Titre : Raison d'exister
Auteur : Petite Lady
chibiusa@lendaydestiny.org

Disclaimer : les personnages de Fruit basket ne m'appartienne pas !Mais Mélina, Jack, Hélène et compagnie oui, alors pas touche ! Sinon ....

Note de l'auteur : Cette fan fiction se passe dans le passé, Momiji est alors âgé de 2 ans et Hatori de 14 (pour les autres faites le calcul ^^")

Chapitre 10 : Une fin de week-end féerique.

Je reste un moment songeuse, je ne pense plus à rien. J'ai l'impression que cette rencontre est comme symbolique... qu'elle va avoir des répercussions et surtout j'ai l'impression que ce ne sera pas ma dernière rencontre avec cette petite fille. Je ramasse mes affaires et je me dirige vers la résidence des Sôma. Je n'ai pas envie d'aller voir les garçons dans la forêt mais ce n'est pas parce que j'ai peur de celle-ci. C'est juste que mon cœur est lourd et que j'ai envie de m'allonger.

Je monte tel un automate jusqu'à ma chambre ou je me laisse tomber sur le lit douillet ou je m'endors sans me rendre compte. Je me réveille plus tard et j'ai l'impression qu'on m'observe j'ouvre doucement un œil puis le deuxième, l'image met quelques secondes pour se stabiliser, c'est Hatori. Je dis d'une voix ensommeillée :

C'était bien la forêt ? Oui mais je me suis inquiété de ne pas te voir arriver. Désolée. Je suis allée au parc dessiner...puis un plouf puis des pleurs puis une petite fille, une vieille dame... croquis...eau donné carnet à la petite fille puis disparut. J'ai strictement rien comprit dit-il d'un air amusé. Je vais te laisser dormir.

Il va pour se lever du coin du lit ou il était assis quand ma main le retient sans le vouloir. Je me frotte les yeux, je ne suis pas trop consciente du charabia que j'ai prononcé. Je dis :

Reste un peu s'il te plait... je vais me réveiller doucement. Tu voulais quelque chose ? A toi de me dire ce que tu veux qu'on fasse. J'aimerais aller me promener sur la plage. Mais il fait déjà nuit... Demain si tu veux. Avec plaisir.

Je me relève et je ne sais pas trop bien pourquoi, mais je vais me caler dans les bras d'Hatori. On pourrait croire à l'image parfaite d'un frère et de sa petite sœur. C'est le moment que choisit que quelqu'un pour frapper puis entrer dans la chambre sans attendre la réponse. Il s'agit d'Ayamé et Shiguré.

Oh Hatori ! c'est pour quand le mariage ? Mes félicitations en tout cas ! s'exclame Ayamé. Qu'est ce qui peut bien t'intéresser chez cette gamine ? en tout cas par les formes...

Ils n'ont pas ajouté deux mots supplémentaires que je leur envois cette fois-ci très bien réveillée deux coussins. Ils font mine de s'écrouler sous le poids des coussins. Tout à coup entre dans la chambre le docteur attiré par le vacarme. Son regard va des garçons écroulés par terre à Hatori et moi. Je suis toujours dans ses bras. Je ne sais pas qu'elle tête fait Hatori peut-être se sent-il un peu gêné. Le docteur est attendrit par le spectacle. Il sort de nul part un appareil photo et avant que j'ai pu objecter quoi que ce soit, plusieurs cliquetis se font entendre, il se sert de l'appareil photo comme d'une mitraillette.

Le repas se passe de bonne humeur, Shiguré et Ayamé ont piqué des bandes dans la trousse du docteur et se les ont mises autour de la tête pour montrer comme quoi les coussins les ont largement blessé, en les voyant arrivé ainsi je rigole un peu. Quand le médecin arrive et voit ce spectacle il leur assène un tape sur chacun de leur crâne en rouspétant : C'est vous qui les payez ces bandes ? Vous ressemblez à des momies.

Je déclare alors :

Demain Shiguré et Ayamé seront mes cobayes ! pour se faire pardonner les bêtises qu'ils ont débités. Quoi ? firent les deux intéressés. Oui ! dis-je avec conviction !

Le lendemain, alors que je me balade sur la plage avec Hatori. Je m'amuse à ramasser un à un les coquillages et j'en trouve des très jolis que je montre à Hatori. Je lui déclare tout à coup :

Je te trouve très patient avec moi ! Pourquoi dis-tu çà ? Et bien, cela ne doit pas t'amuser de marcher sur la plage avec moi... Au contraire... j'aime bien être avec toi ! tu arrives si bien à sourire et à montrer ta joie de vivre ! Ma joie de vivre ? Oui.

Tout en m'accroupissant, mon visage se contracte un peu...

Je t'ai dis quelque chose qui ne t'a pas plu demande tout à coup Hatori. Hein ? non ne t'inquiète pas... c'est juste que tout ce que tu vois n'est qu'une image... et j'ai honte de te montrer cette image fausse de moi. Comment çà ? Et bien, je suis beaucoup moins souriante que tu ne le crois. Ce n'est qu'un masque car si je faisais la tête que mon cœur me dicte cela rendrait inquiet ceux qui m'entourent et surtout çà les rendrait triste... Mélina... Tu sais que je n'ai pas vécu dans la dentelle tout le temps... la souffrance je pense forge le caractère, la personnalité. Et surtout je pense que cela détermine pour toujours notre manière d'agir. Moi je ne supporte pas le contacte physique.

Tout en disant çà, je me lève et une bourrasque de vent un peu gelée fait voler la robe de velours bleu-marine.

Toi et Jack, vous êtes les deux seuls que je supporte qui me prenne dans les bras sans que je me braque, et peur... je n'y peux rien c'est plus fort que moi. Mélina... Mais tu sais j'ai peur que plus tard si il y a quelqu'un que j'aime plus que moi même que je ne puisse pas être dans ses bras sans que cette peur viscérale me tenaille. Cela serait si triste, tu ne crois pas ? Je pense que le jour ou tu trouveras celui qui pourra te faire sourire, un vrai sourire j'entends, et bien je pense que cette personne aura bien de la chance. De plus, je pense que les choses feront bien les choses et qu'il pourra te prendre dans ses bras sans que tu ne ressentes aucune crainte que tu ne puisses surmonter. Merci.

Je vais lui faire un câlin. Il se baisse pour me prendre dans ses bras. Et il me soulève je lui dis d'un air boudeur :

Tu devrais me laisser descendre, e suis sans doute lourde. Oui tu es très lourde ! Aussi lourde qu'une plume ! De toute manière mon père a dit qu'il ne fallait pas que tu marches trop. Mon père est très inquiet pour toi... Il ne faut pas, je déclare d'un air impérial. Il ne m'arrivera rien.

Soudain, nous entendons des bruits, Hatori se déguise vers la provenance. Ils arrivent près d'un arbre et Shiguré déclare :

Vois-tu douce Mélina voici ce qu'est un homme, un vrai ! et j'ai pris les devant en décidant de me faire ton cobaye pour toute expérience que tu veux faire.

Je ne le vois pas au début et je le cherche des yeux puis je l'aperçois qui sort progressivement des bosquets, nu comme un vers à part une petite serviette autour de la taille. Je m'empourpre et je détourne la tête vers le cou d'Hatori et je lui dis :

Emmène-moi ailleurs, y'a un serpent à côté de l'autre pervers ! !

Hatori regarde Shiguré et ce dernier peut voir le mépris dans le regard. Evidement le serpent n'est autre qu'Ayamé qui se dissimule rapidement dans les bosquets décidément il n'aime pas le froid...

Hatori se retourne et va en direction des parois rocheuse. Intérieurement il fulmine, il m'emmène plus loin et me pose sur un rocher. Et il dit gêné :

Je suis désolé, mes cousins sont des crétins. J'espère qu'il ne t'a pas trop choqué. J'ai pas trop regardé, mon regard s'est presque aussitôt posé sur le serpent et je déteste les serpents. Mais tu trembles !

En effet, je tremble de tout mon être, tellement il m'a fallut de concentration pour ne pas hurler face au serpent pour ne faire de mal à personne, pour que plus jamais ce qui s'est passé avec Akito ne se reproduise, mais que s'est-il produit ? Tout à coup le souvenir vient me percuter pour s'abattre devant mes yeux.

--------Début du flash--------

L'autre Mélina avait prit mon contrôle malgré moi, car je pouvais lui résister un peu à la vue du serpent mais à la vue de l'autre chose dont j'étais incapable de prononcer le nom tellement il me terrorisait et me terrorise toujours... Mes yeux étaient vides d'expression et une sorte de force émanait de mon corps, aussi quand Akito s'approcha de mon corps installé dans le fauteuil roulant immobile comme paralysé. A peine fit-il claquer ce long fouet que la barrière invisible se renforça, moi j'avais eu beau crié, lui dire d'arrêter de ne pas avancer, de ne surtout pas avancer, il ne m'entendait pas, je n'étais plus acteur mais spectateur de cette horrible séquence. Il avança, et fit s'abattre le fouet brillant comme l'eut été un éclair sur le ce « moi » immobile qui attendait que çà pour déployer cette force que celle qui avait prit possession de mon corps malgré moi. Elle ne cessait de me répéter qu'elle faisait çà pour moi, pour me protéger, elle refusait obstinément de m'entendre dire de ne pas le faire. Elle se passa de mon autorisation alors qu'il s'agissait quand même de mon corps. Elle me confia après qu'Akito soit immobile sur le sol, le serpent immobile sans doute mort à côté de lui :

Je te protégerais toujours de ce qui veulent te faire du mal...

C'est à ce moment là que je pris conscience qu'en émettant cette barrière elle ne faisait que me protéger et qu'elle le faisait uniquement pour me protéger. Elle me rendit alors mon corps ou je tombais inconsciente au sol...

-------- Fin du Flash --------

Je murmure alors :

C'est donc ce qui s'est passé... Mélina ? çà va ? tu trembles ! Çà va, ce n'est rien dis-je presque inaudible. Tu es sur ? Oui, dis-je plus convaincante.

Quelque chose attire alors mon attention, j'écarquille les yeux et je dis doucement à Hatori :

Regarde...

Hatori regarde ce qui peu bien attirer autant mon attention... c'est un crabe qui se dandine en se déplaçant, mais une vague vient le faire dévier de sa trajectoire et le ramène plusieurs mètre de l'endroit ou il était. Vaillamment, il reprend sa marche initiale, je l'observe avec tant d'attention qu'Hatori est plus intéressé par ma concentration que par l'effort « sur-crabien » pour atteindre son objectif. Çà y est le crabe arrive presque à la même hauteur que tout à l'heure qu'une nouvelle vague ne l'entraîne loin de son objectif. Je pris un air contrits par le problème du crabe, ne me rendant pas compte à quel point j'étais observée par Hatori. Je m'attèle en ramassant à droit et à gauche ce qui pourrait me servir à une épuisette, car je n'ai aucune envie de me faire pincer les doigts. Je me retourne et je vois que Shiguré qui s'est enfin rhabillé. Il a une sorte de casquette sur la tête je lui demande :

Tu es au courant que l'on est pas en été ? et que le soleil n'est pas encore virulent.

Il ne répond pas, il regarde Hatori qui ce dernier l'observe avec un regard qui en dit long sur ce qu'il pense de Shiguré. Moi une idée germe dans ma tête et je regarde la casquette de Shiguré avec envie. Hatori dit à ce dernier :

Shiguré tu dois des excuses à Mélina. Comment as-tu osé ? Désolé, tu sais bien que mes réflexions sont toujours arrêté à mes instincts... Instincts les plus primaire et animal enchérit Hatori. Tu as raison. Alors ?

C'est la première fois que Shiguré voit Hatori si en colère contre quelqu'un, notamment ici lui. Il s'en veut d'avoir à ce point exagéré. Il dit : Je suis désolé Mélina. Je ne referais plus çà. Tu n'es qu'un pervers dis-je abrupte, un pervers doublé d'un obsédé. Pour te faire pardonner prête-moi ta casquette.

Hatori et Shiguré se regardent puis ils me regardent, Hatori a oublié cette histoire de crabe, qui s'est fait embarquer par la mer une troisième fois. Après tout, qui se soucierait du bien-être d'un crabe ? à part une petite fille...

Pourquoi faire ? Prête-moi là, je te la rends promis !

Il s'exécute, mais il hallucine quand il voit que je l'utilise pour ramasser un crabe, qu'elle a trempé aisément dans l'eau puis dans le sable mouillé, je dépose délicatement le crabe parmi les rochers. Je lui rends sa casquette trempée et pleine de boue.

Tu as vu ma casquette ? Je suis désolée, elle est un peu sale et mouillé mais c'est pas bien grave ! elle va s'en remettre !

Tout à coup je vois arriver le docteur, Otto-San avec Momiji. Le petit bonhomme avance en titubant et quand il me voit, il se met à me tendre les bras tout en continuant de marcher. Il tombe assis sur le derrière à quelques mètres seulement de moi. Ignorant les grognements de Shiguré, je vais à sa rencontre, il est sur le point de pleurer quand je le soulève et le remet debout je fais tomber le sable sec de son pantalon avant de le soulever dans mes bras. Il est visiblement ravi d'une telle ascension.

Le samedi après-midi nous sommes allés au zoo... Momiji a beaucoup aimé moi déjà beaucoup moins, voir les animaux en cages ne m'emballe guère bien au contraire. Le soir, on a fait une sorte de soirée, et ils se sont amusés à m'habiller comme une princesse ! c'était vraiment fantastique je crois que c'est un rêve. C'est Ayamé qui a fait les déguisements style français du 18ème siècle. C'est Hatori qui a choisit la robe que j'allais mettre ! Je crois que sans aucun doute, c'était la plus belle soirée que j'ai passé. J'ai regretté le fait qu'il n'y ait pas davantage de filles ! à vrai dire j'étais la seule à l'exception de la petit Kagura âgée de 5 ans venue pour la soirée.

Le lendemain matin tout le monde à dormit très tard, et moi j'ai battu mon record en me levant à 8h30 ! je suis allée déjeuné et ensuite j'ai récupéré un nouveau carnet à croquis et j'ai fait des dessins de tout ce qui me tombait sous la main. Du pot de fleur à Hatori endormi sur le fauteuil de la salle à manger en passant par la voisine en train d'arroser ses plantes de bonne heure.

Le dimanche en fin d'après-midi nous avons dit « au revoir » au paysage fantastique de Naha et avons repris l'avion jusqu'à Tokyo ou une voiture est venue nous chercher. Oka San nous attendait et pendant qu'Otto San monte Momiji dans sa chambre. Elle me tend une lettre sans oblitération. Je l'ouvre quand Otto San s'installe dans son fauteuil. La lettre dit :

« Voici l'adresse de l'établissement ou Mélina sera inscrite ou le nom de Sôma. Il s'agit d'une école primaire mixte. Le chef de famille veut par contre que cette dernière suive des cours d'Art Martiaux avec M. Kazuma Sôma afin de canaliser son énergie. »

Fin du chapitre

J'ai été inspirée ! je l'ai écrit en deux ou trois jours ^^ ! il y a quelque dose d'humeur et de comique de situations et enfin un retour sur ce qui s'est réellement passé...