Et oui, bande de chanceux, j'ai réussi à vous pondre un nouveau chapitre ! Il n'est pas très long, mais, je me suis dit que vous aimeriez mieux un petit chapitre que pas de chapitre du tout.

Petite réponses aux reviews, puisqu'ils ont été peu nombreux . . .

Pug : Merci pour le vivius imaginus, j'ai eu l'idée de faire quelque chose de semblable que le vivius memorus. Pour le fait que Albus est supposé être capable de se défendre contre les détraqueurs, et bien, tu croyais quand même pas que j'allais donner des explications tout de suite hein !!! Je te promets que vous allez comprendre, mais seulement . . . plus tard . . . niark niark niarrk . . . que je suis méchante . . .

Big app : merci beaucoup !!!

Tiffany : merci beaucoup à toi aussi

Aragoth : il faut bien que je sois original des fois.hihi, sinon, merci beaucoup !

Bon, le dessus, je vous souhaite une bonne lecture !!!

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Chapitre 19 : Réactions

Si j'avais pu, j'aurais évité ce moment encore longtemps. Mais je devais bien revenir un jour, et le plus tôt serait le mieux. Mais voilà le résultat, j'ai quatre adolescents effondrés devant moi. Ils ont eu Dumbledore, et je ne sais même pas comment. En fait, je crois que je suis aussi effondré qu'eux. Que va-t-on faire sans lui ? Comment vais-je réussir à protéger Harry seul ? Comment expliquer à un adolescent que sa seule chance de paix vient de s'envoler avec Dumbledore ? Je vois leurs visages. Ils sont horrifiés, ils ont peur. J'entends leurs questions, mais je ne les comprends pas. Ils veulent savoir, mais je ne sais pas comment leur expliquer. Je sens une main se poser sur mon bras. Je regarde la femme que j'aime. Oh, Johanie, mais qu'est-ce que je t'ai fait ? Je n'aurais pas dû te ramener ici, tu aurais dû rester là-bas, là où tu étais en sécurité. Elle me parle, mais que dit-elle ? Je n'en sais rien. Ma tête est vide, seulement remplie de toutes ces images. Je n'ai absolument rien pu faire. Je ne suis rien en fait, je suis faible. Je n'ai rien pu faire pour James, il y a quatorze ans, et encore moins il y a quelques mois, et je n'ai rien pu faire pour Albus non plus. Est-ce sage de garder Harry avec moi ? Est-il vraiment en sécurité ici ?

-Sirius ? Sirius, je crois que tu devrais venir te coucher. Viens, je t'accompagne.

Me coucher ? Pourquoi est-ce que je me coucherais. Je regarde autour de moi, il n'y a plus que Johanie et moi dans la pièce. Elle a dû envoyer les enfants dormir. Comme s'ils allaient dormir . . . Comme si j'allais réussir à dormir . . . Pourtant, je suis épuisé, mais comment est- ce que je peux penser à ça, alors qu'Albus est entre ses mains ? Je dois y aller. Je me lève, mais je sens une main sur mon épaule. Je me retourne pour voir le visage apeuré de Johanie.

-Tu ne dois pas y aller.

Je la regarde sans comprendre. Pourquoi est-ce que je ne dois pas y aller ? Je ne peux quand même pas le laisser là-bas sans rien faire ?

-Tu ne dois pas y aller parce que tu lui nuirais. Il peut se sortir de là tout seul, et il compte sur toi pour protéger Harry.

Je veux répliquer que je suis trop faible pour le faire, mais elle me prend dans ses bras. Je pourrais m'effondrer, ce serait si tentant, mais il y a tellement de travail à faire. Minerva a repris les commandes de Poudlard, mais il faudra trouver un nouveau directeur. Et cet idiot de Fudge qui refuse de croire au danger !

-Viens dormir, Sirius. Tu ne peux rien faire pour le moment, et encore moins dans cet état.

J'obtempère, même si je n'en ai pas envie, parce que je sais. Je sais que cette nuit, les rêves ne seront pas roses. Je sais que je vais rêver de détraqueurs et de guerre. Je sais que je vais rêver d'années sombres, et je n'ai pas envie de les revivre. Il y en avait tant ce soir, il y en avait de tous les côtés. Un instant, j'ai cru être de retour à Azkaban. C'est l'appel de Harry qui m'a fait redescendre sur terre. Je n'ai rien pu faire pour lui non plus. S'il n'avait pu réussir à s'enfuir, ça aurait été de ma faute. Nous n'aurions pas dû autoriser les élèves à sortir. Mais certains nous ont aidés. Quelques uns ont déjà une bonne avance dans l'apprentissage du Patronus, les plus vieux surtout. Si Harry savait que Draco nous a aidé à combattre les détraqueurs, il en tomberait probablement en bas de sa chaise.

Je suis dans ma chambre. Johanie m'y a entraîné sans même que je ne m'en rende compte. Je me déshabille et je me couche. Elle me rejoint en m'enlaçant. Comme je suis bien dans ses bras ! J'y resterais pour toujours, seulement pour fuir la réalité, mais je sais que je ne le peux pas. Je sais surtout que la nuit sera longue . . .

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Sirius vient tout juste d'arriver, il a l'air complètement effondré. Mais qu'est-ce que ces foutues créatures ont encore fait à mon parrain !

-Sirius, qu'est-ce qu'il y a ?

Il me regarde. Il avale plusieurs fois sa salive. Il ne semble pas savoir quoi répondre.

-Ils ont réussi à enlever Dumbledore . . .

Je reste muet. Une parcelle de moi n'est pas surprise. Je me rends compte que je me suis levé. Les autres posent pleins de questions. Ils ne semblent pas se rendrent compte que Sirius ne les écoutent pas. Mais allez- vous le laisser tranquille ! Quelqu'un me parle. C'est Johanie, mais je ne comprends pas ce qu'elle me dit. Quelqu'un d'autre me prend par le bras. C'est Cho, elle m'entraîne vers ma chambre. Nous sommes suivis par Ron et Hermione. Je m'assois sur mon lit. Tout semble si irréel. Je suis rejoint par Cho, Ron et Hermione. Ils s'assoient près de moi. Ils se posent plein de questions, mais je ne prends pas part à la discussion. Je crois que tout est perdu. Sans Dumbledore, les défenses de Poudlard s'affaibliront, et Voldemort attaquera sans difficulté. Et cette fois, personne ne pourra l'empêcher de m'attaquer.

Ron et Hermione sortent. Ils me disent bonne nuit, mais je ne leur réponds pas. Depuis combien de temps est-ce que je suis là ? Je n'en sais rien en fait. Cho est restée. Elle ne dit rien. J'aime sa façon d'agir. Elle sait qu'il n'y a rien à dire. Elle reste seulement là, et sa seule présence est réconfortante. Je suis chanceux de l'avoir comme petite amie. Elle me dit qu'il faudrait que je me couche. J'acquiesce. Demain sera une longue journée. Elle se lève, mais je lui demande de rester. Nous nous couchons, encore vêtus de nos tenues de bal. Et je m'endors en tenant Cho dans mes bras et en sachant pertinemment que je risque de faire un cauchemar.

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Je me réveille en sursaut. C'est enfin l'aube. Cette nuit a été vraiment longue, remplie de détraqueurs. Johanie dors toujours à mes côtés. Il ne sert à rien de rester couché maintenant que le soleil est levé, je suis aussi bien de descendre. Je sors doucement du lit pour ne pas réveiller Johanie et enfile seulement le bas de mon pyjama. Je descends dans la cuisine et à mon grand étonnement, j'y retrouve Harry, en train de servir un bol de céréales à Océane.

-Déjà debout ? me demande-t-il.

-Je pourrais dire la même chose pour toi.

-En fait, je n'ai pas vraiment eu le choix ! dit-il en faisant un mouvement de tête en direction de Océane. Il y a une petite tornade qui a atterri dans mon lit ce matin. Heureusement qu'elle n'a réveillé que moi !

-Que toi ?

-Cho a dormi avec moi . . . me dit-il en rougissant.

-Et tu crois que je vais te gronder ? Pour ma part, à quinze ans, j'avais une petite amie avec laquelle je me sauvais dans une pièce secrète dès que je le pouvais . . .

-Le dôme caché par le phénix déplaçant un livre . . .

-Tu es le digne fils de ton père . . .

-Il paraît oui . . .

La conversation se veut joyeuse, mais l'atmosphère reste lugubre et le ton monotone. Je sais qu'il se pose des questions, et je sais que je vais devoir y répondre, mais je n'ai pas vraiment envie de le faire devant Océane. La petite a terminé son bol de céréales, alors je l'envoie jouer dans sa chambre. Elle fait la moue, mais elle obéit quand même. Je me fais un café, et je m'assois face à Harry qui semble totalement perdu dans ses pensées. Je ne dis rien, j'attends qu'il pose lui-même les questions. Je sens qu'elles tourbillonnent dans sa tête et qu'il essaie d'y mettre de l'ordre. Je bois mon café presque calmement. La nuit n'a pas été vraiment favorable, mais de me retrouver dans le calme me fait du bien.

-Alors, tu vas me raconter ce qui s'est passé ?

Voilà, la question est posée. J'ai tourné la réponse dans ma tête une partie de la nuit, entre les cauchemars, et pourtant, je ne sais pas comment la lui donner.

-Franchement, je ne sais pas du tout quoi te répondre . . .

-Alors raconte moi seulement ce qui c'est passé . . .

-D'accord, je vais essayer. C'est un élève qui a donné l'alerte, un petit Serdaigle de seconde année. Il est entré dans la grande salle en hurlant qu'il y avait des créatures étranges à l'extérieur. Dumbledore a ordonné aux élèves de rester dans la grande salle et il a dirigé tous les professeurs dans le parc. Il y avait des centaines de détraqueurs, et les élèves qui étaient sortis dans le parc couraient dans tous les sens. J'étais très inquiet parce que je savais que tu étais sorti, et c'est à ce moment là que tu m'as contacté. Je n'ai jamais été aussi heureux de t'avoir appris à transplaner. Puis, quand nous avons rompu la communication, je suis allé combattre. Je savais que tu étais en sécurité et ma haine contre ces bestioles a pris le dessus. J'ai créé des patronus d'une puissance dont je n'aurais jamais cru possible venant de moi. Dumbledore combattait à une dizaine de mètres de moi. Les autres professeurs s'étaient dispersés pour aller aider les élèves qui étaient toujours à l'extérieur. Je pouvais voir certains plus vieux créer des patronus assez puissant pour tenir un ou deux détraqueurs à distance et j'en ai vu plusieurs ramener des plus jeunes. Puis j'ai vu une chose stupéfiante. J'ai vu Draco Malefoy tenir en respect un détraqueur avec un patronus. Il avait quelques premières années avec lui et il tenait tête au détraqueur tout en se dirigeant vers le château. Je n'arrivais pas à croire qu'il nous aidait. Puis, quand j'ai retourné mon regard vers Albus, j'ai vu son patronus vaciller et disparaître. Il était entouré par plus d'une centaine de détraqueurs. Puis, il a semblé s'affaiblir et il s'est retrouvé à genoux sur le sol. Les détraqueurs ont profité de l'occasion et l'ont amené. J'ai bien tenté de les en empêcher, mais ils étaient trop nombreux. Quand les autres professeurs se sont aperçus de la situation, ils sont venus m'aider, mais c'était trop tard. J'ignore comment, mais dès qu'ils ont franchi les grilles du parc, ils ont disparu. Les derniers qui restaient se sont enfuis dans la forêt interdite. J'ignore vraiment comment ils ont réussi ça, j'ignore comment de simple détraqueurs en si petit nombre ont pu venir à bout d'Albus Dumbledore. Je l'ai déjà vu en combattre au moins autant et pourtant. . . C'est vraiment le monde à l'envers.

Je me prends la tête entre les mains. Harry ne dit rien, comme il n'a dit mot de tout le récit. Je crois qu'il n'arrive pas à le croire lui non plus. Je relève la tête et rencontre son regard. Enfin, il ouvre la bouche.

-Qu'est-ce qu'on va faire maintenant ?

-Je n'en sais rien, attendre . . .

-Au moins, on sait qu'il est toujours en vie, dit-il avec conviction.

Je le regarde avec des yeux interrogateurs.

-Je n'ai pas fait de cauchemars cette nuit, ce qui veut dire que Voldemort ne l'a pas tué, et je doute qu'il aurait permis aux détraqueurs de lui donner un baiser avant de le voir.

-Tu en es certain ?

-Presque.

-Alors il y a encore une chance.

J'aimerais m'expliquer, mais Ron et Hermione arrivent. Ils s'assoient à table sans même nous regarder. Ils restent silencieux à contempler les rôties posées dans leurs assiettes. Cho nous rejoint peu après. Elle s'assoit auprès d'Harry et reste silencieuse comme les autres. C'est quand même elle qui brise le silence en premier.

-Alors, on va retourner à Poudlard ?

-Certainement pas ! C'est quand même les vacances de Noël et il n'est pas question que je laisse mon filleul les passer à Poudlard encore cette année. Non, ils n'ont pas besoin de nous là-bas, et l'école est presque vide, alors aussi bien rester ici plutôt que d'aller s'enfermer dans l'atmosphère lugubre du château. Tout est prêt ici pour passer un merveilleux Noël, et on ne va pas s'en passer. Dumbledore ne l'aurait pas voulu. Alors on va tous commencer par se changer les idées avec un match de Quidditch, et ensuite, on improvisera, qu'est-ce que vous en dites ?

À mon grand soulagement, tout le monde acquiesce. Au moins, on va se changer les idées un peu, et ensuite, peut-être qu'on réussira à avoir une atmosphère presque joyeuse pour Noël . . . De plus, le manoir est maintenant mieux protégé que Poudlard ne peut l'être en l'absence de Dumbledore . . .

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Bon, alors j'espère que vous avez aimé ce petit chapitre !!! N'oubliez pas j'adore les reviews.

Je suis consciente que plusieurs d'entre vous vont se plonger samedi dans la fabuleuse lecture du tome 5 (bande de chanceux, je suis jalouse . . .) mais je tiens a vous rappeler que je vais tout de même continuer Complot. J'espère que je vous ai accroché assez pour que vous continuiez de lire ou que vous reveniez après la lecture du 5 . . .

Sur ce, je vous souhaite bonne lecture du dernier tome et j'attends de vos nouvelles

A bientôt et faites bien attention à vous.

Shany-Blue, la dernière des Pendragon

xxx