Bonjour à tous!!!
Et oui, le chapitre 12 est enfin arrivé! Je tiens à m'excuser auprès de tout le monde mais malheureusement, la session n'est pas ce qu'on pourrait de qualifier de reposante, alors je n'ai pas beaucoup de temps à accorder à l'élaboration de cette merveilleuse histoire.
J'ai tout de même le plaisir de vous présenter ce nouveau chapitre. Je sais qu'il n'est pas très long, mais dites vous que c'est toujours mieux que rien!!!
Alors je vous souhaite bonne lecture, et n'oubliez pas que tout est à Rowling, excepté ce que j'ai inventé, bien sûr!!!
Donc, à bientôt j'espère et n'oubliez pas, comme tout les auteurs, j'attends les Reviews!!!
Bye bye
Shany-Blue, la dernière des Pendragon
Chapitre 12 : Révélations et rencontres
-Non ! Je veux rester avec toi cette nuit ! criait un petite voix d'enfant.
-Océane, tu ne peux pas venir dormir avec moi dans le dortoir des garçons, voyons !
-Pourquoi ? disait la petit fille en pleure.
-Parce que là-dedans, il n'y a que des garçons ! En plus, tu seras bien plus confortable avec Hermione, il y a un lit de libre dans son dortoir.
-Pourquoi, au fait ? demanda Ron à sa petite amie.
-Aucune idée, répondit Hermione, il a toujours été là. Allé, Océane, je te promets que nous nous amuserons bien ensemble demain matin, mais pour ça, tu dois venir avec moi, il est temps de dormir maintenant.
-Où est Johanie ?
-Avec Sirius.
-Où est Sirius ?
-Avec Johanie !
La petite fille se figea. Elle regarda Harry dans les yeux et son visage commença à se transformer en grimace.
-Oh non, non, pas ça ! dit Harry, sentant venir les cris de l'enfant.
-Océane ! dit Hermione d'une voix ferme en se penchant devant l'enfant, ça suffit maintenant, que tu le veuilles ou non, tu n'as pas le choix, tu vas dormir avec moi cette nuit. Le fait que tu pleures n'y changera rien du tout, seulement que je serai encore plus en colère contre toi, alors soit tu viens dormir comme une grande, soit tu pleures, tu te couches très tard, et demain matin, je ne joue pas avec toi !
-Est-ce qu'elle va revenir, Johanie ?
-Bien sûr, qu'elle va revenir ! dit l'adolescente en se radoucissant un peu. Sirius t'as bien expliqué qu'il avait seulement besoin d'aujourd'hui et demain pour régler des choses, ensuite, tu retourneras dans ta chambre.
-Est-ce que je peux dormir avec toi dans ton lit ?
-Bon, d'accord, mais ce ne sera pas toujours ainsi, c'est pour ce soir seulement, mais à la condition que tu viennes avec moi tout de suite et que nous allions te mettre au lit.
La petite fille regarda Hermione un moment, semblant peser le pour et le contre de la proposition, puis finit par faire un signe affirmatif de la tête. Hermione prit son petit sac à dos puis monta avec elle dans le dortoir des filles de cinquième année. Harry et Ron, pour leur part, se laissèrent tomber dans un fauteuil en remerciant le ciel que la salle commune ait été presque vide pendant la dispute. Seul les jumeaux Weasley et quelques plus vieux avaient assisté à la scène. La plupart des élèves étaient toujours dans la grande salle pour dîner.
Mais au fond, Harry se dit que la réaction de la petite fille était sans doute normale. Depuis à peine quelques jours, elle avait quitté son pays, les gens et tout ce qu'elle connaissait, pour se retrouver dans un monde totalement différent du sien. Il fallait maintenant qu'elle accepte de vivre avec deux personnes qu'elle connaissait à peine et elle devait se faire garder par trois adolescents qu'elle ne connaissait pas du tout. Il se dit qu'il était normal qu'un enfant d'à peine trois ans ait craquée.
Hermione redescendit du dortoir à peine 10 minutes plus tard, sous les yeux ronds des deux garçons.
-Elle dort ? Déjà ? demanda Harry.
-Elle était épuisée, je n'ai même pas eu le temps de terminer mon histoire.
-Comment as-tu fait ? demanda Harry.
-Fait quoi ?
-Pour la convaincre d'aller dormir ?
-J'ai l'habitude, je fais souvent du Baby-sitting pendant les vacances. Ça me permet de me faire un peu d'argent de poche que je change en argent sorcier avant de commencer l'année.
-Décidément, ta petite amie nous réservera toujours des surprises, dit Harry en s'adressant à Ron.
-Plus que tu ne le penses, répondit ce dernier.
-Hé ! s'indigna Hermione.
-Voyons, Mione, tu sais bien que c'est pour ça que je t'aime.
Ron attira Hermione vers lui et l'embrassa longuement.
-Vous savez que vous n'êtes pas seuls ! dit Harry en riant.
-Oh ! désolée Harry, dit Hermione en s'écartant.
-Pas de faute, de toute façon, je crois que je vais aller dormir.
-Quoi, déjà ! s'indigna Ron, mais il n'est que vingt heure !
-Je sais, mais je suis fatigué. Allé, j'y vais, et je vous conseille de ne pas vous mettre au lit trop tard non plus, je vous rappelle que la petite terreur se lèvera sûrement très tôt demain matin.
Harry se leva pendant que Ron et Hermione lui souhaitaient bonne nuit et se dirigea vers son dortoir. Il n'allait quand même pas dire à ses amis que d'étranges rêves troublaient son sommeil depuis plusieurs nuits. Il ne voulait pas les inquiéter inutilement.
Une fois dans le dortoir, il mot son pyjama et glissa sous les couvertures. Il espéra que cette nuit serait moins mouvementée que les dernières. En fait, il n'avait pas passé une seule bonne nuit depuis qu'il avait cessé de prendre les potions de Pomfresh. Il ferma les yeux sur cette dernière pensée et s'endormit d'un profond sommeil.
Le lendemain matin, Harry se réveilla en sursaut au milieu d'un cauchemar. Toute sa nuit avait été mouvementée, mais le dernier rêve avait été encore plus atroce que les autres. Il ignorait si tous ces songes étaient réels, mais si c'était le cas, des choses vraiment affreuse allaient se passer, et il regrettait de ne pas savoir lesquelles. Il devrait peut-être en parler à Sirius.
Il regarda son cadran et vit qu'il n'était que sept heures. Sachant qu'il serait incapable de se rendormir, il décida de se lever. Il sortit de son lit sans faire de bruits et se rendit dans la salle de bain pour se débarbouiller un peu. Puis il s'habilla et descendit dans la salle commune. À sa grande surprise, Hermione s'y trouvait déjà, accompagnée de Océane.
La sorcière et l'enfant construisaient des châteaux avec un jeu de cartes explosives. Océane étaient couverte de trace d'explosions et riait aux éclats chaque fois que le jeu explosait.
-Alors vous deux, bien dormi ?
-Pas si mal, avoua Hermione.
-Oui, dit Océane alors que son château lui explosait à la figure.
-Depuis combien de temps êtes-vous debout ? demanda Harry en s'étirant.
-Au moins une heure ! dit Hermione, et je regrette de ne pas m'être couchée plus tôt.
-Dit, Océane, dit Harry, est-ce que tu as faim ? Nous pourrions aller manger pendant qu'Hermione se prépare et elle nous rejoindra dans la grande salle.
-D'accord, dit la petite.
-Merci, Harry, dit la préfète avec soulagement. Si tu vois Ron, dit lui que je suis à la salle de bain des préfets.
-D'accord.
Harry et Océane regardèrent l'adolescente se diriger vers le vestiaire des filles, puis en redescendre rapidement habillée et sortir de la salle en direction de la salle de bain à la piscine énorme.
-Tu as envie de faire une blague à Ron ? demanda Harry à l'enfant.
-Quoi ?
-Suis moi.
Harry monta les escaliers menant à son dortoir, suivit de la petite fille. Il poussa sans bruit la porte et fit entrer l'enfant en lui faisant signe de rester silencieuse. Il insonorisa d'un coup de baguette les lits de Neville, Dean et Seamus et fit signe à Océane. Celle-ci prit son élan et sauta sur le lit de Ron en criant :
-DEBOUT !
En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Ron se retrouva debout à côté de son lit, les sens en alerte et regardant partout. Lorsqu'il vit l'enfant rire sûr son lit, il se retourna vers Harry.
-Un beau jour, tu vas me le payer !
-Hé, ne le prends pas ainsi, je suis venu te réveiller pour te rendre service !
-Explique, dit Ron en croisant les bras d'un air peu convaincu.
-Hermione fait dire qu'elle est à la salle de bain des préfets.
Les yeux de Ron s'agrandirent.
-Je. euh. je.
-Inutile d'en dire plus. En ce qui nous concerne, nous allons manger, alors quand vous serez prêts, vous viendrez nous rejoindre !
Harry tendit la main à Océane qui la prit. Puis ils descendirent manger à la grande salle.
Il n'y avait encore personne dans la pièce, mais ils furent rejoint par James peu après avoir débuter leurs bol de céréales.
-Ne me dis pas que Sirius t'a donné une corvée de gardiennage ?
-En effet. Océane, je te présente James, c'est mon père.
La petite fille regarda les deux Potter en fronçant les sourcils.
-Qu'est-ce qu'il y a ? demanda James.
-Tu as presque l'âge de Harry.
James et Harry éclatèrent de rire devant l'air suspicieux de l'enfant. Comment expliquer à une enfant de trois ans que James n'avait, en effet, que 21 ans ?
-Tu as raison, dit James. En fait, je suis vraiment le père de Harry, disons seulement que je ne fais pas mon âge.
L'explication sembla satisfaire l'enfant qui se concentra à nouveau sur son petit déjeuné.
-Alors, bien dormi ? demanda James.
-Oui, oui, dit Harry en baissant les yeux.
-Harry ? entendit-il dans sa tête sous un ton qui laissait clairement entendre que James ne le croyait pas.
Il se força à regarder son père en face.
-Pas maintenant. Seulement lorsque Ron et Hermione seront là pour s'occuper de la petite.
-Mais ne crois pas que tu t'en sauvera. Alors, Océane, comment trouves-tu Poudlard ?
-Grand. dit elle entre deux bouchées et les deux Potter éclatèrent de rire.
Au grand déplaisir de Harry, Ron et Hermione arrivèrent juste comme il terminait son petit déjeuné. James s'excusa auprès des deux adolescents et entraîna Harry dans le parc.
-Alors ? demanda James à son fils une fois qu'ils furent dehors.
-Qu'est-ce qui te fait dire que quelque chose ne va pas ?
-Tu as vraiment une mine épouvantable.
-À ce point ?
-À ce point. approuva le père. En plus, je dois avouer que je sais que tu fais des cauchemars.
Harry le regarda d'un air curieux.
-Comment le sais-tu ?
James haussa les épaules.
-Je le sens, c'est tout. Je ne pourrais pas expliquer comment par contre. Alors ?
Harry soupira.
-Ça dure depuis que j'ai cessé de prendre la potion de Pomfresh. Depuis, je rêve chaque nuit. de Voldemort. Je ne sais pas encore quoi, mais je sais qu'il va se passer quelque chose de grave.
-Comme ?
-Aucune idée, mais je ne crois pas que ce sera directement envers moi, mais ce sera rapproché, quelqu'un de très proche, quelqu'un de l'école.
Au fur et à mesure que Harry parlait, ses pensées et ses souvenirs devenaient plus clairs, comme si le fait d'avoir à les élaborer et à les expliquer à quelqu'un le forçait à y mettre un certain ordre.
-Tu crois que je devrais en parler à Dumbledore ?
-Peut-être, quoi que pour l'instant, tu n'as ni preuve, ni rien de concret à apporter, et je ne crois pas que Dumbledore puisse faire plus qu'il n'a fait jusqu'à présent. Le château est protégé et rien de maléfique ne peut pénétrer dans son enceinte, alors je ne sais pas vraiment comment Voldemort pourrait réussir à diriger une attaque sur quelqu'un tant que la personne se trouve ici.
-Je suis inquiet pour Ron et Hermione.
-C'est tout à fait normal. Ils sont tes amis, après tout, et je sais que la menace de Voldemort s'étend sur eux aussi, même si tu voudrais l'éviter, tu ne peux pas t'empêcher de te faire des amis et de créer des liens avec des gens sous prétexte qu'ils seront plus exposés. Crois-moi, la solitude que tu vivrais alors serait encore plus meurtrière envers toi que Voldemort lui-même.
-Pourquoi moi ?
James regarda son fils avec un air de profond désespoir sur le visage. Il aurait tant voulu pouvoir tout lui dire, mais par-dessus tout, il se sentait tellement coupable d'avoir laissé un aussi lourd fardeau à son fils.
-J'aimerais avoir le droit de te le dire.
-Pourquoi est-ce que vous persistez tous à croire que je suis encore un gamin ? J'ai affronté Voldemort à quatre reprises déjà, et je crois que je suis en droit de savoir pourquoi il m'en veut autant !
James regarda son fils dans les yeux et il y vit une profonde détermination. Pourquoi pas, tout compte fait ?
-Je sens que Dumbledore va me détester !
-Alors, raconte.
-Le livre que t'as donné Sirius remonte très loin dans le passé, mais il ne remonte pas jusqu'au tout début de la lignée. Nous sommes, tu es, l'héritier d'une très grande magie, puissante, mais surtout très ancienne.
-Gryffondor. dit Harry plus pour lui-même que pour son père.
-Qu'est-ce qui te le fais dire ? s'étonna ce dernier.
-Plusieurs choses. Enfin, cela expliquerait pourquoi, en considérant qu'il est l'héritier de Serpentard, Voldemort m'en veut autant.
-Voldemort est l'héritier de Serpentard ? dit James brusquement.
-Tu ne savais pas ?
-Non, mais ça n'a pas d'importance, continue.
-Bien, il y a ce fait, en effet, mais aussi des paroles que Dumbledore a prononcé quand j'étais en seconde année, quand j'ai retiré l'épée de Gryffondor du choixpeau. Il a dit que seul un véritable Gryffondor pouvait prendre l'épée. Puis il y a aussi le fait que le choixpeau m'ait quand même envoyé à Gryffondor malgré le fait que j'aie beaucoup de qualités appréciées chez les Serpentards.
-Tu as vraiment un grand esprit de déduction !
-Alors c'est vrai ? demanda Harry, surprit par la justesse de son résonnement.
-En partie oui. C'est vrai que tu descends de Gryffondor (les yeux de l'adolescent s'agrandirent). Par contre, ce n'est pas seulement pour cette raison que Voldemort s'en prend continuellement à toi.
Harry resta silencieux, attendant que son père lui dise ce pourquoi il semblait être l'ennemi juré du seigneur des ténèbres. James, partagé entre l'envie de tout divulguer à son fils et la peur des conséquences, poussa un profond soupir puis baissa les yeux.
-J'imagine que tu ne sais pas de qui Gryffondor est le descendant ?
-En effet, mon nom est Harry, pas Hermione, dit l'adolescent dans une tentative peu réussie de détendre l'atmosphère.
-Godric Gryffondor était un descendant direct de Merlin l'enchanteur.
Harry fut totalement déstabilisé par cette information, tellement qu'il se laissa choir dans l'herbe encore humide de rosée. Descendant de Merlin ? c'était totalement impossible ! Comment la lignée de Merlin pouvait-elle avoir survécu autant de temps, autant de siècles ?
-Comment est-ce que tu le sais ? demanda le fils au père qui s'était accroupi près de lui.
-Je l'ai toujours su. Mon père me l'a appris un jour quand j'étais petit. Merlin avait lui-même débuté son arbre généalogique à partir de ses parents, puis l'arbre a ensuite été continué par ses enfants, puis les enfants de ses enfants. Je peux te dire que sa mère se nommait Charis, et elle était une des dernières survivante de l'Atlantide. Son père, pour sa part, se nommait Taliésin. Personne ne sait d'où il venait, et on suppose que le pouvoir de Merlin lui a été transmit par son père, qui était druide. Merlin aussi d'ailleurs était druide, c'est une branche de la magie, dit James devant le regard interrogateur de son fils. En fait, Merlin a commencé à pratiquer la magie telle qu'on la connaît aujourd'hui que très tard dans sa vie. Puis Merlin a eu deux fils, qui à leurs tours ont eu chacun un fils. Une des deux lignées s'est éteinte peu après, le dernier descendant ayant été tué par un mage noir. Puis les noms ont changé au fil du temps et des mariages pour devenir Gryffondor. Et il y eu Serpentard et ainsi de suite. La lignée a changée de nom plusieurs fois au cours du temps autant au gré des unions que par protection, portant aujourd'hui le nom de Potter. Si tu veux le voir, l'arbre se trouve ici, à Poudlard. Je l'avais confié à Dumbledore le jour où tu es né. Bien sûr, tu y trouveras plusieurs autre descendant très éloignés, mais plusieurs ont disparus. L'arbre se constitue lui-même. Par exemple, le jour où je me suis marié avec Lily, son nom est apparu tout seul aux côtés du mien, et ce fut la même chose lorsque tu es né. Alors les descendant continue de s'y inscrire, même si on ne sait pas où ils sont. Je crois que vous n'êtes plus que cinq ou six maintenant, mais je ne crois pas que Voldemort le sache.
-Pourquoi est-ce que Dumbledore ne m'a jamais rien dit ?
-Il y a beaucoup de chose que Dumbledore sait et qu'il ne dit pas, mais je crois qu'il le fait seulement pour te protéger. D'ailleurs, je ne sais pas si j'ai bien fait de tout te dévoiler. Je ne connais pas les raisons pour lesquelles il t'a caché ce fait, mais elles sont sûrement très bonnes.
-Je crois que je serai bien plus à même de me défendre si je sais pourquoi je suis poursuivi. De plus, c'est bien meilleur pour le moral de savoir d'où on vient que de se demander toujours pourquoi c'est tombé sûr nous.
-Tu crois que tu te sentiras mieux ainsi ?
-Je doute que je me sente vraiment mieux avant de savoir ce que mes cauchemars signifient, mais comme je ne peux pas vraiment y faire quelque chose, je vais continuer à m'entraîner et à tenter de devenir plus fort. Je crois que d'apprendre à transplaner sera très utile et le fait que Ron et Hermione l'apprennent aussi me sécurise un peu. Je sais au moins que s'il leur arrive quelque chose, ils pourront fuir rapidement.
-Et quand commencez-vous les cours ?
-À vrai dire, je ne sais pas encore. On ne peut pas dire que Sirius a été très présent la dernière semaine.
-En effet, mais si tu veux mon avis, accapare le tout de suite, avant que Johanie le fasse à ta place.
Harry rit. Peu lui importait que Sirius ait quelqu'un dans sa vie, même s'il était ainsi un peu moins disponible, tant qu'il était heureux.
-Il va mieux, c'est ce qui compte, dit l'adolescent.
-C'était vraiment si atroce ?
-De quoi aurais-tu eu l'air toi si tu avais du passer douze ans à Azkaban à ton avis ? Et encore, toi tu n'as rien vu. Jusqu'à tout dernièrement, il avait toujours comme une ombre devant les yeux. Je l'avais rarement vu rire avant cette année.
-Tu as été très noble en refusant que Remus et Sirius tuent Pettigrow.
-J'aurais du les laisser faire.
-Mais personne n'aurait pu prouver que Sirius était innocent.
-Mais Voldemort ne serait pas revenu.
-Tu sais, beaucoup de choses auraient pu se passer cette nuit là. Les circonstances ont voulu qu'il s'enfuit. Même si vous l'aviez tué, même s'il ne s'était pas sauvé, Voldemort aurait trouvé un moyen, un jour où l'autre, de revenir. Je crois que si ça s'est passé maintenant, ce n'est pas sans raison, et je crois qu'il sera détruit à nouveau, et cette fois ce sera pour de bon. Peu importe que Pettigrow l'ait aidé ou non, peu importe le nombre de mangemort qui le rejoindront, parce que des gens qui voudront le pouvoir, il y en aura toujours, et des gens pour leur obéir comme ce détritus de Malefoy, il en existera toujours. Il ne sert à rien de se morfondre dans des « j'aurais du », tout ce qui compte aujourd'hui, c'est de continuer d'avancer et de ne jamais cesser de lutter contre le mal.
Un long silence suivit le discours de James. Harry trouva que son père parlait comme Dumbledore. Il se demanda s'ils le faisaient pour le déculpabiliser, mais un cri interrompit ses pensées.
-Hé, Harry !
C'était Fred et George Weasley.
-Oui? demanda Harry lorsque les jumeaux furent à sa hauteur.
-Nous te kidnappons.
-Et je peux en connaître la raison? Demanda l'adolescent en riant.
-Réunion de l'équipe de Quidditch. Il faut non seulement nommer un nouveau capitaine, mais aussi organiser des sélections pour trouver un nouveau gardien pour remplacer Dubois.
-Dans ce cas, donnez moi une dizaine de minutes. Où est-ce que je vous rejoins?
-Sur le terrain de Quidditch. Tu veux que je t'apporte ton balai?
-Non, merci. Même si je le voulais, il est rangé dans ma valise qui est fermée à clef. Et ne crois pas que tu pourrais l'ouvrir facilement, elle est munie d'un sort de détection, elle restera fermée à quiconque tente de l'ouvrir autre que moi, je n'ai pas envie qu'une mésaventure telle que celle que j'ai eu en seconde année se reproduise.
-Tu nous sous-estime, Harry, mais tant pis, nous t'attendrons sur le terrain, à tout à l'heure.
-À tout à l'heure.
Harry regarda les jumeaux s'éloigner et se tourna vers son père.
-Tu as envie de venir?
-Si tu m'invites.
-Alors nous allons passer au dortoir et aller dire à Ron et Hermione qu'ils devront s'occuper de la terreur encore un moment.
James rit et suivit Harry. L'homme était très heureux de retrouver ce bon vieux Poudlard et sa vie étudiante. Malheureusement, il sentait que l'heure de repartir approchait de plus en plus. Il regrettait amèrement de ne pouvoir rester toujours. Il savait qu'il devrait laisser Harry seul à nouveau et il en souffrait énormément. Il regarda ce garçon aux cheveux noirs en batailles identiques au siens, excepté en ce qui concernait les mèches bleues électriques ajoutées magiquement. Il aurait tellement voulu pouvoir le connaître, le voir dire son premier mot, monter sur un balai seul pour la première fois. Il aurait voulu pouvoir lui offrir une enfance parfaite au sein du monde magique. Il regarda cet enfant qui portait beaucoup trop de choses sur ses épaules et en fut soudain très fier. Il ne doutait pas une seconde que son fils vaincrait un jour Voldemort, comme il ne doutait pas qu'un jour, tout le bonheur qu'il aurait du vivre depuis toujours lui serait rendu.
C'est dans ce silence seulement ponctué à l'occasion de quelques mots que les deux Potter se rendirent à la tour des Gryffondors, pour avertir Ron et Hermione du prolongement de leur absence et prendre l'éclair de fer, et refirent le chemin à l'inverse pour se rendre au terrain de Quidditch. James alla s'asseoir dans les estrades où il fut rapidement rejoint par Ron, Hermione, Sirius, Johanie, Océane, et, à la grande surprise de Harry, par Cho. Harry, pour sa part, rejoignit les six autres joueurs restant au milieu du terrain de Quidditch.
-Nous sommes donc ici pour nommer un nouveau capitaine à notre équipe, dit George Weasley.
-Je propose donc, continua Fred, que chacun de nous donne son opinion. Nous verrons ensuite quel nom sera sorti le plus souvent et feront ensuite un vote à main levée.
Tous les autres joueurs acquiescèrent à cette idée.
-Donc, continua George, je vais commencer en nommant Harry.
Harry fut surpris par cette proposition, mais sa surprise s'intensifia lorsque Fred approuva, suivit par Angeline Johnson, Alicia Spinnet et Katie Bell.
-Dans ce cas, je crois que je n'ai pas vraiment le choix! dit Harry les yeux ronds.
-Oh, tu as toujours le choix, dit Angelina, mais il serait logique que ce soit toi pour les simples raisons que tu es le meilleur attrapeur que Gryffondor n'ait jamais connu et qu'en plus, tu es le seul qui restera l'an prochain. Il est donc normal que ce soit toi qui soit nommé capitaine pour que tu puisses reconstituer une équipe l'an prochain.
-Dans ce cas, c'est d'accord, accepta Harry. Cependant, je voterais pour constituer une équipe de réserve qu'on pourra entraîner et qui pourra vous remplacer l'an prochain, parce que je suis peut-être un bon attrapeur, mais je ne connais rien aux poste de poursuiveur et de batteur, et je crois que vous seriez les meilleurs placés pour les entraîner.
-Et bien, dit Alicia, ce n'est pas tout à fait habituel, mais je crois que c'est une bonne idée. Ainsi, on assure l'avenir de l'équipe de Gryffondor et on permet ainsi à plus de gens de jouer.
-Très bien, dans ce cas, il faudra faire des sélections non seulement pour se trouver un gardien, mais aussi sept joueurs qui pourront assurer la relève et remplacer en cas de blessures. Est-ce que tout le monde est d'accord?
Les autres joueurs acquiescèrent.
-Alors, maintenant, qu'est-ce qu'on fait? demanda Fred.
-Et bien, dit Harry, puisque nous avons tous nos balai, il serait idiot de ne pas en profiter pour voler un peu. Et si nous allions chercher le souaffle et les cognars, nous pourrions pratiquer un peu!
-Très bonne idée, approuva Katie.
-Je m'occupe des balles, dit Harry, profitez-en pour vous réchauffer, un peu.
Harry s'éloigna pendant que les autres enfourchaient leurs balais et s'envolaient. Il fut rejoint dans le hangar, où la caisse contenant les balles étaient rangées, par James et Sirius.
-Alors? demanda James avec avidité.
-Je te présente le nouveau capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor!
-Je ne peux que te féliciter!
Puis James et Sirius serrèrent la main de l'adolescent.
-Au fait, on va pratiquer un peu, vous êtes tentés?
-Demandé si gentiment.
James et Sirius sortirent leurs baguettes.
-Accio, Nimbus 1800, clamèrent-ils d'une même voix.
-Hé! protesta Harry, c'est moi qui est censé faire sensation avec ce truc!
Les deux adultes éclatèrent de rire. À peine quelques secondes plus tard, trois balais identiques s'immobilisaient à leurs côtés.
-Pourquoi trois? demanda Harry.
-Tu oublies Ron! dit James, il nous faut encore un gardien!
Harry sourit. Il retourna sur le terrain avec la caisse pendant que James et Sirius rejoignaient Ron dans les gradins. Ron accepta de jouer avec joie puis ils se joignirent à l'équipe qui attendait sur le terrain.
-Ils vont se joindre à nous, dit Harry, sauf si ça vous pose problème, bien sûr!
-Tu blague j'espère! dit George. C'est plutôt un honneur de jouer en compagnie d'hommes qui ont fait gagner la coupe de Quidditch à Gryffondor à maintes reprises!
-Et ce n'est qu'une infime partie de nos grands exploits! dit Sirius d'un air suffisant totalement feint.
-Une infime partie! dit Fred éberlué.
Harry éclata de rire.
-C'est vrai que je n'ai pas fait les présentations! dit-il.
-Voyons, Harry, nous n'avons pas besoin d'être présentés! dit James avec le même air que Sirius sûr le visage, tout le monde nous connais!
-En effet, ils connaissent James et Sirius mais. ce n'est pas tout.
Harry se tourna vers les jumeaux.
-Fred, George, j'ai le plaisir de vous présenter Patmol et Cornedrue, membre du maintenant trio des Maraudeurs!
Les jumeaux ouvrirent la bouche dans un air de profonde admiration. Puis, sans prévenir, ils tombèrent à genoux en s'écriant.
-Vous êtes nos idoles!
James et Sirius éclatèrent de rire en aidant les jumeaux à se relever.
-Au fait, pourquoi maintenant trio, qui sont Lunar et Queudvers.
Harry vit, l'espace d'une seconde, l'expression des deux hommes changer au nom de Queudvers.
-Et bien, commença Sirius.
-Pour tout dire, continua James.
-Lunar n'est autre que.
-Le professeur Lupin.
Les yeux de Fred et George s'agrandirent.
-Vraiment?
-Vraiment, approuva James
-Et Queudvers?
-Queudvers est, plutôt était, à l'heure qu'il est, autre que Peter Pettigrow.
-Autrement dit Croutard, termina Ron avec rage.
-Qu'est-ce que ton rat vient faire dans cette histoire.
-À vrai dire, dit Harry, ce n'était pas un rat, mais un animagus, tout comme Patmol et Cornedrue.
-Je vois, dit Fred, soudain mal à l'aise.
Un instant de silence suivit cette déclaration. Puis Sirius prit la parole pour dissiper cet instant de malaise.
-Alors, on se la fait cette partie, parce qu'il y a quatre charmante demoiselle qui n'attendent que de voir nos prouesses.
Sur cette phrase pleine de bon sens, les joueurs enfourchèrent leurs balais. Harry libéra les cognars et le vif d'or, et mit le souaffle en jeu. S'en suivit une magnifique partie de Quidditch jouée par un ensemble de joueur peu commun.
Et oui, le chapitre 12 est enfin arrivé! Je tiens à m'excuser auprès de tout le monde mais malheureusement, la session n'est pas ce qu'on pourrait de qualifier de reposante, alors je n'ai pas beaucoup de temps à accorder à l'élaboration de cette merveilleuse histoire.
J'ai tout de même le plaisir de vous présenter ce nouveau chapitre. Je sais qu'il n'est pas très long, mais dites vous que c'est toujours mieux que rien!!!
Alors je vous souhaite bonne lecture, et n'oubliez pas que tout est à Rowling, excepté ce que j'ai inventé, bien sûr!!!
Donc, à bientôt j'espère et n'oubliez pas, comme tout les auteurs, j'attends les Reviews!!!
Bye bye
Shany-Blue, la dernière des Pendragon
Chapitre 12 : Révélations et rencontres
-Non ! Je veux rester avec toi cette nuit ! criait un petite voix d'enfant.
-Océane, tu ne peux pas venir dormir avec moi dans le dortoir des garçons, voyons !
-Pourquoi ? disait la petit fille en pleure.
-Parce que là-dedans, il n'y a que des garçons ! En plus, tu seras bien plus confortable avec Hermione, il y a un lit de libre dans son dortoir.
-Pourquoi, au fait ? demanda Ron à sa petite amie.
-Aucune idée, répondit Hermione, il a toujours été là. Allé, Océane, je te promets que nous nous amuserons bien ensemble demain matin, mais pour ça, tu dois venir avec moi, il est temps de dormir maintenant.
-Où est Johanie ?
-Avec Sirius.
-Où est Sirius ?
-Avec Johanie !
La petite fille se figea. Elle regarda Harry dans les yeux et son visage commença à se transformer en grimace.
-Oh non, non, pas ça ! dit Harry, sentant venir les cris de l'enfant.
-Océane ! dit Hermione d'une voix ferme en se penchant devant l'enfant, ça suffit maintenant, que tu le veuilles ou non, tu n'as pas le choix, tu vas dormir avec moi cette nuit. Le fait que tu pleures n'y changera rien du tout, seulement que je serai encore plus en colère contre toi, alors soit tu viens dormir comme une grande, soit tu pleures, tu te couches très tard, et demain matin, je ne joue pas avec toi !
-Est-ce qu'elle va revenir, Johanie ?
-Bien sûr, qu'elle va revenir ! dit l'adolescente en se radoucissant un peu. Sirius t'as bien expliqué qu'il avait seulement besoin d'aujourd'hui et demain pour régler des choses, ensuite, tu retourneras dans ta chambre.
-Est-ce que je peux dormir avec toi dans ton lit ?
-Bon, d'accord, mais ce ne sera pas toujours ainsi, c'est pour ce soir seulement, mais à la condition que tu viennes avec moi tout de suite et que nous allions te mettre au lit.
La petite fille regarda Hermione un moment, semblant peser le pour et le contre de la proposition, puis finit par faire un signe affirmatif de la tête. Hermione prit son petit sac à dos puis monta avec elle dans le dortoir des filles de cinquième année. Harry et Ron, pour leur part, se laissèrent tomber dans un fauteuil en remerciant le ciel que la salle commune ait été presque vide pendant la dispute. Seul les jumeaux Weasley et quelques plus vieux avaient assisté à la scène. La plupart des élèves étaient toujours dans la grande salle pour dîner.
Mais au fond, Harry se dit que la réaction de la petite fille était sans doute normale. Depuis à peine quelques jours, elle avait quitté son pays, les gens et tout ce qu'elle connaissait, pour se retrouver dans un monde totalement différent du sien. Il fallait maintenant qu'elle accepte de vivre avec deux personnes qu'elle connaissait à peine et elle devait se faire garder par trois adolescents qu'elle ne connaissait pas du tout. Il se dit qu'il était normal qu'un enfant d'à peine trois ans ait craquée.
Hermione redescendit du dortoir à peine 10 minutes plus tard, sous les yeux ronds des deux garçons.
-Elle dort ? Déjà ? demanda Harry.
-Elle était épuisée, je n'ai même pas eu le temps de terminer mon histoire.
-Comment as-tu fait ? demanda Harry.
-Fait quoi ?
-Pour la convaincre d'aller dormir ?
-J'ai l'habitude, je fais souvent du Baby-sitting pendant les vacances. Ça me permet de me faire un peu d'argent de poche que je change en argent sorcier avant de commencer l'année.
-Décidément, ta petite amie nous réservera toujours des surprises, dit Harry en s'adressant à Ron.
-Plus que tu ne le penses, répondit ce dernier.
-Hé ! s'indigna Hermione.
-Voyons, Mione, tu sais bien que c'est pour ça que je t'aime.
Ron attira Hermione vers lui et l'embrassa longuement.
-Vous savez que vous n'êtes pas seuls ! dit Harry en riant.
-Oh ! désolée Harry, dit Hermione en s'écartant.
-Pas de faute, de toute façon, je crois que je vais aller dormir.
-Quoi, déjà ! s'indigna Ron, mais il n'est que vingt heure !
-Je sais, mais je suis fatigué. Allé, j'y vais, et je vous conseille de ne pas vous mettre au lit trop tard non plus, je vous rappelle que la petite terreur se lèvera sûrement très tôt demain matin.
Harry se leva pendant que Ron et Hermione lui souhaitaient bonne nuit et se dirigea vers son dortoir. Il n'allait quand même pas dire à ses amis que d'étranges rêves troublaient son sommeil depuis plusieurs nuits. Il ne voulait pas les inquiéter inutilement.
Une fois dans le dortoir, il mot son pyjama et glissa sous les couvertures. Il espéra que cette nuit serait moins mouvementée que les dernières. En fait, il n'avait pas passé une seule bonne nuit depuis qu'il avait cessé de prendre les potions de Pomfresh. Il ferma les yeux sur cette dernière pensée et s'endormit d'un profond sommeil.
Le lendemain matin, Harry se réveilla en sursaut au milieu d'un cauchemar. Toute sa nuit avait été mouvementée, mais le dernier rêve avait été encore plus atroce que les autres. Il ignorait si tous ces songes étaient réels, mais si c'était le cas, des choses vraiment affreuse allaient se passer, et il regrettait de ne pas savoir lesquelles. Il devrait peut-être en parler à Sirius.
Il regarda son cadran et vit qu'il n'était que sept heures. Sachant qu'il serait incapable de se rendormir, il décida de se lever. Il sortit de son lit sans faire de bruits et se rendit dans la salle de bain pour se débarbouiller un peu. Puis il s'habilla et descendit dans la salle commune. À sa grande surprise, Hermione s'y trouvait déjà, accompagnée de Océane.
La sorcière et l'enfant construisaient des châteaux avec un jeu de cartes explosives. Océane étaient couverte de trace d'explosions et riait aux éclats chaque fois que le jeu explosait.
-Alors vous deux, bien dormi ?
-Pas si mal, avoua Hermione.
-Oui, dit Océane alors que son château lui explosait à la figure.
-Depuis combien de temps êtes-vous debout ? demanda Harry en s'étirant.
-Au moins une heure ! dit Hermione, et je regrette de ne pas m'être couchée plus tôt.
-Dit, Océane, dit Harry, est-ce que tu as faim ? Nous pourrions aller manger pendant qu'Hermione se prépare et elle nous rejoindra dans la grande salle.
-D'accord, dit la petite.
-Merci, Harry, dit la préfète avec soulagement. Si tu vois Ron, dit lui que je suis à la salle de bain des préfets.
-D'accord.
Harry et Océane regardèrent l'adolescente se diriger vers le vestiaire des filles, puis en redescendre rapidement habillée et sortir de la salle en direction de la salle de bain à la piscine énorme.
-Tu as envie de faire une blague à Ron ? demanda Harry à l'enfant.
-Quoi ?
-Suis moi.
Harry monta les escaliers menant à son dortoir, suivit de la petite fille. Il poussa sans bruit la porte et fit entrer l'enfant en lui faisant signe de rester silencieuse. Il insonorisa d'un coup de baguette les lits de Neville, Dean et Seamus et fit signe à Océane. Celle-ci prit son élan et sauta sur le lit de Ron en criant :
-DEBOUT !
En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Ron se retrouva debout à côté de son lit, les sens en alerte et regardant partout. Lorsqu'il vit l'enfant rire sûr son lit, il se retourna vers Harry.
-Un beau jour, tu vas me le payer !
-Hé, ne le prends pas ainsi, je suis venu te réveiller pour te rendre service !
-Explique, dit Ron en croisant les bras d'un air peu convaincu.
-Hermione fait dire qu'elle est à la salle de bain des préfets.
Les yeux de Ron s'agrandirent.
-Je. euh. je.
-Inutile d'en dire plus. En ce qui nous concerne, nous allons manger, alors quand vous serez prêts, vous viendrez nous rejoindre !
Harry tendit la main à Océane qui la prit. Puis ils descendirent manger à la grande salle.
Il n'y avait encore personne dans la pièce, mais ils furent rejoint par James peu après avoir débuter leurs bol de céréales.
-Ne me dis pas que Sirius t'a donné une corvée de gardiennage ?
-En effet. Océane, je te présente James, c'est mon père.
La petite fille regarda les deux Potter en fronçant les sourcils.
-Qu'est-ce qu'il y a ? demanda James.
-Tu as presque l'âge de Harry.
James et Harry éclatèrent de rire devant l'air suspicieux de l'enfant. Comment expliquer à une enfant de trois ans que James n'avait, en effet, que 21 ans ?
-Tu as raison, dit James. En fait, je suis vraiment le père de Harry, disons seulement que je ne fais pas mon âge.
L'explication sembla satisfaire l'enfant qui se concentra à nouveau sur son petit déjeuné.
-Alors, bien dormi ? demanda James.
-Oui, oui, dit Harry en baissant les yeux.
-Harry ? entendit-il dans sa tête sous un ton qui laissait clairement entendre que James ne le croyait pas.
Il se força à regarder son père en face.
-Pas maintenant. Seulement lorsque Ron et Hermione seront là pour s'occuper de la petite.
-Mais ne crois pas que tu t'en sauvera. Alors, Océane, comment trouves-tu Poudlard ?
-Grand. dit elle entre deux bouchées et les deux Potter éclatèrent de rire.
Au grand déplaisir de Harry, Ron et Hermione arrivèrent juste comme il terminait son petit déjeuné. James s'excusa auprès des deux adolescents et entraîna Harry dans le parc.
-Alors ? demanda James à son fils une fois qu'ils furent dehors.
-Qu'est-ce qui te fait dire que quelque chose ne va pas ?
-Tu as vraiment une mine épouvantable.
-À ce point ?
-À ce point. approuva le père. En plus, je dois avouer que je sais que tu fais des cauchemars.
Harry le regarda d'un air curieux.
-Comment le sais-tu ?
James haussa les épaules.
-Je le sens, c'est tout. Je ne pourrais pas expliquer comment par contre. Alors ?
Harry soupira.
-Ça dure depuis que j'ai cessé de prendre la potion de Pomfresh. Depuis, je rêve chaque nuit. de Voldemort. Je ne sais pas encore quoi, mais je sais qu'il va se passer quelque chose de grave.
-Comme ?
-Aucune idée, mais je ne crois pas que ce sera directement envers moi, mais ce sera rapproché, quelqu'un de très proche, quelqu'un de l'école.
Au fur et à mesure que Harry parlait, ses pensées et ses souvenirs devenaient plus clairs, comme si le fait d'avoir à les élaborer et à les expliquer à quelqu'un le forçait à y mettre un certain ordre.
-Tu crois que je devrais en parler à Dumbledore ?
-Peut-être, quoi que pour l'instant, tu n'as ni preuve, ni rien de concret à apporter, et je ne crois pas que Dumbledore puisse faire plus qu'il n'a fait jusqu'à présent. Le château est protégé et rien de maléfique ne peut pénétrer dans son enceinte, alors je ne sais pas vraiment comment Voldemort pourrait réussir à diriger une attaque sur quelqu'un tant que la personne se trouve ici.
-Je suis inquiet pour Ron et Hermione.
-C'est tout à fait normal. Ils sont tes amis, après tout, et je sais que la menace de Voldemort s'étend sur eux aussi, même si tu voudrais l'éviter, tu ne peux pas t'empêcher de te faire des amis et de créer des liens avec des gens sous prétexte qu'ils seront plus exposés. Crois-moi, la solitude que tu vivrais alors serait encore plus meurtrière envers toi que Voldemort lui-même.
-Pourquoi moi ?
James regarda son fils avec un air de profond désespoir sur le visage. Il aurait tant voulu pouvoir tout lui dire, mais par-dessus tout, il se sentait tellement coupable d'avoir laissé un aussi lourd fardeau à son fils.
-J'aimerais avoir le droit de te le dire.
-Pourquoi est-ce que vous persistez tous à croire que je suis encore un gamin ? J'ai affronté Voldemort à quatre reprises déjà, et je crois que je suis en droit de savoir pourquoi il m'en veut autant !
James regarda son fils dans les yeux et il y vit une profonde détermination. Pourquoi pas, tout compte fait ?
-Je sens que Dumbledore va me détester !
-Alors, raconte.
-Le livre que t'as donné Sirius remonte très loin dans le passé, mais il ne remonte pas jusqu'au tout début de la lignée. Nous sommes, tu es, l'héritier d'une très grande magie, puissante, mais surtout très ancienne.
-Gryffondor. dit Harry plus pour lui-même que pour son père.
-Qu'est-ce qui te le fais dire ? s'étonna ce dernier.
-Plusieurs choses. Enfin, cela expliquerait pourquoi, en considérant qu'il est l'héritier de Serpentard, Voldemort m'en veut autant.
-Voldemort est l'héritier de Serpentard ? dit James brusquement.
-Tu ne savais pas ?
-Non, mais ça n'a pas d'importance, continue.
-Bien, il y a ce fait, en effet, mais aussi des paroles que Dumbledore a prononcé quand j'étais en seconde année, quand j'ai retiré l'épée de Gryffondor du choixpeau. Il a dit que seul un véritable Gryffondor pouvait prendre l'épée. Puis il y a aussi le fait que le choixpeau m'ait quand même envoyé à Gryffondor malgré le fait que j'aie beaucoup de qualités appréciées chez les Serpentards.
-Tu as vraiment un grand esprit de déduction !
-Alors c'est vrai ? demanda Harry, surprit par la justesse de son résonnement.
-En partie oui. C'est vrai que tu descends de Gryffondor (les yeux de l'adolescent s'agrandirent). Par contre, ce n'est pas seulement pour cette raison que Voldemort s'en prend continuellement à toi.
Harry resta silencieux, attendant que son père lui dise ce pourquoi il semblait être l'ennemi juré du seigneur des ténèbres. James, partagé entre l'envie de tout divulguer à son fils et la peur des conséquences, poussa un profond soupir puis baissa les yeux.
-J'imagine que tu ne sais pas de qui Gryffondor est le descendant ?
-En effet, mon nom est Harry, pas Hermione, dit l'adolescent dans une tentative peu réussie de détendre l'atmosphère.
-Godric Gryffondor était un descendant direct de Merlin l'enchanteur.
Harry fut totalement déstabilisé par cette information, tellement qu'il se laissa choir dans l'herbe encore humide de rosée. Descendant de Merlin ? c'était totalement impossible ! Comment la lignée de Merlin pouvait-elle avoir survécu autant de temps, autant de siècles ?
-Comment est-ce que tu le sais ? demanda le fils au père qui s'était accroupi près de lui.
-Je l'ai toujours su. Mon père me l'a appris un jour quand j'étais petit. Merlin avait lui-même débuté son arbre généalogique à partir de ses parents, puis l'arbre a ensuite été continué par ses enfants, puis les enfants de ses enfants. Je peux te dire que sa mère se nommait Charis, et elle était une des dernières survivante de l'Atlantide. Son père, pour sa part, se nommait Taliésin. Personne ne sait d'où il venait, et on suppose que le pouvoir de Merlin lui a été transmit par son père, qui était druide. Merlin aussi d'ailleurs était druide, c'est une branche de la magie, dit James devant le regard interrogateur de son fils. En fait, Merlin a commencé à pratiquer la magie telle qu'on la connaît aujourd'hui que très tard dans sa vie. Puis Merlin a eu deux fils, qui à leurs tours ont eu chacun un fils. Une des deux lignées s'est éteinte peu après, le dernier descendant ayant été tué par un mage noir. Puis les noms ont changé au fil du temps et des mariages pour devenir Gryffondor. Et il y eu Serpentard et ainsi de suite. La lignée a changée de nom plusieurs fois au cours du temps autant au gré des unions que par protection, portant aujourd'hui le nom de Potter. Si tu veux le voir, l'arbre se trouve ici, à Poudlard. Je l'avais confié à Dumbledore le jour où tu es né. Bien sûr, tu y trouveras plusieurs autre descendant très éloignés, mais plusieurs ont disparus. L'arbre se constitue lui-même. Par exemple, le jour où je me suis marié avec Lily, son nom est apparu tout seul aux côtés du mien, et ce fut la même chose lorsque tu es né. Alors les descendant continue de s'y inscrire, même si on ne sait pas où ils sont. Je crois que vous n'êtes plus que cinq ou six maintenant, mais je ne crois pas que Voldemort le sache.
-Pourquoi est-ce que Dumbledore ne m'a jamais rien dit ?
-Il y a beaucoup de chose que Dumbledore sait et qu'il ne dit pas, mais je crois qu'il le fait seulement pour te protéger. D'ailleurs, je ne sais pas si j'ai bien fait de tout te dévoiler. Je ne connais pas les raisons pour lesquelles il t'a caché ce fait, mais elles sont sûrement très bonnes.
-Je crois que je serai bien plus à même de me défendre si je sais pourquoi je suis poursuivi. De plus, c'est bien meilleur pour le moral de savoir d'où on vient que de se demander toujours pourquoi c'est tombé sûr nous.
-Tu crois que tu te sentiras mieux ainsi ?
-Je doute que je me sente vraiment mieux avant de savoir ce que mes cauchemars signifient, mais comme je ne peux pas vraiment y faire quelque chose, je vais continuer à m'entraîner et à tenter de devenir plus fort. Je crois que d'apprendre à transplaner sera très utile et le fait que Ron et Hermione l'apprennent aussi me sécurise un peu. Je sais au moins que s'il leur arrive quelque chose, ils pourront fuir rapidement.
-Et quand commencez-vous les cours ?
-À vrai dire, je ne sais pas encore. On ne peut pas dire que Sirius a été très présent la dernière semaine.
-En effet, mais si tu veux mon avis, accapare le tout de suite, avant que Johanie le fasse à ta place.
Harry rit. Peu lui importait que Sirius ait quelqu'un dans sa vie, même s'il était ainsi un peu moins disponible, tant qu'il était heureux.
-Il va mieux, c'est ce qui compte, dit l'adolescent.
-C'était vraiment si atroce ?
-De quoi aurais-tu eu l'air toi si tu avais du passer douze ans à Azkaban à ton avis ? Et encore, toi tu n'as rien vu. Jusqu'à tout dernièrement, il avait toujours comme une ombre devant les yeux. Je l'avais rarement vu rire avant cette année.
-Tu as été très noble en refusant que Remus et Sirius tuent Pettigrow.
-J'aurais du les laisser faire.
-Mais personne n'aurait pu prouver que Sirius était innocent.
-Mais Voldemort ne serait pas revenu.
-Tu sais, beaucoup de choses auraient pu se passer cette nuit là. Les circonstances ont voulu qu'il s'enfuit. Même si vous l'aviez tué, même s'il ne s'était pas sauvé, Voldemort aurait trouvé un moyen, un jour où l'autre, de revenir. Je crois que si ça s'est passé maintenant, ce n'est pas sans raison, et je crois qu'il sera détruit à nouveau, et cette fois ce sera pour de bon. Peu importe que Pettigrow l'ait aidé ou non, peu importe le nombre de mangemort qui le rejoindront, parce que des gens qui voudront le pouvoir, il y en aura toujours, et des gens pour leur obéir comme ce détritus de Malefoy, il en existera toujours. Il ne sert à rien de se morfondre dans des « j'aurais du », tout ce qui compte aujourd'hui, c'est de continuer d'avancer et de ne jamais cesser de lutter contre le mal.
Un long silence suivit le discours de James. Harry trouva que son père parlait comme Dumbledore. Il se demanda s'ils le faisaient pour le déculpabiliser, mais un cri interrompit ses pensées.
-Hé, Harry !
C'était Fred et George Weasley.
-Oui? demanda Harry lorsque les jumeaux furent à sa hauteur.
-Nous te kidnappons.
-Et je peux en connaître la raison? Demanda l'adolescent en riant.
-Réunion de l'équipe de Quidditch. Il faut non seulement nommer un nouveau capitaine, mais aussi organiser des sélections pour trouver un nouveau gardien pour remplacer Dubois.
-Dans ce cas, donnez moi une dizaine de minutes. Où est-ce que je vous rejoins?
-Sur le terrain de Quidditch. Tu veux que je t'apporte ton balai?
-Non, merci. Même si je le voulais, il est rangé dans ma valise qui est fermée à clef. Et ne crois pas que tu pourrais l'ouvrir facilement, elle est munie d'un sort de détection, elle restera fermée à quiconque tente de l'ouvrir autre que moi, je n'ai pas envie qu'une mésaventure telle que celle que j'ai eu en seconde année se reproduise.
-Tu nous sous-estime, Harry, mais tant pis, nous t'attendrons sur le terrain, à tout à l'heure.
-À tout à l'heure.
Harry regarda les jumeaux s'éloigner et se tourna vers son père.
-Tu as envie de venir?
-Si tu m'invites.
-Alors nous allons passer au dortoir et aller dire à Ron et Hermione qu'ils devront s'occuper de la terreur encore un moment.
James rit et suivit Harry. L'homme était très heureux de retrouver ce bon vieux Poudlard et sa vie étudiante. Malheureusement, il sentait que l'heure de repartir approchait de plus en plus. Il regrettait amèrement de ne pouvoir rester toujours. Il savait qu'il devrait laisser Harry seul à nouveau et il en souffrait énormément. Il regarda ce garçon aux cheveux noirs en batailles identiques au siens, excepté en ce qui concernait les mèches bleues électriques ajoutées magiquement. Il aurait tellement voulu pouvoir le connaître, le voir dire son premier mot, monter sur un balai seul pour la première fois. Il aurait voulu pouvoir lui offrir une enfance parfaite au sein du monde magique. Il regarda cet enfant qui portait beaucoup trop de choses sur ses épaules et en fut soudain très fier. Il ne doutait pas une seconde que son fils vaincrait un jour Voldemort, comme il ne doutait pas qu'un jour, tout le bonheur qu'il aurait du vivre depuis toujours lui serait rendu.
C'est dans ce silence seulement ponctué à l'occasion de quelques mots que les deux Potter se rendirent à la tour des Gryffondors, pour avertir Ron et Hermione du prolongement de leur absence et prendre l'éclair de fer, et refirent le chemin à l'inverse pour se rendre au terrain de Quidditch. James alla s'asseoir dans les estrades où il fut rapidement rejoint par Ron, Hermione, Sirius, Johanie, Océane, et, à la grande surprise de Harry, par Cho. Harry, pour sa part, rejoignit les six autres joueurs restant au milieu du terrain de Quidditch.
-Nous sommes donc ici pour nommer un nouveau capitaine à notre équipe, dit George Weasley.
-Je propose donc, continua Fred, que chacun de nous donne son opinion. Nous verrons ensuite quel nom sera sorti le plus souvent et feront ensuite un vote à main levée.
Tous les autres joueurs acquiescèrent à cette idée.
-Donc, continua George, je vais commencer en nommant Harry.
Harry fut surpris par cette proposition, mais sa surprise s'intensifia lorsque Fred approuva, suivit par Angeline Johnson, Alicia Spinnet et Katie Bell.
-Dans ce cas, je crois que je n'ai pas vraiment le choix! dit Harry les yeux ronds.
-Oh, tu as toujours le choix, dit Angelina, mais il serait logique que ce soit toi pour les simples raisons que tu es le meilleur attrapeur que Gryffondor n'ait jamais connu et qu'en plus, tu es le seul qui restera l'an prochain. Il est donc normal que ce soit toi qui soit nommé capitaine pour que tu puisses reconstituer une équipe l'an prochain.
-Dans ce cas, c'est d'accord, accepta Harry. Cependant, je voterais pour constituer une équipe de réserve qu'on pourra entraîner et qui pourra vous remplacer l'an prochain, parce que je suis peut-être un bon attrapeur, mais je ne connais rien aux poste de poursuiveur et de batteur, et je crois que vous seriez les meilleurs placés pour les entraîner.
-Et bien, dit Alicia, ce n'est pas tout à fait habituel, mais je crois que c'est une bonne idée. Ainsi, on assure l'avenir de l'équipe de Gryffondor et on permet ainsi à plus de gens de jouer.
-Très bien, dans ce cas, il faudra faire des sélections non seulement pour se trouver un gardien, mais aussi sept joueurs qui pourront assurer la relève et remplacer en cas de blessures. Est-ce que tout le monde est d'accord?
Les autres joueurs acquiescèrent.
-Alors, maintenant, qu'est-ce qu'on fait? demanda Fred.
-Et bien, dit Harry, puisque nous avons tous nos balai, il serait idiot de ne pas en profiter pour voler un peu. Et si nous allions chercher le souaffle et les cognars, nous pourrions pratiquer un peu!
-Très bonne idée, approuva Katie.
-Je m'occupe des balles, dit Harry, profitez-en pour vous réchauffer, un peu.
Harry s'éloigna pendant que les autres enfourchaient leurs balais et s'envolaient. Il fut rejoint dans le hangar, où la caisse contenant les balles étaient rangées, par James et Sirius.
-Alors? demanda James avec avidité.
-Je te présente le nouveau capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor!
-Je ne peux que te féliciter!
Puis James et Sirius serrèrent la main de l'adolescent.
-Au fait, on va pratiquer un peu, vous êtes tentés?
-Demandé si gentiment.
James et Sirius sortirent leurs baguettes.
-Accio, Nimbus 1800, clamèrent-ils d'une même voix.
-Hé! protesta Harry, c'est moi qui est censé faire sensation avec ce truc!
Les deux adultes éclatèrent de rire. À peine quelques secondes plus tard, trois balais identiques s'immobilisaient à leurs côtés.
-Pourquoi trois? demanda Harry.
-Tu oublies Ron! dit James, il nous faut encore un gardien!
Harry sourit. Il retourna sur le terrain avec la caisse pendant que James et Sirius rejoignaient Ron dans les gradins. Ron accepta de jouer avec joie puis ils se joignirent à l'équipe qui attendait sur le terrain.
-Ils vont se joindre à nous, dit Harry, sauf si ça vous pose problème, bien sûr!
-Tu blague j'espère! dit George. C'est plutôt un honneur de jouer en compagnie d'hommes qui ont fait gagner la coupe de Quidditch à Gryffondor à maintes reprises!
-Et ce n'est qu'une infime partie de nos grands exploits! dit Sirius d'un air suffisant totalement feint.
-Une infime partie! dit Fred éberlué.
Harry éclata de rire.
-C'est vrai que je n'ai pas fait les présentations! dit-il.
-Voyons, Harry, nous n'avons pas besoin d'être présentés! dit James avec le même air que Sirius sûr le visage, tout le monde nous connais!
-En effet, ils connaissent James et Sirius mais. ce n'est pas tout.
Harry se tourna vers les jumeaux.
-Fred, George, j'ai le plaisir de vous présenter Patmol et Cornedrue, membre du maintenant trio des Maraudeurs!
Les jumeaux ouvrirent la bouche dans un air de profonde admiration. Puis, sans prévenir, ils tombèrent à genoux en s'écriant.
-Vous êtes nos idoles!
James et Sirius éclatèrent de rire en aidant les jumeaux à se relever.
-Au fait, pourquoi maintenant trio, qui sont Lunar et Queudvers.
Harry vit, l'espace d'une seconde, l'expression des deux hommes changer au nom de Queudvers.
-Et bien, commença Sirius.
-Pour tout dire, continua James.
-Lunar n'est autre que.
-Le professeur Lupin.
Les yeux de Fred et George s'agrandirent.
-Vraiment?
-Vraiment, approuva James
-Et Queudvers?
-Queudvers est, plutôt était, à l'heure qu'il est, autre que Peter Pettigrow.
-Autrement dit Croutard, termina Ron avec rage.
-Qu'est-ce que ton rat vient faire dans cette histoire.
-À vrai dire, dit Harry, ce n'était pas un rat, mais un animagus, tout comme Patmol et Cornedrue.
-Je vois, dit Fred, soudain mal à l'aise.
Un instant de silence suivit cette déclaration. Puis Sirius prit la parole pour dissiper cet instant de malaise.
-Alors, on se la fait cette partie, parce qu'il y a quatre charmante demoiselle qui n'attendent que de voir nos prouesses.
Sur cette phrase pleine de bon sens, les joueurs enfourchèrent leurs balais. Harry libéra les cognars et le vif d'or, et mit le souaffle en jeu. S'en suivit une magnifique partie de Quidditch jouée par un ensemble de joueur peu commun.
