Chapitre 12 : Le dojo…
Quelques semaines plus tard, Mélina se rend au Dojo de Kazuma Soma. Ce dernier l'accueil avec un grand sourire et lui dit :
- Bonjour Mélina San
- Bonjour monsieur Kazuma.
- Appelle moi Kazuma.
- Kazuma sensei.
- Bien, vient nous allons boire un thé avant de commencer. Tu aimes le
thé ?
- Euh, pas vraiment je préfère le chocolat chaud.
- Aucun problème je vais te faire un chocolat chaud.
- Je ne veux pas vous déranger.
- Çà me fait plaisir.
- Au sujet du karaté…
- Ne t'inquiète pas je t'apprendrais en douceur.
- C'est pas çà…
- Oh, ne t'inquiète pas pour tes blessures le karaté ne
les aggravera pas çà t'aidera…
- Ce n'est pas çà…
- Tu as peur d'être mauvaise…, mais ne…
Des gouttes de sueurs apparaissent sur le front de la petite fille je me dis « est ce qu'il va m'écouter à la fin ? ». Kazuma continue à parler sur sa lancée persuadé d'avoir compris les doutes de sa jeune élève.
- Professeur…
Il interrompt son monologue et lui demande :
- Oui Mélina.
- Le problème professeur, n'est pas que j'ai peur de mal
faire ou de me faire mal… mais plutôt du fait que j'ai déjà
appris l'art du combat dont le Karaté notamment lors d'un
précédent passage au japon.
- Oh… ce n'est pas grave. Tu me montreras ou tu en es et nous approfondirons
çà.
- Bien professeur. Mais je vous préviens, vous risquez d'être
surpris.
- A quel occasion as-tu appris le Karaté ?
- Peu après ma réapparition, celui qui m'a trouvé
et qui a soigné quelques une de mes blessures m'avait conduite
à l'orphelinat seulement, il semble que mon comportement dérangeait.
Ils ont fait venir un exorciste me croyant possédée.
- Possédée ?
- Oui, oui, je sais… dit-elle avec un sourire contrits.
C'est la première fois qu'elle se confit autant à quelqu'un elle en est étonnée (nda : l'auteur aussi est étonné de parler autant de Mélina mdr). Elle ne parle pas comme çà à Hatori car elle veut le protéger, le protéger de quoi ? de son passé évidemment, et surtout d'elle-même.
- Cette famille m'a recueillit au grand bonheur de l'orphelinat
et c'est chez cette famille d'exorciste célèbre que
j'ai appris les arts martiaux : la famille Sumeragi (ah tient ce nom vous
dit quelque chose ?).
- Oh, en effet une famille très connue…
Une fois le chocolat finit et quelques minutes à parler de tout et de rien, il est tend de s'occuper de l'entraînement de Mélina.
Deux heures plus tard Kazuma n'en renvient pas, il a les yeux sortis de la tête. Sa jeune élève connaît déjà toute les techniques et les maîtrises presque à la perfection. Bien sure il note quelques petites choses à rectifier mais il est sidérer. Elle l'avait bien prévenu qu'il serait surprit mais alors là ! c'est plus que de la surprise c'est inimaginable. Il n'ose même pas lui demander combien de temps elle est resté chez Sumeragi, de peur d'être déstabilisé par la réponse. Il finit par lui dire :
- C'est bon Mélina tu peux arrêter.
Elle obéit et vient s'asseoir à côté de Kazuma qui l'a reconduite dans le salon.
- Je n'ai que très peu de chose à t'apprendre
mais je suppose que tu t'en doutes.
- …
- En revanche, si tu veux tu peux venir t'entraîner quelques fois
par semaine pour faire passer ta colère…
- Colère ? l'interrompt l'enfant.
- Oui, colère diffuse par moment palpable par moment, tu es une enfant
en colère contre beaucoup de chose. Tu as probablement développé
un ressentiment.
- Je n'ai pas de ressentiment particulier, çà fait longtemps
que je me dis que c'est comme çà et voilà tout. Je
ne veux pas chercher de midi à quatorze heures les raisons des mauvais
traitements qu'on m'a infligé. Il existe des gens suffisamment
égoïste pour penser que les individus leur appartient. J'ai
beau avoir neuf ans, je sais bien que ce n'est pas normal, ma plus grosse
erreur je le reconnais c'est d'avoir sous-estimé Akito. Je
pensais pas une seule seconde qu'il irait jusqu'à me frapper
pour me voir intégrer une école pour jeune fille.
- S'opposer au chef de notre famille c'est risquer un courroux important.
- …
- en attendant il n'est effectivement pas normal que tu aies été
maltraité. Même si elle est inconsciente ta colère, ta frustration
sont là insidieuse mais présente et elle ressort visiblement à
certains moments et te fait agir violemment.
- …j'ai pas fait exprès….
- Je sais.
Le reste de la journée se passe dans le calme, il lui apprend deux trois mouvements à ne pas faire pour qu'elle pratique cette discipline de manière efficace sans accroc et aucun mouvement inutiles pour une plus grande efficacité.
Fin du chapitre 12
