Bonjour à tous !!!
Et oui, voici un nouveau chapitre !!!
Je sais que plusieurs d'entre vous trouvent que l'action n'arrive pas très rapidement, mais je peux seulement vous dire, patience !!! Un jour, ça devrait arriver !!! éhéh, en fait, il faut bien que je trouve une façon presque compréhensible de mettre ça en place !!!!
En ce qui concerne les reviews :
Mamoushcka : merci beaucoup!!!
Aragoth : je sais que ça piétine un peu, mais comme j'ai dit, ça devrait venir bientôt
Tiffany : Merci beaucoup à toi aussi
. . . : ouais, je sais, mais au moins, comme ça, je suis certaines que vous veniez lire la suite !!!
Marie-Josée : merci d'avoir pris le temps de m'écrire un reviews, même si tu n'as pas l'habitude de le faire, ça fait toujours plaisir . . .
dreameuse or cho : ouais, moi aussi je trouvais que je mettais notre petit Remus un peu trop de côté, c'est pour ça que je commence à l'inclure un peu plus . . .
Hadler : vraiment, merci beaucoup
sophie : ouais, tu as sûrement raison, merci beaucoup pour le conseil!!!
Bon, je vous laisse là dessus . . .
Alors bonne lecture à tous !!!
Shany-Blue, la dernière des Pendragon
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Chapitre 17 : Avertissement
La femme qui se tenait devant eux devait avoir environ vingt ans. Elle avant de longs cheveux roux ondulés et des yeux verts émeraude, semblables à ceux d'Harry et de la créature qui se tenait à la place de la jeune femme quelques instants plus tôt. Elle était réelle, il n'y avait aucun doute, mais une seule question occupait à l'esprit des personnes qui lui faisaient face. Comment ? Pendant quatorze ans, Lily Evans avait été considérée comme morte, et rien ne pouvait le contredire. Sans la mort de sa mère, Harry n'aurait pas pu survivre à l'Avada Kedavra lancé par Voldemort lorsqu'il avait un an. Alors, comment pouvait-elle se tenir devant lui ? Ce fut elle qui prit la parole en premier.
-Je sais que ça peut paraître impossible, et il ne servirait à rien de vous cacher la vérité ainsi que de vous laisser vous faire des illusions. Je ne suis pas celle que vous croyez, ceci n'est en fait qu'une apparence d'emprunt.
Un long silence suivit cette déclaration. Harry était à la fois heureux et triste de cette révélation. D'un côté, il était triste que cette femme ne soit pas réellement sa mère, mais d'un autre, il ne savait pas comment il aurait pu réagir en apprenant que sa mère n'avait pas donné signe de vie en quatorze ans alors qu'elle était bien vivante.
-Alors pourquoi êtes-vous là ? demanda Sirius, brisant enfin le silence. Comment avez-vous pu prendre l'apparence de Lily, en particulier, et non d'une autre personne ?
La femme eut un sourire, puis sembla réfléchir à sa réponse quelques instants.
-En fait, c'est grâce à Harry. Lorsqu'il m'a touché, nous avons été en contact direct et j'ai pu trouver une image dans son esprit. Je ne voulais pas prendre l'apparence de quelqu'un qui se trouvait déjà ici, de peur de semer la confusion, alors cette image s'est imposée à moi, et elle m'a semblée idéale.
Il fallut quelques secondes au groupe pour assimiler cette information. Encore une fois, un long silence s'installa. Ce fut Harry qui le brisa.
-Donc, tu es toujours . . . Maïra ?
-En effet.
-Et pourquoi est-ce que tu as pris cette apparence ?
-Parce que je dois vous avertir.
-Et de quoi ?
-Il existe un complot, Harry. Voldemort a trouvé ton point faible, ainsi que celui de Dumbledore, et il a trouvé une façon de vous anéantir, tous les deux.
-Et qu'est-ce que c'est ? demanda Sirius le plus calmement possible.
-Leur faille réside en la confiance qu'ils ont l'un dans l'autre.
-Ce qui signifie ? demanda Harry. Est-ce que ça veut dire que je ne devrais pas avoir confiance en Dumbledore ?
-Non, ce n'est pas ce que ça signifie. Seulement, vous comptez l'un sur l'autre pour des raisons différentes. Toi, Harry, tu sais que tu es protégé par Dumbledore et que sans lui, tu deviens plus exposé à Voldemort, ceci est ta faiblesse. Dumbledore pour sa part, et prêt à tout pour te protéger, parce qu'il sait que tu es le seul à pouvoir vaincre Voldemort. Il serait prêt à se jeter dans la gueule du loup seulement pour te sauver, et voilà sa faiblesse.
-Et en quoi consiste le complot ?
-C'est à toi, Harry, de le découvrir.
-Mais, comment ?
-Tu connais déjà la réponse . . . N'oublie jamais que tu es lié à Voldemort, et c'est pour toi un grand avantage.
-Tu parles . . . Être lié à ce monstre sanguinaire . . .
-Je sais que la perspective n'est pas joyeuse, mais lui ne connaît pas ce lien, ce qui te donne l'avantage de pouvoir découvrir beaucoup de choses.
-Pourquoi est-ce que tu ne me donnes pas la solution plutôt que de me forcer à chercher ?
-Tout simplement parce que je ne la connais pas.
-Tu sais qu'il y a un complot, mais tu ne sais pas en quoi il consiste ?
-En effet.
-Et comment est-ce que tu le sais ?
-Je suis une piraé, et nous avons un instinct hors du commun, plus élevé que tout autre animal peuplant n'importe laquelle des forêts du monde. Je ne pourrais pas expliquer pourquoi je le sais, je sais, c'est tout.
-Est-ce que tu sais si ce complot a quelque chose à voir avec l'enlèvement de Hagrid ?
-C'est possible, mais je n'en suis pas certaine.
-Et qu'est-ce que nous sommes censé faire maintenant ?
-Être prudent . . .
-Donc, il n'y a rien à faire . . .
-Je suis désolée . . .
-Ce n'est pas grave, au moins maintenant, on sais pourquoi il se tient aussi tranquille et on sait qu'il m'attaquera moi ou Dumbledore. C'est déjà un bon début !
-Je suis désolée de vous avoir fait vivre tant d'émotion. Si j'avais su, j'aurais pris une autre apparence.
-Bof, tu sais, depuis que je vis dans le monde magique, je suis habitué aux surprises.
-Merci de vous occuper de moi, et de mes petits.
-Ça fait plaisir, et bientôt, vous serez réunis à nouveau, tu vas déjà beaucoup mieux n'est-ce pas ?
-En effet oui, je crois que je serai bientôt totalement guérie, grâce à vous !
-Dans ce cas, dès que tu seras en effet guérie, nous t'amènerons tes petits.
-Merci. Je dois reprendre ma forme maintenant. C'est très épuisant de se métamorphoser.
-Alors nous reviendrons te voir demain.
-Merci.
-Au fait ?
-Oui ?
-Pourquoi est-ce que tu t'entends aussi bien avec Mystique ?
-Parce qu'elle est en partie comme moi. Et un jour, ce sera un animal aux pouvoirs très puissants.
-Autant que toi ?
-Presque . . . Au revoir !
Harry voulu dire autre chose, mais la femme qui avait l'apparence de sa mère fut à nouveau enveloppée d'une lumière blanche très intense et quelques instants plus tard, la piraé se tenait à nouveau dans l'enclos.
-Alors, qu'est-ce qu'on fait ? demanda Hermione après un moment de silence.
-Je crois qu'il faut aller voir Dumbledore, dit Sirius, mais vous n'êtes pas obligés de nous y accompagner. Harry et moi pouvons y aller seuls, je ne vois pas trop ce que vous viendriez y faire en fait.
-D'accord, dit Ron, alors nous allons retourner à la tour des Gryffondors . . .
-Très bien, je vous retrouverai là-bas, dit Harry d'une voix blanche.
Harry ne prononça pas un seul mot en se rendant au bureau de Dumbledore. Sirius soupçonnait que cette apparition l'avait bouleversé plus que ce que l'adolescent voulait bien montrer. Il fallait le comprendre. En plus d'avoir vu sa mère apparaître, elle lui avait appris qu'une fois de plus, Voldemort voulait s'en prendre à lui. Non qu'il ne s'en doutait pas, mais c'était quand même un choc d'en avoir la confirmation.
Le professeur Dumbledore décida qu'il n'y avait rien à faire pour le moment. Il interdit cependant à Harry de sortir des limites de protection du château. Il lui permit cependant d'aller au manoir, tant qu'il y allait avec un portoloin que Sirius aurait lui-même confectionné.
-Mais, professeur, je ne pourrais pas y aller en transplanant ?
-Ce serait risqué ! avait répondu Dumbledore. Si jamais quelqu'un te vois transplaner, ça pourrait venir aux oreilles de Voldemort.
-Mais, si nous transplanons à partir de la cabane hurlante, personne ne peut nous voir !
Dumbledore avait fini par céder sur ce point, au grand soulagement de Harry qui espérait ne plus jamais avoir à faire avec les portoloins de sa vie. Mais un détail s'imposa alors à son esprit.
-Professeur, est-ce que Cho pourrait apprendre elle aussi ? Je veux dire, elle est aussi exposée que Ron et Hermione, et je ne voudrais pour rien au monde qu'il lui arrive quelque chose.
Le directeur de Poudlard sembla réfléchir un instant.
-Dans ce cas, je crois que je devrai de nouveau prendre contact avec Arthur Weasley.
-Merci, professeur, dit Harry avec un grand sourire.
-Sirius, est-ce que vous pourrez vous en occuper à nouveau ?
-Sans aucun problème. Au fait, Albus, nous irons au manoir cette fin de semaine. Il est totalement réaménagé et il est temps que Johanie et Océane y emménagent. Poudlard n'est pas un endroit pour eux, elles seront plus heureuses là-bas.
-Je suis d'accord.
-Je viendrai vous donner les noms de ceux qui nous accompagneront.
-Bien. Maintenant, si on allait dîner ?
-Tout à fait d'accord, dit Sirius.
-En fait, je n'ai pas très faim. La journée a été mouvementée et je crois que je vais aller dormir.
-C'est comme tu veux Harry, dit son parrain, tu es certain que ça va aller ?
-Oui, oui, certain, ne t'en fais pas.
-D'accord, alors à demain.
-Bonne nuit.
Sirius regarda son filleul partir vers la tour des Gryffondors. En effet, la journée avait été difficile, surtout pour lui. L'apparition impromptue de Lily avait du, en plus de lui donner de faux espoirs, lui rappeler le départ de James.
Sirius, pour sa part, prit la direction de ses appartements. Il avait envie de manger avec Johanie, mais une fois à destination, une surprise l'y attendait.
-Sirius ! dit Johanie. Je suis contente que tu sois venu avant dîner, nous sommes invités à manger chez Arabella.
-En quel honneur ?
-Remus est là !
-Oui, ça, je savais déjà.
-En fait, je crois qu'ils ont de bonnes nouvelles à nous annoncer.
La bouche de Sirius forma un grand « O »
-Déjà ?
-Il était temps plutôt.
-Ce que je veux dire, c'est que Remus n'est arrivé que depuis quelques heures !
-Tu sais bien qu'ils ont toujours été faits pour être ensemble !
-Si tu le dis.
-Tu es certain que ça va ? demanda la femme en remarquant l'air sombre de son amoureux.
-Oui, oui, ne t'en fais pas, nous avons seulement eu un après-midi mouvementé. Au fait, j'ai pensé que toi et Océane pourriez emménager au manoir cette fin de semaine. Je me rends bien compte que tu t'ennuies ici. Au moins, au manoir, tu pourras te déplacer où tu veux et Océane pourra jouer dehors.
-Je suis d'accord.
-Tant mieux ! Et maintenant, je crois que nous sommes attendus, alors si on y allait ? Au fait, où est Océane ?
-Arabella l'a emmenée avec elle tout à l'heure.
-Oh ! alors nous sommes seuls ! dit Sirius les yeux pétillants.
-Sirius Orion Black ! Je te rappelle que nous sommes attendus pour dîner !
L'homme prit un air penaud.
-On ne peut jamais s'amuser quand Océane est là !
-Mais quel âge as-tu ? demanda-elle en riant. Si ça peut te rassurer, les murs du manoirs sont très, très épais, dit-elle doucement en l'embrassant.
Lorsqu'ils se séparèrent, ils rirent et franchirent la porte pour se rendre chez Arabella.
Les appartements de la jeune professeure étaient identiques à ceux de Sirius, excepté qu'ils étaient inversés. Lorsqu'ils franchirent le portrait masquant l'entrée, l'enfant sauta dans les bras de Sirius, sous les grands rires des autres.
-Alors, c'est enfin revenu, vous deux ? demanda directement Sirius en posant Océane par terre, sous les protestations de la petite fille.
Les deux concernés rougirent et finirent par acquiescer.
-Tant mieux ! reprit Sirius avec un grand sourire. Alors, qu'est-ce qu'on mange ? Parce que j'ai eu une journée vraiment épouvantable !
-Alors passons à table, et tu pourras nous raconter ce qui s'est passé !
C'est ainsi que les quatre adultes et l'enfant allèrent dans la petite salle à manger et s'attablèrent. Ils parlèrent de plusieurs sujets, puis Sirius aborda celui de la transformation de Maïra et de son avertissement. Il du s'arrêter lorsque Océane s'endormit dans son plat de nouilles.
-Si on changeait d'appartements ? demanda Sirius. Nous pourrions la coucher et discuter tranquillement chez-moi !
Alors Sirius, Océane dans les bras et suivit des autres, passa une fois de plus le portrait masquant l'entrée et franchit les quelques mètres qui le séparaient de chez-lui. Il alla coucher Océane et rejoignit les autres au salon.
-Alors, Dumbledore a décidé de ne rien faire ? demanda Remus
-En effet. Parfois, les raisons des agissements de ce vieux fou m'échappent !
-Sirius ! s'exclama Arabella pendant que Sirius et Remus éclataient de rire. Est-ce que tu pourrais éviter les expressions maraudesques s'il te plaît, nous sommes professeurs dans cette école maintenant !
-Et alors, ce n'est pas parce que je suis professeur que je vais m'empêcher de donner à Rogue le nom affectueux de tas d'ordures, alors pourquoi est-ce que je me gênerais avec Dumbledore ? Et en plus, c'est vrai qu'il est un peu fou !
-Par les moustaches de McGonnagal, Sirius, je suis heureux de te retrouver ! dit pour sa part Remus en riant.
-Remus ! s'objecta de nouveau Arabella.
-Oui, mon amour ?
La jeune femme rougit. Sirius avait rarement vu le lycanthrope aussi épanoui que ce soir.
-Allons, Arabella, ne me dis pas que tu vas t'objecter à un petit retour des maraudeurs dans notre vie morne et noire ? Il faut bien s'amuser un peu, et à mon avis, Poudlard est l'endroit rêvé pour cela !
-Johanie, je crois bien que nous ferions mieux de les attacher, si nous ne voulons pas avoir trop de problèmes ! dit la jeune professeure en riant.
-Je voudrais bien t'aider, répondit l'intéressée, mais pour ma part, je déménage cette fin de semaine, alors tu devras te passer de moi pour le surveiller !
-Alors je suis fichue ! Remus, dit, tu vas rester combien de temps ici ?
-Aussi longtemps que tu le voudras !
-Alors dehors !
Les quatre adultes éclatèrent de rire et Remus embrassa affectueusement Arabella sur le front.
-Non, mais sans blague, c'est la pleine lune la semaine prochaine, alors je serai obligé de partir avant ça.
-Eh ! mon vieux, tu as oublié le saule cogneur ? Et il me semble que ça fait longtemps que la cabane hurlante n'a pas hurlé, il faudrait peut-être raviver un peu la légende ! Et en plus, je pourrais aller te tenir compagnie.
-La perspective n'est pas désagréable, mais je vais y penser, je ne veux surtout pas mettre quelqu'un en danger.
-Allez, Remus, ce sera très amusant !
-J'ai dit que j'allais y penser, Sirius.
-D'accord !
Et Sirius fit la moue, comme à son habitude, lorsque quelque chose le déplaisait ou que quelqu'un le contredisait.
La conversation bifurqua sur des sujets moins graves et ils parlèrent jusqu'à tard dans la soirée, jusqu'à ce qu'Arabella décrète qu'il était temps d'aller dormir parce qu'elle et Sirius avait les Serpentards de septième année en cours dès la première heure le lendemain matin.
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Pour sa part, lorsque Harry entra dans la salle commune des Gryffondors, après avoir quitté le bureau de Dumbledore, il trouva la pièce totalement vide. La totalité des élèves était déjà partie manger à la grande salle. Incapable de rester en place, l'adolescent monta à son dortoir, prit sa cape d'invisibilité ainsi que la carte des maraudeurs et sortit de la tour des Gryffondors. Il ne savait pas vraiment où il voulait aller, mais ça lui importait peu, il voulait seulement marcher, puisque la perspective de rester en place lui était insupportable.
Il marcha longtemps dans les couloirs, sans but précis, couvert de sa cape d'invisibilité. Puis un grand bruit dans le château lui indiqua que le dîner était terminé. Il prit donc la direction de la salle commune des Serdaigles, dans l'intention d'attendre Cho à l'entrée. Une fois arrivé, il enleva sa cape d'invisibilité et la fourra dans la poche de sa cape de Gryffondor qu'il avait revêtit. Il s'adossa au mur et attendit que les élèves arrivent. Cho fut une des dernières à tourner le coin du couloir, accompagnée d'une amie. Lorsqu'elle vit Harry, elle s'inquiéta immédiatement et courut vers lui.
-Harry ? Harry, qu'est-ce qu'il y a ? Je ne t'ai pas vu au dîner et . . . Harry ? Tu te rends compte que tu es vraiment pâle ?
-Je sais, oui, dit-il doucement, ne t'en fais pas, je suis seulement fatigué. Tu veux venir faire un tour ? demanda-t-il presque suppliant. Je n'ai pas vraiment envie de rester seul . . .
-Mais Harry, c'est le couvre-feu dans quelques minutes !
L'adolescent lui sourit et sortit la cape de sa poche.
-Il est temps que tu découvres les maraudeurs ! Enfin, je ne suis que le fils, mais ça, ça n'a pas d'importance . . .
Vérifiant qu'ils étaient bien seul dans le couloir, Harry jeta la cape sur leurs épaules et fit signe à Cho de ne pas faire de bruit. Il sortit la carte des maraudeurs de sa poche et la mit en fonction. Avant de la lui rendre, Sirius avait un peu changé son mode de fonctionnement. L'incantation demeurait nécessaire pour les autres, mais Harry n'avait maintenant plus qu'à toucher le parchemin pour que la carte se dessine.
Il entraîna Cho dans les couloirs obscurs de l'école. Grâce à la carte des maraudeurs, Harry avait découvert récemment une salle magnifique où, apparemment, les maraudeurs se réunissaient parfois lorsqu'ils étaient à l'école.
Ils montèrent une dizaine d'escaliers pour arriver, essoufflés par la montée, devant une énorme statue qui représentait un grimoire, sur lequel était perché un phoenix. L'?uvre était tout a fait magnifique.
-Maraudeur . . .
Aussitôt, le phoenix de marbre déploya ses ailes et s'envola, tenant toujours le grimoire avec ses serres. Il se déplaça de quelques mètres sur la droite et découvrit ainsi un petit escalier, apparemment sculpté directement dans la pierre, qui s'engouffrait à l'intérieur même du mur.
-Pas très original comme mot de passe ! dit la jeune fille.
-Je sais, mais d'un autre côté, il n'y a jamais personne qui passe par ici et tu dois avouer que tu ne te serais jamais doutée qu'il y avait un passage ici !
-J'avoue . . .
Ils enlevèrent la cape d'invisibilité et Harry s'engouffra dans le petit escalier, suivit de près par sa petite amie.
Lorsqu'elle franchit la porte menant dans la pièce, Cho fut stupéfiée. Les murs de la pièce n'étaient pas faits de pierre, comme le reste du château, mais consistaient plutôt en un dôme translucide à travers lequel on pouvait voir le ciel et les étoiles. Apparemment, d'après la vue, ils se trouvaient à un point situé plus haut encore que la tour d'astronomie. Pourtant, la jeune fille n'avait jamais remarqué cette partie du château de l'extérieur. Elle aurait pourtant dû être visible, étant donné que les murs, ou plutôt le dôme était translucide, un peu cristallin, presque comme de l'eau.
-Le dôme rend la pièce invisible, dit Harry, répondant ainsi à la question muette de la jeune fille. C'est pour cette raison qu'il n'est pas visible de l'extérieur.
-Je vois, répondit-elle distraitement.
Harry regarda avec amusement sa petite amie explorer l'endroit. Elle était d'abord restée immobile, mais marchait maintenant entre les meubles, effleurant parfois un canapé de sa main, légèrement bronzée. Les meubles étaient essentiellement dans des tons de bleu et de doré, un peu comme la première pièce que Sirius avait fait découvrir à Harry. Sur une plaque, au dessus de l'âtre, était inscrit un message :
« À toi, seconde génération de maraudeur, sache que ce lieu est sacré. Soit fidèle à tes ancêtres et perpétue la tradition de ceux qui ont découvert cet endroit merveilleux. Cherche, et tu trouveras les traces de notre passé.
Queudvers, Lunar, Patmol et Cornedrue. »
-Qui c'étaient ? demanda Cho en effleurant la plaque de ses doigts.
Harry s'approcha d'elle.
-Apparetto ! fit il avec sa baguette magique.
Puis quelques photos apparurent tout autour de la plaque.
-Lui, tu t'en doutes, fit Harry en pointant la première photo qui représentait James Potter, c'est mon père, connu ici sous le nom de Cornedrue, parce qu'il se transformait en cerf. Son nom était en fait dû à ses bois. Lui, continua-t-il en pointant un jeune Remus de quinze ans, accompagné d'un énorme chien noir, c'est Remus Lupin, connu sous le nom de Lunard, à cause de sa lycanthropie. Le chien qui l'accompagne, c'est Sirius, que tu vois ici aussi, dit-il en pointant une autre photo qui représentait un adolescent de quinze ans aux longs cheveux noirs. Ils l'appelaient, et nous l'appelons toujours, Patmol, à cause de la douceur de ses pattes de chien . . .
-Et lui ? demanda Cho en pointant un petit garçon grassouillet.
-Peter Pettigrow, ou Queudvers, parce qu'il se transformait en rat, dit-il d'un ton empli de haine. Il y a aussi ma mère, Lily Evans, là, avec mon père puis je crois que cette femme avec Remus est le professeure Figg, mais je ne suis pas certain, il faudrait que je demande à Sirius. Puis il y a Johanie, là, c'est une moldue et c'était déjà la petite amie de Sirius quand il était au collège. C'est elle que tu as sûrement dû apercevoir dans le château. Puis c'est tout . . .
Cho se retourna et continua à observer la pièce. Après quelques instants, elle frissonna et enroula ses bras autour d'elle.
-Tu as froid ? demanda Harry d'un ton très concerné.
-Un peu. Avec la cape d'invisibilité, ça allait, mais sans . . . Tu sais, ce château n'a jamais été très chaud en cette période de l'année.
Harry s'approcha d'elle et la prit dans ses bras. Il l'enroula dans sa propre cape de Gryffondor qu'il avait sur le dos et lui frictionna le dos pour la réchauffer. D'un geste de baguette, il alluma un feu dans l'âtre et d'un autre geste, plaça le canapé juste devant le feu. Il prononça une incantation pour allonger et baisser le dossier du meuble, de sorte à ce qu'ils puissent s'y coucher tous les deux pour regarder les étoiles. Il y fit s'étendre Cho puis se coucha à côté d'elle, la prenant dans ses bras.
Ils restèrent longtemps à contempler les étoiles, puis, ils s'assoupirent après quelques heures. Pour une rare nuit, Harry eut droit à un sommeil sans cauchemars, malgré tous les événements de la journée.
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En ce qui concerne le changement de nom de l'histoire, j'ai décidé, après avoir lu tous vos merveilleux commentaires, que le projet serait avorté. Alors merci quand même à tous vous vous idées !!!
A+
Et n'oubliez pas, j'adore les reviews !!!
Et oui, voici un nouveau chapitre !!!
Je sais que plusieurs d'entre vous trouvent que l'action n'arrive pas très rapidement, mais je peux seulement vous dire, patience !!! Un jour, ça devrait arriver !!! éhéh, en fait, il faut bien que je trouve une façon presque compréhensible de mettre ça en place !!!!
En ce qui concerne les reviews :
Mamoushcka : merci beaucoup!!!
Aragoth : je sais que ça piétine un peu, mais comme j'ai dit, ça devrait venir bientôt
Tiffany : Merci beaucoup à toi aussi
. . . : ouais, je sais, mais au moins, comme ça, je suis certaines que vous veniez lire la suite !!!
Marie-Josée : merci d'avoir pris le temps de m'écrire un reviews, même si tu n'as pas l'habitude de le faire, ça fait toujours plaisir . . .
dreameuse or cho : ouais, moi aussi je trouvais que je mettais notre petit Remus un peu trop de côté, c'est pour ça que je commence à l'inclure un peu plus . . .
Hadler : vraiment, merci beaucoup
sophie : ouais, tu as sûrement raison, merci beaucoup pour le conseil!!!
Bon, je vous laisse là dessus . . .
Alors bonne lecture à tous !!!
Shany-Blue, la dernière des Pendragon
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Chapitre 17 : Avertissement
La femme qui se tenait devant eux devait avoir environ vingt ans. Elle avant de longs cheveux roux ondulés et des yeux verts émeraude, semblables à ceux d'Harry et de la créature qui se tenait à la place de la jeune femme quelques instants plus tôt. Elle était réelle, il n'y avait aucun doute, mais une seule question occupait à l'esprit des personnes qui lui faisaient face. Comment ? Pendant quatorze ans, Lily Evans avait été considérée comme morte, et rien ne pouvait le contredire. Sans la mort de sa mère, Harry n'aurait pas pu survivre à l'Avada Kedavra lancé par Voldemort lorsqu'il avait un an. Alors, comment pouvait-elle se tenir devant lui ? Ce fut elle qui prit la parole en premier.
-Je sais que ça peut paraître impossible, et il ne servirait à rien de vous cacher la vérité ainsi que de vous laisser vous faire des illusions. Je ne suis pas celle que vous croyez, ceci n'est en fait qu'une apparence d'emprunt.
Un long silence suivit cette déclaration. Harry était à la fois heureux et triste de cette révélation. D'un côté, il était triste que cette femme ne soit pas réellement sa mère, mais d'un autre, il ne savait pas comment il aurait pu réagir en apprenant que sa mère n'avait pas donné signe de vie en quatorze ans alors qu'elle était bien vivante.
-Alors pourquoi êtes-vous là ? demanda Sirius, brisant enfin le silence. Comment avez-vous pu prendre l'apparence de Lily, en particulier, et non d'une autre personne ?
La femme eut un sourire, puis sembla réfléchir à sa réponse quelques instants.
-En fait, c'est grâce à Harry. Lorsqu'il m'a touché, nous avons été en contact direct et j'ai pu trouver une image dans son esprit. Je ne voulais pas prendre l'apparence de quelqu'un qui se trouvait déjà ici, de peur de semer la confusion, alors cette image s'est imposée à moi, et elle m'a semblée idéale.
Il fallut quelques secondes au groupe pour assimiler cette information. Encore une fois, un long silence s'installa. Ce fut Harry qui le brisa.
-Donc, tu es toujours . . . Maïra ?
-En effet.
-Et pourquoi est-ce que tu as pris cette apparence ?
-Parce que je dois vous avertir.
-Et de quoi ?
-Il existe un complot, Harry. Voldemort a trouvé ton point faible, ainsi que celui de Dumbledore, et il a trouvé une façon de vous anéantir, tous les deux.
-Et qu'est-ce que c'est ? demanda Sirius le plus calmement possible.
-Leur faille réside en la confiance qu'ils ont l'un dans l'autre.
-Ce qui signifie ? demanda Harry. Est-ce que ça veut dire que je ne devrais pas avoir confiance en Dumbledore ?
-Non, ce n'est pas ce que ça signifie. Seulement, vous comptez l'un sur l'autre pour des raisons différentes. Toi, Harry, tu sais que tu es protégé par Dumbledore et que sans lui, tu deviens plus exposé à Voldemort, ceci est ta faiblesse. Dumbledore pour sa part, et prêt à tout pour te protéger, parce qu'il sait que tu es le seul à pouvoir vaincre Voldemort. Il serait prêt à se jeter dans la gueule du loup seulement pour te sauver, et voilà sa faiblesse.
-Et en quoi consiste le complot ?
-C'est à toi, Harry, de le découvrir.
-Mais, comment ?
-Tu connais déjà la réponse . . . N'oublie jamais que tu es lié à Voldemort, et c'est pour toi un grand avantage.
-Tu parles . . . Être lié à ce monstre sanguinaire . . .
-Je sais que la perspective n'est pas joyeuse, mais lui ne connaît pas ce lien, ce qui te donne l'avantage de pouvoir découvrir beaucoup de choses.
-Pourquoi est-ce que tu ne me donnes pas la solution plutôt que de me forcer à chercher ?
-Tout simplement parce que je ne la connais pas.
-Tu sais qu'il y a un complot, mais tu ne sais pas en quoi il consiste ?
-En effet.
-Et comment est-ce que tu le sais ?
-Je suis une piraé, et nous avons un instinct hors du commun, plus élevé que tout autre animal peuplant n'importe laquelle des forêts du monde. Je ne pourrais pas expliquer pourquoi je le sais, je sais, c'est tout.
-Est-ce que tu sais si ce complot a quelque chose à voir avec l'enlèvement de Hagrid ?
-C'est possible, mais je n'en suis pas certaine.
-Et qu'est-ce que nous sommes censé faire maintenant ?
-Être prudent . . .
-Donc, il n'y a rien à faire . . .
-Je suis désolée . . .
-Ce n'est pas grave, au moins maintenant, on sais pourquoi il se tient aussi tranquille et on sait qu'il m'attaquera moi ou Dumbledore. C'est déjà un bon début !
-Je suis désolée de vous avoir fait vivre tant d'émotion. Si j'avais su, j'aurais pris une autre apparence.
-Bof, tu sais, depuis que je vis dans le monde magique, je suis habitué aux surprises.
-Merci de vous occuper de moi, et de mes petits.
-Ça fait plaisir, et bientôt, vous serez réunis à nouveau, tu vas déjà beaucoup mieux n'est-ce pas ?
-En effet oui, je crois que je serai bientôt totalement guérie, grâce à vous !
-Dans ce cas, dès que tu seras en effet guérie, nous t'amènerons tes petits.
-Merci. Je dois reprendre ma forme maintenant. C'est très épuisant de se métamorphoser.
-Alors nous reviendrons te voir demain.
-Merci.
-Au fait ?
-Oui ?
-Pourquoi est-ce que tu t'entends aussi bien avec Mystique ?
-Parce qu'elle est en partie comme moi. Et un jour, ce sera un animal aux pouvoirs très puissants.
-Autant que toi ?
-Presque . . . Au revoir !
Harry voulu dire autre chose, mais la femme qui avait l'apparence de sa mère fut à nouveau enveloppée d'une lumière blanche très intense et quelques instants plus tard, la piraé se tenait à nouveau dans l'enclos.
-Alors, qu'est-ce qu'on fait ? demanda Hermione après un moment de silence.
-Je crois qu'il faut aller voir Dumbledore, dit Sirius, mais vous n'êtes pas obligés de nous y accompagner. Harry et moi pouvons y aller seuls, je ne vois pas trop ce que vous viendriez y faire en fait.
-D'accord, dit Ron, alors nous allons retourner à la tour des Gryffondors . . .
-Très bien, je vous retrouverai là-bas, dit Harry d'une voix blanche.
Harry ne prononça pas un seul mot en se rendant au bureau de Dumbledore. Sirius soupçonnait que cette apparition l'avait bouleversé plus que ce que l'adolescent voulait bien montrer. Il fallait le comprendre. En plus d'avoir vu sa mère apparaître, elle lui avait appris qu'une fois de plus, Voldemort voulait s'en prendre à lui. Non qu'il ne s'en doutait pas, mais c'était quand même un choc d'en avoir la confirmation.
Le professeur Dumbledore décida qu'il n'y avait rien à faire pour le moment. Il interdit cependant à Harry de sortir des limites de protection du château. Il lui permit cependant d'aller au manoir, tant qu'il y allait avec un portoloin que Sirius aurait lui-même confectionné.
-Mais, professeur, je ne pourrais pas y aller en transplanant ?
-Ce serait risqué ! avait répondu Dumbledore. Si jamais quelqu'un te vois transplaner, ça pourrait venir aux oreilles de Voldemort.
-Mais, si nous transplanons à partir de la cabane hurlante, personne ne peut nous voir !
Dumbledore avait fini par céder sur ce point, au grand soulagement de Harry qui espérait ne plus jamais avoir à faire avec les portoloins de sa vie. Mais un détail s'imposa alors à son esprit.
-Professeur, est-ce que Cho pourrait apprendre elle aussi ? Je veux dire, elle est aussi exposée que Ron et Hermione, et je ne voudrais pour rien au monde qu'il lui arrive quelque chose.
Le directeur de Poudlard sembla réfléchir un instant.
-Dans ce cas, je crois que je devrai de nouveau prendre contact avec Arthur Weasley.
-Merci, professeur, dit Harry avec un grand sourire.
-Sirius, est-ce que vous pourrez vous en occuper à nouveau ?
-Sans aucun problème. Au fait, Albus, nous irons au manoir cette fin de semaine. Il est totalement réaménagé et il est temps que Johanie et Océane y emménagent. Poudlard n'est pas un endroit pour eux, elles seront plus heureuses là-bas.
-Je suis d'accord.
-Je viendrai vous donner les noms de ceux qui nous accompagneront.
-Bien. Maintenant, si on allait dîner ?
-Tout à fait d'accord, dit Sirius.
-En fait, je n'ai pas très faim. La journée a été mouvementée et je crois que je vais aller dormir.
-C'est comme tu veux Harry, dit son parrain, tu es certain que ça va aller ?
-Oui, oui, certain, ne t'en fais pas.
-D'accord, alors à demain.
-Bonne nuit.
Sirius regarda son filleul partir vers la tour des Gryffondors. En effet, la journée avait été difficile, surtout pour lui. L'apparition impromptue de Lily avait du, en plus de lui donner de faux espoirs, lui rappeler le départ de James.
Sirius, pour sa part, prit la direction de ses appartements. Il avait envie de manger avec Johanie, mais une fois à destination, une surprise l'y attendait.
-Sirius ! dit Johanie. Je suis contente que tu sois venu avant dîner, nous sommes invités à manger chez Arabella.
-En quel honneur ?
-Remus est là !
-Oui, ça, je savais déjà.
-En fait, je crois qu'ils ont de bonnes nouvelles à nous annoncer.
La bouche de Sirius forma un grand « O »
-Déjà ?
-Il était temps plutôt.
-Ce que je veux dire, c'est que Remus n'est arrivé que depuis quelques heures !
-Tu sais bien qu'ils ont toujours été faits pour être ensemble !
-Si tu le dis.
-Tu es certain que ça va ? demanda la femme en remarquant l'air sombre de son amoureux.
-Oui, oui, ne t'en fais pas, nous avons seulement eu un après-midi mouvementé. Au fait, j'ai pensé que toi et Océane pourriez emménager au manoir cette fin de semaine. Je me rends bien compte que tu t'ennuies ici. Au moins, au manoir, tu pourras te déplacer où tu veux et Océane pourra jouer dehors.
-Je suis d'accord.
-Tant mieux ! Et maintenant, je crois que nous sommes attendus, alors si on y allait ? Au fait, où est Océane ?
-Arabella l'a emmenée avec elle tout à l'heure.
-Oh ! alors nous sommes seuls ! dit Sirius les yeux pétillants.
-Sirius Orion Black ! Je te rappelle que nous sommes attendus pour dîner !
L'homme prit un air penaud.
-On ne peut jamais s'amuser quand Océane est là !
-Mais quel âge as-tu ? demanda-elle en riant. Si ça peut te rassurer, les murs du manoirs sont très, très épais, dit-elle doucement en l'embrassant.
Lorsqu'ils se séparèrent, ils rirent et franchirent la porte pour se rendre chez Arabella.
Les appartements de la jeune professeure étaient identiques à ceux de Sirius, excepté qu'ils étaient inversés. Lorsqu'ils franchirent le portrait masquant l'entrée, l'enfant sauta dans les bras de Sirius, sous les grands rires des autres.
-Alors, c'est enfin revenu, vous deux ? demanda directement Sirius en posant Océane par terre, sous les protestations de la petite fille.
Les deux concernés rougirent et finirent par acquiescer.
-Tant mieux ! reprit Sirius avec un grand sourire. Alors, qu'est-ce qu'on mange ? Parce que j'ai eu une journée vraiment épouvantable !
-Alors passons à table, et tu pourras nous raconter ce qui s'est passé !
C'est ainsi que les quatre adultes et l'enfant allèrent dans la petite salle à manger et s'attablèrent. Ils parlèrent de plusieurs sujets, puis Sirius aborda celui de la transformation de Maïra et de son avertissement. Il du s'arrêter lorsque Océane s'endormit dans son plat de nouilles.
-Si on changeait d'appartements ? demanda Sirius. Nous pourrions la coucher et discuter tranquillement chez-moi !
Alors Sirius, Océane dans les bras et suivit des autres, passa une fois de plus le portrait masquant l'entrée et franchit les quelques mètres qui le séparaient de chez-lui. Il alla coucher Océane et rejoignit les autres au salon.
-Alors, Dumbledore a décidé de ne rien faire ? demanda Remus
-En effet. Parfois, les raisons des agissements de ce vieux fou m'échappent !
-Sirius ! s'exclama Arabella pendant que Sirius et Remus éclataient de rire. Est-ce que tu pourrais éviter les expressions maraudesques s'il te plaît, nous sommes professeurs dans cette école maintenant !
-Et alors, ce n'est pas parce que je suis professeur que je vais m'empêcher de donner à Rogue le nom affectueux de tas d'ordures, alors pourquoi est-ce que je me gênerais avec Dumbledore ? Et en plus, c'est vrai qu'il est un peu fou !
-Par les moustaches de McGonnagal, Sirius, je suis heureux de te retrouver ! dit pour sa part Remus en riant.
-Remus ! s'objecta de nouveau Arabella.
-Oui, mon amour ?
La jeune femme rougit. Sirius avait rarement vu le lycanthrope aussi épanoui que ce soir.
-Allons, Arabella, ne me dis pas que tu vas t'objecter à un petit retour des maraudeurs dans notre vie morne et noire ? Il faut bien s'amuser un peu, et à mon avis, Poudlard est l'endroit rêvé pour cela !
-Johanie, je crois bien que nous ferions mieux de les attacher, si nous ne voulons pas avoir trop de problèmes ! dit la jeune professeure en riant.
-Je voudrais bien t'aider, répondit l'intéressée, mais pour ma part, je déménage cette fin de semaine, alors tu devras te passer de moi pour le surveiller !
-Alors je suis fichue ! Remus, dit, tu vas rester combien de temps ici ?
-Aussi longtemps que tu le voudras !
-Alors dehors !
Les quatre adultes éclatèrent de rire et Remus embrassa affectueusement Arabella sur le front.
-Non, mais sans blague, c'est la pleine lune la semaine prochaine, alors je serai obligé de partir avant ça.
-Eh ! mon vieux, tu as oublié le saule cogneur ? Et il me semble que ça fait longtemps que la cabane hurlante n'a pas hurlé, il faudrait peut-être raviver un peu la légende ! Et en plus, je pourrais aller te tenir compagnie.
-La perspective n'est pas désagréable, mais je vais y penser, je ne veux surtout pas mettre quelqu'un en danger.
-Allez, Remus, ce sera très amusant !
-J'ai dit que j'allais y penser, Sirius.
-D'accord !
Et Sirius fit la moue, comme à son habitude, lorsque quelque chose le déplaisait ou que quelqu'un le contredisait.
La conversation bifurqua sur des sujets moins graves et ils parlèrent jusqu'à tard dans la soirée, jusqu'à ce qu'Arabella décrète qu'il était temps d'aller dormir parce qu'elle et Sirius avait les Serpentards de septième année en cours dès la première heure le lendemain matin.
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Pour sa part, lorsque Harry entra dans la salle commune des Gryffondors, après avoir quitté le bureau de Dumbledore, il trouva la pièce totalement vide. La totalité des élèves était déjà partie manger à la grande salle. Incapable de rester en place, l'adolescent monta à son dortoir, prit sa cape d'invisibilité ainsi que la carte des maraudeurs et sortit de la tour des Gryffondors. Il ne savait pas vraiment où il voulait aller, mais ça lui importait peu, il voulait seulement marcher, puisque la perspective de rester en place lui était insupportable.
Il marcha longtemps dans les couloirs, sans but précis, couvert de sa cape d'invisibilité. Puis un grand bruit dans le château lui indiqua que le dîner était terminé. Il prit donc la direction de la salle commune des Serdaigles, dans l'intention d'attendre Cho à l'entrée. Une fois arrivé, il enleva sa cape d'invisibilité et la fourra dans la poche de sa cape de Gryffondor qu'il avait revêtit. Il s'adossa au mur et attendit que les élèves arrivent. Cho fut une des dernières à tourner le coin du couloir, accompagnée d'une amie. Lorsqu'elle vit Harry, elle s'inquiéta immédiatement et courut vers lui.
-Harry ? Harry, qu'est-ce qu'il y a ? Je ne t'ai pas vu au dîner et . . . Harry ? Tu te rends compte que tu es vraiment pâle ?
-Je sais, oui, dit-il doucement, ne t'en fais pas, je suis seulement fatigué. Tu veux venir faire un tour ? demanda-t-il presque suppliant. Je n'ai pas vraiment envie de rester seul . . .
-Mais Harry, c'est le couvre-feu dans quelques minutes !
L'adolescent lui sourit et sortit la cape de sa poche.
-Il est temps que tu découvres les maraudeurs ! Enfin, je ne suis que le fils, mais ça, ça n'a pas d'importance . . .
Vérifiant qu'ils étaient bien seul dans le couloir, Harry jeta la cape sur leurs épaules et fit signe à Cho de ne pas faire de bruit. Il sortit la carte des maraudeurs de sa poche et la mit en fonction. Avant de la lui rendre, Sirius avait un peu changé son mode de fonctionnement. L'incantation demeurait nécessaire pour les autres, mais Harry n'avait maintenant plus qu'à toucher le parchemin pour que la carte se dessine.
Il entraîna Cho dans les couloirs obscurs de l'école. Grâce à la carte des maraudeurs, Harry avait découvert récemment une salle magnifique où, apparemment, les maraudeurs se réunissaient parfois lorsqu'ils étaient à l'école.
Ils montèrent une dizaine d'escaliers pour arriver, essoufflés par la montée, devant une énorme statue qui représentait un grimoire, sur lequel était perché un phoenix. L'?uvre était tout a fait magnifique.
-Maraudeur . . .
Aussitôt, le phoenix de marbre déploya ses ailes et s'envola, tenant toujours le grimoire avec ses serres. Il se déplaça de quelques mètres sur la droite et découvrit ainsi un petit escalier, apparemment sculpté directement dans la pierre, qui s'engouffrait à l'intérieur même du mur.
-Pas très original comme mot de passe ! dit la jeune fille.
-Je sais, mais d'un autre côté, il n'y a jamais personne qui passe par ici et tu dois avouer que tu ne te serais jamais doutée qu'il y avait un passage ici !
-J'avoue . . .
Ils enlevèrent la cape d'invisibilité et Harry s'engouffra dans le petit escalier, suivit de près par sa petite amie.
Lorsqu'elle franchit la porte menant dans la pièce, Cho fut stupéfiée. Les murs de la pièce n'étaient pas faits de pierre, comme le reste du château, mais consistaient plutôt en un dôme translucide à travers lequel on pouvait voir le ciel et les étoiles. Apparemment, d'après la vue, ils se trouvaient à un point situé plus haut encore que la tour d'astronomie. Pourtant, la jeune fille n'avait jamais remarqué cette partie du château de l'extérieur. Elle aurait pourtant dû être visible, étant donné que les murs, ou plutôt le dôme était translucide, un peu cristallin, presque comme de l'eau.
-Le dôme rend la pièce invisible, dit Harry, répondant ainsi à la question muette de la jeune fille. C'est pour cette raison qu'il n'est pas visible de l'extérieur.
-Je vois, répondit-elle distraitement.
Harry regarda avec amusement sa petite amie explorer l'endroit. Elle était d'abord restée immobile, mais marchait maintenant entre les meubles, effleurant parfois un canapé de sa main, légèrement bronzée. Les meubles étaient essentiellement dans des tons de bleu et de doré, un peu comme la première pièce que Sirius avait fait découvrir à Harry. Sur une plaque, au dessus de l'âtre, était inscrit un message :
« À toi, seconde génération de maraudeur, sache que ce lieu est sacré. Soit fidèle à tes ancêtres et perpétue la tradition de ceux qui ont découvert cet endroit merveilleux. Cherche, et tu trouveras les traces de notre passé.
Queudvers, Lunar, Patmol et Cornedrue. »
-Qui c'étaient ? demanda Cho en effleurant la plaque de ses doigts.
Harry s'approcha d'elle.
-Apparetto ! fit il avec sa baguette magique.
Puis quelques photos apparurent tout autour de la plaque.
-Lui, tu t'en doutes, fit Harry en pointant la première photo qui représentait James Potter, c'est mon père, connu ici sous le nom de Cornedrue, parce qu'il se transformait en cerf. Son nom était en fait dû à ses bois. Lui, continua-t-il en pointant un jeune Remus de quinze ans, accompagné d'un énorme chien noir, c'est Remus Lupin, connu sous le nom de Lunard, à cause de sa lycanthropie. Le chien qui l'accompagne, c'est Sirius, que tu vois ici aussi, dit-il en pointant une autre photo qui représentait un adolescent de quinze ans aux longs cheveux noirs. Ils l'appelaient, et nous l'appelons toujours, Patmol, à cause de la douceur de ses pattes de chien . . .
-Et lui ? demanda Cho en pointant un petit garçon grassouillet.
-Peter Pettigrow, ou Queudvers, parce qu'il se transformait en rat, dit-il d'un ton empli de haine. Il y a aussi ma mère, Lily Evans, là, avec mon père puis je crois que cette femme avec Remus est le professeure Figg, mais je ne suis pas certain, il faudrait que je demande à Sirius. Puis il y a Johanie, là, c'est une moldue et c'était déjà la petite amie de Sirius quand il était au collège. C'est elle que tu as sûrement dû apercevoir dans le château. Puis c'est tout . . .
Cho se retourna et continua à observer la pièce. Après quelques instants, elle frissonna et enroula ses bras autour d'elle.
-Tu as froid ? demanda Harry d'un ton très concerné.
-Un peu. Avec la cape d'invisibilité, ça allait, mais sans . . . Tu sais, ce château n'a jamais été très chaud en cette période de l'année.
Harry s'approcha d'elle et la prit dans ses bras. Il l'enroula dans sa propre cape de Gryffondor qu'il avait sur le dos et lui frictionna le dos pour la réchauffer. D'un geste de baguette, il alluma un feu dans l'âtre et d'un autre geste, plaça le canapé juste devant le feu. Il prononça une incantation pour allonger et baisser le dossier du meuble, de sorte à ce qu'ils puissent s'y coucher tous les deux pour regarder les étoiles. Il y fit s'étendre Cho puis se coucha à côté d'elle, la prenant dans ses bras.
Ils restèrent longtemps à contempler les étoiles, puis, ils s'assoupirent après quelques heures. Pour une rare nuit, Harry eut droit à un sommeil sans cauchemars, malgré tous les événements de la journée.
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En ce qui concerne le changement de nom de l'histoire, j'ai décidé, après avoir lu tous vos merveilleux commentaires, que le projet serait avorté. Alors merci quand même à tous vous vous idées !!!
A+
Et n'oubliez pas, j'adore les reviews !!!