Bonjour à tous !!!
Bon, oui, je sais, j'ai été longue !!! Mais bon, je ne vous embêterai pas avec mes milles raisons à évoquer pour me déculpabiliser. . . Mais soyons plus constructifs et passons à l'avertissement. . .
Hum hum. . .
ATTENTION ATTENTION !!! JE TIENS À AVERTIR TOUS MES CHERS LECTEURS QUE CE CHAPITRE CONTIENT UNE SCÈNE PLUTÔT, COMMENT DIRE « HOT » ALORS LIBRE À VOUS DE LA LIRE OU NON, CECI RESTE VOTRE CHOIX, D'AUTANT PLUS QU'ELLE EST ABSOLUMENT INUTILE À L'ÉVOLUTION DE L'HISTOIRE !!!
Bon, maintenant que c'est fait, passons au. . . RÉPONSES AU RÉVIEWS !!!! Tatatadadatataaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Donc :
Harry Gryffondor : merci mille fois, j'espère que ce chapitre te plaira autant que le précédent
Lunicorn : Jamais je n'abandonnerai !!! (mais sur le c?ur, yeux au ciel. . .éhéh) Merci beaucoup !!!
Callista : Je ne sais pas si on peu qualifier ça de « action » mais je te promets qu'il y en aura à souhait dans le prochain chapitre que j'ai d'ailleurs déjà commencé
Waterhouse : Merci beaucoup, mais tu est certaine que tu es impartiale !!! héhé, mais non je blague, je t'adore, merci.
Rosane : Je suis pleine de surprise, demande à ta s?ur. . . héhé. . . merci beaucoup !
Dreamerelise : ça fait plaisir, mais je dois avouer que j'ai un peu de mal à incorporer tous ces personnages!!!
Hermione99 : ayoye, tu en avais du temps à consacrer!!! Moi-même je l'ai fait dernièrement et ça m'a pris trois jours!!! Félicitation, franchement!!! Merci beaucoup, ça fait vraiment plaisir!!! J'espère que tu continueras à me lire!!!
Dreameuse : tu vois, j'ai trouvé du temps ce soir!!! J'espère que tu es contente, donnes moi des nouvelles, et merci beaucoup. . .
Bon, je ne vous embête pas plus longtemps!!! Bonne lecture!!!
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Chapitre 22 : Un Serpentard à Gryffondor ?
Je suis assis dans la salle commune de ma nouvelle maison. Je ne l'imaginais vraiment pas comme ça. Tout semble si chaleureux, autant les couleurs que les grands fauteuils disposés en demi-cercle face au feu. Ce n'est vraiment pas comparable à la froideur de la maison Serpentard.
C'est étrange, je suis à Gryffondor depuis seulement quelques heures et j'ai l'impression que j'y suis toujours été. Ça aurait du être ma maison dès le début, si Harry m'avait donné la main dès ce premier jour, dans le train. Je ne sais pas s'il me croit vraiment, même s'il semble le vouloir, mais je crois que je devrai tout de même faire mes preuves. Après tout, je suis un Gryffondor, je suis supposé être courageux non? Alors pourquoi est-ce que j'ai aussi peur? Franchement, je n'en sais rien, ou peut-être que si. Non mais vraiment, comment est-ce que je pourrais espérer être aimé des membres de ma nouvelle maison alors que j'ai passé près de cinq ans à médire sur leur compte? Non, il faudra vraiment que je prouve que je n'ai pas de mauvaises intentions.
S'ils savaient tout ce que j'ai vécu. S'ils pouvaient comprendre que toute ma vie, j'ai été méprisé, rabaissé, même parfois battu. J'ai été entraîné vers un monde sombre, un monde de noirceur et de souffrance, de terreur. En fait, je ne crois pas que quelqu'un puisse me comprendre ici. Personne sauf, peut-être, le garçon qui est présentement assis à mes côtés.
Harry Potter. . . Ce nom que j'ai entendu si souvent dans ma famille. Un nom qui était associé à la médiocrité et à l'infériorité. Ce nom de Potter qui a toujours été l'ennemi du nom de Malefoy. Pourtant, il a été le premier à me soutenir, malgré le nom que je porte et que je déteste tant. Je ne sais pas du tout ce qu'il a vécu réellement, je ne sais pas ce qu'il est en dehors du garçon qui a survécu, mais je l'admire. . . Je me demande comment il fait pour garder le sourire avec tout ce qui lui arrive, comment il peut continuer alors qu'il a vu des gens mourir devant lui. . .
Je ne sais pas si un jour il pourra me pardonner pour tout ce que je lui ai fait subir pendant toutes ces années, même si je l'espère au plus profond de moi, mais je crois malgré tout qu'à quelque part au fond de lui, il croit que je peux changer, ou alors il ne m'aurait pas sauvé cette nuit. D'ailleurs, je n'arrive toujours pas à croire qu'il l'ait fait. Au fond, je parle de changer, mais c'est ce qu'eux croient. Pour moi, ce ne sera que d'enlever ce masque de froideur et montrer celui que je suis vraiment.
J'aimerais pouvoir lui expliquer tout ça mais, je ne sais pas si ça l'intéresse. Je ne sais pas s'il comprend que je veux seulement être son ami, parce que c'est une chose que je n'ai jamais eue. Je me demande vraiment ce qui l'a poussé à me soutenir ce midi.
-Harry?
Mon compagnon qui avait jusque là le nez plongé dans un grand livre tourne les yeux vers moi.
-Hum?
Voilà que j'hésite, est-ce que je devrais vraiment lui demander? Peut-être que je devrais attendre?
-Qu'est-ce qu'il y a Draco?
Draco? Je crois que la seule personne qui m'ait déjà appelé ainsi à part mes parents, c'est Rogue. Allé, je me lance.
-Bien. . . je voulais savoir. . . pourquoi tu as fait ça?
-Fait quoi?
-Me sauver, puis m'appuyer par la suite.
Je vois Harry marquer sa page et fermer son livre. Il se repositionne pour être face à moi et pousse un soupir.
-En fait, comme je t'ai dit, je ne crois pas que personne mérite la morte, peu importe ce que la personne à fait, sauf peut-être Voldemort, mais ça c'est une autre histoire. . . Tu vois, je ne crois pas que quelqu'un puisse être fondamentalement mauvais et je crois qu'on a tous quelque chose de bon en soi. C'est comme la magie. La magie dans son ensemble n'est en fait ni blanche ni noire, elle est seulement ce que nous en faisons. Tu vois, je pense que les gens qu'on voit aujourd'hui comme mauvais ne l'ont pas toujours été. Je crois que ces gens, même Voldemort, ont du vivre quelque chose de terrible dans leur vie pour devenir ainsi. C'est comme pour les Serpentards. Je ne crois pas que Serpentard rime nécessairement avec Mangemort, mais par les temps qui courent, l'influence des nombreux mangemorts dans cette maison en poussent d'autre à le devenir. C'est un peu pour ça que je t'ai aidé, parce que je ne crois pas que tu puisses être fondamentalement mauvais et le choixpeau a confirmé mon hypothèse.
-Pourquoi?
-Parce que si le choixpeau ne tiendrait pas compte des souhaits véritables des élèves qui le mettent sur leur tête, je serais à Serpentard. . .
-Vraiment?
-Vraiment, c'est moi qui ai voulu être à Gryffondor.
-Pourquoi?
-En fait, je ne sais pas. J'avais onze ans et je découvrais un monde que j'aurais du connaître dès ma naissance mais qui m'a toujours été caché et par la faute de qui? D'un mage noir qui était passé à Serpentard. Bien sûr, à ce moment, je ne le savais pas, mais je savais que Serpentard avait produit plus de mangemort que toutes les autres maisons réunies. On m'avait dit que Gryffondor était une maison de brave, la rivale de Serpentard, alors j'ai voulu aller à Gryffondor. À onze ans, on n'a pas vraiment d'opinions profondes, on fait souvent ce que les autres nous disent, et tu en es la preuve vivante, mais comme j'ai dit, si j'avais eu ou que tu avais eu de mauvaises intentions à venir à Gryffondor, le choixpeau ne l'aurait pas permis.
Je suis bouche-bée, comment peut-il avoir compris tout ça? Je veux dire, il semble si. . . sage. . .
-Tu as l'air surpris.
-Un peu oui. . . Je ne t'aurais pas cru capable de telles réflexions.
-. . .
Oups, je crois que je n'aurais pas du dire ça. C'est vrai que ça peut paraître étrange pour lui de connaître le vrai Draco.
-Pourquoi est-ce que tu ne veux plus être un Malefoy?
Ouch! Bravo Harry! Comment changer de sujet en frappant directement où ça fait le plus mal!
-Et j'imagine que tu n'accepterais pas un refus de réponse?
-C'est comme tu veux. . .
Je le vois qui reprend son livre. Pourquoi est-ce que je m'entête? Est-ce que je ne devrais pas plutôt lui faire confiance si je veux que lui me fasse confiance?
-Mon père a tué ma mère. . .
Il retient son souffle. Bravo Harry! Et maintenant, comment est-ce que je fais pour garder mon calme?
-Pourquoi?
À cause de moi. . .
-J'avais dit à ma mère que je ne voulais pas devenir mangemort, alors elle l'a affronté, pour moi, et il l'a tué. . .
Et voilà, il a gagné. . . Je sens les larmes rouler sur mes joues. Il n'y a pas si longtemps, je me serais retenu en me disant qu'un Malefoy ne pleure pas, mais à quoi bon maintenant? Sans m'en rendre compte, je me suis recroquevillé sur moi-même, enlaçant mes genoux de mes bras, comme pour me protéger. Je n'ose pas le regarder, et il n'ose pas parler. Félicitation, on est dans une impasse maintenant! Reprends-toi Draco, merde!
-Désolé. . .
Qu'est-ce qu'il veut que je réponde à ça, franchement? Au moins, il m'a laissé le temps de me calmer!
-Si tu veux aller te rafraîchir, ce serait le temps, il faudra bientôt retourner à la grande salle pour le repas.
-C'est quoi le lien?
-L'eau froide fait dérougir les yeux. . .
C'est vrai qu'il doit savoir de quoi il parle. Ça ne doit pas être facile de voir mourir quelqu'un devant soi.
-Je suis désolé. . .
-Pourquoi?
Il semble vraiment surpris.
-Pour Diggory. . . Je suis désolé de t'avoir vanné là-dessus, je ne crois pas que tu sois un meurtrier.
-Alors pourquoi est-ce que je me sens aussi coupable?
-Ce n'était pas ta faute. . .
-Tout le monde me dit ça, mais ils n'ont pas l'air de comprendre comment je me sens.
-Moi je te comprends.
C'est vrai quoi, ma mère est morte à cause de moi!
-Mais ce n'est pas ta faute pour autant. . . Cédric a pris la décision de toucher le trophée, et tu ne pouvais pas savoir qu'il avait été transformé en portoloin, comme moi je ne pouvais pas savoir que ma mère l'affronterait. . .
En parlant, j'avais baissé les yeux que je relève maintenant vers lui. Il a rapproché ses genoux qu'il a entourés de ses bras, comme moi, mais il ne pleure pas. Je ne sais même pas s'il en est encore capable. . .
-On fait une belle paire n'est-ce pas? dis-je
-Ouais! Deux gamins meurtris de quinze ans qui ont grandi trop vite. . .
Je ris, et il continue.
-Je n'aurais jamais cru parler de ça avec toi un jour! Dire qu'il y a à peine deux jours, tu étais mon pire ennemi!
-Étais?
-Oui, je te fais confiance, et je crois qu'on peut devenir amis. J'ai peut- être tord, même si je ne le crois pas, mais je préfère essayer. Je ne veux pas que quelqu'un vive ce que j'ai vécu en seconde année et à la fin de l'année dernière. -Je peux te poser une question?
-Bien sûr, mais je ne peux pas te promettre de réponse.
-Pour quelle raison est-ce que tu peux parler Fourchelangue?
-C'est à cause de Voldemort. Lorsqu'il a voulu me tuer quand j'étais bébé, il m'a transmit certains de ses pouvoirs, dont la capacité de parler fourchelangue. C'est un peu pour ça que le choixpeau voulait m'envoyer à Serpentard.
La cloche sonne. Bientôt, la salle sera remplie de Gryffondors affamés ayant terminé leur journée et franchement, je ne suis pas certain d'avoir envie de les affronter tout de suite.
-Si on allait manger? propose Harry en voyant mon trouble évident.
Je ne réponds pas, mais je me lève, lui indiquant ainsi que je suis d'accord. Je le vois réduire son livre et le mettre dans sa poche. Je me demande vraiment ce que c'est, il semble toujours l'avoir avec lui. Nous passons le portrait de la grosse dame et croisons beaucoup d'élèves qui n'osent pas nous regarder sur le chemin de la salle au plafond magique.
Il n'y a encore personne à la table des Gryffondors. Nous nous assoyons un en face de l'autre, vers le centre de la table. Nous sommes bientôt rejoint par d'autre, mais seule Hermione, tirant Ron derrière elle, vint s'asseoir avec nous, les autres se contentant de laisser une certaine distance entre eux et notre petit groupe.
Je reste silencieux pendant que les trois autres discutent des cours de la journée. Après un moment, on retourne tous à la salle commune. Voulant éviter les regards en coin, j'annonce que je vais dormir, laissant ainsi mon nouvel ami et les Gryffondors dans la salle commune pour me retrouver seul dans le dortoir des cinquièmes années.
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Les Gryffondors étaient assis dans la salle commune. Leur nouveau camarade de maison venait d'aller se coucher et ils s'étaient tous aussitôt regroupé autour de Harry, le bombardant de questions.
-Alors, Harry, tu vas nous dire pourquoi il est ici?
Mais Harry était intraitable, répondant à tous que s'ils voulaient savoir quoi que ce soit, ils n'avaient qu'à le demander à Draco, mais assurant qu'il était certain qu'on pouvait lui faire confiance.
Lorsque, enfin, les autres Gryffondors comprirent qu'Harry ne dirait rien et se dispersèrent, Harry se tourna vers Ron et Hermione.
-J'ai quelque chose à vous proposer, mais je crois que nous devrions aller ailleurs.
-Mais Harry, dit Hermione, le couvre-feu est dans à peine quinze minutes!
-Et alors? On a le temps de se rendre, et nous n'aurons qu'à revenir avec la cape d'invisibilité. Je vous assure que c'est important et je ne peux le faire seul.
-Bon d'accord, mais je te jure que si c'est dangereux. . .
-Ne t'en fais pas Hermione, avec toi, ce ne sera pas dangereux.
-Alors où allons nous?
-Je connais un endroit parfait pour ça. . .
Il se leva et alla chercher sa cape d'invisibilité dans le dortoir. Les rideaux du baldaquin de Draco étaient clos, ne donnant pas l'occasion à Harry de savoir si le blond dormait. Il vérifia qu'il avait le livre des maraudeurs, mit sa cape d'invisibilité dans sa poche, attrapa la carte du maraudeur et descendit dans la salle commune.
Ils passèrent le portrait de la grosse dame et Harry les mena jusqu'à la salle des maraudeurs. Hermione fut stupéfaite de voir la statue s'animer et émerveillée de la beauté de la pièce et du paysage qu'elle permettait de contempler. Ron, pour sa part, ne dit rien et préféra s'intéresser à la plaque avec l'inscription que les maraudeurs avaient signée.
Ce fut Ron qui vint s'asseoir en premier, ne disant toujours rien, suivit quelques minutes après par Hermione. Lorsqu'il crut avoir leur attention, Harry débuta ses explications.
-Tout d'abord, je dois vous avertir que vous ne réussirez jamais à entrer ici sans moi. La statue qui protège le passage reconnaît des voix précises qui sont celles des maraudeurs la mienne et celle d'une autre personne, allez savoir pourquoi d'ailleurs. . . Ensuite, je veux vous proposer quelque chose que je ferai de toute façon, peu importe votre réponse. Je vous suggère seulement de vivre cette aventure ensemble et.
-Harry, dit Ron, est-ce que tu peux en venir au fait?
-Je vous propose de devenir animagi. . . -QUOI!
-Mais c'est génial!
-Mais Harry, qui est-ce qui t'a mit cette idée dans la tête?
Harry ouvrit le grimoire à la page des animagus et le tendit à Hermione.
-C'est un livre que les maraudeurs ont écrit lorsqu'ils étaient à Poudlard, et aussi après. Il y a des lettres au début, mais vous ne pourrez pas les lire. C'est Sirius, ou plutôt Romulus a poussé Sirius à me le donner pendant les vacances de Noël. D'après ce que j'ai pu comprendre, j'aurais du l'avoir dès ma première année, mais dans les circonstances. . . Enfin, toujours est-il qu'ils avaient convenu de le donner à leurs enfants pour qu'ils puissent perpétrer la génération de maraudeurs et devenir des animagus, ce que j'ai vraiment envie de faire. J'ai besoin de ton aide, Hermione, mais je comprendrais que tu ne veuilles pas me la donner. Mais sache que rien ne m'empêchera de le faire. . .
-Moi je suis d'accord! dit aussitôt Ron en se tournant vers sa petite amie.
-C'est certain que c'est intéressant, dit Hermione en hésitant, mais j'imagine que tu ne veux pas qu'on se déclare non plus. . .
-Évidemment, sinon, je ne vois pas l'intérêt de devenir animagi si Voldemort sait qu'on peut le faire. . .
-Et pourquoi est-ce que tu as besoin de moi?
-Le processus commence avec une potion. D'après ce que j'ai cru comprendre, la potion nous permet de voir l'animal en lequel nous allons nous transformer. Elle n'a pas l'air très compliquée, mais avec mon talent plutôt médiocre en potion, je n'ose pas vraiment la fabriquée seul. Tu n'as qu'à regarder la première page, tout est écrit.
Hermione s'intéressa au livre et lut la marche à suivre pour fabriquer la potion.
-En effet, elle n'est pas trop compliquée, et nous possédons tous les ingrédients nécessaires. Nous pourrions la commencer dès demain. . .
-Est-ce que ça signifie que tu es d'accord?
-Oui, je suis d'accord, mais je vous averti que si ça devient un peu trop difficile ou dangereux, je veux qu'on en parle à Sirius. . .
-Si c'est ta seule condition, j'accepte. . . Merci Hermione. . .
-Ce sera une belle aventure, dit Ron, mais j'espère que vous m'aiderez!
-Ron tu as dit la même chose lorsque nous avons appris à transplaner et tu as réussi en même temps que nous. . .
-Peut-être, mais nous parlons de quelque chose que vraiment très peu de sorciers peuvent faire, nos expériences commence à être vraiment difficile!
Hermione ne répondit pas, tout comme Harry qui regardait les étoiles.
-À quoi penses-tu Harry? demanda Hermione.
-À Cho, je ne l'ai pas vraiment vu depuis quelques jours et elle me manque. . .
-Alors ça devra attendre à demain. . .
-Quel est le mot de passe de la salle commune des Serdaigles?
-Harry. . .
-Oh! Allé, Hermione, j'irai avec vous jusqu'à la salle commune et j'irai la voir après, seulement un moment, je t'en prie!
-Et si tu te fais prendre, c'est moi qui. . .
-Mais non, je n'aurai qu'à dire que j'ai entendu un Serdaigle le prononcer un soir que je venais chercher Cho, c'est tout!
-Bon d'accord, mais si tu te fais prendre, je te promets que tu devras te sortir du pétrin tout seul!
-Promis! Alors, c'est quoi le mot de passe?
-Aqua
-Aqua?
-Oui, je sais c'est étrange, mais si on veut être honnête, nous aussi on a parfois des mots de passes étranges. . .
-Oui, peut-être. Bon, allez, je vous raccompagne. Est-ce qu'on revient demain pour commencer la potion?
-D'accord, mais tu t'occupes d'apporter les ingrédients.
Ils se levèrent et descendirent les escaliers menant derrière la statue. Harry vérifia sur la carte des maraudeurs que la voie était libre et ils se couvrirent de la cape. Ils allèrent à la salle commune où Ron et Hermione abandonnèrent Harry qui prit le chemin de la salle commune des Serdaigles. À destination, il prononça le mot de passe et le portrait s'ouvrit sans broncher.
Il n'y avait personne dans la salle commune, il alluma sa baguette d'un « lumos ». Lorsqu'elle était produite sous la cape d'invisibilité, la lumière était invisible pour les gens extérieurs à la cape et elle ne se diffusait pas non plus au-delà de cette barrière. L'adolescent regarda la carte du maraudeur pour savoir où se trouvait Cho et alla vers le dortoir des filles de sixièmes années. Il ouvrit la porte doucement et fut soulagé en constatant qu'elle ne grinçait pas. Il regarda de nouveau sur la carte pour trouver le lit de Cho et s'avança vers celui-ci.
Il écarta les rideaux et se faufila entre ceux-ci et le lit de la jeune fille. De l'autre côté du lit, les rideaux étaient entrouvert et laissaient pénétrer un rayon de lune qui était à peine décroissante. Il éteignit sa baguette d'un « nox » et enleva sa cape d'invisibilité. Il s'assit alors sur le lit et se pencha pour embrasser sa petite amie. Celle- ci, d'abord surprise, ouvrit les yeux d'un coup sec et eut un mouvement de recul, mais se radoucit lorsqu'elle reconnut Harry.
-Harry, mais qu'est-ce que tu fais ici, tu m'as fait une de ces peurs! dit- elle en chuchotant.
-Désolé, mais tu me manquais. Ça te dirait de venir dormir avec moi, au point le plus haut de Poudlard?
-Maintenant? Mais, quelle heure est-il?
-Il n'est que 23 heures, et demain c'est samedi, alors rien ne nous empêche de rester couchés le temps qu'on veut. J'ai du mal à me remettre dans le quotidien de Poudlard, j'aimais mieux être au manoir où je pouvais dormir avec toi quand je voulais. . .
-Comment veux-tu que je résiste lorsque tu me fais ces petits yeux de chien battu?
-Tu veux?
-Est-ce que j'ai le choix?
-Hum, laisse moi réfléchir. . . Non. . .
La jeune fille rit doucement.
-Bon d'accord, mais pas de bruit, je ne voudrais pas réveiller les autres.
Elle se leva et Harry fut stupéfié. Elle n'était vêtue qu'un d'un sous vêtement en dentelle bleue et d'une camisole à très fine bretelle plutôt moulante. Lorsque la jeune fille réalisa ce qu'elle portait, elle rougit et accrocha sa robe de chambre d'un geste brusque qu'elle mit rapidement.
-Petit voyeur!
-Hé!
Il la prit dans ses bras et jeta la cape d'invisibilité sur eux. Cho mit des pantoufles qui ressemblaient à de gros chiens et suivit Harry hors de la maison de Serdaigle pour se rendre au dôme translucide.
La pièce n'était éclairée que par la lueur du feu et les rayons de la lune. D'un coup de baguette, Harry allongea un fauteuil placé tout près du feu pour qu'ils puissent s'y coucher. À la surprise du garçon, Cho retira sa robe de chambre et se coucha en se recouvrant de la couverture au soleil. Hésitant, Harry retira quelques morceaux de vêtements pour ne rester lui aussi qu'en sous vêtements et t-shirts. Habituellement, ils dormaient tout habillé. Il alla se coucher à ses côtés et elle se blottit dans ses bras. Ils s'embrassèrent longuement, puis Harry roula sur le dos, entraînant Cho sur lui. Dans le mouvement, leurs lèvres se séparèrent et elle lâcha un cri, avant de rire. Elle le regarda un moment, assis sur son ventre, puis l'embrassa à nouveau. Il caressait son dos lentement, lui envoyant des frissons électriques dans tout le corps. Leurs lèvres se séparèrent à nouveau et il vit ses yeux briller, juste avant qu'elle ne se penche et commence à lui mordiller le cou. Après un moment, elle se releva, toujours en restant en position assise sur Harry, et le fit s'asseoir en lui tirant les mains. Elle lui retira son chandail et se pencha à nouveau sur lui pour l'embrasser. Il était plutôt nerveux. Il avait déjà eu ce genre de moment tendre avec Cho, mais ça n'avait encore jamais été aussi loin.
-Euh, Cho. . .
-Hum ? répondit-elle faiblement dans son cou.
-Tu es certaine que. . .
Elle se releva et plongea ses yeux dans ceux de Harry. Sans qu'ils aient à parler, il comprit ce qu'elle voulait.
-C'est que. . . continua-t-il.
-Je sais, moi aussi. . .
Elle se pencha de nouveau sur lui et l'embrassa une nouvelle fois. Il répondit à son baiser en la serrant dans ses bras aussi fort qu'il le pouvait. Il était nerveux, oui, mais il le voulait. Doucement, il glissa ses mains sous la camisole de sa petite amie et lui caressa le dos du bout des doigts. Elle frissonna au contact de ses doigts sur sa peau et se colla un peu plus contre lui. Doucement, Harry remonta ses mains sous la camisole le long du dos de Cho et retira le vêtement. Elle se releva un peu pour l'aider et leurs lèvres se séparèrent le temps que le vêtement passait au dessus de la tête de la fille et allait rejoindre le t-shirt de Harry. Il continua de caresser son dos, passant du bas du dos jusqu'au coup, les doigts se perdant un moment dans les cheveux, pour redescendre, alors qu'ils s'embrassaient toujours. La jeune fille soupirait de bien- être et Harry, pour sa part, était aux anges. Il l'aimait tellement. . .
Elle quitta les lèvres du brun et s'attaqua de nouveau à son cou. Puis elle descendit doucement, laissant une traîné de baisée tout le long de son torse. Puis elle passa ses pouces sous l'élastique du sous vêtement du Gryffondor, soutirant à celui-ci un faible gémissement, puis entreprit d'enlever le vêtement. Elle remonta ensuite pour capturer ses lèvres de nouveau, sentant désormais sous elle une bosse au niveau de ses hanches, alors qu'elle était complètement couchée sur son amoureux. D'une autre roulade, Harry envoya Cho sous lui, la faisant glousser et l'embrassa, restant à califourchon sur elle. Leurs souffles s'étaient passablement accéléré, si bien qu'ils durent séparer leurs lèvres le temps de reprendre leur souffle. Harry en profita pour déposer de légers baisers dans son cou, pendant qu'elle lui caressait langoureusement le dos à son tour, puis descendit au niveau de la poitrine. Timidement, il embrassa un sein, soutirant un soupir de plaisir à la Serdaigle, le convainquant de continuer. Puis il descendit encore pour embrasser le ventre de la Serdaigle, ses mains suivant le même mouvement jusqu'à atteindre l'élastique du sous vêtement de sa petite amie. Sa main se faufila jusqu'aux fesses de la fille, sous le vêtement. Il sentait toujours les doigts de Cho dans son dos, mais ils étaient plus crispés. Il quitta donc le ventre de sa copine pour enlever le dernier vêtement. Il s'attarda ensuite à la regarder et sourit. Elle était vraiment magnifique. Elle avait la peau dorée et un sourire à faire fondre. Ses seins étaient ronds et son ventre était plat. Elle avait le nombril percé d'un dragon dont le haut du corps était en haut du nombril et le bas directement dans le nombril, comme si la bête transperçait le ventre de la porteuse. Le dragon gardait jalousement entre ses pattes un magnifique rubis et un petit dauphin était attaché à sa queue, pendant librement juste en bas du nombril. Il effleura le bijou qui semblait vivant et qu'il n'avait encore jamais remarqué, puis remonta capturer les lèvres de sa bien-aimée, se couchant complètement sur elle. Après un moment, il se sépara d'elle et planta son regard dans le sien, comme pour s'assurer qu'elle était certaine de vouloir ce qui allait se passer, mais une question lui vint à l'esprit. Il se félicita d'avoir pensé dans un tel moment que ce qu'ils s'apprêtaient à faire pourrait avoir des conséquences.
-Euh, Cho, tu ne crois pas qu'on devrait. . .
-T'inquiète pas, on est sorcier, après tout. . .
Mais il se souleva un peu.
-Tu es certaine que tu le veux?
Pour toute réponse, elle écarta un peu les jambes, lui permettant ainsi de se faire une place entre elles. Comprenant, il l'embrassa à nouveau. Ils continuèrent leurs caresses un moment, recherchant toujours plus la proximité de l'autre. Ils étaient impatients, mais retardaient le moment, peut-être seulement par peur. Puis, dans un baiser passionné, ils rompirent cette dernière barrière. Avec ses mains, Harry amena les hanches de Cho à lui, et, très doucement, il entra en elle. Il l'entendit gémir de douleur et se crisper, et resta immobile un moment, ne désirant pas lui faire mal. Mais ce fut elle qui amorça le mouvement en remontant ses jambes sur les hanches de Harry qui continua aussitôt le geste. . . Ils se perdirent dans cet océan de sensations nouvelles, savourant l'union de leurs sentiments. Ils ne faisaient plus qu'un, perdus dans l'amour de l'autre. . .
C'est couché sur le dos, tenant possessivement Cho qui dormait déjà dans ses bras, que Harry, heureux et amoureux, s'endormit cette nuit là.
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Bon, j'espère que ça vous a plus, malgré ce petit écart de conduite de ma part. . . Désolée.
Bon, le prochain chapitre est en cours d'écriture, mais je ne promets rien, étant donné la charge de travaux immense qui me tombe dessus cette session- ci!!! (est-ce que je vais m,en sortir un jour???O_o) Mais bon, je ne vais pas me plaindre!!! Alors je vous laisse, et n'oubliez pas que j'aime toujours recevoir des reviews!!!
A+
Je vous aime
Shany-Blue, la dernière des Pendragon
xxx
Bon, oui, je sais, j'ai été longue !!! Mais bon, je ne vous embêterai pas avec mes milles raisons à évoquer pour me déculpabiliser. . . Mais soyons plus constructifs et passons à l'avertissement. . .
Hum hum. . .
ATTENTION ATTENTION !!! JE TIENS À AVERTIR TOUS MES CHERS LECTEURS QUE CE CHAPITRE CONTIENT UNE SCÈNE PLUTÔT, COMMENT DIRE « HOT » ALORS LIBRE À VOUS DE LA LIRE OU NON, CECI RESTE VOTRE CHOIX, D'AUTANT PLUS QU'ELLE EST ABSOLUMENT INUTILE À L'ÉVOLUTION DE L'HISTOIRE !!!
Bon, maintenant que c'est fait, passons au. . . RÉPONSES AU RÉVIEWS !!!! Tatatadadatataaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Donc :
Harry Gryffondor : merci mille fois, j'espère que ce chapitre te plaira autant que le précédent
Lunicorn : Jamais je n'abandonnerai !!! (mais sur le c?ur, yeux au ciel. . .éhéh) Merci beaucoup !!!
Callista : Je ne sais pas si on peu qualifier ça de « action » mais je te promets qu'il y en aura à souhait dans le prochain chapitre que j'ai d'ailleurs déjà commencé
Waterhouse : Merci beaucoup, mais tu est certaine que tu es impartiale !!! héhé, mais non je blague, je t'adore, merci.
Rosane : Je suis pleine de surprise, demande à ta s?ur. . . héhé. . . merci beaucoup !
Dreamerelise : ça fait plaisir, mais je dois avouer que j'ai un peu de mal à incorporer tous ces personnages!!!
Hermione99 : ayoye, tu en avais du temps à consacrer!!! Moi-même je l'ai fait dernièrement et ça m'a pris trois jours!!! Félicitation, franchement!!! Merci beaucoup, ça fait vraiment plaisir!!! J'espère que tu continueras à me lire!!!
Dreameuse : tu vois, j'ai trouvé du temps ce soir!!! J'espère que tu es contente, donnes moi des nouvelles, et merci beaucoup. . .
Bon, je ne vous embête pas plus longtemps!!! Bonne lecture!!!
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Chapitre 22 : Un Serpentard à Gryffondor ?
Je suis assis dans la salle commune de ma nouvelle maison. Je ne l'imaginais vraiment pas comme ça. Tout semble si chaleureux, autant les couleurs que les grands fauteuils disposés en demi-cercle face au feu. Ce n'est vraiment pas comparable à la froideur de la maison Serpentard.
C'est étrange, je suis à Gryffondor depuis seulement quelques heures et j'ai l'impression que j'y suis toujours été. Ça aurait du être ma maison dès le début, si Harry m'avait donné la main dès ce premier jour, dans le train. Je ne sais pas s'il me croit vraiment, même s'il semble le vouloir, mais je crois que je devrai tout de même faire mes preuves. Après tout, je suis un Gryffondor, je suis supposé être courageux non? Alors pourquoi est-ce que j'ai aussi peur? Franchement, je n'en sais rien, ou peut-être que si. Non mais vraiment, comment est-ce que je pourrais espérer être aimé des membres de ma nouvelle maison alors que j'ai passé près de cinq ans à médire sur leur compte? Non, il faudra vraiment que je prouve que je n'ai pas de mauvaises intentions.
S'ils savaient tout ce que j'ai vécu. S'ils pouvaient comprendre que toute ma vie, j'ai été méprisé, rabaissé, même parfois battu. J'ai été entraîné vers un monde sombre, un monde de noirceur et de souffrance, de terreur. En fait, je ne crois pas que quelqu'un puisse me comprendre ici. Personne sauf, peut-être, le garçon qui est présentement assis à mes côtés.
Harry Potter. . . Ce nom que j'ai entendu si souvent dans ma famille. Un nom qui était associé à la médiocrité et à l'infériorité. Ce nom de Potter qui a toujours été l'ennemi du nom de Malefoy. Pourtant, il a été le premier à me soutenir, malgré le nom que je porte et que je déteste tant. Je ne sais pas du tout ce qu'il a vécu réellement, je ne sais pas ce qu'il est en dehors du garçon qui a survécu, mais je l'admire. . . Je me demande comment il fait pour garder le sourire avec tout ce qui lui arrive, comment il peut continuer alors qu'il a vu des gens mourir devant lui. . .
Je ne sais pas si un jour il pourra me pardonner pour tout ce que je lui ai fait subir pendant toutes ces années, même si je l'espère au plus profond de moi, mais je crois malgré tout qu'à quelque part au fond de lui, il croit que je peux changer, ou alors il ne m'aurait pas sauvé cette nuit. D'ailleurs, je n'arrive toujours pas à croire qu'il l'ait fait. Au fond, je parle de changer, mais c'est ce qu'eux croient. Pour moi, ce ne sera que d'enlever ce masque de froideur et montrer celui que je suis vraiment.
J'aimerais pouvoir lui expliquer tout ça mais, je ne sais pas si ça l'intéresse. Je ne sais pas s'il comprend que je veux seulement être son ami, parce que c'est une chose que je n'ai jamais eue. Je me demande vraiment ce qui l'a poussé à me soutenir ce midi.
-Harry?
Mon compagnon qui avait jusque là le nez plongé dans un grand livre tourne les yeux vers moi.
-Hum?
Voilà que j'hésite, est-ce que je devrais vraiment lui demander? Peut-être que je devrais attendre?
-Qu'est-ce qu'il y a Draco?
Draco? Je crois que la seule personne qui m'ait déjà appelé ainsi à part mes parents, c'est Rogue. Allé, je me lance.
-Bien. . . je voulais savoir. . . pourquoi tu as fait ça?
-Fait quoi?
-Me sauver, puis m'appuyer par la suite.
Je vois Harry marquer sa page et fermer son livre. Il se repositionne pour être face à moi et pousse un soupir.
-En fait, comme je t'ai dit, je ne crois pas que personne mérite la morte, peu importe ce que la personne à fait, sauf peut-être Voldemort, mais ça c'est une autre histoire. . . Tu vois, je ne crois pas que quelqu'un puisse être fondamentalement mauvais et je crois qu'on a tous quelque chose de bon en soi. C'est comme la magie. La magie dans son ensemble n'est en fait ni blanche ni noire, elle est seulement ce que nous en faisons. Tu vois, je pense que les gens qu'on voit aujourd'hui comme mauvais ne l'ont pas toujours été. Je crois que ces gens, même Voldemort, ont du vivre quelque chose de terrible dans leur vie pour devenir ainsi. C'est comme pour les Serpentards. Je ne crois pas que Serpentard rime nécessairement avec Mangemort, mais par les temps qui courent, l'influence des nombreux mangemorts dans cette maison en poussent d'autre à le devenir. C'est un peu pour ça que je t'ai aidé, parce que je ne crois pas que tu puisses être fondamentalement mauvais et le choixpeau a confirmé mon hypothèse.
-Pourquoi?
-Parce que si le choixpeau ne tiendrait pas compte des souhaits véritables des élèves qui le mettent sur leur tête, je serais à Serpentard. . .
-Vraiment?
-Vraiment, c'est moi qui ai voulu être à Gryffondor.
-Pourquoi?
-En fait, je ne sais pas. J'avais onze ans et je découvrais un monde que j'aurais du connaître dès ma naissance mais qui m'a toujours été caché et par la faute de qui? D'un mage noir qui était passé à Serpentard. Bien sûr, à ce moment, je ne le savais pas, mais je savais que Serpentard avait produit plus de mangemort que toutes les autres maisons réunies. On m'avait dit que Gryffondor était une maison de brave, la rivale de Serpentard, alors j'ai voulu aller à Gryffondor. À onze ans, on n'a pas vraiment d'opinions profondes, on fait souvent ce que les autres nous disent, et tu en es la preuve vivante, mais comme j'ai dit, si j'avais eu ou que tu avais eu de mauvaises intentions à venir à Gryffondor, le choixpeau ne l'aurait pas permis.
Je suis bouche-bée, comment peut-il avoir compris tout ça? Je veux dire, il semble si. . . sage. . .
-Tu as l'air surpris.
-Un peu oui. . . Je ne t'aurais pas cru capable de telles réflexions.
-. . .
Oups, je crois que je n'aurais pas du dire ça. C'est vrai que ça peut paraître étrange pour lui de connaître le vrai Draco.
-Pourquoi est-ce que tu ne veux plus être un Malefoy?
Ouch! Bravo Harry! Comment changer de sujet en frappant directement où ça fait le plus mal!
-Et j'imagine que tu n'accepterais pas un refus de réponse?
-C'est comme tu veux. . .
Je le vois qui reprend son livre. Pourquoi est-ce que je m'entête? Est-ce que je ne devrais pas plutôt lui faire confiance si je veux que lui me fasse confiance?
-Mon père a tué ma mère. . .
Il retient son souffle. Bravo Harry! Et maintenant, comment est-ce que je fais pour garder mon calme?
-Pourquoi?
À cause de moi. . .
-J'avais dit à ma mère que je ne voulais pas devenir mangemort, alors elle l'a affronté, pour moi, et il l'a tué. . .
Et voilà, il a gagné. . . Je sens les larmes rouler sur mes joues. Il n'y a pas si longtemps, je me serais retenu en me disant qu'un Malefoy ne pleure pas, mais à quoi bon maintenant? Sans m'en rendre compte, je me suis recroquevillé sur moi-même, enlaçant mes genoux de mes bras, comme pour me protéger. Je n'ose pas le regarder, et il n'ose pas parler. Félicitation, on est dans une impasse maintenant! Reprends-toi Draco, merde!
-Désolé. . .
Qu'est-ce qu'il veut que je réponde à ça, franchement? Au moins, il m'a laissé le temps de me calmer!
-Si tu veux aller te rafraîchir, ce serait le temps, il faudra bientôt retourner à la grande salle pour le repas.
-C'est quoi le lien?
-L'eau froide fait dérougir les yeux. . .
C'est vrai qu'il doit savoir de quoi il parle. Ça ne doit pas être facile de voir mourir quelqu'un devant soi.
-Je suis désolé. . .
-Pourquoi?
Il semble vraiment surpris.
-Pour Diggory. . . Je suis désolé de t'avoir vanné là-dessus, je ne crois pas que tu sois un meurtrier.
-Alors pourquoi est-ce que je me sens aussi coupable?
-Ce n'était pas ta faute. . .
-Tout le monde me dit ça, mais ils n'ont pas l'air de comprendre comment je me sens.
-Moi je te comprends.
C'est vrai quoi, ma mère est morte à cause de moi!
-Mais ce n'est pas ta faute pour autant. . . Cédric a pris la décision de toucher le trophée, et tu ne pouvais pas savoir qu'il avait été transformé en portoloin, comme moi je ne pouvais pas savoir que ma mère l'affronterait. . .
En parlant, j'avais baissé les yeux que je relève maintenant vers lui. Il a rapproché ses genoux qu'il a entourés de ses bras, comme moi, mais il ne pleure pas. Je ne sais même pas s'il en est encore capable. . .
-On fait une belle paire n'est-ce pas? dis-je
-Ouais! Deux gamins meurtris de quinze ans qui ont grandi trop vite. . .
Je ris, et il continue.
-Je n'aurais jamais cru parler de ça avec toi un jour! Dire qu'il y a à peine deux jours, tu étais mon pire ennemi!
-Étais?
-Oui, je te fais confiance, et je crois qu'on peut devenir amis. J'ai peut- être tord, même si je ne le crois pas, mais je préfère essayer. Je ne veux pas que quelqu'un vive ce que j'ai vécu en seconde année et à la fin de l'année dernière. -Je peux te poser une question?
-Bien sûr, mais je ne peux pas te promettre de réponse.
-Pour quelle raison est-ce que tu peux parler Fourchelangue?
-C'est à cause de Voldemort. Lorsqu'il a voulu me tuer quand j'étais bébé, il m'a transmit certains de ses pouvoirs, dont la capacité de parler fourchelangue. C'est un peu pour ça que le choixpeau voulait m'envoyer à Serpentard.
La cloche sonne. Bientôt, la salle sera remplie de Gryffondors affamés ayant terminé leur journée et franchement, je ne suis pas certain d'avoir envie de les affronter tout de suite.
-Si on allait manger? propose Harry en voyant mon trouble évident.
Je ne réponds pas, mais je me lève, lui indiquant ainsi que je suis d'accord. Je le vois réduire son livre et le mettre dans sa poche. Je me demande vraiment ce que c'est, il semble toujours l'avoir avec lui. Nous passons le portrait de la grosse dame et croisons beaucoup d'élèves qui n'osent pas nous regarder sur le chemin de la salle au plafond magique.
Il n'y a encore personne à la table des Gryffondors. Nous nous assoyons un en face de l'autre, vers le centre de la table. Nous sommes bientôt rejoint par d'autre, mais seule Hermione, tirant Ron derrière elle, vint s'asseoir avec nous, les autres se contentant de laisser une certaine distance entre eux et notre petit groupe.
Je reste silencieux pendant que les trois autres discutent des cours de la journée. Après un moment, on retourne tous à la salle commune. Voulant éviter les regards en coin, j'annonce que je vais dormir, laissant ainsi mon nouvel ami et les Gryffondors dans la salle commune pour me retrouver seul dans le dortoir des cinquièmes années.
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Les Gryffondors étaient assis dans la salle commune. Leur nouveau camarade de maison venait d'aller se coucher et ils s'étaient tous aussitôt regroupé autour de Harry, le bombardant de questions.
-Alors, Harry, tu vas nous dire pourquoi il est ici?
Mais Harry était intraitable, répondant à tous que s'ils voulaient savoir quoi que ce soit, ils n'avaient qu'à le demander à Draco, mais assurant qu'il était certain qu'on pouvait lui faire confiance.
Lorsque, enfin, les autres Gryffondors comprirent qu'Harry ne dirait rien et se dispersèrent, Harry se tourna vers Ron et Hermione.
-J'ai quelque chose à vous proposer, mais je crois que nous devrions aller ailleurs.
-Mais Harry, dit Hermione, le couvre-feu est dans à peine quinze minutes!
-Et alors? On a le temps de se rendre, et nous n'aurons qu'à revenir avec la cape d'invisibilité. Je vous assure que c'est important et je ne peux le faire seul.
-Bon d'accord, mais je te jure que si c'est dangereux. . .
-Ne t'en fais pas Hermione, avec toi, ce ne sera pas dangereux.
-Alors où allons nous?
-Je connais un endroit parfait pour ça. . .
Il se leva et alla chercher sa cape d'invisibilité dans le dortoir. Les rideaux du baldaquin de Draco étaient clos, ne donnant pas l'occasion à Harry de savoir si le blond dormait. Il vérifia qu'il avait le livre des maraudeurs, mit sa cape d'invisibilité dans sa poche, attrapa la carte du maraudeur et descendit dans la salle commune.
Ils passèrent le portrait de la grosse dame et Harry les mena jusqu'à la salle des maraudeurs. Hermione fut stupéfaite de voir la statue s'animer et émerveillée de la beauté de la pièce et du paysage qu'elle permettait de contempler. Ron, pour sa part, ne dit rien et préféra s'intéresser à la plaque avec l'inscription que les maraudeurs avaient signée.
Ce fut Ron qui vint s'asseoir en premier, ne disant toujours rien, suivit quelques minutes après par Hermione. Lorsqu'il crut avoir leur attention, Harry débuta ses explications.
-Tout d'abord, je dois vous avertir que vous ne réussirez jamais à entrer ici sans moi. La statue qui protège le passage reconnaît des voix précises qui sont celles des maraudeurs la mienne et celle d'une autre personne, allez savoir pourquoi d'ailleurs. . . Ensuite, je veux vous proposer quelque chose que je ferai de toute façon, peu importe votre réponse. Je vous suggère seulement de vivre cette aventure ensemble et.
-Harry, dit Ron, est-ce que tu peux en venir au fait?
-Je vous propose de devenir animagi. . . -QUOI!
-Mais c'est génial!
-Mais Harry, qui est-ce qui t'a mit cette idée dans la tête?
Harry ouvrit le grimoire à la page des animagus et le tendit à Hermione.
-C'est un livre que les maraudeurs ont écrit lorsqu'ils étaient à Poudlard, et aussi après. Il y a des lettres au début, mais vous ne pourrez pas les lire. C'est Sirius, ou plutôt Romulus a poussé Sirius à me le donner pendant les vacances de Noël. D'après ce que j'ai pu comprendre, j'aurais du l'avoir dès ma première année, mais dans les circonstances. . . Enfin, toujours est-il qu'ils avaient convenu de le donner à leurs enfants pour qu'ils puissent perpétrer la génération de maraudeurs et devenir des animagus, ce que j'ai vraiment envie de faire. J'ai besoin de ton aide, Hermione, mais je comprendrais que tu ne veuilles pas me la donner. Mais sache que rien ne m'empêchera de le faire. . .
-Moi je suis d'accord! dit aussitôt Ron en se tournant vers sa petite amie.
-C'est certain que c'est intéressant, dit Hermione en hésitant, mais j'imagine que tu ne veux pas qu'on se déclare non plus. . .
-Évidemment, sinon, je ne vois pas l'intérêt de devenir animagi si Voldemort sait qu'on peut le faire. . .
-Et pourquoi est-ce que tu as besoin de moi?
-Le processus commence avec une potion. D'après ce que j'ai cru comprendre, la potion nous permet de voir l'animal en lequel nous allons nous transformer. Elle n'a pas l'air très compliquée, mais avec mon talent plutôt médiocre en potion, je n'ose pas vraiment la fabriquée seul. Tu n'as qu'à regarder la première page, tout est écrit.
Hermione s'intéressa au livre et lut la marche à suivre pour fabriquer la potion.
-En effet, elle n'est pas trop compliquée, et nous possédons tous les ingrédients nécessaires. Nous pourrions la commencer dès demain. . .
-Est-ce que ça signifie que tu es d'accord?
-Oui, je suis d'accord, mais je vous averti que si ça devient un peu trop difficile ou dangereux, je veux qu'on en parle à Sirius. . .
-Si c'est ta seule condition, j'accepte. . . Merci Hermione. . .
-Ce sera une belle aventure, dit Ron, mais j'espère que vous m'aiderez!
-Ron tu as dit la même chose lorsque nous avons appris à transplaner et tu as réussi en même temps que nous. . .
-Peut-être, mais nous parlons de quelque chose que vraiment très peu de sorciers peuvent faire, nos expériences commence à être vraiment difficile!
Hermione ne répondit pas, tout comme Harry qui regardait les étoiles.
-À quoi penses-tu Harry? demanda Hermione.
-À Cho, je ne l'ai pas vraiment vu depuis quelques jours et elle me manque. . .
-Alors ça devra attendre à demain. . .
-Quel est le mot de passe de la salle commune des Serdaigles?
-Harry. . .
-Oh! Allé, Hermione, j'irai avec vous jusqu'à la salle commune et j'irai la voir après, seulement un moment, je t'en prie!
-Et si tu te fais prendre, c'est moi qui. . .
-Mais non, je n'aurai qu'à dire que j'ai entendu un Serdaigle le prononcer un soir que je venais chercher Cho, c'est tout!
-Bon d'accord, mais si tu te fais prendre, je te promets que tu devras te sortir du pétrin tout seul!
-Promis! Alors, c'est quoi le mot de passe?
-Aqua
-Aqua?
-Oui, je sais c'est étrange, mais si on veut être honnête, nous aussi on a parfois des mots de passes étranges. . .
-Oui, peut-être. Bon, allez, je vous raccompagne. Est-ce qu'on revient demain pour commencer la potion?
-D'accord, mais tu t'occupes d'apporter les ingrédients.
Ils se levèrent et descendirent les escaliers menant derrière la statue. Harry vérifia sur la carte des maraudeurs que la voie était libre et ils se couvrirent de la cape. Ils allèrent à la salle commune où Ron et Hermione abandonnèrent Harry qui prit le chemin de la salle commune des Serdaigles. À destination, il prononça le mot de passe et le portrait s'ouvrit sans broncher.
Il n'y avait personne dans la salle commune, il alluma sa baguette d'un « lumos ». Lorsqu'elle était produite sous la cape d'invisibilité, la lumière était invisible pour les gens extérieurs à la cape et elle ne se diffusait pas non plus au-delà de cette barrière. L'adolescent regarda la carte du maraudeur pour savoir où se trouvait Cho et alla vers le dortoir des filles de sixièmes années. Il ouvrit la porte doucement et fut soulagé en constatant qu'elle ne grinçait pas. Il regarda de nouveau sur la carte pour trouver le lit de Cho et s'avança vers celui-ci.
Il écarta les rideaux et se faufila entre ceux-ci et le lit de la jeune fille. De l'autre côté du lit, les rideaux étaient entrouvert et laissaient pénétrer un rayon de lune qui était à peine décroissante. Il éteignit sa baguette d'un « nox » et enleva sa cape d'invisibilité. Il s'assit alors sur le lit et se pencha pour embrasser sa petite amie. Celle- ci, d'abord surprise, ouvrit les yeux d'un coup sec et eut un mouvement de recul, mais se radoucit lorsqu'elle reconnut Harry.
-Harry, mais qu'est-ce que tu fais ici, tu m'as fait une de ces peurs! dit- elle en chuchotant.
-Désolé, mais tu me manquais. Ça te dirait de venir dormir avec moi, au point le plus haut de Poudlard?
-Maintenant? Mais, quelle heure est-il?
-Il n'est que 23 heures, et demain c'est samedi, alors rien ne nous empêche de rester couchés le temps qu'on veut. J'ai du mal à me remettre dans le quotidien de Poudlard, j'aimais mieux être au manoir où je pouvais dormir avec toi quand je voulais. . .
-Comment veux-tu que je résiste lorsque tu me fais ces petits yeux de chien battu?
-Tu veux?
-Est-ce que j'ai le choix?
-Hum, laisse moi réfléchir. . . Non. . .
La jeune fille rit doucement.
-Bon d'accord, mais pas de bruit, je ne voudrais pas réveiller les autres.
Elle se leva et Harry fut stupéfié. Elle n'était vêtue qu'un d'un sous vêtement en dentelle bleue et d'une camisole à très fine bretelle plutôt moulante. Lorsque la jeune fille réalisa ce qu'elle portait, elle rougit et accrocha sa robe de chambre d'un geste brusque qu'elle mit rapidement.
-Petit voyeur!
-Hé!
Il la prit dans ses bras et jeta la cape d'invisibilité sur eux. Cho mit des pantoufles qui ressemblaient à de gros chiens et suivit Harry hors de la maison de Serdaigle pour se rendre au dôme translucide.
La pièce n'était éclairée que par la lueur du feu et les rayons de la lune. D'un coup de baguette, Harry allongea un fauteuil placé tout près du feu pour qu'ils puissent s'y coucher. À la surprise du garçon, Cho retira sa robe de chambre et se coucha en se recouvrant de la couverture au soleil. Hésitant, Harry retira quelques morceaux de vêtements pour ne rester lui aussi qu'en sous vêtements et t-shirts. Habituellement, ils dormaient tout habillé. Il alla se coucher à ses côtés et elle se blottit dans ses bras. Ils s'embrassèrent longuement, puis Harry roula sur le dos, entraînant Cho sur lui. Dans le mouvement, leurs lèvres se séparèrent et elle lâcha un cri, avant de rire. Elle le regarda un moment, assis sur son ventre, puis l'embrassa à nouveau. Il caressait son dos lentement, lui envoyant des frissons électriques dans tout le corps. Leurs lèvres se séparèrent à nouveau et il vit ses yeux briller, juste avant qu'elle ne se penche et commence à lui mordiller le cou. Après un moment, elle se releva, toujours en restant en position assise sur Harry, et le fit s'asseoir en lui tirant les mains. Elle lui retira son chandail et se pencha à nouveau sur lui pour l'embrasser. Il était plutôt nerveux. Il avait déjà eu ce genre de moment tendre avec Cho, mais ça n'avait encore jamais été aussi loin.
-Euh, Cho. . .
-Hum ? répondit-elle faiblement dans son cou.
-Tu es certaine que. . .
Elle se releva et plongea ses yeux dans ceux de Harry. Sans qu'ils aient à parler, il comprit ce qu'elle voulait.
-C'est que. . . continua-t-il.
-Je sais, moi aussi. . .
Elle se pencha de nouveau sur lui et l'embrassa une nouvelle fois. Il répondit à son baiser en la serrant dans ses bras aussi fort qu'il le pouvait. Il était nerveux, oui, mais il le voulait. Doucement, il glissa ses mains sous la camisole de sa petite amie et lui caressa le dos du bout des doigts. Elle frissonna au contact de ses doigts sur sa peau et se colla un peu plus contre lui. Doucement, Harry remonta ses mains sous la camisole le long du dos de Cho et retira le vêtement. Elle se releva un peu pour l'aider et leurs lèvres se séparèrent le temps que le vêtement passait au dessus de la tête de la fille et allait rejoindre le t-shirt de Harry. Il continua de caresser son dos, passant du bas du dos jusqu'au coup, les doigts se perdant un moment dans les cheveux, pour redescendre, alors qu'ils s'embrassaient toujours. La jeune fille soupirait de bien- être et Harry, pour sa part, était aux anges. Il l'aimait tellement. . .
Elle quitta les lèvres du brun et s'attaqua de nouveau à son cou. Puis elle descendit doucement, laissant une traîné de baisée tout le long de son torse. Puis elle passa ses pouces sous l'élastique du sous vêtement du Gryffondor, soutirant à celui-ci un faible gémissement, puis entreprit d'enlever le vêtement. Elle remonta ensuite pour capturer ses lèvres de nouveau, sentant désormais sous elle une bosse au niveau de ses hanches, alors qu'elle était complètement couchée sur son amoureux. D'une autre roulade, Harry envoya Cho sous lui, la faisant glousser et l'embrassa, restant à califourchon sur elle. Leurs souffles s'étaient passablement accéléré, si bien qu'ils durent séparer leurs lèvres le temps de reprendre leur souffle. Harry en profita pour déposer de légers baisers dans son cou, pendant qu'elle lui caressait langoureusement le dos à son tour, puis descendit au niveau de la poitrine. Timidement, il embrassa un sein, soutirant un soupir de plaisir à la Serdaigle, le convainquant de continuer. Puis il descendit encore pour embrasser le ventre de la Serdaigle, ses mains suivant le même mouvement jusqu'à atteindre l'élastique du sous vêtement de sa petite amie. Sa main se faufila jusqu'aux fesses de la fille, sous le vêtement. Il sentait toujours les doigts de Cho dans son dos, mais ils étaient plus crispés. Il quitta donc le ventre de sa copine pour enlever le dernier vêtement. Il s'attarda ensuite à la regarder et sourit. Elle était vraiment magnifique. Elle avait la peau dorée et un sourire à faire fondre. Ses seins étaient ronds et son ventre était plat. Elle avait le nombril percé d'un dragon dont le haut du corps était en haut du nombril et le bas directement dans le nombril, comme si la bête transperçait le ventre de la porteuse. Le dragon gardait jalousement entre ses pattes un magnifique rubis et un petit dauphin était attaché à sa queue, pendant librement juste en bas du nombril. Il effleura le bijou qui semblait vivant et qu'il n'avait encore jamais remarqué, puis remonta capturer les lèvres de sa bien-aimée, se couchant complètement sur elle. Après un moment, il se sépara d'elle et planta son regard dans le sien, comme pour s'assurer qu'elle était certaine de vouloir ce qui allait se passer, mais une question lui vint à l'esprit. Il se félicita d'avoir pensé dans un tel moment que ce qu'ils s'apprêtaient à faire pourrait avoir des conséquences.
-Euh, Cho, tu ne crois pas qu'on devrait. . .
-T'inquiète pas, on est sorcier, après tout. . .
Mais il se souleva un peu.
-Tu es certaine que tu le veux?
Pour toute réponse, elle écarta un peu les jambes, lui permettant ainsi de se faire une place entre elles. Comprenant, il l'embrassa à nouveau. Ils continuèrent leurs caresses un moment, recherchant toujours plus la proximité de l'autre. Ils étaient impatients, mais retardaient le moment, peut-être seulement par peur. Puis, dans un baiser passionné, ils rompirent cette dernière barrière. Avec ses mains, Harry amena les hanches de Cho à lui, et, très doucement, il entra en elle. Il l'entendit gémir de douleur et se crisper, et resta immobile un moment, ne désirant pas lui faire mal. Mais ce fut elle qui amorça le mouvement en remontant ses jambes sur les hanches de Harry qui continua aussitôt le geste. . . Ils se perdirent dans cet océan de sensations nouvelles, savourant l'union de leurs sentiments. Ils ne faisaient plus qu'un, perdus dans l'amour de l'autre. . .
C'est couché sur le dos, tenant possessivement Cho qui dormait déjà dans ses bras, que Harry, heureux et amoureux, s'endormit cette nuit là.
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Bon, j'espère que ça vous a plus, malgré ce petit écart de conduite de ma part. . . Désolée.
Bon, le prochain chapitre est en cours d'écriture, mais je ne promets rien, étant donné la charge de travaux immense qui me tombe dessus cette session- ci!!! (est-ce que je vais m,en sortir un jour???O_o) Mais bon, je ne vais pas me plaindre!!! Alors je vous laisse, et n'oubliez pas que j'aime toujours recevoir des reviews!!!
A+
Je vous aime
Shany-Blue, la dernière des Pendragon
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