Titre : Terre en Flamme
Auteur : Puce
Disclamer : A elle pas à moi, blablabla
Protection parentale : Jsais plus c'est quoi déjà… K je crois
Livres : Je sais pas encore si je tiens du tome 6… Déjà pas pour Slug, parce que j'aime bien mon propre prof de potions, mais il pourra y avoir quelques allusions… A vous de les trouver.
Résumé : 1976, l'époque des Maraudeurs. Le Seigneur des ténèbres monte en puissance. Une jeune fille doit vivre dans ce monde en péril. Et la question de base est : vers qui se tourner ?
Note de l'auteur : Alors voila, je sais, ça fait longtemps (6 mois bientôt) mais bon c'est pas comme si cette fic était très lue, pas vrai ? Mais elle me tient vraiment à cœur, et j'ai de toute façon une lectrice, ce qui est suffisant en soi.
Je ne fais pas de résumé de chapitre précédent car il vaut mieux le lire avant celui-ci pour comprendre… Oui je sais, c'est d'une évidence sans limites mais bon…
Terre en Flamme
Chapitre 5 : La vie est dure… Parfois !
Début octobre. Les jours se faisaient déjà plus courts. Le froid était plus mordant, le vent plus fort, et les nuages plus nombreux. Les élèves se faisaient plus rares dans le parc de Poudlard. On voyait des groupes d'élèves, étrangement serrés et emmitouflés dans des capes imperméables, qui se dirigeaient vers les serres pour les cours de Botanique, ou encore vers la Forêt pour les cours de Brûlopot. Dans le château, on commençait à recevoir des écharpes des familles, des recommandations plus pressantes des parents inquiets. La routine s'était installée, et les élèves avaient repris le rythme des cours.
Le jeune homme soupira. Il ajusta sa cravate or et rouge, et passa sa main dans ses cheveux noirs. Il n'aimait pas la routine. Pour lui, tout devait changer un jour. Plus il y avait de l'étonnement, de surprise, mieux c'était. Il se retourna, et plongea ses yeux dans un flot vermeil, embué par les larmes promptes à sortir. Il caressa la joue de la jeune fille, doucement, tendrement.
« Je suis désolé… » dit-il d'une voix sensuelle.
« Non… Non, c'est… c'est moi… » dit la jeune fille qui essayait de retenir ses sanglots.
Sirius lui sourit. Jillian Midgen, Poufsouffle de 5ème année, semblait sur le point de craquer. Ses longs cheveux blonds lui tombaient sur le visage, afin de la cacher si d'aventure elle pleurait. Cela faisait deux semaines qu'ils étaient ensemble. Mais Sirius reste Sirius. La fatigue a toujours suivi la possession.
« Ce n'est pas de ta faute… » dit-il toujours avec la même voix « Ne pleure pas cela me rendrait la tâche plus difficile encore… »
C'est fou comme il était doué avec les filles. Il suffisait de leur parler avec une voix grave et douce, tout en leur racontant qu'il était sensible et le tour était joué.
« Mais… Je pensais… Je pensais… »
Sirius faillit lui dire que ça lui était hors de portée, non pas pour l'humilier, mais parce que c'était facile. Il se retint. Elle l'aurait mal pris. Une fille n'a pas d'humour dans ces cas là.
« Je pensais que ça marchait entre nous… » finit-elle par dire.
« Oui, c'était super, vraiment… »
Et il le pensait. Elle n'avait vraiment pas été mauvaise, même plutôt agréable. Elle avait un côté innocent assez mignon.
« …Sans rire, j'ai passé des instants magiques avec toi. Mais, je… »
'Je m'ennuie à présent et il faut que je trouve quelqu'un d'autre pour me satisfaire. ' pensa Sirius.
« Mais je souhaiterais faire le vide avec moi-même, et… »
« J'ai compris. » l'interrompit la jeune fille.
« Ah oui ? » s'étonna Sirius qui ne savait même pas lui-même où son raisonnement bidon allait l'emmener.
« Oui… Tu ne te sens pas près pour une relation stable, c'est ça ? »
« Euh… Oui, oui c'est exactement ça… »
La jeune fille se releva du lit. Elle boutonna sa chemise et mit en ordre sa jupe. Elle lui sourit. Tristement.
« On reste amis, hein ? »
Elle était adorable. Adorable mais ennuyante.
« Bien sûr qu'on reste amis… » dit avec un grand sourire.
Elle trébucha, et se rattrapa au cou de Sirius. Elle essaya de se relever, rapprochant lentement son visage de celui du jeune homme. Vraiment adorable. Il lui caressa la joue, et l'aida à se remettre sur pieds. Elle partit, en jetant un dernier coup d'œil en direction de Sirius.
Il soupira. Rompre n'avait jamais été une partie de plaisir. Il préférait la première étape, celle du flirt. La drague n'était qu'un défi, le but étant de savoir si il pouvait faire craquer la fille qu'il avait choisie. Et le plus souvent – à chaque fois pour être précis – il y parvenait. Après, bien sûr, ce n'était pas désagréable, bien au contraire. Mais c'était moins drôle. Il sortit de la chambre. C'était une des pièces du château qui ne servait plus, avec un grand lit, et personne à côté. Elle avait un mot de passe, qui changeait tous les ans. Sirius passait ses nuits à essayer de le trouver en début d'année, car c'était la salle la plus apte à pratiquer son sport personnel. Le jeune homme s'était toujours demandé à quoi cette chambre inhabitée servait si personne ne couchait là. Poudlard contenait plus de mille salles, et toutes n'étaient pas utilisées. C'est rentabiliser le château que de se servir de cette pièce, se disait Sirius. James, Remus et Peter la connaissaient également. Ça peut toujours aider de savoir qu'il existait une chambre avec un lit à deux places dans le château que personne ne fréquente.
Il descendit dans la Grande Salle. Il repéra tout de suite James, avec ses cheveux en bataille, et ses fines lunettes rondes. A côté se trouvait Remus, un garçon de taille moyenne, un grand sourire sur le visage, les yeux brillants. Il se tournait vers Peter, un petit gars empoté qui s'était retrouvé avec son bol de porridge sur la tête. Il était très doué pour s'attirer les pires gaffes qui soient, mais au fond, c'était ce qui faisait son charme. Lui au moins avait su garder sa petite amie pendant les vacances. En effet, il sortait depuis juin avec Emma, une ravissante brunette à couettes, tout aussi maladroite. Ils étaient plutôt bien assortis, et on commençait même à parier sur leur futur mariage, après Poudlard. Sirius s'assit à côté de James, et se servit une assiette pleine d'œufs au bacon.
« Tiens, mais c'est notre petit Sirius qui n'était pas dans le dortoir ce matin ! » s'exclama son ami à lunette.
« Alors, c'était comment ? » demanda Peter qui essayait de paraître le plus naturel qui soit, tout en sachant que son petit déjeuner était emmêlé dans ses cheveux.
« C'était sympa… » dit-il un petit sourire en coin.
« La pauvre Jillian… Tu es vraiment sans cœur, Sirius… » soupira Remus qui remit son nez dans la Gazette du Sorcier.
« Quoi ? Tu l'as plaquée ? » s'étonna James.
James était un type cool. Vraiment sympa, avec qui on aime bien rire. Mais il était parfois assez long à la détente. Il lui avait fallu une vingtaine de baffes, et quelques coups de pieds bien placés pour lui faire comprendre que Evans ne supportait pas qu'on l'embrasse sans sa permission. Et même quand il lui demandait sa permission, elle lui foutait des baffes. Cette fille devait avoir un problème avec les garçons…
« Ouais… Elle était gentille, mais pas il en faut plus pour rester avec Sirius Black… » dit-il toujours avec le même sourire.
« Un de ces jours, Sirius Black va se retrouver tout seul, sans personne, parce que tu ne sera plus assez bien ni pour la gente féminine, ni pour qui que se soit… » dit Remus sans lever les yeux.
« Sirius, Sirius, mon ami… » James le prit par l'épaule « Cette fille était une bombe ! Comment t'as pu la laisser filer ? »
« Mon naïf Cornedrue, il ne suffit pas d'être bonne pour atterrir dans mon lit. Il faut que ce soit… inattendu et difficile. Sinon il n'y a plus d'attrait à ça. »
« Quelle est ta prochaine cible ? » demanda Peter.
Celui-ci était visiblement nettement moins intéressé que d'habitude. Auparavant, il était à les écouter, James et lui, la bouche entrouverte d'admiration, buvant chaque paroles de ses amis, limite à baver. Mais ce matin, monsieur faisait des petit signe à sa Poufsouffle, ne parlant avec eux que distraitement.
« Je ne sais pas… En ce moment ça devient trop facile. Je suis allé voir partout, et partout ce n'était que oui… Je veux des nons, moi ! »
Les Maraudeurs se retournèrent tous, le fixant avec une expression d'incrédulité sur le visage.
« Disons un semblant de résistance, quoi ! »
« Juste un semblant alors, parce que sinon tu en prend pour ton grade… » lui dit James.
Un rire se fit entendre. Sirius chercha du regard la jeune fille qui avait ri, et ce n'était autre que Karen.
« Ça fait longtemps qu'on l'a pas entendue rire celle là.. » dit doucement Peter.
« C'est à cause de la petiote… » dit Remus dans un sourire.
Il adorait Wendy. Pour lui, c'était quelqu'un d'adorablement cruel, mais qui était aussi très gentil, quoiqu'en dise Karen. Elle savait énormément de choses et il l'admirait un peu d'être aussi douée dans le cour qu'enseignait son père – chose invraisemblable quand on connaissait la maladresse de son paternel En effet, Remus avait beaucoup de mal avec cette matière, du moins en pratique, car les créatures semblaient sentir en lui une force qui les effrayait. Sirius se souvint que son ami, l'année dernière pour ces BUSE avait du courir après son Enméreat, un animal à corne qui ressemblait à un félin, particulièrement doux et inoffensif, qui avait pris peur quand Remus s'était approché. Cette année, il ne suivait pas le cours comme les autres. Il y assistait de temps en temps, quand les créatures étaient soient très dangereuses, car il arrivait à mater ces dernières, soient quand c'était un cours magistral. Le professeur lui donnait des cours particuliers disait-on, afin de ne pas être pénaliser par son impossibilité de manipuler. Sirius aussi l'appréciait. Il régnait une atmosphère plus légère depuis qu'elle était là, depuis l'attaque de ZIBOUS. Elle représentait le petit espoir qui manquait en ce moment à tout le monde. Et même si elle était plutôt turbulente, elle était, il fallait l'avouer, adorable.
« Parlons-en de ce démon » grogna Peter « Si je la vois encore traîner dans notre dortoir, je l'envoie chez Dumbledore ! »
Non seulement Wendy avait la permission d'aller où bon lui semblait dans le château, mais en plus, elle utilisait à son aise cette permission ! Peter qui ne supportait pas qu'on farfouille dans ses affaires était servi avec la petite.
« Nan sérieusement Sirius, il serait temps que tu te calmes… Les filles, c'est l'avenir. Tu finira tout seul, sans petite femme, ni petit chiards qui te sauteront dans les bras quand tu rentreras joyeusement du boulot ! » dit James dans un sourire.
« Ouais ! Ma moto et moi, seuls au monde, parcourant la planète sans jamais nous poser ! Ça c'est la vrai vie ! Je veux pas finir comme dans ces sitcoms moldues débilissimes… »
« Sirius le solitaire… J't'imagine pas faire abstinence toute ta vie… » dit Remus amusé.
« Quoi ? Qu'est ce que t'as dit ? Je ne comprends pas ce mot… » demanda Sirius faisant mine de rien comprendre.
Les quatre jeunes homme se mirent à rire bruyamment. Toute la table des Gryffondors se retourna.
« Dîtes, ça vous embêterait de baisser le ton ? On n'entend que vous depuis une demi heure… » s'emporta Gaïa.
Sirius se retourna vers la jeune fille. Elle les regardait, très hautaine, les yeux lançant des éclairs. Elle était plutôt jolie, même quand elle se mettait en colère. Sirius se souvint qu'elle sortait avec Anthony, un Septième Année. Sirius renifla. Il détestait ce type, qui se prenait pour un tombeur de ces dames, mais qui en privé obéissait au doigt et à l'œil à ses grands parents. Il le connaissait depuis qu'il avait trois ans, et l'avait toujours haï. C'était le genre de fils à papa détestable, que tout petit vilain canard de famille noble ne peut supporter. Alors, que Gaïa, jeune fille toute a fait acceptable et Gryffondor qui plus est, sorte avec ce genre d'individu la rendait tout aussi détestable aux yeux de Sirius.
« On fait ce qu'on veut que je sache ! » répliqua Sirius avec mépris « Je te signale que tu fais plus de bruit quand tu manges que quand on parle nous tous réunis… »
Ce n'était pas vrai. Mais c'était tellement facile, tellement Sirius. Elle ouvrit la bouche, très choquée, mais aussi de honte. Elle s'avança vers lui.
« Black, je mange très silencieusement, pas comme certains membre de ta famille… » dit-elle en désignant un garçon à la table des Serpentard.
Il haussa les épaules.
« Si tu savais comme ce genre de réflexion me passe au dessus… Et puis je ne considère pas Regulus comme ma famille. »
« Oh et depuis quand ? Ce ne serait pas le fait que vous soyez tous les deux passés dans le même lit d'une fille qui t'as fait réfléchir sur le vrai sens du mot famille ? » demanda-t-elle d'un ton faussement interrogatif.
Sirius passa du blanc au rouge. Elle savait. Cette sainte nitouche avait entendu leur conversation au début de l'année. Et elle l'humiliait à présent (ce qu'il, soit dit en passant, avait bien mérité…) devant ses amis, devant toute la table des Gryffondors, qui se regardaient tous. Visiblement, elle et lui étaient les seuls à comprendre vraiment de quoi il en retournait. Il lui lança un regard noir. Elle le toisa, et sortit de la Grande Salle, avant qu'il puisse trouver quelque chose à lui dire.
James tourna la tête vers lui.
« Euh… Patmol, mon cher, pourrais-tu éclairer la lanterne de tes amis complètement perdus ? »
Heureusement qu'il était lent à la détente. Et il se prétendait meilleur élève de toute l'Ecole ? Il soupira. Il sortit de table bruyamment, laissant à contre cœur son assiette à moitié entamée encore fumante. Il se dirigea vers l'extérieur, afin de se rendre aux serres pour le cours de Botanique. C'était un cours sympa, où on se prenait pas la tête d'après le jeune homme.
Il y avait un bémol à cette petite partie de rigolade, c'est que c'était un cours avec les Serpentard et qu'il allait encore devoir supporter son imbécile de frère, ainsi qu'elle. Cette fille, ce monstre… Marina White. C'était quelqu'un qu'on pouvait qualifier de manipulatrice hors pair. Elle arrivait à faire croire à n'importe qui qu'il avait un quelconque intérêt, et ensuite le descendait devant tout le monde. C'était quelqu'un de parfaitement cynique. Elle n'avait pas d'ami. Juste des personnes qu'elle fréquentait, qu'elle utilisait pour tester ses vannes. En fait, elle ne respectait rien. Elle avait sa propre loi. On ne savait comment elle avait réussi à ne pas se faire virer de l'Ecole, voire du monde de la magie…
Et pourtant, qu'est ce qu'elle était canon ! Ils s'étaient rencontrés, dans les sens du terme, dans une colonie pour Jeunes Sorciers. Sirius savait ce qu'il faisait ce soir là. Il n'était pas ivre, il n'était pas déprimé, ni particulièrement joyeux. Il avait juste eu envie d'elle, et comme c'était réciproque, ils en avaient profité. Mais Sirius était un garçon, et en plus de cela, un garçon très gourmand, il en voulait encore. Parce que elle s'y prenait vraiment, mais alors vraiment bien… Mais bordel de Merlin qu'est ce qu'elle était allée foutre dans les bras de Regulus, ce mec qui se lavait une fois par semaine, qui avait le QI d'un Troll et qui … et qui… Bon sang, mais comment ça il avait été meilleur ? Elle est folle cette fille ! Et en plus quelqu'un les avait entendus. Il se détestait ! Nan, il la détestait elle, White, et l'autre dinde sans cervelle, Ackles.
Sirius s'amusa avec une petite motte de terre qui traînait là. Il s'ennuyait. Ses amis étaient vraiment longs parfois… il regarda sa montre. Les cours ne commençaient que dans une vingtaine de minutes. Son ventre criait famine. Il sortit sa baguette et fit apparaître un morceau de pain. Il ne put faire que cela. Il n'aimait pas les cours de Sortilège Domestiques. C'était barbant, d'une part parce qu'il n'y avait pas d'action, mais aussi parce que dès qu'on faisait un faux mouvement, on ratait tout le sort. Bref, le seul aliment qu'il réussit à faire apparaître fut un misérable bout de pain, à peine consistant pour lui faire tenir le cours. Bah ! Il irait en cuisines, chercher quelque chose de plus compact et calorique plus tard.
Il entra dans l'une des serres, essayant de se calmer. La Botanique n'était pas son cours préféré, mais il ne détestait pas non plus. C'était quand même un fils de famille de noble, même si il essayait de le renier. Alors farfouiller dans la terre… Mais on ne renie pas sa famille aussi facilement. On n'oublie pas ses origines, ni ce qu'on nous a appris, même si on les honnit.
Sirius, depuis tout petit, avait été élevé par sa mère, femme autoritaire, qui savait faire fonctionner sa maison, ainsi que sa famille à la baguette (et l'expression prenait tout son sens !). Sirius avait toujours détesté ce personnage. Elle ne lui avait donné que peu d'amour par rapport à ce qui aurait dû être. Ou plutôt, il su qu'il la haïssait depuis longtemps quand il entra à ZIBOUS, malgré la réticence de sa mère. Quand il vit toutes ces mères dorloter leurs enfants à la sortie de l'école, il compris que sa mère à lui, ne l'aimait pas, ou du moins pas comme les autres. Et quand Regulus vint au monde, Sirius se mit à la détester encore plus. Il y eut alors une sorte de concurrence farouche entre Sirius et son petit frère. Et comme l'avait soigneusement souligné White, il avait toujours su se maintenir au dessus de son frère.
« Il y a un début à tout… » chuchota une voix derrière lui.
Il se retourna brusquement, évitant de peu de faire tomber une vingtaine de pots en terre cuite. Il découvrit une jeune femme ronde, des cheveux blonds assez secs, semblables à de la paille, un large sourire aux lèvres. Elle portait un tablier verdâtre, au dessus d'une robe violette qui lui arrivait aux chevilles, dévoilant ainsi des sabots blancs encrassés par de la terre.
« Professeur… je ne vous avais pas vue… » dit-il.
Le professeur Chourave était une femme d'une vingtaine d'année, assez ronde, pas laide selon Sirius, jolie d'après les autres, mais personne ne pouvait contester qu'elle avait beaucoup de charme. Elle avait un sourire continuel sur le visage, éclairant ainsi le moindre cours barbant.
« Je sais que vous ne m'avez pas vue. Sinon vous n'auriez pas sursauté ainsi, Mr Black… » dit-elle malicieusement.
Elle se pencha sur le petit comptoir où plusieurs plantes y étaient regroupées. La plupart des fleurs essayèrent de toucher la main du professeur. Un peu comme si les plantes avaient compris le geste tendre de la jeune femme, et qu'elles essayaient de le lui rendre. C'était à la fois étrange, et beau. Sirius avait toujours pensé qu'une plante ne savait pas donner de signe d'affection, pour la simple et bonne raison qu'une plante n'a pas de cœur. La jeune professeur gloussa.
« Vous savez, Mr Black, ce genre de chose arrive à n'importe qui… » dit-elle en prenant l'arrosoir .
« Pardon ? » s'étonna Sirius.
« D'être humilié je veux dire. Vous savez que Miss Ackles, en plus d'être singulièrement vive, à une voix qui porte particulièrement loin. Et j'ai le regret de vous dire que toute la Salle ne parle plus que de cela. » dit-elle un sourire amusé sur les lèvres pendant qu'elle versait de l'eau dans les bac à plantes.
Sirius grogna. Il ne trouvait pas ça vraiment très drôle.
« Je vous rassure, peu de personnes ont cherché à comprendre, et encore moins ont saisi de quoi cela retournait. »
« Et… Et vous ? Et les autres professeur ?»
Elle haussa les épaules.
« Franchement, le professeur Dumbledore a autre chose à faire que de répertorier et analyser toutes vos aventures, qu'elles soient galantes ou pas. Quant à moi, je trouve que la demoiselle qui vous a fait cela a eu raison : une comparaison n'est pas un crime, c'est une question qu'on peut se poser. Miss Ackles a été plutôt indiscrète je vous le concède mais il me semble que vous l'aviez bien cherché. Elle n'était pas plus bruyante que votre ami Pettigrow. »
Sirius pouffa. Cette femme avait de l'humour, et un franc-parler qui lui plaisait.
« Allons ! Je voulais vous parler de votre dernier devoir. Les Bariolicus Philotrosopique n'avaient pas l'air de vous passionner… Arrêtez-moi si je me trompe. »
Malheureusement ce n'était pas le cas. Sirius avait trouvé excitant d'étudier la plante qui servait à la fabrication du Wiski Pur-Feu, mais la pratique lui avait semblé beaucoup moins drôle. Depuis le début de l'année, il étudiait cette plante de son petit nom la Bariolée, parce que selon l'humeur des gens ou de l'émotion qui les traversait, elle pouvait changer de couleur, provoquer des hallucinations et dans le meilleur des cas, amplifier l'humeur ou le sentiment. Elle avait d'ailleurs rendu quelques services, comme la formation de nombreux couples trop timides pour naître sans un coup de main, mais parfois, elle avait également provoqué des pleurs, des querelles, et souvent, tout le temps même des crises de rire pas possible. Et pour ce cours, pour ne pas être l'objet de ces rires, il fallait se vider de toute émotion trop forte. Et pour ça, Sirius était très doué. Mais Sirius, malgré ces aspects, s'ennuyait ferme.
« J'en suis navrée, croyez le bien. Je souhaiterais vraiment vous que appréciez cette matière. »
« Professeur… »
« Mr Black, je sais que vous avez un ego assez… Disons développé, mais il va falloir que vous vous intéressiez à cette matière pourtant. »
Elle esquissa un large sourire, dévoilant ses petites dents blanches.
« Je vais essayer de m'y intéresser, professeur. Promis »
« J'espère bien ! »
« Sirius ! »
James entrait dans la serre, essoufflé, les joues rougies par le vent, ses cheveux dans un état lamentable.
« Où étais-tu ? On t'a cherché partout… »
« Qui ça, « on » ? »
Les autres élèves entrèrent dans la serre, se plaçant devant la plante qui leurs avaient été assigné au début de l'année.
« Ben Remus et Peter, qu'est-ce que tu crois… Je t'ai demandé d'éviter de les agresser, pas de t'enfuir dès qu'elles t'adressent la parole.»
'Mon pauvre vieux tu ne sais même pas de quoi tu parles…' s'amusa Sirius.
« J'avais autre choses à faire. Que veux-tu ? J'ai un emploi du temps de ministre et Ackles ne fait pas vraiment partit de mes priorités… Il semblerait que je ne sois pas assez intéressé par ce cours, tu le crois ça ? »
« C'est le cas de le dire. » s'enquit Remus en posant ses livres pas loin d'eux.
« Mon ptit Mumus, je suis désolé de n'être pas comme toi, un vrai petit jardinier, homme d'intérieur… » se moqua Sirius
Remus rougit. Sirius sourit. Décidemment, c'était trop facile avec tout le monde. Le cours se passa tranquillement, tandis que Sirius essayait de se concentrer sur l'utilité première de cette plante. Et c'était assez difficile pour lui.
Le petit groupe d'élèves sortit bruyamment de la serre. James racontait une blague à Remus, alors que lui-même essayait d'expliquer à Peter ce qu'il n'avait pas compris pendant le cours. Sirius lui, remarqua une chose brillante au bord du lac. Il s'approcha, quand soudain il entendit comme des soupirs, qui venaient de derrière le buisson. Le jeune homme faillit pousser un cri de surprise mais se retint de justesse. White était là, la chemise assez ouverte pour que l'on voie tous les motifs de son soutient gorge rouge sang, embrassant Wilkes à pleine bouche, qui passait sa main sous la jupe beaucoup trop courte de sa petite amie. Elle ouvrit les yeux, croisant le regard dégoûté de Sirius. Wilkes se retourna lui aussi, et lui lança un sourire narquois. Wilkes avait toujours détesté Sirius, même si lui l'ignorait profondément. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il le détestait autant : Sirius l'avait toujours trouvé inintéressant, pas assez important… Il tenait là comme une sorte de vengeance. C'était celui qu'il considérait comme le moins important qui couchait avec son ex. Wilkes jubilait.
« Qu'est ce qui se passe Black ? T'as un problème ? »
Sirius porta son regard sur le jeune homme. Merlin qu'il avait envie de le tuer à son moment.
« Black, tu gênes ! Tire-toi… » soupira White.
Elle ne s'inquiétait même pas de sa posture. Elle savait que Sirius la regardait et qu'en la regardant il avait envie d'elle. Elle savait qu'il ne pouvait s'empêcher de détester Wilkes. Elle en jouait. Sirius réprima un frisson d'horreur. Merlin comme il l'a détestait, elle et ses airs de manipulatrice, et lui ce couillon qui la tripotait.
Sirius renifla de mépris.
« Dis donc Sirius, si ça te tente tu peux nous rejoindre. J'aurais préféré ton frère mais puisque tu traînes dans le coin… Autant que tu serves à quelque chose… A moins que tu ne veuilles peut être juste regarder ? Adam, ça te gêne ?»
Sirius s'éloigna sous les rires des deux Serpentards.
Sirius était furieux. Il se sentait profondément humilié, dans son ego d'abord, mais aussi de sa faiblesse. Un instant, il avait été jaloux de cet abruti, de ce connard de Serpentard snob et prétentieux. Ce n'est pas qu'il aimait White. Non. Sirius ne l'a voulait que par pur appétit physique. C'était stupide. Oui. Et alors ? Pourtant ce n'était plus un défi pour lui, puisqu'il avait déjà eu ce qu'il voulait pendant les vacances. Sirius se détestait. Et il la détestait encore plus. Il se jura de lui faire payer cette humiliation. Il s'arrêta un instant. Non. Ce n'était pas sur elle qu'il avait envie de se venger. C'est sur tous les Serpentard. Sirius sourit. Wilkes, Regulus et Rogue, qui pourtant n'avait rien à voir avec cette affaire (ce que Sirius espérait, car il ne supporterait pas de savoir que Rogue ait couché avec la même fille que lui, ce qui pour Sirius était inconcevable. Rogue était puceau, et le resterait pour tout le reste de sa vie, et tant mieux !) L'idée de se défouler était grandiose. Et pour ça, il avait besoin de ses quatre amis.
oOoOoOo
« Sirius, c'est une idée brillante, mon vieux ! »
James était affalé sur son lit à baldaquin, un paquet de Plume en Sucre à moitié entamé. Peter était discrètement sorti pour aller rejoindre sa petite amie et Remus était assis sur son lit, écoutant Sirius et James préparer ce qu'ils appelaient à présent « La Suprême Punition ». Remus secoua la tête.
« Vous savez qu'on risque gros, blablabla… Vous connaissez mon point de vue. »
« OOOOOOH, allez, Lunard… Fais pas ta mauvaise tête ! » s'écria James en le rejoignant sur son lit.
« C'est vrai Remus, faut profiter d'être jeune et de pouvoir leur foutre une raclée une bonne fois pour toute ! »
« Est-ce vraiment nécessaire d'en arriver jusque là ? »
« Tu commence à parler comme Evans là ! » plaisanta Sirius.
« Quoi Evans ? » s'empourpra James.
« Mais rien… Alleeeez… Mumus s'il te plait… »
« Arrête de m'appeler comme ça ! Et puis me fais pas ce regard de chien battu, c'est bien trop énervant. »
Sirius s'approcha du lit de Remus. Le regard larmoyant, un petit sourire en coin, il le regarda dans les yeux. James finit bientôt par l'imiter, tous deux se rapprochant du visage du jeune homme. Il soupira.
« D'accord, d'accord… Je suis des vôtres. »
Sirius jubilait. Il savait parfaitement que ce qu'ils allaient faire était stupide, enfantin et inutile. Mais ce serait un réel plaisir de se venger.
Quelques jours passèrent, sans que rien de très intéressant ne se produise, sauf peut être que Seth Benitee, le plus grand fan de Potter, avait fini la tête dans les toilettes des garçons, après avoir ensorcelé la cape de Lily, ce qui avait bien fait rire James, contrairement à la jeune fille. Pendant ce temps, Remus et Sirius cherchaient des indications supplémentaires pour trouver une blague.
Sirius se promenait donc le jeudi soir dans les couloirs, dans l'espoir de trouver une quelconque idée. Les murs défilaient, sans qu'il fasse vraiment attention où ses pas le menaient. Soudain il entendit des cris stridents et un petit rire enfantin. Il passa la tête au coin du couloir et aperçut Karen, qui poursuivait la petite Wendy. La pauvre adolescente était recouverte de Bombabousse.
« Mais t'es vraiment puérile j'y crois pas ! »
Elle réussit à l'attraper, la prit par le bras et la regarda dans les yeux, en se mettant à sa hauteur.
« Tu imagines si tout le monde était comme toi ? Tu crois pas que ce serait vraiment le bazar ? T'es petite mais pas immunisée de tout ! Et je suis sûre que tu te fais plus gamine que tu ne l'es ! Il faut apprendre à être responsable ! »
« Gnagnagna ! C'que t'es coincée.»
« Nan, mais tu te prends pour qui toi ? T'es même pas en âge de comprendre ce que ça veut dire ! »
« Gnagnagna ! »
Karen la força à l'accompagner.
Sirius rit. Il venait de trouver une idée particulièrement drôle.
Le lendemain, à l'heure du déjeuner, tous les élèves de Poudlard étaient réunis dans la Grande Salle. James regardait béatement Lily, Remus déplorait son ami, Sirius ne tenait plus en place, et Peter ne comprenait pas ce qu'ils attendaient. En effet les quatre garçons avaient déjà finis, et le jeune homme commençait sérieusement à s'impatienter.
« T'inquiète donc pas, Quedever, mon ami, et essaye d'apprécier le calme qui ne restera plus longtemps. »
Il lui fit un clin d'œil. Au même moment, on entendit un gloussement à la table des Serpentards. Waldo Goyle, un septième année très costaux mais rien dans la caboche, venait de balancer une cuillère de petit pois dans la tête de son voisin d'en face, qui n'était autre que White. Celle-ci ne réagit d'abord pas, puis après avoir calmement épousseté son uniforme, devint rouge. Et avant qu'elle ne sorte sa baguette, Richard Donovan, un quatrième année qui tenait le rôle de batteur dans l'équipe de Quidditch de sa maison, se mit à rire bêtement lui aussi. Ce fut ensuite le tour de Gaella Walsh, qui se mettait à présent à sucer son pouce. Enfin, sous le regard ébahi de White, tous les élèves de Serpentard se mirent à sauter hors de la table pour courir dans tous les sens, riant comme des abrutis, sautant partout. Les filles se tiraient les cheveux, poussant des cris stridents. On jouait à chat dans toute la salle, d'autres allaient embêter les élèves des autres maisons.
Ces derniers ne comprenaient pas. Des septièmes années qui se jetaient des côtes de porc aux visages, ça n'était pas commun. Personne ne comprenait, en fait. Les professeurs, d'abord abasourdis, commençaient à courir après les élèves qui tentaient de s'accrocher aux lustres, ou bien à calmer ceux qui pleuraient.
James était littéralement mort de rire. Peter ne comprenait pas, et restait la bouche grande ouverte devant ce spectacle rare. Sirius lui était très fier. Son plan marchait à la perfection., au point qu'il se demandait si cette anecdote ne figurerait pas dans les annales de l'Histoire. La potion Infantius était à la portée de n'importe qui, mais il ne s'imaginait pas des résultats aussi… jouissifs. Il lui avait même semblé voir son frère se dandiner sur un pied, comme si il se retenait d'une urgence qui ne doit pas attendre. Envolé le sex-symbol !
« C'est quoi ce bazar ? » demanda un petite voix fluette près d'eux.
Wendy se tenait là, les yeux grands ouvert.
« Ben… Ils ont légèrement… » essaya d'expliquer Sirius.
« Pété un boulon ? Oui merci j'avais vu. Je me sens quand même vachement plus mature. »
« Oui… là effectivement… On peut dire que t'es plus mature. »
« J'peux faire la baby-sitter ? »
Sirius éclata de rire. Il se pencha et lui colla un petit bisou sur la joue.
« Tu me dragues ? » lui demanda-t-elle dans un sourire enfantin.
Sirius lui adressa un clin d'œil.
oOoOoOo
« Patmol, tu es un maître » lui dit James en sortant de la Grande Salle.
Les quatre amis se baladaient dans les couloirs, profitant de la demi journée offerte par le corps enseignant. La plupart des élèves étaient désenchantés, mais Pomfresh avait insisté pour les que les professeurs l'aident à les ausculter tous. Bref, Sirius était content.
« Oui je sais… »
« Enfin bon. C'est pas toi qui l'a faite, cette potion ! Je devrais plutôt remercier Lunard… »
« Ne me mêlez pas à tout ça ! J'ai juste aidé, qu'on se le dise. »
« Alleeeeeeez… Admire un peu notre œuvre. La plupart des Serpentards sont à l'infirmerie, la culotte toute mouillée… »
Peter émis un faible rire. Il était vexé, Sirius le savait. Il avait été évincé, c'était vrai. Mais Sirius s'en fichait.
« Avoue que c'est quand même super de louper une après midi de cours, en plus d'avoir bien ri… »
« Super en effet… » lança une voix railleuse derrière eux.
Ils se retournèrent tous, reconnaissant la voix de Rogue. Il avait un sourire méchant sur les lèvres, et était accompagné de White. Décidemment, cette fille était partout, pensa Sirius qui soutint son regard vert eau. James se contenta de d'afficher un sourire satisfait.
« Alors, Servilus, t'es arrivé à te faire à l'idée que ta môman sera pas là pour te lire une histoire le soir ? »
Rogue eu un rictus méprisant. Il mit sa main dans sa poche, cherchant sa baguette mais White posa sa main sur son épaule.
« Laisse Rogue. Ça vaut pas la peine crois-moi. »
Elle regarda Sirius avec un sourire entendu. Soudain Sirius eu un grand doute sur les relations qu'elle avait eu avec Rogue. Il était étrange de constater que celui-ci soit aussi docile avec elle. Rogue n'aurait jamais perdu une occasion de faire souffrir James, sachant que tous les professeurs étaient occupés. Sirius réprima un frisson. Il ne pouvait décidemment pas imaginer White et cette ordure dans le même lit. Wilkes passe encore, c'était un abruti mais il avait un semblant de classe (c'était assez douloureux de l'admettre). Mais Rogue…
« J'étais sûr que c'était une de vos blagues débiles. » siffla-t-il entre ses dents jaunâtres.
« Tu vois, je te l'avais dit qu'elle était géniale ! Elle sera dans les annales ! » s'exclama Sirius, tout sourire.
« Tu connais le proverbe ? Qui rira bien qui rira le dernier. » lança Rogue.
« Mon pauvre Servilus, t'es vraiment nul en vannes. »
« Surveille bien tes arrières, Potter. Je pourrais te faire regretter le jour où tu es né. »
« Et qu'est ce que tu vas me faire ? Me balancer un de tes caleçons sales au visage ? » rigola James, suivi de Sirius.
Rogue vira au rouge vif. Il n'avait pas pu digérer cette honte publique que lui avait infligé James l'année dernière. Mais il fallait être honnête, personne n'aurait pu digérer ça.
« Ris pendant que tu peux encore, Potter, mais sache que je te le ferais payer. Protège bien ceux que tu aimes, parce que je n'hésiterais pas à leur faire subir ce que tu mérites… Surtout ta sale Sang-de-Bourbe.»
James l'empoigna par le col de la chemise et le colla contre le mur. Il était rouge de colère.
« Touche à un cheveux de Lily, et je te TUE. Et ça, je peux t'assurer que je le ferai ! »
« On verra qui mourra avant l'autre, Potter… » siffla-t-il un sourire aux lèvres.
James resserra son étreinte autour de son cou. Rogue poussa un gémissement plaintif.
White soupira bruyamment. Elle s'était adossée contre un mur, et avait sorti sa lime à ongles.
« Franchement, vous m'ennuyez. J'aurais imaginé vos querelles plus amusantes avec plus de sang, plus de répliques qui tuent… Regardez ce que vous me faites faire ! Honnêtement ! Me limer les ongles ! Moi ! Quelle déchéance… »
Elle se redressa, épousseta sa robe et se tourna vers James et Rogue, qui ne comprenaient pas bien ce qu'il se passait.
« Rogue, magne-toi, on se barre. »
Rogue repoussa violemment James, et suivit la silhouette rapide et chaloupée de la jeune Serpentard.
« Cette fille est… complètement conne ! » s'exclama James avec colère.
Sirius hocha silencieusement la tête. White était une personne vraiment bizarre. James calma ses nerfs en énumérant les différentes tortures qu'il infligerait bien à cette fille pour « qu'elle dégonfle un peu sa tête remplie de fierté et d'autosuffisance beaucoup trop importante étant donné sa petite tête de pouffe .» (James avait toujours du mal à exprimer ses idées quand il était en colère) C'était assez gonflé de sa part, vu que lui non plus n'avait pas vraiment fait preuve d'une incroyable humilité depuis qu'il était à Poudlard.
Pendant qu'ils marchaient dans les couloirs, Sirius aperçu une jeune fille aux longs cheveux noirs s'introduire dans une salle. Sirius reconnu Faith, cette élève de Serdaigle qui traînait avec Gaïa, cette affreuse peste… Sirius, curieux de nature, passa la tête derrière la porte. Sa tête tomba sur un énorme grimoire. A moins que ce ne soit l'inverse, mais il ne fit pas vraiment la différence car le jeune homme se retrouva les quatre fers en l'air. Il se frotta énergiquement la tête. C'est fou ce qu'il détestait les livres ! il le va la tête et croisa le regard froid de Faith.
« On ne t'as jamais dit que c'était mal élevé d'espionner les gens, Black ? »
Il lui lança un regard sombre.
« Ne t'avise plus de me suivre si tu tiens un temps soit peu à la vie… »
Sirius ricana. Et elle croyait lui faire peur ?
« Tu me fais bien rire, tiens… »
Elle leva le bras, et en un instant Sirius sentit son corps heurté le mur. La jeune fille le regarda, le bras levé dans sa direction. Elle soupira.
« Ne m'approche plus Black s'il te plait… Je n'ai vraiment pas envie de me faire virer par ta faute ! »
Et d'un geste las elle lâcha son emprise sur le jeune homme qui glissa contre le mur violemment. Elle referma la porte.
Le souffle coupé, Sirius n'en revenait pas. Cette fille savait pratiquer la Magie, la Grande Magie, celle que l'on utilisait sans incantation… Il n'en croyait pas ses yeux.
Il se releva avec difficulté. Ce n'était que cette année qu'il devait apprendre cette branche puissante. Comment pouvait-elle déjà la connaître ?
Fin du chapitre.
Bon je sais, ça finit bizarrement… Mais c'est pour le suspens !
…
Mouais. Je sais.
Bon tout ça pour dire que j'espère que ça vous donnera envie que je continue (mais de toute façon je continuerais !)
Donc voilà ! Bizouilles !
