Bonjour à tous !!!
Et oui, enfin, un nouveau chapitre est en ligne !!!
Je n'ai pas grand-chose à dire sinon que je m'excuse du temps que j'ai pris pour écrire ce chapitre. . . Au fait, merci à tous ces gens qui ont tenté, même si c'était sans succès, de me sortir de cet énorme syndrome de la page blanche !!!
Bien, maintenant que c'est fait, passons au reviews :
Blacky : Bon, quoi dire d'autre que merci et que en effet, je crois que tu n'es pas très objective !!! lol
Callista : Merci beaucoup, et bienvenue sur ff.net, même si je sais que je suis un peu en retard !!!
Zorbas : Merci beaucoup !
Tiken : Merci, et désolée d'avoir été aussi long. . .
Kyzara : Merci, merci, merci beaucoup à toi aussi. . .
Ankou : Merci.euh, moi aussi je me répète là . . . éhéh . . . Les allusions à la dame du lac, c'est à propos de la descendance de Merlin. D'ailleurs, je crois que j'ai oublié de faire l'annonce !!! Et bien, autant le faire tout de suite !!!
ATTENTION ATTENTION !!! LA PRÉSENTE EST POUR VOUS SIGNALER UN DISCLAMER !!! EN EFFET, EN CE QUI CONCERNE LES ORIGINES DE MERLIN, RIEN DE M'APPARTIENT !!! POUR EN APPRENDRE PLUS, JE VOUS CONSEILLE LE CYCLE DE PENDRAGON ÉCRIT PAS STEVEN LAWHEAD !!! MERCI !!!
Bon, maintenant, retour au reviews !!!
Rosane : Merci beaucoup, et tu diras aussi merci à ta s?ur, au mal qu'elle s'est donnée pour tenter de me débloquer !!! éhéh !
Harry Gryffondor : et bien là voilà !!! Et merci !!!
Witness : Merci beaucoup à toi aussi !!!
Dreameuse : Merci beaucoup !!!
Pascal : Et bien si elle est si bidon, tu peux m'expliquer pourquoi tu l'as lu jusqu'au chapitre 21 ??? Moi je ne force personne à me lire, je l'écris avant tout pour moi-même, pour me prouver que je peux le faire, et le jour où je publierai quelque chose pour vrai, et bien je serai heureuse que tu ne me lises pas !!!
Cecilia : Dans la mythologie romaine, Remus et Romulus sont deux frères jumeaux élevés par une louve. Soit dit en passant, je ne suis pas la première à exploiter le thème, mais merci quand même !!! L'idée m'est venue en écoutant Star Trek !!! lol . . . En ce qui concerne les matchs de Quidditch, et bien, en ce qui me concerne, je suis pas fans de ces scènes, c'est pourquoi je les ai raccourci. . .
Ernia : Pour Dumbledore, tu te doutes que je ne volerai pas le punch !!! En ce qui concerne Harry, et bien, tu auras ta réponse dans ce chapitre. . .
Louloute : Dis comme tu le dis, je ne le prends pas mal. Je hais ces gens comme Pascal qui font une critique totalement impersonnelle et totalement non constructive. Tu as le droit de trouve ma fic banale, après tout, il n'y a rien de très exceptionnel d'exploité à l'intérieur, mais si tu l'as lu au complet, j'imagine que c'est parce qu'il y a quand même quelque chose qui t'y a accroché !!! Sinon, je suis contente que tu te sois donné la peine de toute la lire. Merci.
Bon et bien assez bavardé, bonne lecture à tous !!!!
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Chapitre 21 : Changement de camps. . .
Lorsque les adolescents se levèrent le matin de la rentrée, c'est sans grand entrain qu'ils préparèrent leurs bagages. Ils savaient tous que Poudlard ne serait pas le même sans Dumbledore.
Quoi que rien ne laisse présager que le directeur ait été tué par Voldemort, rien ne laissait supposer le contraire non plus, au grand malheur de tous ou presque. Et c'est sans grande conviction que Harry, Cho, Ron et Hermione, accompagnés de Arabella et Remus, qui étaient restés au manoir, et de Sirius, transplanèrent dans la cabane hurlante pour rejoindre Poudlard par le passage secret.
Le retour à l'école se fit sans embûches, malgré le regard triste de la plupart des élèves. À l'étonnement du trio, même Malefoy semblait attristé par la disparition du directeur de Poudlard. Peut-être était-il vraiment du côté du bien, tout compte fait.
La table des professeurs semblait vide lorsque Dumbledore n'y était pas pour lancer des regards pétillants aux élèves ou encore faire des discours n'ayant parfois aucun sens. Bien sûr, Minerva McGonnagal assurait la direction par intérim, mais elle avait gardé sa place, laissant le siège de Dumbledore vide. Romulus était aussi présent à la table des professeurs, s'étant proposé pour assurer les cours de métamorphoses, Minerva n'ayant probablement pas le temps de tout faire.
Les cours reprirent le lendemain et la vie reprit peu à peu à Poudlard. Partout dans les couloirs, on évitait de parler des événements du bal de noël et on faisait semblant de s'amuser. Étrangement, Draco avait délaissé certains Serpentards pour aller vers d'autres. Il était retourné s'asseoir avec Goyle et Parkinson alors que Crabbe était resté dans son coin. Il était même presque aimable avec les Gryffondors et laissait désormais Hermione, Ron et Harry tranquilles.
Harry n'avait toujours pas ouvert le livre des maraudeurs. Mais un soir, Cho étant à un entraînement de Quidditch et Ron et Hermione roucoulant près du feu, il décida que c'était la soirée idéale pour le faire. Il monta donc à son dortoir, prit sa cape d'invisibilité et le livre en question et monta à la pièce secrète des maraudeurs.
Lorsqu'il pénétra dans la pièce, un grand feu s'alluma instantanément dans la cheminée. La soirée était vraiment superbe. Les étoiles scintillaient dans le ciel et la lune était pleine. Harry eut une pensée pour Remus qui devait se trouver en ce moment dans la cabane hurlante. Heureusement, les étudiants sachant maintenant que Remus était un loup- garou, savaient aussi qu'ils ne devaient pas s'aventurer dans le parc les nuits de pleine lune, évitant ainsi tout incident.
Harry s'assit dans un des grands fauteuils bourgognes et se s'abria d'une couverture bleue nuit brodée d'un soleil. Il ouvrit le livre et lut une seconde fois l'inscription de la première page. Son c?ur se serra en pensant au James qu'il avait connu en début d'année. Il aurait tellement voulu connaître réellement son père. Il tourna la page et aussitôt un message, écrit d'une plume fine, apparut sûr le second parchemin. Le message, ou plutôt ce qui ressemblait à une lettre, disait ceci :
« Cher Harry,
un jour, tu liras ce message, et je ne sais pas du tout ce que je serai devenu alors. Je suppose que si tu as ce livre en main, c'est que tu es déjà un adolescent et que tu fais ou as déjà fait ton entrée à Poudlard. Comme le temps peut passer vite parfois. . . Je suppose que tu sais que Voldemort en veut aux Potter. C'est pour cette raison que je ne sais pas où je serai lorsque tu liras ce message. J'espère seulement que tu pourras le lire. Tu as eu un an aujourd'hui. J'ai voulu attendre avant d'écrire ce message, mais aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi, je sens que le temps presse.
Tu sais sûrement que je suis un animagus. Je me transforme en effet en cerf, tout comme Sirius se transforme en chien et Peter en rat. J'imagine que tu connais déjà l'histoire, mais je veux seulement te dire que Remus est un loup-garou. Je suis désolé de te le dire ainsi, surtout si tu ne le savais pas déjà, mais je ne connais pas d'autre façon de le dire. Pour nous, Remus est seulement Remus, et non une bête sanguinaire, et je t'en prie, ne le traite jamais ainsi. Il a déjà trop souffert dans sa vie, ne le blesse pas. Toujours est-il que c'est pour lui que nous sommes tous devenus animagi. En effet, un loup-garou est inoffensif envers les animaux, alors en nous transformant, nous pouvions lui tenir compagnie les soirs de pleine lune, mais j'imagine que tu le sais déjà. C'est pour cette raison que nous avons mis la marche à suivre dans ce livre. Si tu suis toutes les étapes correctement, tu pourras devenir un parfait animagus. Je te demande une seule chose. Si jamais je ne suis plus là, demande à ton parrain de t'aider, ou encore à Peter, mais je te conseille d'aller voir Sirius en premier. Il pourra t'aider et tu progresseras plus rapidement et surtout, de façon plus sécuritaire.
Tu trouveras aussi plusieurs choses dans ce livre, mais sois toujours vigilant avec ce que tu y dénicheras. Je te certifie que tout est magie blanche, mais celle-ci reste très puissante, et on ne sait jamais où la magie peut nous mener, surtout lorsqu'on est plutôt mauvais en potion, crois-en mon expérience. . .
J'espère que tu es heureux Harry, peu importe ce qui est advenu de nous. Je ne te dirai pas d'être un parfait maraudeur, mais plutôt d'être toi-même, parce que c'est seulement ainsi que tu peux vraiment être heureux, et je te souhaite de l'être, simplement.
Je te dis donc bonne lecture et aussi, bonne vie, Harry
Ton père, James Potter »
Lorsque Harry eut terminé la lettre, on pouvait voir des larmes couler sur ses joues. À l'exception de l'été précédent et de l'affrontement contre Voldemort, il n'avait jamais eu la chance de recevoir un message de son père, et encore moins de savoir le fond de sa pensée, de ce qu'il aurait voulu pour lui. Il pensa au fait que son père voulait le voir devenir animagus. Il se demanda en quoi il pourrait se transformer. L'idée de pouvoir le faire était plutôt intéressante, d'autant plus que ce pourrait être un atout face à Voldemort.
Il tourna la page et un texte apparut sur celle-ci. En lisant les premières lignes, il comprit que c'était les étapes à suivre pour devenir animagus. Selon le livre, la première chose à faire était la concoction d'une potion qui amènerait le futur animagi de rêver de sa forme animal. Considérant son pauvre talent en potion, deux choix s'offraient à lui : soit, il en parlait à Ron et Hermione, pour que cette dernière l'aide à faire la potion, soit il allait voir Sirius. Il ne savait pas pourquoi, mais quelque chose le poussait à ne pas en parler à Sirius, enfin, pas pour l'instant. Il leva les yeux au ciel et les fixa sur la lune. De toute façon, en ce moment, Sirius devait probablement se trouver dans la cabane hurlante avec Remus, donc absolument pas disponible et il était trop enthousiaste pour ne pas commencer à y réfléchir tout de suite.
Il repoussa la couverture qui le couvrait et sauta sur ses pieds. Il attrapa le livre qu'il réduit et mis dans sa poche et parti en direction de la salle commune. En chemin, tout près de la tour d'astronomie, il entendit des éclats de voix. Sa conscience lui disait de passer son chemin, mais sa curiosité ne l'entendait pas ainsi. Couvert par sa cape d'invisibilité, il approcha à pas feutrés de la dispute et ce qu'il vit le figea sur place. Crabbe et d'autres Serpentards de sixième et septième année pointaient leurs baguettes vers un autre garçon repoussé contre le mur et dont le visage était dans l'ombre de Crabbe. Lorsque celui-ci bougea, Harry n'eut aucune peine à reconnaître la tignasse blonde du garçon acculé au mur. Malefoy. . . Harry s'approcha silencieusement du groupe, ne sachant trop comment réagir. Soudainement, le groupe s'agita. Deux septième année prirent Draco par les bras et le forcèrent à grimper les marches menant tout en haut de la tour d'astronomie. Sans réfléchir, Harry les suivit. Il pouvait maintenant entendre clairement la discussion du groupe.
-Ton père n'est pas très content, tu sais, Draco, disait Crabbe. Tu t'en es bien sorti jusqu'à maintenant, en restant ici pour les vacances de Noël, mais croyais-tu te sauver de nous éternellement ? Je te croyais plus intelligent, tu aurais dû savoir que de t'afficher aussi directement du côté de ce vieux fou, amoureux des moldus, de Dumbledore était du suicide. J'ai d'ailleurs une mauvaise nouvelle pour toi Draco, ce soir, imagine-toi donc, que tu vas te suicider !
Les autres Serpentards éclatèrent de rire en même temps que Crabbe. Harry pu voir, l'instant d'une seconde, le visage apeuré de son ennemi de toujours et devina qu'il devait prendre le Serpentard aux mots. Il se félicita de les avoir suivit, mais il se demanda aussi ce qu'il pouvait faire pour Draco.
Il se souvint alors d'un sort que lui avait fait pratiquer Sirius pendant les vacances de Noël. Ce sort avait la propriété de donner des ailes à l'incantateur. Le sorcier se retrouvait alors avec d'énormes ailes d'aigle sortant de son dos. Cependant, même s'il avait réussi, ce jour là, à faire le sort correctement, il n'avait pas vraiment eu l'occasion de le pratiquer depuis et ne savait pas du tout s'il réussirait à produire l'effet voulu dans cette situation. C'était aussi très douloureux, et les ailes, très volumineuses, seraient trop grandes pour qu'il puisse garder la cape d'invisibilité. Cependant, le sort avait l'avantage d'être rapide à exécuter et les ailes poussaient en quelques secondes seulement. Il devait alors se mettre dans un coin sombre de la tour, tout en gardant un ?il sur le groupe, pour pratiquer le sort, mais il devait être très discret pour ne pas se faire remarquer. Il faudrait aussi qu'il se synchronise avec les gestes des autres, la tour était haute, mais sa hauteur n'était pas infinie. En supposant qu'il réussisse à jeter le sort et à rattraper Draco dans les airs, il lui fallait quand même une certaine distance pour se redresser et ne pas s'écraser lui aussi au sol. C'était du suicide, mais ce n'était pas comme s'il avait le choix.
Une fois en haut de la tour, il se faufila dans un coin sombre et enleva sa cape d'invisibilité qu'il fourra dans la poche de sa robe de sorcier. Il se concentra très fort et récita l'incantation, en espérant réussir du premier coup. Après quelques secondes, une douleur fulgurante au niveau de ses omoplates lui indiqua que le sort avait fonctionné, quoi qu'avec un peu de retard. Il dû se mordre les joues pour ne pas crier tant la douleur était intense. Sirius lui avait expliqué qu'il était normal qu'il ait autant mal, mais que la douleur devrait s'estomper avec le temps. Lorsque la douleur s'éteint, il vérifia ses ailes et constata qu'elles étaient entières et qu'il pouvait parfaitement les utiliser. Il reporta donc son attention sur le groupe, en attendant le bon moment. Il vit Draco se débattre alors que les autres le forçaient à monter sur le muret entourant toute la tour, puis, comme au ralenti, il vit Crabbe frapper Draco au visage. Il vit Draco perdre l'équilibre et se retrouver dans le vide. Après être resté un instant suspendu dans les airs, il chuta. Harry prit alors son élan sans même regarder les Serpentards se retourner vers lui avec les yeux exorbités, puis il sauta sur le muret et s'élança la tête la première dans le vide. Il vit Draco quelques mètres plus bas et battit alors de ses grandes ailes pour se donner de la vitesse et le rejoindre. En quelques secondes, il était à ses côtés, puis sous lui. D'un coup d'ailes, il se remit les pieds en bas et réceptionna Draco dans ses bras. Celui-ci avait l'?il gauche qui bleuissait rapidement et semblait inconscient.
-Heureusement ! pensa Harry en imaginant la réaction de Draco en le voyant voler vers lui et l'attraper.
Ils arrivaient près de la terre ferme lorsqu'une vue le terrifia. Venant apparemment du saule cogneur, deux énormes loups venaient directement vers eux, suivis de près par un énorme chien noir qu'on aurait facilement pu confondre avec un sinistros. Il était maintenant trop près du sol pour avoir le temps de remonter, ils resteraient ainsi trop longtemps suspendus entre ciel et terre et les deux loups-garous auraient la tâche facile pour les attraper. Il devait prendre le risque de se poser à terre pour ensuite se donner un élan avec ses jambes et remonter. Il se laissa donc descendre et lorsque ses pieds touchèrent le sol il s'accroupit et, d'un puissant coup d'aile, s'élança à nouveau dans les airs. Sous lui, il entendit des grognements de fureur poussés par les loups-garous. En regardant en bas, il vit le chien noir qui aboyait joyeusement en sautant sur place. Harry ria de la réaction enfantine de Sirius et s'élança vers le haut du château.
-Tu as besoin d'aide ? l'entendit-il demandé télépathiquement.
-Non, il n'est pas en si mauvais état, reste avec Remus et l'autre. Au fait, je ne sais pas qui c'est, mais tu vas me devoir des explications !
-D'accord, d'accord ! Pour l'instant, si tu veux rentrer, va à la bulle des maraudeurs par l'extérieur. En prononçant le même mot de passe que pour la statue, tu pourras voir la pièce et y entrer.
-Merci.
Il se dirigea donc, toujours avec son fardeau, vers l'endroit indiqué. Lorsqu'il se crut près de la bulle, il prononça le mot de passe et ce qu'il vit le stupéfia. Sous lui venait d'apparaître une immense bulle, semblable à une bulle de savon, miroitant à la lumière de la lune et de toutes les couleurs. Il posa les pieds sur la bulle, tout en se maintenant en l'air à l'aide de ses ailes, et vit avec stupéfaction qu'il pouvait traverser la substance sans la briser. Il se laissa donc descendre doucement et atterrit dans la pièce, traversant le mur translucide comme s'il n'y avait eu que de l'air.
Il déposa Draco, qui commençait à peser lourd dans ses bras, sur un grand divan aux mêmes couleurs que le reste de l'ameublement et le couvrit de la couverture qu'il avait utilisée en début de soirée. Puis, dans la même douleur qui avait accompagné l'apparition de ses ailes, il les fit disparaître. Bien décidé à ne pas laisser son ennemi seul dans la pièce des maraudeurs, Harry s'assit aussi dans un grand fauteuil, fit venir à lui une couverture semblable à celle qui couvrait maintenant Draco, sortit le livre des maraudeurs de sa poche, lui redonna sa taille normale et plongea dans la lecture de la procédure à suivre pour la fabrication de la potion qu'il devrait préparer pour devenir animagus.
Il avait dû s'endormir, parce que lorsque Harry ouvrit les yeux, le soleil était levé. Il se demanda ce qui l'avait réveillé lorsqu'il vit Draco bouger frénétiquement sur le divan en face de lui. Il vit le garçon ouvrir les yeux et s'asseoir brusquement. Le blond tourna la tête et regarda Harry, les yeux pleins de questions.
-Potter ? Mais qu'est-ce que tu fous là ? Où est-ce que je suis ? demanda le Serpentard rudement.
-Merci, c'est gentil ! dit Harry en fronçant les sourcils.
-Quoi ?
-Si tu tâchais d'abord de te rappeler ce qui c'est passé la nuit dernière, ta première question devrait plutôt être « Comment se fait-il que je sois encore vivant ? » !
Il vit le front de Draco se plisser sous l'effort, puis il vit celui- ci grimacer.
-Je ne suis pas certain de me rappeler. . .
-Tu te souviens de quoi ? demanda Harry.
-Je me souviens d'avoir été pris dans un coin par Crabbe et sa bande, puis ils m'ont obligé à monter en haut de la tour d'astronomie. Ensuite, ils m'ont fait monter sur le muret et Crabbe m'a frappé, et je crois que je suis tombé, mais ça ne doit pas être le cas si je suis ici, non ?
Il avait posé cette question comme s'il espérait de tout c?ur que ce n'était pas Harry qui lui avait sauvé la vie.
-En effet, tu es tombé. Je vous ai suivi dans la tour d'astronomie et là haut, j'ai pratiqué un sortilège me faisant pousser des ailes. Je savais qu'ils te pousseraient dans le vide, mais ils étaient trop nombreux. Alors j'ai attendu que tu tombes, puis j'ai sauté pour te rattraper. Tu étais inconscient, et c'est bien heureux parce que je ne suis pas certain que tu m'aurais laissé faire si ça n'avait pas été le cas. Puis j'ai voulu atterrir dans le parc mais nous avions déjà été aperçut par Remus, alors je suis remonté ici et je t'ai laissé dormir. D'ailleurs, je crois que j'ai fait un somme, moi aussi ! termina-t-il en baillant.
-Alors je ne rêve pas, tu m'as vraiment sauvé la vie ?
-Et oui, mais à voir ta réaction, je ne sais plus trop si c'est une bonne nouvelle. . .
Malefoy resta silencieux un moment, examinant son ?il bleui de ses doigts et grimaçant. Harry pour sa part, se leva, ramassa le livre des maraudeurs, le réduit à nouveau et le fourra dans sa poche. Il entreprit alors de ranger tout en parlant.
-C'est pas tout ça, mais c'est le matin, et les autres vont se demander où nous sommes. Je propose d'aller voir le professeur McGonnagal, je ne crois pas qu'il soit sage que tu restes dans la même salle commune que les autres Serpentards, à moins que tu ne tiennes vraiment plus à la vie. . .
-Merci. . .
Harry se retourna brusquement. Avait-il vraiment bien entendu ?
-Euh, tu peux répéter ?
Malefoy garda le silence un moment mais se décida à parler après quelques secondes.
-Merci. Tu n'étais nullement obligé de faire ça, surtout après toutes ces années où je t'ai traité comme un moins que rien. Je suis d'ailleurs stupéfait que tu l'ais fait. . .
-Malefoy. . .
-Draco. . .
-Quoi ?
-Appelle moi Draco, je ne suis plus un Malefoy. . .
-D'accord, dit Harry stupéfait.
-Qu'est-ce que tu allais dire ?
Harry resta un moment silencieux.
-J'allais dire que je ne laisserais jamais quelqu'un mourir lorsqu'il est en mon pouvoir de faire quelque chose, que cette personne soit celle que j'aime ou que je déteste le plus au monde. . .
Ils laissèrent délibérément le silence s'installer entre eux. Draco se leva et plia la couverture qui l'avait recouvert pendant la nuit. Harry remarqua ses gestes lents et ses mains tremblantes. Il ne savait pas ce qui c'était passé, mais il n'y avait aucun doute qu'il ne pouvait laisser Draco ainsi.
-Allons, viens, on va voir McGonnagal. . .
Draco le suivit sans un mot, mais avant de passer la porte, Harry se tourna vers lui.
-Personne ne connaît l'existence de cette pièce excepté moi, une autre personne et dorénavant toi. Je ne sais toujours pas si je peux te faire confiance, mais j'espère que son existence restera secrète.
Draco opina et ils descendirent les escaliers menant au couloir du dessous. On les regarda étrangement sur le chemin du bureau de Dumbledore, maintenant occupé par McGonnagal, mais personne ne fit de commentaire. Tout le trajet, Harry garda sa baguette magique dans la main, par précaution.
-Ne t'en fais pas, ils sont trop lâches pour attaquer de jour, jamais ils ne courraient le risque de se faire prendre en flagrant délit, ce ne sont quand même que des Serpentards. . .
Harry le regarda surprit.
-Tu parles comme si tu ne te considérais plus comme un Serpentard.
-C'est le cas, je ne l'ai jamais vraiment été en fait.
-Qu'est-ce que tu veux dire ?
-Tu savais que le choixpeau pouvait lire à travers les gens même lorsqu'il n'est pas sur leur tête ?
-Non.
-Et bien c'est le cas. Il n'a peut-être que frôler mes cheveux, mais McGonnagal l'a tenu un moment au dessus de ma tête. Il voulait m'envoyer dans une autre maison, mais je lui ai demandé de me mettre à Serpentard. Je n'imaginais pas la correction que j'aurais de la part de mon père si je n'y étais pas, et je n'avais quand même que 11 ans, j'étais totalement terrorisé. . .
-Qu'est-ce qui t'a fait changer d'avis ?
-À propos de quoi ?
-Voldemort. . .
Draco ne tressaillit pas, à la surprise de Harry.
-En fait, je n'ai pas vraiment changé d'avis. J'ai toujours pensé qu'il n'était qu'un monstre, mais je n'avais pas vraiment le choix. Quand on a Lucius Malefoy comme père, on n'a pas vraiment droit à ses opinions. Puis, lors de l'attaque du bal de Noël, j'ai compris. Je ne pouvais me rallier à ce lâche. J'ai été malheureux toute ma vie, à suivre mon père et ses convictions à la trace, toujours dans la peur d'être réprimandé. Je ne voulais plus vivre ça, et je ne voulais pas aider un monstre à le faire vivre à des milliers de sorciers.
-. . .
-Je suis désolé Potter. . .
-Harry. . .
-Quoi ?
-Si je t'appelle Draco, c'est un peu idiot que tu m'appelles Potter. . . Appelle-moi Harry.
-D'accord, Harry.
Ils arrivèrent enfin au bureau de Dumbledore. Harry prononça le mot de passe et la gargouille s'écarta. Ils montèrent les escaliers magiques et frappèrent à la porte.
-Entrez ! leur répondit la voix fatiguée du professeure McGonnagal.
Ils franchirent la porte et restèrent debout devant le bureau du professeure.
-Monsieur Potter, monsieur Malefoy ? Que me vaut l'honneur de vous voir ici, pendant l'heure des cours, ensemble ?
Harry regarda Draco qui gardait les yeux rivés sur le plancher. Il entreprit alors de raconter les événements de la nuit passée, en changeant quelques petits détails en ce qui concernait la pièce des maraudeurs. La professeure ne semblait pas en croire ses oreilles.
-Monsieur Malefoy, est-ce que vous attestez que tout ce que monsieur Potter vient de dire est véridique ?
Malefoy opina, mais resta silencieux. Le professeure McGonnagal se leva et alla jeter un peu de poudre brillante dans l'antre de la cheminée.
-Professeur Rogue, est-ce que je pourrais vous voir un instant ?
À l'instar du professeur Lupin lors de sa troisième année, Harry vit le professeur Rogue apparaître dans la cheminée.
-Professeure McGonnagal, que se passe-t-il ? demanda-t-il de sa voix froide en jetant un coup d'?il à Draco et Harry.
Elle entreprit de lui raconter les événements dont Harry venait de lui faire le récit, sous le regard empli de fureur du professeur de potion. Harry et Draco, qui avaient pris la peine de s'asseoir, l'écoutèrent sans dire un mot.
-Alors, que suggérez-vous Severus ?
-Et bien, il est évident qu'on ne peut pas le laisser dans la salle commune de Serpentard !
-Je sais bien, mais lui donner une chambre individuelle serait du favoritisme !
-Minerva, ils ont tenté de le tuer !
-Je sais, mais de lui donner une chambre individuelle ne changera pas quand chose, il devra tout de même suivre ses cours avec les autres Serpentards et . . .
-Vous n'avez qu'à le répartir à nouveau, interrompit Harry d'une voix monocorde.
-Potter on ne vous a pas demandé votre avis ! cingla Rogue
-Peut-être, mais il est le seul ici à se préoccupé quelque peu de ce que moi je veux ! s'exclama Draco en regardant Rogue qui en fut bouche bée.
-Vous voulez vraiment quitter Serpentard, monsieur Malefoy ?
-Severus, interrompit McGonnagal alors que Draco ouvrait la bouche, vous savez bien que ce n'est pas possible, nous n'avons jamais re-réparti un élève ! Si nous le faisions, beaucoup trop d'élèves voudraient aussi repasser sous le choixpeau, vous imaginez le casse-tête ?
-Minerva, nous n'avons jamais eu à faire repasser un élève sous le choixpeau parce que jamais un groupe d'élèves n'a tenté de tuer un autre élève de leur maison !
-Mais, Severus. . .
-Nous n'avons pas le choix, Minerva. . .
La professeure se tourna vers le Serpentard.
-Monsieur Malefoy. . .
-Draco, la coupa celui-ci.
-Je vous demande pardon ?
-Mon nom est Draco, pas Malefoy, je ne suis plus un Malefoy. . .
-Bon, dans ce cas, Draco, est-ce que c'est vraiment ce que tu veux ?
-Oui. . .
-Dans ce cas. . .
Elle se leva et alla chercher le choixpeau posé sur une étagère. Elle le posa sur la tête de l'adolescent et ils attendirent. Après quelques instants, Draco eut un sourire et le choixpeau annonça :
-Gryffondor. . .
Le garçon aux cheveux blonds retira le choixpeau en souriant. Harry pensa que c'était la première fois qu'il le voyait vraiment sourire.
-Bon, dans ce cas, bienvenue à Gryffondor, Draco. Étant donné l'heure et les circonstances, je vous donne congé pour la journée à tous les deux. Vous en profiterez pour vous reposer et Draco, vous profiterez de l'absence des vos camarades dans votre maison pour déménager vos affaires. Un elfe de maison placera un lit supplémentaire dans le dortoir des cinquièmes années de Gryffondor. J'annoncerai votre changement de situation aux élèves durant le dîner, vous m'attendrez donc devant la grande salle avant d'aller vous asseoir avec les Gryffondors. Sur ce, bonne journée. . .
Harry et Draco sortirent du bureau. Draco semblait heureux, mais Harry appréhendait un peu le moment où les autres apprendraient qu'un Serpentard allait maintenant vivre parmi les Gryffondors. Il devra être courageux. Soudain, la réalité lui sauta aux yeux, oui, il sera courageux, ou alors il n'aurait pas été envoyé à Gryffondor, à moins que. . .
-Draco, tu n'as pas demandé à être à Gryffondor ?
-Non, c'était là que je devais être depuis le début. Pourquoi ?
-Et bien, j'espère que tu ne t'attends pas à être bien reçu. Déjà que je ne sais pas pour Ron et Hermione, alors je n'ose pas imaginer comment les autres vont réagir !
-T'inquiètes, je serai un courageux Gryffondor. Au fait, j'y pense !
Il prit sa baguette magique et la pointa sur l'écusson de Serpentard cousu sur sa robe de sorcier. Il prononça une formule et l'écusson vert et argent devint rouge et or, représentant maintenant un lion altier.
-Bon, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? demanda-t-il comme si ce qu'il venait de faire était le geste le plus normal du monde.
-Et bien, il est déjà 11h30, alors je propose de faire quelque chose avant le dîner, après quoi nous pourrons aller faire tes valises et te déménager chez Gryffondor. Je propose une promenade dans le parc.
-J'appuie.
Ils sortirent tous les deux dans la neige immaculée et marchèrent un moment autour du lac en parlant. Il s'avéra que Draco n'était pas du tout celui qu'il avait montré durant toutes ces années, à moins, pensa Harry, que c'était celui d'aujourd'hui qui n'était pas le véritable Draco. Il pensa qu'il ferait mieux d'oublier le dilemme et d'attendre les événements futurs. . . Cinq minutes avant midi, ils rentrèrent au château et Harry laissa Draco devant la porte de la grande salle, allant rejoindre Ron et Hermione.
-Harry ! s'exclama Hermione, mais où étais-tu, nous nous sommes fait un sang d'encre tout l'avant-midi !
-Je vous expliquerai plus tard, en attendant, j'ai cinq minutes pour vous préparer psychologiquement à quelque chose que vous trouverez abominable. . .
-Harry, tu me fais peur, dit Hermione.
-Et bien. . .
-Quoi, pressa Ron, qu'est-ce qui se passe ?
-Il se trouve qu'il y a un élève de cinquième année qui a été re-réparti. . .
-Oh ! dit Hermione, et qu'est-ce qu'il y a de si abominable à ça ? Je veux dire, oui, c'est plutôt inhabituel, mais ce n'est pas dramatique !
-Et bien, ça dépend, pour quelqu'un qui n'a pas vécu les événements de la nuit dernière, c'est plutôt apeurant. . .
-Harry. . . grogna Ron, tu vas nous dire QUI est re-réparti et OÙ il est réparti ?
-À Gryffondor, Malefoy. . .
-QUOI ! hurla Ron, suivit par Seamus, Dean et Neville qui avait suivit la conversation d'une oreille.
Toutes les têtes se tournèrent vers eux en même temps.
-CHUT ! intima Harry
-Et tu peux nous expliquer pourquoi il a été re-réparti ? demanda Hermione qui avait été la seule à garder son calme.
Harry leur expliqua rapidement ce qui s'était passé la veille, tout en étant coupé à plusieurs endroits. Il regarda le visage défait de ses amis lorsqu'il eut terminé son récit et se dit que ce ne serait pas facile de leur faire gober tout ça, et surtout de faire en sorte qu'ils fassent confiance à Malefoy. Il décida de se lancer.
-En ce qui me concerne, je lui fais confiance, dit-il. Le choixpeau ne l'aurait pas envoyé à Gryffondor s'il avait pu voir en lui quelque mauvaise intention qui soit. Le soir du bal, il a combattu de notre côté, contre les mangemorts, et on voit bien qu'il n'est plus le prince de Serpentard. Son attitude a complètement changé aussi et je crois que le Draco que j'ai vu hier soir et ce matin, est celui qu'il nous a caché toutes ces années. . .
-Mais, Harry, c'est un Serpentard ! objecta Ron.
-Et alors, je parle bien fourchelangue, et tu me parles quand même ! Si quelqu'un aurait dû aller à Serpentard, je crois que c'est bien moi ! Mais je suis ici !
-Il n'a pas tort, Ron, approuva Hermione.
-De toute façon, dit Seamus qui semblait quelque peu y croire, nous verrons bien ce qui se passera, je ne crois pas que nous ayons le choix, de toute façon ! Et puis. . .
Mais il ne pu continuer. À ce moment, McGonnagal entrait dans la grande salle, suivit de Draco qui semblait nerveux. L'adolescent risqua un regard vers la table de son ancienne maison et y croisa des regards et des sourires qui ne prévalaient rien de bon pour lui. Il était heureux de ne pas retourner manger à cette table.
Le professeur McGonnagal resta debout devant la table des professeurs et le professeur Rogue demanda le silence.
-Suite à certains événements que je n'aurais, franchement, jamais cru voir dans cette école, nous avons pris la décision de répartir à nouveau un élève. La répartition de cet élève a été faite ce matin, dans mon bureau. À partir d'aujourd'hui, monsieur Draco Malefoy sera dans la maison de Gryffondor. Bon appétit à tous.
Elle alla s'asseoir à la table des professeurs alors que Draco lui, se dirigeait vers la table de Gryffondor. On aurait pu entendre une mouche voler dans la grande salle, mais un énorme brouhaha explosa après quelques secondes. Draco s'assit à l'extrémité la plus proche de la table des professeurs, là ou il n'y avait personne et commença à remplir son assiette. Sans un regard aux autres, Harry se leva et alla s'asseoir face à lui. Personne n'osa l'en empêcher et malgré ses réticences, Hermione entraîna Ron vers eux après quelques minutes. C'est ainsi que Draco se retrouva à expliquer ce qui c'était passé depuis le bal de Noël et le pourquoi du comment de sa seconde répartition. Malheureusement, Harry, Ron et Hermione furent les seuls à le rejoindre ce midi là.
-Ouais, et bien, je crois que je ne suis toujours pas très aimé !
-T'en fais pas, dit Harry, ils s'y feront. Il faut dire que tu n'as jamais aidé à ce qu'on t'aime beaucoup ici.
-Ouais, je sais, je ne m'attendais pas à des miracles non plus. J'espère seulement qu'ils sauront apprendre à me faire confiance. . .
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J'espère que ce nouveau chapitre vous a plu.
Malheureusement, je ne peux avancer un date pour le prochain, mais je vous promets que je n'abandonne pas, soyez patient.
Encore merci de continuer à me lire
Et n'oubliez pas, un petit reviews, ça fait toujours plaisir !!!
À bientôt !!!
Shany-Blue, la dernière des Pendragons
xxx
Et oui, enfin, un nouveau chapitre est en ligne !!!
Je n'ai pas grand-chose à dire sinon que je m'excuse du temps que j'ai pris pour écrire ce chapitre. . . Au fait, merci à tous ces gens qui ont tenté, même si c'était sans succès, de me sortir de cet énorme syndrome de la page blanche !!!
Bien, maintenant que c'est fait, passons au reviews :
Blacky : Bon, quoi dire d'autre que merci et que en effet, je crois que tu n'es pas très objective !!! lol
Callista : Merci beaucoup, et bienvenue sur ff.net, même si je sais que je suis un peu en retard !!!
Zorbas : Merci beaucoup !
Tiken : Merci, et désolée d'avoir été aussi long. . .
Kyzara : Merci, merci, merci beaucoup à toi aussi. . .
Ankou : Merci.euh, moi aussi je me répète là . . . éhéh . . . Les allusions à la dame du lac, c'est à propos de la descendance de Merlin. D'ailleurs, je crois que j'ai oublié de faire l'annonce !!! Et bien, autant le faire tout de suite !!!
ATTENTION ATTENTION !!! LA PRÉSENTE EST POUR VOUS SIGNALER UN DISCLAMER !!! EN EFFET, EN CE QUI CONCERNE LES ORIGINES DE MERLIN, RIEN DE M'APPARTIENT !!! POUR EN APPRENDRE PLUS, JE VOUS CONSEILLE LE CYCLE DE PENDRAGON ÉCRIT PAS STEVEN LAWHEAD !!! MERCI !!!
Bon, maintenant, retour au reviews !!!
Rosane : Merci beaucoup, et tu diras aussi merci à ta s?ur, au mal qu'elle s'est donnée pour tenter de me débloquer !!! éhéh !
Harry Gryffondor : et bien là voilà !!! Et merci !!!
Witness : Merci beaucoup à toi aussi !!!
Dreameuse : Merci beaucoup !!!
Pascal : Et bien si elle est si bidon, tu peux m'expliquer pourquoi tu l'as lu jusqu'au chapitre 21 ??? Moi je ne force personne à me lire, je l'écris avant tout pour moi-même, pour me prouver que je peux le faire, et le jour où je publierai quelque chose pour vrai, et bien je serai heureuse que tu ne me lises pas !!!
Cecilia : Dans la mythologie romaine, Remus et Romulus sont deux frères jumeaux élevés par une louve. Soit dit en passant, je ne suis pas la première à exploiter le thème, mais merci quand même !!! L'idée m'est venue en écoutant Star Trek !!! lol . . . En ce qui concerne les matchs de Quidditch, et bien, en ce qui me concerne, je suis pas fans de ces scènes, c'est pourquoi je les ai raccourci. . .
Ernia : Pour Dumbledore, tu te doutes que je ne volerai pas le punch !!! En ce qui concerne Harry, et bien, tu auras ta réponse dans ce chapitre. . .
Louloute : Dis comme tu le dis, je ne le prends pas mal. Je hais ces gens comme Pascal qui font une critique totalement impersonnelle et totalement non constructive. Tu as le droit de trouve ma fic banale, après tout, il n'y a rien de très exceptionnel d'exploité à l'intérieur, mais si tu l'as lu au complet, j'imagine que c'est parce qu'il y a quand même quelque chose qui t'y a accroché !!! Sinon, je suis contente que tu te sois donné la peine de toute la lire. Merci.
Bon et bien assez bavardé, bonne lecture à tous !!!!
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Chapitre 21 : Changement de camps. . .
Lorsque les adolescents se levèrent le matin de la rentrée, c'est sans grand entrain qu'ils préparèrent leurs bagages. Ils savaient tous que Poudlard ne serait pas le même sans Dumbledore.
Quoi que rien ne laisse présager que le directeur ait été tué par Voldemort, rien ne laissait supposer le contraire non plus, au grand malheur de tous ou presque. Et c'est sans grande conviction que Harry, Cho, Ron et Hermione, accompagnés de Arabella et Remus, qui étaient restés au manoir, et de Sirius, transplanèrent dans la cabane hurlante pour rejoindre Poudlard par le passage secret.
Le retour à l'école se fit sans embûches, malgré le regard triste de la plupart des élèves. À l'étonnement du trio, même Malefoy semblait attristé par la disparition du directeur de Poudlard. Peut-être était-il vraiment du côté du bien, tout compte fait.
La table des professeurs semblait vide lorsque Dumbledore n'y était pas pour lancer des regards pétillants aux élèves ou encore faire des discours n'ayant parfois aucun sens. Bien sûr, Minerva McGonnagal assurait la direction par intérim, mais elle avait gardé sa place, laissant le siège de Dumbledore vide. Romulus était aussi présent à la table des professeurs, s'étant proposé pour assurer les cours de métamorphoses, Minerva n'ayant probablement pas le temps de tout faire.
Les cours reprirent le lendemain et la vie reprit peu à peu à Poudlard. Partout dans les couloirs, on évitait de parler des événements du bal de noël et on faisait semblant de s'amuser. Étrangement, Draco avait délaissé certains Serpentards pour aller vers d'autres. Il était retourné s'asseoir avec Goyle et Parkinson alors que Crabbe était resté dans son coin. Il était même presque aimable avec les Gryffondors et laissait désormais Hermione, Ron et Harry tranquilles.
Harry n'avait toujours pas ouvert le livre des maraudeurs. Mais un soir, Cho étant à un entraînement de Quidditch et Ron et Hermione roucoulant près du feu, il décida que c'était la soirée idéale pour le faire. Il monta donc à son dortoir, prit sa cape d'invisibilité et le livre en question et monta à la pièce secrète des maraudeurs.
Lorsqu'il pénétra dans la pièce, un grand feu s'alluma instantanément dans la cheminée. La soirée était vraiment superbe. Les étoiles scintillaient dans le ciel et la lune était pleine. Harry eut une pensée pour Remus qui devait se trouver en ce moment dans la cabane hurlante. Heureusement, les étudiants sachant maintenant que Remus était un loup- garou, savaient aussi qu'ils ne devaient pas s'aventurer dans le parc les nuits de pleine lune, évitant ainsi tout incident.
Harry s'assit dans un des grands fauteuils bourgognes et se s'abria d'une couverture bleue nuit brodée d'un soleil. Il ouvrit le livre et lut une seconde fois l'inscription de la première page. Son c?ur se serra en pensant au James qu'il avait connu en début d'année. Il aurait tellement voulu connaître réellement son père. Il tourna la page et aussitôt un message, écrit d'une plume fine, apparut sûr le second parchemin. Le message, ou plutôt ce qui ressemblait à une lettre, disait ceci :
« Cher Harry,
un jour, tu liras ce message, et je ne sais pas du tout ce que je serai devenu alors. Je suppose que si tu as ce livre en main, c'est que tu es déjà un adolescent et que tu fais ou as déjà fait ton entrée à Poudlard. Comme le temps peut passer vite parfois. . . Je suppose que tu sais que Voldemort en veut aux Potter. C'est pour cette raison que je ne sais pas où je serai lorsque tu liras ce message. J'espère seulement que tu pourras le lire. Tu as eu un an aujourd'hui. J'ai voulu attendre avant d'écrire ce message, mais aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi, je sens que le temps presse.
Tu sais sûrement que je suis un animagus. Je me transforme en effet en cerf, tout comme Sirius se transforme en chien et Peter en rat. J'imagine que tu connais déjà l'histoire, mais je veux seulement te dire que Remus est un loup-garou. Je suis désolé de te le dire ainsi, surtout si tu ne le savais pas déjà, mais je ne connais pas d'autre façon de le dire. Pour nous, Remus est seulement Remus, et non une bête sanguinaire, et je t'en prie, ne le traite jamais ainsi. Il a déjà trop souffert dans sa vie, ne le blesse pas. Toujours est-il que c'est pour lui que nous sommes tous devenus animagi. En effet, un loup-garou est inoffensif envers les animaux, alors en nous transformant, nous pouvions lui tenir compagnie les soirs de pleine lune, mais j'imagine que tu le sais déjà. C'est pour cette raison que nous avons mis la marche à suivre dans ce livre. Si tu suis toutes les étapes correctement, tu pourras devenir un parfait animagus. Je te demande une seule chose. Si jamais je ne suis plus là, demande à ton parrain de t'aider, ou encore à Peter, mais je te conseille d'aller voir Sirius en premier. Il pourra t'aider et tu progresseras plus rapidement et surtout, de façon plus sécuritaire.
Tu trouveras aussi plusieurs choses dans ce livre, mais sois toujours vigilant avec ce que tu y dénicheras. Je te certifie que tout est magie blanche, mais celle-ci reste très puissante, et on ne sait jamais où la magie peut nous mener, surtout lorsqu'on est plutôt mauvais en potion, crois-en mon expérience. . .
J'espère que tu es heureux Harry, peu importe ce qui est advenu de nous. Je ne te dirai pas d'être un parfait maraudeur, mais plutôt d'être toi-même, parce que c'est seulement ainsi que tu peux vraiment être heureux, et je te souhaite de l'être, simplement.
Je te dis donc bonne lecture et aussi, bonne vie, Harry
Ton père, James Potter »
Lorsque Harry eut terminé la lettre, on pouvait voir des larmes couler sur ses joues. À l'exception de l'été précédent et de l'affrontement contre Voldemort, il n'avait jamais eu la chance de recevoir un message de son père, et encore moins de savoir le fond de sa pensée, de ce qu'il aurait voulu pour lui. Il pensa au fait que son père voulait le voir devenir animagus. Il se demanda en quoi il pourrait se transformer. L'idée de pouvoir le faire était plutôt intéressante, d'autant plus que ce pourrait être un atout face à Voldemort.
Il tourna la page et un texte apparut sur celle-ci. En lisant les premières lignes, il comprit que c'était les étapes à suivre pour devenir animagus. Selon le livre, la première chose à faire était la concoction d'une potion qui amènerait le futur animagi de rêver de sa forme animal. Considérant son pauvre talent en potion, deux choix s'offraient à lui : soit, il en parlait à Ron et Hermione, pour que cette dernière l'aide à faire la potion, soit il allait voir Sirius. Il ne savait pas pourquoi, mais quelque chose le poussait à ne pas en parler à Sirius, enfin, pas pour l'instant. Il leva les yeux au ciel et les fixa sur la lune. De toute façon, en ce moment, Sirius devait probablement se trouver dans la cabane hurlante avec Remus, donc absolument pas disponible et il était trop enthousiaste pour ne pas commencer à y réfléchir tout de suite.
Il repoussa la couverture qui le couvrait et sauta sur ses pieds. Il attrapa le livre qu'il réduit et mis dans sa poche et parti en direction de la salle commune. En chemin, tout près de la tour d'astronomie, il entendit des éclats de voix. Sa conscience lui disait de passer son chemin, mais sa curiosité ne l'entendait pas ainsi. Couvert par sa cape d'invisibilité, il approcha à pas feutrés de la dispute et ce qu'il vit le figea sur place. Crabbe et d'autres Serpentards de sixième et septième année pointaient leurs baguettes vers un autre garçon repoussé contre le mur et dont le visage était dans l'ombre de Crabbe. Lorsque celui-ci bougea, Harry n'eut aucune peine à reconnaître la tignasse blonde du garçon acculé au mur. Malefoy. . . Harry s'approcha silencieusement du groupe, ne sachant trop comment réagir. Soudainement, le groupe s'agita. Deux septième année prirent Draco par les bras et le forcèrent à grimper les marches menant tout en haut de la tour d'astronomie. Sans réfléchir, Harry les suivit. Il pouvait maintenant entendre clairement la discussion du groupe.
-Ton père n'est pas très content, tu sais, Draco, disait Crabbe. Tu t'en es bien sorti jusqu'à maintenant, en restant ici pour les vacances de Noël, mais croyais-tu te sauver de nous éternellement ? Je te croyais plus intelligent, tu aurais dû savoir que de t'afficher aussi directement du côté de ce vieux fou, amoureux des moldus, de Dumbledore était du suicide. J'ai d'ailleurs une mauvaise nouvelle pour toi Draco, ce soir, imagine-toi donc, que tu vas te suicider !
Les autres Serpentards éclatèrent de rire en même temps que Crabbe. Harry pu voir, l'instant d'une seconde, le visage apeuré de son ennemi de toujours et devina qu'il devait prendre le Serpentard aux mots. Il se félicita de les avoir suivit, mais il se demanda aussi ce qu'il pouvait faire pour Draco.
Il se souvint alors d'un sort que lui avait fait pratiquer Sirius pendant les vacances de Noël. Ce sort avait la propriété de donner des ailes à l'incantateur. Le sorcier se retrouvait alors avec d'énormes ailes d'aigle sortant de son dos. Cependant, même s'il avait réussi, ce jour là, à faire le sort correctement, il n'avait pas vraiment eu l'occasion de le pratiquer depuis et ne savait pas du tout s'il réussirait à produire l'effet voulu dans cette situation. C'était aussi très douloureux, et les ailes, très volumineuses, seraient trop grandes pour qu'il puisse garder la cape d'invisibilité. Cependant, le sort avait l'avantage d'être rapide à exécuter et les ailes poussaient en quelques secondes seulement. Il devait alors se mettre dans un coin sombre de la tour, tout en gardant un ?il sur le groupe, pour pratiquer le sort, mais il devait être très discret pour ne pas se faire remarquer. Il faudrait aussi qu'il se synchronise avec les gestes des autres, la tour était haute, mais sa hauteur n'était pas infinie. En supposant qu'il réussisse à jeter le sort et à rattraper Draco dans les airs, il lui fallait quand même une certaine distance pour se redresser et ne pas s'écraser lui aussi au sol. C'était du suicide, mais ce n'était pas comme s'il avait le choix.
Une fois en haut de la tour, il se faufila dans un coin sombre et enleva sa cape d'invisibilité qu'il fourra dans la poche de sa robe de sorcier. Il se concentra très fort et récita l'incantation, en espérant réussir du premier coup. Après quelques secondes, une douleur fulgurante au niveau de ses omoplates lui indiqua que le sort avait fonctionné, quoi qu'avec un peu de retard. Il dû se mordre les joues pour ne pas crier tant la douleur était intense. Sirius lui avait expliqué qu'il était normal qu'il ait autant mal, mais que la douleur devrait s'estomper avec le temps. Lorsque la douleur s'éteint, il vérifia ses ailes et constata qu'elles étaient entières et qu'il pouvait parfaitement les utiliser. Il reporta donc son attention sur le groupe, en attendant le bon moment. Il vit Draco se débattre alors que les autres le forçaient à monter sur le muret entourant toute la tour, puis, comme au ralenti, il vit Crabbe frapper Draco au visage. Il vit Draco perdre l'équilibre et se retrouver dans le vide. Après être resté un instant suspendu dans les airs, il chuta. Harry prit alors son élan sans même regarder les Serpentards se retourner vers lui avec les yeux exorbités, puis il sauta sur le muret et s'élança la tête la première dans le vide. Il vit Draco quelques mètres plus bas et battit alors de ses grandes ailes pour se donner de la vitesse et le rejoindre. En quelques secondes, il était à ses côtés, puis sous lui. D'un coup d'ailes, il se remit les pieds en bas et réceptionna Draco dans ses bras. Celui-ci avait l'?il gauche qui bleuissait rapidement et semblait inconscient.
-Heureusement ! pensa Harry en imaginant la réaction de Draco en le voyant voler vers lui et l'attraper.
Ils arrivaient près de la terre ferme lorsqu'une vue le terrifia. Venant apparemment du saule cogneur, deux énormes loups venaient directement vers eux, suivis de près par un énorme chien noir qu'on aurait facilement pu confondre avec un sinistros. Il était maintenant trop près du sol pour avoir le temps de remonter, ils resteraient ainsi trop longtemps suspendus entre ciel et terre et les deux loups-garous auraient la tâche facile pour les attraper. Il devait prendre le risque de se poser à terre pour ensuite se donner un élan avec ses jambes et remonter. Il se laissa donc descendre et lorsque ses pieds touchèrent le sol il s'accroupit et, d'un puissant coup d'aile, s'élança à nouveau dans les airs. Sous lui, il entendit des grognements de fureur poussés par les loups-garous. En regardant en bas, il vit le chien noir qui aboyait joyeusement en sautant sur place. Harry ria de la réaction enfantine de Sirius et s'élança vers le haut du château.
-Tu as besoin d'aide ? l'entendit-il demandé télépathiquement.
-Non, il n'est pas en si mauvais état, reste avec Remus et l'autre. Au fait, je ne sais pas qui c'est, mais tu vas me devoir des explications !
-D'accord, d'accord ! Pour l'instant, si tu veux rentrer, va à la bulle des maraudeurs par l'extérieur. En prononçant le même mot de passe que pour la statue, tu pourras voir la pièce et y entrer.
-Merci.
Il se dirigea donc, toujours avec son fardeau, vers l'endroit indiqué. Lorsqu'il se crut près de la bulle, il prononça le mot de passe et ce qu'il vit le stupéfia. Sous lui venait d'apparaître une immense bulle, semblable à une bulle de savon, miroitant à la lumière de la lune et de toutes les couleurs. Il posa les pieds sur la bulle, tout en se maintenant en l'air à l'aide de ses ailes, et vit avec stupéfaction qu'il pouvait traverser la substance sans la briser. Il se laissa donc descendre doucement et atterrit dans la pièce, traversant le mur translucide comme s'il n'y avait eu que de l'air.
Il déposa Draco, qui commençait à peser lourd dans ses bras, sur un grand divan aux mêmes couleurs que le reste de l'ameublement et le couvrit de la couverture qu'il avait utilisée en début de soirée. Puis, dans la même douleur qui avait accompagné l'apparition de ses ailes, il les fit disparaître. Bien décidé à ne pas laisser son ennemi seul dans la pièce des maraudeurs, Harry s'assit aussi dans un grand fauteuil, fit venir à lui une couverture semblable à celle qui couvrait maintenant Draco, sortit le livre des maraudeurs de sa poche, lui redonna sa taille normale et plongea dans la lecture de la procédure à suivre pour la fabrication de la potion qu'il devrait préparer pour devenir animagus.
Il avait dû s'endormir, parce que lorsque Harry ouvrit les yeux, le soleil était levé. Il se demanda ce qui l'avait réveillé lorsqu'il vit Draco bouger frénétiquement sur le divan en face de lui. Il vit le garçon ouvrir les yeux et s'asseoir brusquement. Le blond tourna la tête et regarda Harry, les yeux pleins de questions.
-Potter ? Mais qu'est-ce que tu fous là ? Où est-ce que je suis ? demanda le Serpentard rudement.
-Merci, c'est gentil ! dit Harry en fronçant les sourcils.
-Quoi ?
-Si tu tâchais d'abord de te rappeler ce qui c'est passé la nuit dernière, ta première question devrait plutôt être « Comment se fait-il que je sois encore vivant ? » !
Il vit le front de Draco se plisser sous l'effort, puis il vit celui- ci grimacer.
-Je ne suis pas certain de me rappeler. . .
-Tu te souviens de quoi ? demanda Harry.
-Je me souviens d'avoir été pris dans un coin par Crabbe et sa bande, puis ils m'ont obligé à monter en haut de la tour d'astronomie. Ensuite, ils m'ont fait monter sur le muret et Crabbe m'a frappé, et je crois que je suis tombé, mais ça ne doit pas être le cas si je suis ici, non ?
Il avait posé cette question comme s'il espérait de tout c?ur que ce n'était pas Harry qui lui avait sauvé la vie.
-En effet, tu es tombé. Je vous ai suivi dans la tour d'astronomie et là haut, j'ai pratiqué un sortilège me faisant pousser des ailes. Je savais qu'ils te pousseraient dans le vide, mais ils étaient trop nombreux. Alors j'ai attendu que tu tombes, puis j'ai sauté pour te rattraper. Tu étais inconscient, et c'est bien heureux parce que je ne suis pas certain que tu m'aurais laissé faire si ça n'avait pas été le cas. Puis j'ai voulu atterrir dans le parc mais nous avions déjà été aperçut par Remus, alors je suis remonté ici et je t'ai laissé dormir. D'ailleurs, je crois que j'ai fait un somme, moi aussi ! termina-t-il en baillant.
-Alors je ne rêve pas, tu m'as vraiment sauvé la vie ?
-Et oui, mais à voir ta réaction, je ne sais plus trop si c'est une bonne nouvelle. . .
Malefoy resta silencieux un moment, examinant son ?il bleui de ses doigts et grimaçant. Harry pour sa part, se leva, ramassa le livre des maraudeurs, le réduit à nouveau et le fourra dans sa poche. Il entreprit alors de ranger tout en parlant.
-C'est pas tout ça, mais c'est le matin, et les autres vont se demander où nous sommes. Je propose d'aller voir le professeur McGonnagal, je ne crois pas qu'il soit sage que tu restes dans la même salle commune que les autres Serpentards, à moins que tu ne tiennes vraiment plus à la vie. . .
-Merci. . .
Harry se retourna brusquement. Avait-il vraiment bien entendu ?
-Euh, tu peux répéter ?
Malefoy garda le silence un moment mais se décida à parler après quelques secondes.
-Merci. Tu n'étais nullement obligé de faire ça, surtout après toutes ces années où je t'ai traité comme un moins que rien. Je suis d'ailleurs stupéfait que tu l'ais fait. . .
-Malefoy. . .
-Draco. . .
-Quoi ?
-Appelle moi Draco, je ne suis plus un Malefoy. . .
-D'accord, dit Harry stupéfait.
-Qu'est-ce que tu allais dire ?
Harry resta un moment silencieux.
-J'allais dire que je ne laisserais jamais quelqu'un mourir lorsqu'il est en mon pouvoir de faire quelque chose, que cette personne soit celle que j'aime ou que je déteste le plus au monde. . .
Ils laissèrent délibérément le silence s'installer entre eux. Draco se leva et plia la couverture qui l'avait recouvert pendant la nuit. Harry remarqua ses gestes lents et ses mains tremblantes. Il ne savait pas ce qui c'était passé, mais il n'y avait aucun doute qu'il ne pouvait laisser Draco ainsi.
-Allons, viens, on va voir McGonnagal. . .
Draco le suivit sans un mot, mais avant de passer la porte, Harry se tourna vers lui.
-Personne ne connaît l'existence de cette pièce excepté moi, une autre personne et dorénavant toi. Je ne sais toujours pas si je peux te faire confiance, mais j'espère que son existence restera secrète.
Draco opina et ils descendirent les escaliers menant au couloir du dessous. On les regarda étrangement sur le chemin du bureau de Dumbledore, maintenant occupé par McGonnagal, mais personne ne fit de commentaire. Tout le trajet, Harry garda sa baguette magique dans la main, par précaution.
-Ne t'en fais pas, ils sont trop lâches pour attaquer de jour, jamais ils ne courraient le risque de se faire prendre en flagrant délit, ce ne sont quand même que des Serpentards. . .
Harry le regarda surprit.
-Tu parles comme si tu ne te considérais plus comme un Serpentard.
-C'est le cas, je ne l'ai jamais vraiment été en fait.
-Qu'est-ce que tu veux dire ?
-Tu savais que le choixpeau pouvait lire à travers les gens même lorsqu'il n'est pas sur leur tête ?
-Non.
-Et bien c'est le cas. Il n'a peut-être que frôler mes cheveux, mais McGonnagal l'a tenu un moment au dessus de ma tête. Il voulait m'envoyer dans une autre maison, mais je lui ai demandé de me mettre à Serpentard. Je n'imaginais pas la correction que j'aurais de la part de mon père si je n'y étais pas, et je n'avais quand même que 11 ans, j'étais totalement terrorisé. . .
-Qu'est-ce qui t'a fait changer d'avis ?
-À propos de quoi ?
-Voldemort. . .
Draco ne tressaillit pas, à la surprise de Harry.
-En fait, je n'ai pas vraiment changé d'avis. J'ai toujours pensé qu'il n'était qu'un monstre, mais je n'avais pas vraiment le choix. Quand on a Lucius Malefoy comme père, on n'a pas vraiment droit à ses opinions. Puis, lors de l'attaque du bal de Noël, j'ai compris. Je ne pouvais me rallier à ce lâche. J'ai été malheureux toute ma vie, à suivre mon père et ses convictions à la trace, toujours dans la peur d'être réprimandé. Je ne voulais plus vivre ça, et je ne voulais pas aider un monstre à le faire vivre à des milliers de sorciers.
-. . .
-Je suis désolé Potter. . .
-Harry. . .
-Quoi ?
-Si je t'appelle Draco, c'est un peu idiot que tu m'appelles Potter. . . Appelle-moi Harry.
-D'accord, Harry.
Ils arrivèrent enfin au bureau de Dumbledore. Harry prononça le mot de passe et la gargouille s'écarta. Ils montèrent les escaliers magiques et frappèrent à la porte.
-Entrez ! leur répondit la voix fatiguée du professeure McGonnagal.
Ils franchirent la porte et restèrent debout devant le bureau du professeure.
-Monsieur Potter, monsieur Malefoy ? Que me vaut l'honneur de vous voir ici, pendant l'heure des cours, ensemble ?
Harry regarda Draco qui gardait les yeux rivés sur le plancher. Il entreprit alors de raconter les événements de la nuit passée, en changeant quelques petits détails en ce qui concernait la pièce des maraudeurs. La professeure ne semblait pas en croire ses oreilles.
-Monsieur Malefoy, est-ce que vous attestez que tout ce que monsieur Potter vient de dire est véridique ?
Malefoy opina, mais resta silencieux. Le professeure McGonnagal se leva et alla jeter un peu de poudre brillante dans l'antre de la cheminée.
-Professeur Rogue, est-ce que je pourrais vous voir un instant ?
À l'instar du professeur Lupin lors de sa troisième année, Harry vit le professeur Rogue apparaître dans la cheminée.
-Professeure McGonnagal, que se passe-t-il ? demanda-t-il de sa voix froide en jetant un coup d'?il à Draco et Harry.
Elle entreprit de lui raconter les événements dont Harry venait de lui faire le récit, sous le regard empli de fureur du professeur de potion. Harry et Draco, qui avaient pris la peine de s'asseoir, l'écoutèrent sans dire un mot.
-Alors, que suggérez-vous Severus ?
-Et bien, il est évident qu'on ne peut pas le laisser dans la salle commune de Serpentard !
-Je sais bien, mais lui donner une chambre individuelle serait du favoritisme !
-Minerva, ils ont tenté de le tuer !
-Je sais, mais de lui donner une chambre individuelle ne changera pas quand chose, il devra tout de même suivre ses cours avec les autres Serpentards et . . .
-Vous n'avez qu'à le répartir à nouveau, interrompit Harry d'une voix monocorde.
-Potter on ne vous a pas demandé votre avis ! cingla Rogue
-Peut-être, mais il est le seul ici à se préoccupé quelque peu de ce que moi je veux ! s'exclama Draco en regardant Rogue qui en fut bouche bée.
-Vous voulez vraiment quitter Serpentard, monsieur Malefoy ?
-Severus, interrompit McGonnagal alors que Draco ouvrait la bouche, vous savez bien que ce n'est pas possible, nous n'avons jamais re-réparti un élève ! Si nous le faisions, beaucoup trop d'élèves voudraient aussi repasser sous le choixpeau, vous imaginez le casse-tête ?
-Minerva, nous n'avons jamais eu à faire repasser un élève sous le choixpeau parce que jamais un groupe d'élèves n'a tenté de tuer un autre élève de leur maison !
-Mais, Severus. . .
-Nous n'avons pas le choix, Minerva. . .
La professeure se tourna vers le Serpentard.
-Monsieur Malefoy. . .
-Draco, la coupa celui-ci.
-Je vous demande pardon ?
-Mon nom est Draco, pas Malefoy, je ne suis plus un Malefoy. . .
-Bon, dans ce cas, Draco, est-ce que c'est vraiment ce que tu veux ?
-Oui. . .
-Dans ce cas. . .
Elle se leva et alla chercher le choixpeau posé sur une étagère. Elle le posa sur la tête de l'adolescent et ils attendirent. Après quelques instants, Draco eut un sourire et le choixpeau annonça :
-Gryffondor. . .
Le garçon aux cheveux blonds retira le choixpeau en souriant. Harry pensa que c'était la première fois qu'il le voyait vraiment sourire.
-Bon, dans ce cas, bienvenue à Gryffondor, Draco. Étant donné l'heure et les circonstances, je vous donne congé pour la journée à tous les deux. Vous en profiterez pour vous reposer et Draco, vous profiterez de l'absence des vos camarades dans votre maison pour déménager vos affaires. Un elfe de maison placera un lit supplémentaire dans le dortoir des cinquièmes années de Gryffondor. J'annoncerai votre changement de situation aux élèves durant le dîner, vous m'attendrez donc devant la grande salle avant d'aller vous asseoir avec les Gryffondors. Sur ce, bonne journée. . .
Harry et Draco sortirent du bureau. Draco semblait heureux, mais Harry appréhendait un peu le moment où les autres apprendraient qu'un Serpentard allait maintenant vivre parmi les Gryffondors. Il devra être courageux. Soudain, la réalité lui sauta aux yeux, oui, il sera courageux, ou alors il n'aurait pas été envoyé à Gryffondor, à moins que. . .
-Draco, tu n'as pas demandé à être à Gryffondor ?
-Non, c'était là que je devais être depuis le début. Pourquoi ?
-Et bien, j'espère que tu ne t'attends pas à être bien reçu. Déjà que je ne sais pas pour Ron et Hermione, alors je n'ose pas imaginer comment les autres vont réagir !
-T'inquiètes, je serai un courageux Gryffondor. Au fait, j'y pense !
Il prit sa baguette magique et la pointa sur l'écusson de Serpentard cousu sur sa robe de sorcier. Il prononça une formule et l'écusson vert et argent devint rouge et or, représentant maintenant un lion altier.
-Bon, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? demanda-t-il comme si ce qu'il venait de faire était le geste le plus normal du monde.
-Et bien, il est déjà 11h30, alors je propose de faire quelque chose avant le dîner, après quoi nous pourrons aller faire tes valises et te déménager chez Gryffondor. Je propose une promenade dans le parc.
-J'appuie.
Ils sortirent tous les deux dans la neige immaculée et marchèrent un moment autour du lac en parlant. Il s'avéra que Draco n'était pas du tout celui qu'il avait montré durant toutes ces années, à moins, pensa Harry, que c'était celui d'aujourd'hui qui n'était pas le véritable Draco. Il pensa qu'il ferait mieux d'oublier le dilemme et d'attendre les événements futurs. . . Cinq minutes avant midi, ils rentrèrent au château et Harry laissa Draco devant la porte de la grande salle, allant rejoindre Ron et Hermione.
-Harry ! s'exclama Hermione, mais où étais-tu, nous nous sommes fait un sang d'encre tout l'avant-midi !
-Je vous expliquerai plus tard, en attendant, j'ai cinq minutes pour vous préparer psychologiquement à quelque chose que vous trouverez abominable. . .
-Harry, tu me fais peur, dit Hermione.
-Et bien. . .
-Quoi, pressa Ron, qu'est-ce qui se passe ?
-Il se trouve qu'il y a un élève de cinquième année qui a été re-réparti. . .
-Oh ! dit Hermione, et qu'est-ce qu'il y a de si abominable à ça ? Je veux dire, oui, c'est plutôt inhabituel, mais ce n'est pas dramatique !
-Et bien, ça dépend, pour quelqu'un qui n'a pas vécu les événements de la nuit dernière, c'est plutôt apeurant. . .
-Harry. . . grogna Ron, tu vas nous dire QUI est re-réparti et OÙ il est réparti ?
-À Gryffondor, Malefoy. . .
-QUOI ! hurla Ron, suivit par Seamus, Dean et Neville qui avait suivit la conversation d'une oreille.
Toutes les têtes se tournèrent vers eux en même temps.
-CHUT ! intima Harry
-Et tu peux nous expliquer pourquoi il a été re-réparti ? demanda Hermione qui avait été la seule à garder son calme.
Harry leur expliqua rapidement ce qui s'était passé la veille, tout en étant coupé à plusieurs endroits. Il regarda le visage défait de ses amis lorsqu'il eut terminé son récit et se dit que ce ne serait pas facile de leur faire gober tout ça, et surtout de faire en sorte qu'ils fassent confiance à Malefoy. Il décida de se lancer.
-En ce qui me concerne, je lui fais confiance, dit-il. Le choixpeau ne l'aurait pas envoyé à Gryffondor s'il avait pu voir en lui quelque mauvaise intention qui soit. Le soir du bal, il a combattu de notre côté, contre les mangemorts, et on voit bien qu'il n'est plus le prince de Serpentard. Son attitude a complètement changé aussi et je crois que le Draco que j'ai vu hier soir et ce matin, est celui qu'il nous a caché toutes ces années. . .
-Mais, Harry, c'est un Serpentard ! objecta Ron.
-Et alors, je parle bien fourchelangue, et tu me parles quand même ! Si quelqu'un aurait dû aller à Serpentard, je crois que c'est bien moi ! Mais je suis ici !
-Il n'a pas tort, Ron, approuva Hermione.
-De toute façon, dit Seamus qui semblait quelque peu y croire, nous verrons bien ce qui se passera, je ne crois pas que nous ayons le choix, de toute façon ! Et puis. . .
Mais il ne pu continuer. À ce moment, McGonnagal entrait dans la grande salle, suivit de Draco qui semblait nerveux. L'adolescent risqua un regard vers la table de son ancienne maison et y croisa des regards et des sourires qui ne prévalaient rien de bon pour lui. Il était heureux de ne pas retourner manger à cette table.
Le professeur McGonnagal resta debout devant la table des professeurs et le professeur Rogue demanda le silence.
-Suite à certains événements que je n'aurais, franchement, jamais cru voir dans cette école, nous avons pris la décision de répartir à nouveau un élève. La répartition de cet élève a été faite ce matin, dans mon bureau. À partir d'aujourd'hui, monsieur Draco Malefoy sera dans la maison de Gryffondor. Bon appétit à tous.
Elle alla s'asseoir à la table des professeurs alors que Draco lui, se dirigeait vers la table de Gryffondor. On aurait pu entendre une mouche voler dans la grande salle, mais un énorme brouhaha explosa après quelques secondes. Draco s'assit à l'extrémité la plus proche de la table des professeurs, là ou il n'y avait personne et commença à remplir son assiette. Sans un regard aux autres, Harry se leva et alla s'asseoir face à lui. Personne n'osa l'en empêcher et malgré ses réticences, Hermione entraîna Ron vers eux après quelques minutes. C'est ainsi que Draco se retrouva à expliquer ce qui c'était passé depuis le bal de Noël et le pourquoi du comment de sa seconde répartition. Malheureusement, Harry, Ron et Hermione furent les seuls à le rejoindre ce midi là.
-Ouais, et bien, je crois que je ne suis toujours pas très aimé !
-T'en fais pas, dit Harry, ils s'y feront. Il faut dire que tu n'as jamais aidé à ce qu'on t'aime beaucoup ici.
-Ouais, je sais, je ne m'attendais pas à des miracles non plus. J'espère seulement qu'ils sauront apprendre à me faire confiance. . .
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J'espère que ce nouveau chapitre vous a plu.
Malheureusement, je ne peux avancer un date pour le prochain, mais je vous promets que je n'abandonne pas, soyez patient.
Encore merci de continuer à me lire
Et n'oubliez pas, un petit reviews, ça fait toujours plaisir !!!
À bientôt !!!
Shany-Blue, la dernière des Pendragons
xxx
