Et voici enfin le moment tant attendu : le dernier chapitre du journal intime de Yamato Ishida.


Chapitre 9 : Ceartains disent que...

L'horloge pointait 6 heures quand Taichi commença a s'inquiéter. Yamato était parti depuis le matin et il n'était toujours pas revenu. Tai se sentait un peu coupable de l'avoir fait partir comme ça et il s'inquiétait comme il ne l'avait jamais fait auparavant.

Il était assis là à penser au blond doré qui ornait la tête de son amoureux quand sa sœur et les deux garçons entrèrent.

"On n'a pas réussi à le trouver. Je suis vraiment navré."

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Yamato restait assis sur les marches de son ancien appartement. Il n'était plus dans ce quartier sans nom où se trouvait sa nouvelle demeure. Il était à la place ou il avait vécu la plupart de sa vie et il pensait. Quand il était au dessus du boulevard, il voulait sauter mais il n'arrivait pas à le faire. Il se dit que c'était le remords de laisser son seul et unique sang seul dans ce monde cruel.

Il restait toujours immobile et il pensait à laisser ce monde qui l'avait tant fait souffrir. Et qu'après la mort, il devienne plus rien qu'un souvenir et serait oublié. Il ne voulait pas que les gens se souviennent de lui. Il se leva pour enfin partir et c'est là qu'il vit ses cheveux bruns pêle-mêle, ses yeux noisette, et ses lèvres qu'il aimait tant se garer devant lui.

"Salut…"

"Oh Yama, on était tous si inquiets. Où as-tu été toute la journée?"

"J'ai marché jusqu'ici puis je me suis assis sur les marches en pleurant. Je pensais à moi, et à toi… à nous. Je pensais à la joie que je ressens en ta présence."

Ils s'embrassèrent et Yamato se força pour rien dire de stupide. Et cela lui rappela le soir où il avait invité Tai chez lui dans l'espoir de révéler ses sentiments. La pression qu'il ressentait pour ne pas dire la mauvaise chose au mauvais moment. Et bien… maintenant, c'était pareil mais ce ne l'était pas.

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Toutes les lumières étaient éteintes et Yamato avait de la misère à trouver son chemin. Il se cogna l'orteil sur la patte de la table et fit tomber la tour Jenga dans un bruit sonore.

Aussitôt que Takeru entendit le bruit, il ouvrit lentement la porte de sa chambre et vit son grand frère dans la pièce qui était maintenant illuminée. En refermant la porte, il se tourna vers Daisuke qui avait encore une fois un regard déçu.

"Ils sont revenues. Ça va devoir attendre."

"Pas comme si j'avait un choix." Il s'allongea sur le lit et Tk vit une grimace sur son visage, "Si ça continue comme ça, on n'arrivera jamais à le faire."

Pendant que Takeru était en train de se rhabiller, Tai ouvrit la porte et le vit à moitié nu.

"Oh merde. Désolé, vraiment désolé. Je ne voulais pas… Je crois que je vais partir." Il referma la porte et entra dans sa chambre.

"Qu'est-ce qui est arrivé? Tu es tout rouge."

"Tu ne vas jamais croire ce que je viens de voir. Je viens de voir… ton frère… nu! Ha! C'est vrai qu'il est exactement comme toi."

"Oh boucle-la."

Un oreiller fut lancé à travers de la pièce et Yamato sauta sur Taichi.

"Tu sais que je t'aime? Parce que je veux que tu aies la meilleure nuit de ta vie ce soir. Et je ne vais pas prendre un non comme réponse."

"Je me sens un peu dans l'obligation de dire oui."

Un baiser par-ci et par-là, des vêtements qui volent partout et les deux garçons étaient en pleine action. Après quelques minutes, ils gémissaient comme ils ne l'avaient jamais fait auparavant.

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Dans l'autre pièce, Daisuke était un peu trop irrité. "Eux ils peuvent le faire quand ils veulent mais nous on doit attendre d'être seuls. Est-ce que tu crois qu'ils le font par exprès? Est-ce que tu crois qu'ils aiment ça nous faire écouter leur "Heure de Plaisir"? C'est de la vraie torture."

"Fais-toi en pas. On va le faire un de ces jours"

"Un de ces jours? Et bien j'espère que ce jour viendra bientôt parce que moi je suis prêt à exploser."

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Après deux heures de plaisir intense, Taichi et Yamato s'endormirent dans les bras de l'autre. En fait, c'était le cas jusqu'à ce que Yamato se lève. Il se dirigea vers la cuisine et prit un morceau de papier. Encore une fois, des souvenirs du passé lui revinrent. Cette fois, c'étaient ceux de quand il devait partir en Chine. Cette fois-ci, il devait partir aussi.

Il eût beaucoup de misère à trouver un stylo mais quand il en trouva enfin un, il commença à écrire.

'Ce serait bien si on pouvait mettre de côté ou simplement jeter à la poubelle tout sauf ce qui importe vraiment, mais la réalité est cruelle. Dans de tels moments, je te vois rire quand je ferme les yeux. Jusqu'à ce que j'atteigne le sommeil éternel, ton sourire devra rester avec moi sans faute. Les gens sont tous tristes. Ça fait qu'ils partent pour oublier.

Pour ce que je devrais aimer… pour ce qui me donne de l'amour, je ferai ce que je peux. Quand on s'est connus, on a pris le long chemin et on c'est blessé n'est-ce pas? Mais avec le temps, ce mal s'est transformé en bliss et ma vie avec toi était un rêve éternel. Un rêve que je faisais tout en étant réveillé.

L'amour que j'ai pour toi est plus fort que ce que je peux décrire et je regrette de devoir te faire subir ceci encore une fois mais j'ai bien peur que je dois le faire. Comme je l'ai déjà dit, les gens tristes partent pour oublier leurs souffrances. Moi aussi je pars oublier. Je vais oublier mes maux mais je ne t'oublierai jamais. Peu importe le mal que je me donnerai, c'est impossible t'oublier, toi, mon seul et unique amour.

Prends bien soin de mon frère. Prend soin de Daisuke et de Hikari. Et bien sûr, prend bien soin de toi.

Je t'ai aimé. Je t'aime et je t'aimerais toujours.

Adieu.'

Après qu'il ait finit d'écrire, il alla s'habiller. Il prit les clés de l'auto en sortant et il y embarqua. Il se rendit à un pont et il s'arrêta. Il n'y avait quasiment personne puisqu'il était très tard. Yamato sortit de l'auto et se dirigea vers le bord.

Il s'imagina sauter en bas à ce moment même.

"Certains disent que quand les gens sautent en bas d'un pont ou d'une falaise, au tiers de distance de la fin, ils réalisent que tous leurs problèmes ont une solution. Je crois que je ne vais jamais en avoir la preuve. Je ne donnerai pas à la mort la chance de m'enlever la vie pour m'apprendre une leçon."

Il rembarqua dans l'auto et il avança. Il ne savait pas ou il allait mais il s'arrêta devant un petit casse-croûte au lever du soleil.

"Est-ce que je peux savoir vers où tu t'en as? Mon nom c'est Akira et ça c'est Yutaka." Un étranger lui parlait mais Yamato ne fit pas ce qu'il aurait fait d'habitude. Il se tourna vers eux et commença à leur parler.

"Moi, c'est Yamato. Et je dois vous apprendre la triste nouvelle que je n'ai aucune idée de où je m'en vais."

"Pour vrai? On chanceux, hein Yu? Pourquoi tu ne viendrais pas avec nous… en fait pourquoi on n'embarque pas avec toi. On a besoin d'un lift. Est-ce que tu pourrais nous aider?"

"Bien sûr. D'habitude, je ne fais pas ce genre de trucs mais je peux bien faire une exception non?"

Akira, Yamato et Yutaka sortirent du petit resto et ils se dirigèrent vers la voiture quand Yamato vit les deux autres gars trimbaler des amplificateurs, une guitare et une basse.

"Vous jouez?" Il demanda avec curiosité.

"Ouais, moi je joue de la guitare et Yutaka c'est un basiste. Toi, est-ce que tu joues un instrument?"

"Euh ouais, je joue de la guitare et mes amis me disent que je chante bien… en fait je crois que c'est seulement le cas quand je suis dans la douche mais bon. "

"Eh bien c'est parfait! A nous seuls, on forme une bonne partie d'un groupe. Si tu te tiens avec nous pendant un bout, on n'aurait besoin que d'un batteur et on pourrait former un groupe."

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Une larme tomba sur le morceau de papier que ce joli blond avait touché la veille. Cette fois, il était parti et ce serait très difficile de le retrouver.


FIN


Tristement, c'est déjà fini. Et maintenant, j'ai deux bonnes et une mauvaise nouvelle.

Commençons par la bonne. Il y a une suite.

Et la mauvaise, c'est que je ne sais pas si je vais la traduire.

Et la deuxième bonne nouvelle, c'est que puisque je ne suis pas encore rendu très loin dans la suite, je pourrai essayer de poster les deux versions en même temps. Si c'est le cas, vous ne devriez pas attendre trop longtemps pour voir le premier chapitre de ma nouvelle fic : Dioxyde.