Nymphodora Tonks : Merci beaucoup pour ton review. Je sais que j'ai beaucoup de retard pour ce chapitre. Gros conflit d'horaire. Je ne sais pas si cette fic contiendra un lemon. Si oui, pas avant un temps. Plusieurs chapitres sont en effet déjà écrits. Bon, bien, bisouilles et bonne lecture !

Taelie : J'espère que ça t'intéresse toujours ! Bisouilles et merci !

underphoenix : Eh oui! C'est certain que les slash dénaturisent un peu l'histoire. Tout à fait compréhensible. :-) Merci pour ton review !

Slyblack4 : Contente de voir que tu ne e boudes pas. Mais là... tu le fais ? Parce que ça fait un bail que j'aurais dû poster. ( Tape la tête contre un mur ) Méchante Genevieve, méchante ! Enfin, j'espère que tu aimeras si tu viens lire. Bisouilles !

Sélène : Hello toi ! Tu aimes bien ? Super ! Ah, la folie passagère, je pardonne, je ne connais que trop ! Hum, pour ce qui est de la hâte... j'ai passé le délais d'un jour, mdr! J'espère que tu ne m'en voudras pas trop, mais je suis vraiment débordée, ces temps-ci. Fichu bal, aussi ! Enfin, bisouilles et à la prochaine ! Merci!

crazysnape : Kikoo! Tu ne pourras pas lire parce que c'est un slash ? Voilà qui est bien démoralisant pour moi. Lol. J'espère que tu pardonneras le retard ! Bisouilles et merci !

onarluca : J'ai terriblement tardé, mais j'espère que tu aimes toujours. Bisouilles !

Fourmilu : Oh! rougie Merci ! Désolée pour le retard et bonne lecture ! Biz.

Kathylol : Hello! Merci pour ton review. Je suis bien d'accord avec toi. Voilà la suite, avec un Harry un peu plus ouvert, mais toujours... réticent, disons-le. Bisouilles et merci !

Love Draco Malefoy : Hello! Damned, j'espère que tu as pu tenir un peu. Le retard que j'ai pris... Argh. Suite, voilà. Bisouilles !

Suite ! Bonne lecture et encore désolée pour le retard. Je retourne à mon tapage de tête contre le mur pour me punir.


Chapitre 2

Malfoy ? Répéta Harry. Mais qu'est-ce que tu fiches ici ?

Je passais dans le coin et je me suis dit : Tiens, mais pourquoi ne pas rendre une petite visite à Potter ? T'es pas content ?

Quel sale coup prépares-tu encore ?

Je vais me vexer, Potter... Tu as une si basse opinion de moi... Au fait, tu peux cesser de pointer ce truc dans ma direction ? Ça me rend nerveux...

Après une légère hésitation, le brun s'exécuta. Il pouvait largement faire sans... Le Serpentard tourna sur lui-même une fois la menace écartée.

Chouette maison... Ça n'a pas la classe du manoir Malfoy, mais bon...

Ne parles pas si fort, tu vas réveiller tout le monde, lui intima le jeune sorcier aux yeux verts.

Tu as peur de te faire gronder par ta famille ? Ricana l'autre.

Si je les réveille au beau milieu de la nuit, ils feront beaucoup plus. Mais dis-moi, que fais-tu ici ? Demanda-t-il, encore méfiant.

L'adolescent en face de lui se mordilla nerveusement la lèvre inférieure.

Écoute, Potter, je sais que tu ne m'aimes pas. Et c'est hautement réciproque.

Mais... ?

J'ai besoin de ton aide. Ils ne doivent pas me retrouver.

Ils ?

Les Mangemorts. Ils sont à mes trousses.

Pourquoi moi ?

Eh bien je me suis dit que c'était le dernier endroit où ils me chercheraient. Jamais ils ne s'aventureront ici sur un coup de tête, ils ont bien trop la frousse de Dumbledore.

Harry soupira et pesa le pour et le contre. Il était plus de deux heures du matin...

Très bien. Suis-moi.

Sans l'attendre, il monta l'escalier et regagna sa chambre. Quelques instants plus tard, le Serpentard entrait dans la pièce. Les yeux de ce dernier survolèrent du regard la pièce, s'attardant sur les étagères pleines de divers jouets cassés, le lit au milieu de la pièce et le bureau fortement encombré.

C'est douillet chez toi, Potter, lança-t-il ironiquement.

N'obtenant qu'un murmure indistinct, il décida de laisser tomber les provocations pour ce soir, son esprit étant de toute façon beaucoup trop embrumé pour trouver de bonne piques. Et soudain, il sursauta, faisant se tourner vers lui son compagnon.

Tu gardes un monstre chez toi, Potter ?

Quoi ?

Tu n'entends pas ?

Le Survivant tendit l'oreille. Il n'y avait aucun bruit dans la maison. A part bien sûr... Et pour la première fois depuis deux mois, il éclata de rire, se surprenant presque de savoir encore comment faire.

Ce n'est pas une bête féroce, Draco, c'est simplement mon cousin et mon oncle qui ronflent.

Et dire que je me plaignais de Crabbe et Goyle...

Avec un ombre de sourire, Harry fit quelques pas en avant.

Tu n'as qu'à prendre le lit, dit-il.

Et toi ? S'enquit le blond.

Je ne dors pas.

Tu as peur que je t'attaque durant ton sommeil ?

Qui sait ? fit le brun. On est jamais assez prudent.

Il regarda le Serpentard enlever sa cape humide ainsi que ses bottes dans le même état et les poser sur la malle au pied du lit, sur lequel il s'assied ensuite.

Tu ne veux pas me poser des questions ? S'étonna-t-il en voyant Celui-Qui-A-Survécu prendre un livre.

Il est un peu tard, tu ne trouves pas ? Et puis, tu as l'air épuisé. Nous verrons à cela demain.

Draco hocha la tête et se glissa sous les couvertures, étrangement rassuré de savoir que Potter veillerait cette nuit. Il avait tout d'abord hésité à venir à Privet Drive mais il ne regrettait désormais plus son choix, s'en félicitant même. Écouter les conversations des Gryffondor avait du bon.

Une dernière chose, fit la voix lointain du Gryffondor, tandis que ses paupières se faisaient lourdes de sommeil. Il vaut mieux que les Dursley n'apprennent pas que tu es ici. Alors tu restes dans cette chambre, d'accord ?

Draco ne parvint qu'à acquiescer avant de s'endormir.

Harry resta à le fixer, longtemps après qu'il se fut éloigner vers le pays des songes. Il lui semblait que des lustres avaient passés depuis la fin des classes. C'était comme une autre époque, une époque où il conservait encore en lui un peu d'innocence. Mais maintenant... Lorsqu'il regardait Malfoy, il se souvenait de leurs disputes si nombreuses et pourtant si enfantines. Il ne parvenait pas à lui en vouloir, aujourd'hui, du moins pas comme autrefois. Il avait mûri et cela n'avait plus d'importance.

Il esquissa un sourire en voyant le blond murmurer quelque chose d'indistinct dans son sommeil avant de se retourner. Pensant à la singularité de la situation, il reprit sa lecture.

Comment devenir Animagi en dix leçons.

Lorsque le cadran aux chiffres lumineux afficha 6 heures 30, Harry descendit faire le petit déjeuner comme à tous les matins. Les nuages de pluie avaient quitté le ciel, laissant un agréable bleu pastel derrière lui. Les nombreuses flaques d'eau rétrécissaient lentement sous le soleil de plomb. De légers gazouillis parvenaient aux oreilles du jeune sorcier qui s'affairait devant la cuisinière. Le régime de Dudley ayant été abolit à la plus grande joie de ce dernier, il remplit abondamment les assiettes. Vers 7 heures, les Dursley vinrent place à table avec à leur tête un bébé baleineau. Celui-ci ne résista pas à l'envie de frapper son cousin au passage sous les expressions indifférentes de ses parents.

Mais faisant fi, comme toujours, le jeune homme s'assied avec eux, ne se servant rien d'autre qu'un demi verre de jus d'orange fraîchement pressé qu'il but du bout des lèvres. S'il n'en avait tenu qu'à lui, il aurait quitté la pièce dès l'arrivée de sa « famille », mais il savait que l'oncle Vernon aurait sans doute des tâches à lui confier. C'est en effet ce qu'il fit, à coup de regards noirs. Alors qu'il allait finalement regagner sa chambre, Vernon l'apostropha :

Nous sortons pour la journée. Ne t'avises pas d'en profiter pour paresser.

La menace était si évidente... Il réprima un sourire. S'il avait voulu... Mais comme de coutume, il partit simplement.

Lorsqu'il entra dans sa chambre sombre, il vit que Draco était réveillé. Assied sur le bord du lit, passablement fripé, il se passait une main dans ses cheveux tout en étouffant un bâillement de l'autre. Mignon. Il leva sur lui son regard de glace.

Potter, lâcha-t-il.

Bonjour.

Harry se dirigea vers la latte mal fixée du parquet et en sortit un sac de chocogrenouilles. Son dernier mais, sans s'en soucier, il le lança sur le matelas, près du blond.

Petit déjeuner, annonça-t-il.

Du chocolat ?

C'est ça ou les cookies d'Hagrid. Crois-moi, tu préfères largement le chocolat. D'autant plus qu'ils datent de l'an dernier.

Tandis que son compagnon enfournait une friandise, il alla écarter légèrement les rideaux pour laisser filtrer dans la pièce des rayons de soleil éclatant. Malfoy gémit de mécontentement et cligna plusieurs fois des yeux.

Harry hésita un moment puis prit sa baguette sur le bureau. Il jeta un sort en direction de la fenêtre, puis la l'y relança.

T'as pas le droit de pratiquer la magie en dehors de l'école, Potter, lui rappela une voix derrière lui.

J'ai reçu l'autorisation du ministère.

Oh, bien sûr! Que refuserait-on au grand Survivant ?

Si je ne m'abuse, tu as aussi usé de la magie, hier soir.

Je suis un Malfoy, Potter, et les Malfoy ne font jamais rien comme les autres.

Harry soupira. Ces répliques si enfantines, débordantes de cynisme...

Et c'était quoi ? Demanda encore le blond.

Sortilège d'illusion. Pour faire croire qu'il n'y a personne à part moi dans la pièce.

Tu insinue que j'ai été suivi ?

Non, même si c'est une possibilité. De toute façon, aucun sorcier ni moldu ne peut entrer dans le périmètre sans avoir préalablement suivit un contrôle.

Alors comment tu expliques que je sois parvenu à arriver jusqu'ici ?

Je suppose que ce devait être le tour de garde de Mundungus, hier soir. Il a tendance à être un tantinet négligeant. Tu as eu de la chance. Je n'aurais pas donné cher de ta peau si tu étais tombé sur Maugrey.

Fol Oeil ? Déglutit difficilement Draco.

Harry acquiesça. Les yeux toujours perdus dans le paysage extérieur, il lança :

Et si tu me disais ce qui t'amène ?

Pas content de me voir ?

On ne peut pas dire que l'on se soit quittés en de très bons termes.

Le Serpentard marmonna quelque chose.

Tu disais ? S'enquit le Gryffondor.

Je... ( il se racla la gorge ) Je suis désolé. Pour tout.

Harry se tourna vers lui, un sourcil haussé.

Tu as vérifié la date de péremption des chocolats avant de les manger ?

Ne te moque pas !

Je ne le fais pas, je doute simplement de la sincérité de tes propos. Et tu avoueras qu'il y a motifs à cela. Nous sommes ennemis depuis bientôt six ans. D'autant plus que j'ai récemment envoyé ton père en prison.

Il n'y est plus depuis deux semaines, lui apprit l'autre.

Alors que viens-tu faire ici ? reprit Harry après avoir soupiré. Venger son honneur ? Tu comptes me tuer comme tu me l'as promis au début de l'été ?

Et si c'était le cas ? répliqua froidement Draco en venant se placer en face de lui.

Il sortit sa baguette d'une de ses poches de sa robe noire.

Tu l'as dit toi-même, nous sommes ennemis. Et je suis un Malfoy, qui plus est. Fils de Mangemort. Tu n'as pas idée du nombre de sorciers qui aimeraient te mettre la main dessus.

Harry sourit.

Tu crois pouvoir arriver à m'avoir ?

Ta baguette est hors de ta portée.

Ton point faible, Draco, c'est que tu as toujours eu tendance à sous-estimer l'adversaire.

Et avant même que le blond n'ait pu ouvrir la bouche pour répliquer, il se retrouva projeté sur le lit. Lorsqu'il leva la tête, Harry était toujours à sa place, immobile et les mains complètement vides. Ils restèrent un moment à se fixer puis le Survivant tourna les talons.

Restes ici, je t'appellerai lorsque le voie sera libre.

Et une fois de plus, il laissa le Serpentard seul.

À suivre !

Je hais vraiment ce chapitre... Pas tapper !