rien à dire. Depuis une semaine ou j'étais arrivé dans cette chambre, je connais parfaitement sa manière d'agir avec moi. Mais je crois qu'aujourd'hui quelque chose va changer. Il sort du sac quelque chose que je ne vois pas exactement il semble le poser au sol. Cette chose s'approche de moi et quand je la vois, je reste paralysée incapable de faire un mouvement. Je sens que l'autre Mélina veut prendre le dessus sur moi mais je ne veux pas, je ne veux pas faire du mal à qui que ce soit même à Akito. Donc je vois ce serpent approchait de moi, et moi qui suis paralysée. Et la se passe quelque chose de détenteur. Akito sort de son dos la deuxième chose et le fait claquer sur le sol. Il s'agit d'un fouet de couleur dorée, qui réussis à scintiller malgré la faible lueur qui pénètre par la petite lucarne tout en haut. Là je « quitte mon corps » et c'est le vide total.
Je me réveille deux jours plus tard, dans ma chambre chez Otto San. Je n'ai plus l'appareil externe à ma jambe, je me demande si j'ai rêvé ou plutôt cauchemarder ma rencontre avec Akito et tout ce qui s'est passé après. Je me suis certaine d'avoir rêvé. Je me lève, mais mes jambes se dérobent sous moi et je tombe lourdement sur le sol. Doucement je me remet à quatre pattes. Puis réussis difficilement à me mettre debout. J'aperçois mes béquilles non loin de là et en m'appuyant sur le bureau j'arrive à les atteindre. Ensuite je m'habille, j'enfile un pantalon noir trouvé dans l'armoire et un pull à col roulé. Et je descends péniblement les marches, risquant de tomber à chaque marche. Les escaliers ont beaux être en bois ils ne grincent nullement. Une fois en bas, j'entre doucement dans la cuisine et j'y découvre Oka San et Otto San en train de petit-déjeuner je leur dis :
Bonjour ! Vous avez passés une bonne nuit ?
Ils sursautent un peu en entendant ma voix enjouée.
Oui Mélina et toi ?
Oui même si j'ai fait un rêve étrange. Quel genre de rêve ?
J'ai rêvé qu'Akito m'avait tenu séquestrée pendant une semaine et qu'a la fin il avait un fouet à la main et qu'il avait poser au sol un serpent !
Ils se regardent étonnés mais ils ne disent rien.
-Tu veux des crêpes Mélina pour le petit déjeuné ?
Oh oui ! avec plaisir j'adore çà !
Assieds toi alors.
Ce que je fais immédiatement. Une fois finis, je demande :
Quel jour sommes nous ?
Nous sommes le douze mars aujourd'hui ?
Quoi déjà ? je n'ai pas vue le mois passé ! je croyais que c'était hier que j'avais offert mes chocolats pour la Saint Valentin.
Je réfléchis et je semble songeuse.
A ce propos, au Japon il y a coutume qu'en retour ceux qui ont reçut les chocolats en cadeaux.
doivent offrire quelque chose en retour à la personne qui lui a offerte.
Ah bon ? je demande étonnée.
Oui, et cela se fait le jour de la Saint Mathilde. Et la st Mathilde c'est demain. Donc Hatori a eut l'idée de.
Je t'invite à venir passer quelques jours à Okinawa !
Hatori était entré dans la cuisine et s'était posté derrière moi.
Quoi c'est vrai ? je demande toute excitée.
Oui ! et Aya, Shiguré, et mon père nous venons avec toi.
Evidement moi aussi je viens avec Momiji ajoute Otto San.
Je me tourne vers Oka San et lui demande :
Oka San tu viens toi aussi ?
Non je suis désolée Mélina je ne pourrais pas, j'ai des choses à faire.
C'est dommage dis je un peu deçut
Voyant à quel point, mon ton a chamboulée Oka San je réfléchis et je lui dis :
J'ai une idée, à notre retour je te raconterais tout ce qu'on a fait avec dessin à l'appuie !
Excellente idée ! me lança Oka San.
Je me lève, et une fois de plus Momiji vient me bousculer dans les jambes quand j'avance en direction de la sortie de la cuisine et je perds l'équilibre avec les béquilles. Et je tombe dans les bras d'Hatori qui à son tour tombe et une fois de plus je me retrouve dessus lui. Bien que gênés tous les deux, nous rions de la même manière que les observateurs qui depuis mon arrivé, commençait à avoir l'habitude de me voir m'emmêler les pieds même quand je ne faisais que marcher.
FIN DU CHAPITRE 7
Je suis contente de l'avoir fini ! j'ai cru ne jamais en voir la fin T_T j'espère que je n'ai pas choquer quiconque ! si vous avez des commentaires n'hésitez pas à m'écrire à chibiusa@ifrance.com Merci à Zahne, Lily et les autres pour leurs encouragements !
Auteur : Petite Lady
Chibiusa@ifrance.com
Disclaimer : les personnages de Fruit basket ne m'appartienne pas !Mais Mélina, Jack,
Hélène et compagnie oui, alors pas touche ! Sinon ....
Note de l'auteur : Cette fan fiction se passe dans le passé, Momiji est alors âgé de 2 ans
et Hatori de 14 (pour les autres faites le calcul ^^") Il est possible que ce chapitre choque ! donc je vous préviens ^^ âme sensibles s'abstenir !
Chapitre 7 : La Sainte Mathilde
Je suis à l'hôpital, quelques jours se sont passé depuis ma visite chez Akito, Hatori vient d'entrer dans ma chambre. Dans son regard je vois une immense tristesse. D'une voix hésitante il me demande :
Je suis désolé de ne pas être venu plus tôt. Mais je. je suis désolé.
J'ai du mal à parler, mais j'arrive tout de même à lui demander de s'approcher.
Assied toi sur le lit, là voilà.
Je me mets alors dans ses bras malgré les douleurs aiguës qui m'envahissent. Je lui dis :
Tu n'aurais rien pu faire. si non il t'aurait blessé et je me serais rendue responsable de tes blessures.
Moi je me rends responsable.
Chut. Je ne croyais pas qu'il était si fort. c'est de ma faute. Tu n'y ais pour rien réussis-je à lui dire avant de m'endormir sous la puissance des calmants contre la douleur.
Entre alors dans la chambre le père d'Hatori et le père de Momiji. Moi je suis déjà a des années lumières d'eux.
Alors ? demande Hatori qui m'a toujours dans les bras.
Doucement son père l'aide à se dégager pour me remettre correctement dans le lit.
Visiblement elle ne t'en veut pas.
Elle m'a dit que ce n'était pas de ma faute que je n'avais rien à me reprocher pourtant j'étais là et j'étais terrorisé je n'ai pas réussis à bouger et quand enfin j'ai réussis elle baignait déjà dans son sang contre le mur. je suis un faible.
Son père pose une main apaisante sur l'épaule de son fils. Il est conscient de la culpabilité de ce dernier et malheureusement il n'a pas de bonnes nouvelles à lui annoncer.
Hatori.
Oui ?
Il faudra que tu aides Mélina.
Pourquoi ?
Les blessures de Mélina sont très profonde. Elle va sans doute perdre l'usage de son bras gauche ou il risque d'être très difficile pour elle de l'utiliser. Et elle va boiter.
Non ! ce n'est pas possible elle n'a que 9 ans et par ma faute.
Le docteur continue malgré tout :
il est étonnant qu'elle n'ait pas plus de séquelle que çà. Je suis même étonné qu'elle soit encore en vie.
Maintenant une profonde détresse envahit Hatori, il est conscient que si il avait réussis à dissuader Mélina de vouloir entrer dans une école mixte ou si je l'avais prévenue de la brutalité d'Akito rien ne serait certainement arrivé. Je m'éveillais un instant pour lui dire :
Avec des « si » on refait le monde. Çà ne sert à rien de ruminer. Ce qui est arrivé est arrivé voilà tout. Ce qui est fait est fait et ne peut être défait. Mais je te promets que je vais récupérer l'usage de mon bras et que je ne souffrirais pas de ma jambe. Au fait docteur, qu'est ce que j'ai exactement à la jambe ?
En fait tu as perdu un morceau d'os. et tu as donc un espace entre les deux parties de ton os au niveau de ta cuisse. On t'a posé une atèle dessus, mais il est à craindre que tu doive la garder à vie.
Je vois.
Plus aucune parole ne fut prononcer pendant un petit moment, le docteur s'étonnait de la franchise avec laquelle il m'avait parler alors que ses mots étaient difficile à entendre pour une enfant de mon âge. Cependant il s'était laissé avoir par ma maturité précoce et cette expression qui dit « je ne veux pas qu'on me mente ». Et en effet, je préférais être prévenue dès le début des conséquences de mes actions puériles.
Mélina Chan me dit Otto San. Tu sais tu peux pleurer apprendre de telles nouvelles t'autorise plutôt deux fois qu'une à pleurer.
Cela ne m'avancerais à rien. D'autre part je ne sais pas « pleurer » j'en suis incapable. De plus, je ne laisserais jamais des médecins dire que je serais incapable de faire telle ou telle chose. D'ailleurs mon seul objectif jusqu'à présent est de leur prouver que je ne mourrais pas quand ils disent que je serais susceptible de mourir, donc aucun d'entre eux ne me dira que je peux ou ne peux pas me servir de mon bras ou que je boiterais, çà je vous le garanti. Une question docteur.
Oui ?
Quand est ce que je peux rentrer ?
Ils se regardent, je sais qu'ils ont quelques chose à me dire, ils ont l'air de craindre quelque chose. Ils ont peur qu'il m'arrive c'est çà le problème et quand je pose la question fatidique :
De quoi avez vous peur ?
Ils se regardent a nouveau, j'ai le pressentiment que mon devenir ne leur fasse peur. Je décide d'insister.
Qu'y a t'il ?
C'est Otto San qui rompt le silence en disant :
Akito refuse pour le moment que tu rentres vivre chez moi.
Et ou je vais vivre alors ?
J'avais déjà connu l'orphelinat je pouvais y retourner çà ne me fait pas peur. La cruautée des enfants entre eux ne m'atteignaient pas réellement, pourtant je préfèrerais trouver une autre solution.
Et bien Akito te propose une chambre dans sa maison.
Je le regardais avec des points d'interrogation dans les yeux. J'étais certaine que ce n'était sans doute pas pour des traitements de faveurs.
Je suppose que je n'ai pas le choix n'est ce pas ?
Non en effet dit à regret Otto San.
Je peux te faire rester plus longtemps à l'hôpital si tu veux me propose le père d'Hatori.
Je fais un signe de négation.
Non. Je n'ai pas l'intention de rester ici plus que nécessaire.
Tu es sure me demande Hatori inquiet.
Certaine.
Je t'ai ramené tes chocolats.
Pour quoi faire ? ils étaient si mauvais que çà ?
Je ne les ai pas gouttés.
Tu me fais de la peine alors.
Mais.
Je te les ai offerts si tu me les rends c'est que tu ne les aimes pas.
Désolé. c'est juste que je ne crois pas être digne de les manger.
Tu arrêtes de dire des bêtises s'il te plait. Tu es mon ami et je t'ai offert des chocolats. Si tu ne les mange pas c'est que tu ne veux plus être mon ami. S'il vous plait maintenant laissez moi.
A contre c?ur Hatori suit son père et Otto San. Je m'endors et je fais des rêves étrange ou je me retrouve dans une sorte de chambre avec des barreaux. Et puis je vois Akito qui s'approche de moi et qui me parle. Il approche une sorte de chaine et je me réveille en sursaut. Je me rends alors compte que j'ai plus dormis que je ne l'aurais voulu. En effet nous sommes déjà le lendemain et en tournant la tête je constate qu'Hatori est là et qu'il s'est endormis sur la chaise, la boite de chocolat qu'il avait laissé la veille sur les genoux, je vois alors qu'elle n'en contient plus qu'un. Je me relève et ignorant l'attirail que l'on m'a mis pour immobiliser ma jambes blessée et surtout pour que l'os puisse se reformer. Je me résigne à m'assoire dans le fauteuil roulant avec difficulté. Et je me dirige vers le placard ou je réussis à récupérer un pull que j'enfile et a passer mon cycliste habituel. Ensuite je m'approche d'Hatori et lui pique son dernier chocolat que je laisse fondre dans ma bouche. Puis je frôle la main d'Hatori qui se réveil en sursaut je lui dis :
Bonjour, tu as bien dormis ?
Mélina.
J'ai vue que tu avais finalement manger les chocolats, comment ils étaient ?
Très bons. Que fais tu debout ?
J'avais besoin de bouger un peu.
Ce n'est pas évident je suppose.
J'ai eu un peu de mal.
Comment va ta jambe et ton bras ? demande t'il inquiet.
Çà va, mon bras j'arrive à le bouger regarde.
Je saisie le verre mais malheureusement alors que j'étais en train de l'amener a moi il glisse de ma main et va s'éclater par terre.
Bon j'ai un peu d'entraînement à prendre mais çà va aller. Je te promets que je vais réussire à le récupérer à cent pour cent et même plus.
Je vois qu'il reste sceptique. Je lui saisi alors la main de ma main gauche et doucement mais sûrement je réussis à amener sa main vers mon autre main et je lui dis :
Tu vois, un peu de concentration et j'arrive a faire ce que je veux.
Et ta jambe ?
Çà c'est autre chose, mais je suis sure que j'arriverais à guérir très bien.
Ce que j'essayais de faire c'était plus pour lui remonter le moral je sais très bien qu'il culpabilise et qu'il s'en veut. J'ai trouvé çà étrange qu'il ait peur d'Akito qui est beaucoup plus jeune que lui, il y a quelque chose d'étrange derrière tout çà. Je sombre peu à peu dans les bras de Morphée ou je me souviens de ce qui m'a amené à remonter le moral d'Hatori.
----------------- Début du Flash ----------------------
[ndla : lors des flash ou rêve le temps de rédaction reste le présent car Mélina ressent ce qui s'y passe comme si elle le vivait à cet instant là ]
Akito s'avance l'air menaçant. Je n'ais pas peur, c'est comme si j'observais, de ce fait quand il me pose une question je ne l'entends pas, je n'insiste pas et je le regarde les yeux dans le vague comme si ce qu'il faisait m'était d'un égal, à ce moment là il me saisit les cheveux. Je ne cris pas, je ne sens pas la douleur, je suis loin très loin. Il prend çà pour du mépris voir du dédain, aussi malgré sa frêle apparence et sa peau d'une pâleur extrême il me saisit par le l'épaule et me projette violemment contre le mur, c'est ma jambe qui trinque et qui se met à saigner, un bout d'os sort de cette dernière. Quand il voit que je continue à le regarder de la même manière, il s'avance et donne des coups de pieds dans le bras et dans le ventre. C'est alors que le père de Momiji et le père d'Hatori sont entrés dans la salle et qu'ils sont venus retenir Akito. Hatori était là, abasourdit, tétanisé incapable de bouger. Il était en état de choc, à la fois horrifié par le comportement d'Akito et étonné par ma réaction d'indifférence. Le fait que je n'ai pas hurler l'étonne énormément. Au moment ou le médecin revient vers moi, je tombe dans l'inconscience, mon esprit rejoint mon corps, mes yeux se ferment.
Tout le monde s'agite, une ambulance arrive et me transfert dans une clinique privée. Ils m'opèrent et malheureusement je fais une allergie au produit anesthésiant ce qui a pour conséquence que je double de volume et que mon c?ur fait un arrêt cardiaque. Donc tout ce qui suit est pour moi comme une vision j'observe toujours et encore. Maintenant on me fait un massage cardiaque, avec électrochoc. Finalement au bout de la troisième tentative mon c?ur repart doucement mais sûrement. Une fois hors de danger, ma jambe et mon bras soigné, le père d'Hatori, demande une échographie du c?ur sur une intuition et la il reste abasourdit. Un morceau d'os transperce littéralement le c?ur et ce dernier semble s'être fait « absorbé » et le c?ur semble s'être refermé sur l'os comme si cette entité faisait partie de lui. [ndla : ceci est mon invention çà n'existe pas dans le monde médical à ma connaissance]. Le c?ur s'est cicatrisé dessus. Ce qui explique pourquoi je fais des malaises cardiaque quand je fais trop d'effort.
---------------------------------- Fin du Flash --------------------------
Quelques jours plus tard on m'autorise à sortir de l'hôpital mais comme prévue je ne retourne pas chez Otto San et Oka San, mais dans la maison d'Akito.
Je me présente devant lui, en fauteuil roulant car ma jambe n'a toujours pas cicatrisé et que j'ai un horrible matériel externe en attendant une opération que l'on veut me faire la semaine prochaine, j'aurais dut rester à l'hôpital mais Akito a tenu à m'avoir chez lui le plus vite possible. J'ignore ce qui m'attends quoi que j'ai déjà eu un aperçut de ses capacités. Etrangement je ne lui en veux pas spécialement je n'éprouve qu'un profond mépris. J'ignore d'ou lui vient cette tristesse. On me fait entrer dans sa chambre ou il est assis par terre un petit oiseau au bout du doigt. Une fois la domestique partit, il envoie l'oiseau se fracasser contre le mur, je tressaille à la violence de cet acte. Je sais à présent qu'il est capable de tout, et surtout de la cruauté la plus gratuite qui est. Je reste cependant insensible vue de l'extérieur, c'est comme si cela me faisait ni chaud de froid enfin en apparence, ce que je ressens en moi est totalement différentes. C'est comme si il y avait deux Mélina, l'une à l'extérieur et celle de l'intérieur. Tout à coup Akito me regarde, je ne suis plus que spectatrice de ce qui se passe, comme quand il m'a frappé. J'ai l'impression que je suis mise à l'écart pour être protéger, l'autre personne prend alors le contrôle de moi.
Et quand Akito me parle :
Cela ne semble rien te faire. pourtant une enfant doit avoir peur de ce genre chose ! comment çà se fait ! Parle (il me tient par le col) ! qu'est ce qui te donne le droit d'être méprisante à ce point ? Arrêtes de me juger à la fin.
Je pris mon bras droit et le portait vers son poignet mais ce n'était pas moi qui faisait çà, ce n'étais pas ma décision. C'était celle de l'autre Mélina. De ma voix s'élève alors ces mots :
Je ne juge jamais, pour ne pas être juger. (cette autre Mélina ajoute alors) je ne fais que constater.
Et étrangement elle réussit à tordre le poignet d'Akito qui grimaça avant de lâcher une bonne fois pour toute ma gorge. La deuxième Mélina en moi, lâche a son tour le poignet d'Akito. Il s'éloigne et ouvre une porte et semble discuter avec quelqu'un sans doute un employer.
Quelques minutes plus tard on me conduit dans une chambre sombre et l'on me pousse dedans. Quand les gens qui m'ont amené dans cette chambre sont ressortit et referment la chambre. Je ne demande même pas la lumière car je crois deviner qu'il n'y en aura pas. Un simple lit était posé dans le coin opposé de la pièce. C'est alors qu'Akito rentre et dit :
J'avais prévue utiliser cette pièce pour le rat mais.
Le rat ?
Non rien. Je disais que pour finir cette chambre t'ira à ravir. Je ne supporte pas que l'on me désobéisse. Et je vais te faire passer l'envie de réessayer de me contredire.
Ce n'est pas parce que tu es le chef de clan que tu as le droit de me dire ce que je dois penser et comment je dois agir. D'autant plus que tu dois pas être plus âgé que moi. Ha Ha Ha !
Pourquoi ris-tu ? je demande surprise.
Quel age crois tu que j'ai ?
Je suppose que tu as neuf ans environs, le même age que moi.
Faux !
Quel age as tu ? demandais-je plus curieuse qu'autre chose.
J'ai six ans.
Je le regarde étonné sans pour autant en montrer quoi que ce soit, après tout pourquoi pas étant donné que j'ai neuf ans alors que je parais cinq six ans.
Alors tu n'es pas étonnée ?
Je te signale que moi j'ai 9 ans et j'en parais 6 alors je ne vois pas en quoi ta situation me serait étonnante.
Mais. Mais.
Il sort vexé de la chambre et je ne le revois plus jusqu'au lendemain. Visiblement je l'ai vexé. Chaque jour, il vient cependant m'embêter en essayant de m'harceler de manière psychologique mais cela n'a pas l'effet qu'il en attendait. Tout les jours également le père d'Hatori vient me voir sous le regard inquisitoire d'Akito qui s'assure que le médecin ne m'adresse pas la parole. Seulement un geste, une attention un pansement refait tout cela me suffit amplement et çà Akito n'en a pas conscience.
Chez Hatori.
Hatori, son père, Otto San et le petit Momiji, sont assis à une table chauffante et Otto San demande inquiet :
Alors comment va Mélina ?
Physiquement, je suis étonnée de sa vitesse de récupération, vraiment. Très étonnant. Quand du point de vue psychologique çà à l'air d'allé. Par contre Akito lui semble excédé. Il semblerait que Mélina ne se laisse pas faire ce qui pourrait avoir pour conséquence qu'il en vienne à la manière forte.
Euh. hésite Hatori.
Oui Hatori ?
Comment va son bras et sa jambe ?
Tu culpabilises donc toujours autant ?
C'est de ma faute ! j'aurais dut l'empêcher de lever la main dessus mais.
Je sais Hatori, mais tu ne dois pas te lever contre le chef du clan personne ne le peux et surtout pas un maudit. Akito est celui qui est le plus maudit d'entre vous tous car il connaît la date de sa mort depuis le jour de sa naissance. D'autant plus qu'il supporte tout les aspects les plus négatifs de votre malédiction. Il est très violent sans doute parce qu'il voudrait se rebeller contre sa propre destinée. Malgré ses six ans il souffre déjà énormément.
Je reste à croire que j'aurais dut la protéger d'avantage. Si je ne l'avais pas rencontré, elle ne serait jamais venu ici et elle ne souffrirait pas.
Chez Akito.
Deux jours plus tard, quelque chose se produisit qui marqua à jamais ma présence dans cette maison. En effet, Akito excédés sans doute par mon manque d'obéissance à soit dit en passant à des règles stupides ! Il avait appris je ne sais comment que je détestais certaines choses. Sans doute avait il trouvé mes dessins qui étaient dissimulé dans ma chambre chez Otto San. Ses dessins représentaient un univers de pénombres, ou de larges éclairs apparaissaient ainsi que des serpents menaçant rien qu'en regardant le contraste et la brutalité du dessin tout le monde aurait pu deviner ma peur des éclairs et des serpents. Aussi Akito arriva avec un sac qu'il dissimula dans son dos. Il entre dans la chambre et referme derrière lui. Son regard est étrange, bien sure je vois toujours dedans ce profond mépris pour l'espèce humaine voir peut être même contre lui ! mais il cache également quelque chose de plus dangereux, un peu comme le regard d'un meurtrier qui regarderait avec jubilation les dernières heures de sa victime, plus exactement le moment ou elle comprend qu'elle n'en réchappera pas. Cependant je n'ai pas se regard là moi car pour moi, d'une certaine manière la mort serait une sorte de délivrance. Mais je doute qu'il ose aller aussi loin avec moi ! enfin je l'espère !
J'en ai assez de toi, et de voir ton arrogance ! me dit-il.
Qui est arrogant ici ?
Tais toi
Ce que je fis non pas que je voulais lui obéir mais parce que je n'avais rien à dire. Depuis une semaine ou j'étais arrivé dans cette chambre, je connais parfaitement sa manière d'agir avec moi. Mais je crois qu'aujourd'hui quelque chose va changer. Il sort du sac quelque chose que je ne vois pas exactement il semble le poser au sol. Cette chose s'approche de moi et quand je la vois, je reste paralysée incapable de faire un mouvement. Je sens que l'autre Mélina veut prendre le dessus sur moi mais je ne veux pas, je ne veux pas faire du mal à qui que ce soit même à Akito. Donc je vois ce serpent approchait de moi, et moi qui suis paralysée. Et la se passe quelque chose de détenteur. Akito sort de son dos la deuxième chose et le fait claquer sur le sol. Il s'agit d'un fouet de couleur dorée, qui réussis à scintiller malgré la faible lueur qui pénètre par la petite lucarne tout en haut. Là je « quitte mon corps » et c'est le vide total.
Je me réveille deux jours plus tard, dans ma chambre chez Otto San. Je n'ai plus l'appareil externe à ma jambe, je me demande si j'ai rêvé ou plutôt cauchemarder ma rencontre avec Akito et tout ce qui s'est passé après. Je me suis certaine d'avoir rêvé. Je me lève, mais mes jambes se dérobent sous moi et je tombe lourdement sur le sol. Doucement je me remet à quatre pattes. Puis réussis difficilement à me mettre debout. J'aperçois mes béquilles non loin de là et en m'appuyant sur le bureau j'arrive à les atteindre. Ensuite je m'habille, j'enfile un pantalon noir trouvé dans l'armoire et un pull à col roulé. Et je descends péniblement les marches, risquant de tomber à chaque marche. Les escaliers ont beaux être en bois ils ne grincent nullement. Une fois en bas, j'entre doucement dans la cuisine et j'y découvre Oka San et Otto San en train de petit-déjeuner je leur dis :
Bonjour ! Vous avez passés une bonne nuit ?
Ils sursautent un peu en entendant ma voix enjouée.
Oui Mélina et toi ?
Oui même si j'ai fait un rêve étrange. Quel genre de rêve ?
J'ai rêvé qu'Akito m'avait tenu séquestrée pendant une semaine et qu'a la fin il avait un fouet à la main et qu'il avait poser au sol un serpent !
Ils se regardent étonnés mais ils ne disent rien.
-Tu veux des crêpes Mélina pour le petit déjeuné ?
Oh oui ! avec plaisir j'adore çà !
Assieds toi alors.
Ce que je fais immédiatement. Une fois finis, je demande :
Quel jour sommes nous ?
Nous sommes le douze mars aujourd'hui ?
Quoi déjà ? je n'ai pas vue le mois passé ! je croyais que c'était hier que j'avais offert mes chocolats pour la Saint Valentin.
Je réfléchis et je semble songeuse.
A ce propos, au Japon il y a coutume qu'en retour ceux qui ont reçut les chocolats en cadeaux.
doivent offrire quelque chose en retour à la personne qui lui a offerte.
Ah bon ? je demande étonnée.
Oui, et cela se fait le jour de la Saint Mathilde. Et la st Mathilde c'est demain. Donc Hatori a eut l'idée de.
Je t'invite à venir passer quelques jours à Okinawa !
Hatori était entré dans la cuisine et s'était posté derrière moi.
Quoi c'est vrai ? je demande toute excitée.
Oui ! et Aya, Shiguré, et mon père nous venons avec toi.
Evidement moi aussi je viens avec Momiji ajoute Otto San.
Je me tourne vers Oka San et lui demande :
Oka San tu viens toi aussi ?
Non je suis désolée Mélina je ne pourrais pas, j'ai des choses à faire.
C'est dommage dis je un peu deçut
Voyant à quel point, mon ton a chamboulée Oka San je réfléchis et je lui dis :
J'ai une idée, à notre retour je te raconterais tout ce qu'on a fait avec dessin à l'appuie !
Excellente idée ! me lança Oka San.
Je me lève, et une fois de plus Momiji vient me bousculer dans les jambes quand j'avance en direction de la sortie de la cuisine et je perds l'équilibre avec les béquilles. Et je tombe dans les bras d'Hatori qui à son tour tombe et une fois de plus je me retrouve dessus lui. Bien que gênés tous les deux, nous rions de la même manière que les observateurs qui depuis mon arrivé, commençait à avoir l'habitude de me voir m'emmêler les pieds même quand je ne faisais que marcher.
FIN DU CHAPITRE 7
Je suis contente de l'avoir fini ! j'ai cru ne jamais en voir la fin T_T j'espère que je n'ai pas choquer quiconque ! si vous avez des commentaires n'hésitez pas à m'écrire à chibiusa@ifrance.com Merci à Zahne, Lily et les autres pour leurs encouragements !
