Titre : Raison d'exister
Auteur : Petite : les personnages de Fruit basket ne m'appartienne pas !Mais Mélina, Jack, Hélène et compagnie oui, alors pas touche ! Sinon ...
Note de l'auteur : Cette fan fiction se passe dans le passé, Momiji est alors âgé de 2 ans et Hatori de 14 (pour les autres faites le calcul ")
Chapitre 11 : Deux univers différents…
Première partie : L'école
Je ressens un malaise dès mon arrivé dans cette école mixte. La directrice un grosse dame au lunettes minuscules, un chignon haut sur la tête, elle est visiblement d'origine Anglaise. Elle porte une longue robe démodée, elle a un horrible grain de beauté sur le menton, son parfum est certainement l'alliance de différentes fin de flacons ce qui donne une odeur nauséabonde amplifiée par la quantité astronomique qu'elle a dut mettre.
L'établissement nécessite également une description approfondie. Ce bâtiment est totalement décalé par rapport aux autres architectures locales…
Il s'agit d'une imposante demeure de style anglais, sans doute s'agit-il d'un mimétisme avec la directrice, car elle est à son image, robuste, volumineuse, fantomatique et ridée. En d'autre terme elle aurait mérité d'être classé dans les monuments historiques l'un comme l'autre ou alors en voie de disparition.
Ce bâtiment est lugubre par cette matinée morose ou les nuages sont très présent, je me surprends à souhaiter qu'il n'y ait pas d'orage. Un orage est déjà pour moi tout une étape mais dans cette « école » cela me donnerait l'impression d'être dans une maison hantée comme à la fête foraine…
L'uniforme est sobre, j'ai l'impression d'avoir un uniforme militaire sur moi… La jupe est très longue et pour moi qui suit très petite elle touche presque le sol. Un son horrible résonne dans la vieille bâtisse, ressemblant d'avantage au son discordant d'un violon auquel on aurait fait subir une fausse note qu'à une sonnerie de cloche. Ce son a pour conséquence de me faire sursauter. Je m'installe debout à côté du bureau à l'image des autres élèves, seulement ma jambe me fait un peu mal, j'en parlerais au docteur ce soir peut-être pourra t-il demander à ce que je puisse m'asseoir tout de suite.
La matinée se passe avec ma mise à l'écart, ils me font copier un par un hiragana et katakana, ils ne m'écoutent pas quand je leur dis que je les connais déjà et que je sais écrire japonais. Mon séjour à l'orphelinat de Tokyo entre six ans et sept ans et demi y est pour beaucoup. J'ai plutôt une bonne mémoire photographique, c'est certainement dut à mes longues heures à observer un paysage quand je n'ai pas mon carnet sur moi pour pouvoir correctement retranscrire les détails. De ce fait, cela m'a été très facile d'apprendre les signes japonais.
Alors que tout le monde est en train d'écrire quelque chose moi je retranscrit toujours les symbole ce qui commence à m'agacer. Ce que font les autres à l'air à défaut d'être amusant de servir à quelque chose.
Le midi, je mange mon bento à l'écart des autres pour la tranquillité. Je sens à un moment donné un regard alors que je suis en train de rédiger une lettre en japonais.
Que faîtes vous , me demande un jeune homme aux cheveux châtains.
(totalement spontanée..) Je rédige une lettre en japonais pour que le professeur comprenne que je sais déjà écrire en japonais et que j'ai pas besoin qu'on me mette dans un coins à recopier les hiragana et katakana. Au fait qui êtes-vous ?
Je suis professeur stagiaire, mon nom est Fujitaka Kinomoto.
Désolée, j'aurais dut me lever.
Non non reste assise. Tu veux que je donne ta lettre à votre professeur ?
Oui volontiers, ils vous écouteront sûrement.
Et comment vous appelez vous jeune demoiselle ?
Mon nom ici est Mélina Sôma, mais mon vrai nom si j'en crois Tante Elise est Mélina Kay Thérryana. Mais appelez moi juste Mélina, c'est encore le nom qui me ressemble le plus.
Bien Mélina San.
Le jeune homme a des cheveux courts des yeux marrons et un sourire rassurant. Il est très grand encore plus par rapport à moi, il est habillé correctement, c'est un peu normal car il est professeur stagiaire. C'est comme partout l'apparence doit avoir son importance.
Etonnée je demande :
Vous ne me posez pas de question ?
Vous me le direz si vous en avez envie, quand vous en aurez envie.
Arigato Kinomoto Senseï.
Le jeune professeur s'en va en direction de la bâtisse hostile ma lettre à la main, tandis que je m'appuis sur le tronc de l'arbre les yeux fermés, j'imagine alors l'arbre tel qu'il sera dans quelque jours c'est à emplie de fleurs de cerisiers, je m'émerveille rien que d'y penser. Je m'assoupis quelques instants, et me réveille en sursaut en entendant la première cloche de fin de la pause. Je me relève avec difficulté et titubant un peu, j'avance suffisamment rapidement pour pouvoir accéder à la classe avant la deuxième sonnerie. Je suis épuisée cet effort pour rentrer rapidement en classe.
Quelle n'est pas ma surprise quand entre dans la salle Kinomoto Senseï.
Je suis professeur Stagiaire, je vous enseignerais l'histoire géographie.
Le cours se passe extrêmement bien, le professeur m'adresse quelques sourire apaisant quand il me voit en difficulté sur certains fait historiques…
Enfin la fin des cours retentissent, je me souviens alors qu'il faut que j'attende la voiture devant le portail.
Au bout d'une demi-heure la voiture n'est toujours pas la. Si j'avais été une petite fille normale, je me serais sans doute mise à pleurer, or comme je suis incapable de pleurer quelle est la bonne attitude à adopter ? et bien moi, j'attends patiemment, tout en perdant un peu patience. En vérité je déteste attendre, c'est quelque chose pour moi d'impossible. Au bout de trois quart d'heure alors que je suis perdue dans mes pensées, je me rends compte qu'une jeune fille lycéenne certainement m'observe. Elle finit par me dire :
Tes cours sont finis depuis longtemps non ?
Je sursaute l'espace d'un instant puis acquiesce de la tête.
Tu vas pas attendre 107 ans. J'habite avec mon mari en face de l'école regarde dans l'appartement au premier étage…
Vous êtes mariée ?
Oui depuis un an. Allons viens je t'emmène…
Mais… et si on vient me chercher entre temps ?
Tu pourras voir de la fenêtre !
Mais je ne veux pas déranger !
Tu ne me dérangeras pas.
Mais, mais…
Elle me met un doigt sur la bouche et me dit :
Maintenant çà suffit, j'ai dit que tu venais et tu viens à point c'est tout ! tu vas me tenir compagnie en attendant mon mari, et puis on pourra voir si il peut te ramener.
La jeune femme énergique mais au teint pâle, je devine que sa santé est un peu délicate. Elle m'entraîne dans les escaliers, jusqu'à la porte de l'appartement de droite. Elle ouvre la porte et dit tout haut :
TADAïMA !
Je la regarde subjuguée, si elle est toute seule pourquoi cri t'elle comme çà? Sort alors de la cuisine une jeune femme du même âge avec des cheveux courts, elle porte un bébé dans les bras, elle porte également l'uniforme de lycéenne. Je ne comprends plus rien.
Sonomi Chan, je te présente… euh…
Dans son entrain la lycéenne a oublié de me demander mon prénom, d'ailleurs je ne connais pas d'avantage le sien.
Mon nom est Mélina dis-je
Moi c'est Sonomi Amamiya dit la lycéenne avec le bébé dans les bras. Je suis la meilleure amie et également la cousine de Nadeshiko.
Je regarde Nadeshiko.
Euh je m'étais bien présentée à toi non ?
Je fais non de la tête, elle a de multiple gouttes de sueurs qui apparaissent…
Ah désolée, tu as du me prendre pour… (au fur et a mesure qu'elle réfléchit d'autres gouttes qui apparaissent en plus)
Pour quelqu'un de spontanée, gentil, et un peu tête en l'air finit une voix qui me semble familière.
Chéri, dit Nadeshiko. Je te présente Mélina.
Je me retourne et je ne peux dire que :
Kinomoto Senseï.
Mélina San.
Nadeshiko me regarde puis regarde son mari, sa tête fait un vrai va et vient. Le professeur s'explique :
J'ai rencontré cette jeune demoiselle à midi. Puis j'ai constaté avec étonnement qu'elle est également dans une de mes classes.
Mais tu t'occupes des 9 ans non ?
Oui tout à fait, justement Mélina San, quel âge as tu ?
9 ans Senseï. Je les ai eu en décembre dernier.
Mais tu es toute…
Petite je sais dis-je doucement. J'ignore pourquoi mais c'est comme çà.
Manoir Sôma
Hatori va en direction de la maison des parents de Momiji, c'est dans cette maison que vit Mélina. Il est 17h10, il vient de rentrer de son collège.
Bonjour Hatori dit la mère de Momiji.
Bonjour, Mélina est là?
Euh non, c'est vrai çà elle devrait être rentrée.
A ce moment là, entre dans l'habitation agacé, le père de Momiji.
Chéri, Mélina n'est toujours pas rentré…
Je sais Akito Sama, a interdit qu'une voiture aille la chercher.
Quoi ? dit Hatori.
Le problème c'est que j'ai dit à Mélina ce matin qu'une viendrait la prendre et qu'elle devait attendre tranquillement devant l'école. Je vais aller la chercher.
Je vais y aller moi, dit Hatori.
Mais…
Je vais aller la chercher.
Comme tu veux.
Appartement de la famille Kinomoto.
Bon Nadeshiko je te laisse déclare tout à coup Sonomi.
Elle donne le bébé à Nadeshiko puis arrive vers moi et me pince les joues et me dit en m'embrassant sur la joue.
Tu sais Mélina Chan, tu es à croquée ! la prochaine fois que je viens, je te prendrais en photo.
Euh…
Sonomi fusille Kinomoto Senseï du regard avant de s'éclipser par la porte. Je reste absorbée par cette étrange scène, jusqu'à présent personne ne s'était comporté de la sorte avec moi. Les gens étaient parfois gênés, inquiets de ma réaction, parfois hautains, et me prenne parfois en pitiés. Rare sont ceux qui agissent « normalement » devant moi.
Mélina Chan…
Je me retourne vers Nadeshiko un peu perdue.
Je te présente Toya, c'est mon fils.
Ton fils ?
Oui.
Enchantée Toya dis-je doucement en même temps que le bébé serre dans sa main mon pouce.
Je regarde l'heure, il est déjà presque 17h45. Ma jambe commence à me faire mal. Je demande
Est ce que je peux m'asseoir ?
Bien entendu. Tu veux t'installer sur le canapé?
Non, une chaise suffira, si non je pourrais pas me relever et ni regarder si quelqu'un vient me chercher.
Il est déjà presque 18heures tu veux pas que je te ramène ?
Non, non, çà va aller ils vont bien finir par venir me chercher… la prochaine fois je rentre à pied. Là si je partais maintenant, on risque de les croiser. Ce serait pas bon.
Au bout de cinq minutes, Nadeshiko se pose devant moi et me tend un jus de fruits.
c'est du jus de litchis. Tu aimes çà?
j'adore. Merci beaucoup.
Mélina San ?
Je me tourne en direction du professeur il me dit :
Est-ce que l'histoire est une matière qui t'intéresse ?
Oui j'aime bien. Il faut connaître l'histoire pour ne pas refaire demain les même erreurs que par le passé.
Tu as tout à fait raison. Tu as du mal car tes notions d'histoires ne sont pas les mêmes qu'au Japon non ?
Un peu, mais çà va aller. Je demanderais à Hatori de m'amener à la bibliothèque ou alors de me récupérer des livres. Je me mettrais à jour.
Tu aimes étudier ?
J'aime bien, et puis je n'aime pas avoir des lacunes.
Je regarde par la fenêtre et voit Hatori en bas en train de regarder ou je peux bien être. Je me lève avec difficulté, ma jambe me fait décidément mal. Je prends mon sac que je glisse sur mon dos.
Je vous remercie pour votre hospitalité. Au revoir.
Je disparais par la porte avant même qu'ils ne puissent réagir. Le plus dure est de descendre les escaliers.
Je sors du bâtiment en boitant. Quand il m'aperçoit Hatori avance vers moi et me dit :
En te voyant pas je me suis inquiété. Ou étais-tu ?
J'étais chez mon professeur d'histoire. Kinomoto Fujitaka. Sa femme m'a proposé de venir au chaud chez eux en attendant qu'on vienne me chercher.
Je suis désolé, Akito a demandé à ce qu'aucune voiture ne vienne.
Ah je comprends mieux dis-je songeuse.
On y va ? désolé je suis à pied.
C'est pas grave.
Voyant que je boîte, il me prend d'office sur son dos malgré mon avis contraire. On a fait que cinq mètre qu'une voiture nous rejoint.
Kinomoto Senseï dis-je.
Allez, montez les enfants je vous ramène chez vous.
Mais on ne veut pas vous déranger.
Vous ne dérangez pas c'est moi qui ait proposé.
Hatori et moi montons dans la voiture, et Hatori la guide jusqu'à l'entrée du domaine des Sôma.
Arigato Gozaimasu Kinomoto Senseï.
Arigato dit Hatori.
Mélina san.
Oui ?
Tu peux si tu veux venir un peu le soir après l'école chez nous, çà fera plaisir à Nadeshiko. Comme çà tu pourras attendre à l'abris qu'on vienne te chercher.
Je ne veux pas déranger dis-je pour la énième fois de la journée.
Tu ne dérangeras pas du tout. Est ce que c'est toi qui viendra chercher Mélina-San chez nous ?
Oui on va faire comme çà dit Hatori. On viendra te chercher à la fin de mes cours avec la voiture.
Hatori insiste pour me porter dès que nous avons passé le portail.
Fin du chapitre 11
