Maelström
Chapitre 6 : Dégradation (Partie 2.)
Quatre eut un regard horrifié, pendant que Duo se retournait vivement en même temps que J et Trowa.
Wufei se tenait sur le pas de la porte, sabre à la main avec Heero à ses côtés.
:- J'attends… Fit-il en s'avançant devant J.
Celui-ci voulait lui donner sa réponse mais Quatre l'en empêcha en hurlant.
:-JE VOUS INTERDIS!
Duo ne savait que faire et Trowa se disait qu'il valait mieux annoncer la mauvaise nouvelle à Wufei sur-le-champ…
:- Wufei… Commença J.
Quatre voulut le retenir mais Duo le bloqua avec force. L'Arabe criait, essayant d'étouffer la voix de J avec la sienne, mais en vain…
:- Les pilotes que vous avez combattus…
Wufei s'impatienta.
:- Oui, qu'est-ce qu'ils ont ces pilotes !?
Le Dr J hésitait, visiblement…
:- Wufei… Ces pilotes sont des femmes !
….
…………………………………
Rien…
Absolument rien…
Sauf un tintement…
Wufei avait lâché son sabre…
Il fixait droit devant lui, les lèvres entrouvertes. Plus rien n'existait, sauf cette phrase qui ne cessait de résonner dans sa tête…
Un écho tout simplement infernal…
Ces pilotes sont des femmes !
Wufei… Ces pilotes sont des femmes !
… Des femmes !
Ces pilotes sont des femmes !
Wufei… Ces…
Mais il n'en entendit pas plus…
Il poussa un hurlement de rage en se prenant la tête entre ses mains, pressant ses tempes de toutes ses forces…
Il ne voulait plus… entendre…
Il tomba à genoux sous les yeux inquiets de ses camarades.
Heero se disait qu'il avait maintenant complètement foiré son effet. S'il s'attendait à ça… Des femmes… Wufei lui avait narré ses aventures du passé, lorsqu'il n'était qu'un loup solitaire, son affrontement avec le lieutenant Noin, ensuite son état, l'hystérie de s'être battue contre une personne faible de nature…
Une femme…
Qu'est-ce que ça allait être maintenant ? Maintenant qu'il savait…
Le Japonais réfléchissait à cela, pendant que Duo tentait de raisonner le Chinois.
:- Wufei, ce n'est pas si grave… Tu sais, elles ne sont pas si faibles que ça…
Le Chinois leva le regard vers son ami. Une lueur meurtrière y dansait.
:- Qu'est-ce que tu en sais ? Les femmes sont faibles ! Elles ne nous apporteront que des ennuis !
L'Américain semblait désolé, mais il persista.
:- Je suis sûr que ça va bien se passer. Reese par exemple…
Au même moment, Reese apparut sur le pas de la porte, pendant que Wufei, ne l'ayant pas encore vue, disait quelque chose qu'il regretterait sûrement à l'avenir. Il ne laissa pas l'Américain finir et dans son élan de colère, il cria.
:- TU DIS CA SIMPLEMENT PARCE QUE TU ES AMOUREUX D'ELLE !
Petite parenthèse : Voilà où j'aurai dû couper initialement. Mais étant donné que l'histoire n'est pas entièrement centrée sur les histoires d'amour, j'ai préféré couper plus tôt. Dites-moi si j'ai eu raison, même si j'ai l'impression que ces deux phrases s'égalent assez en suspens… Rendez-vous en bas
(Et donc, voilà comment aurai dû débuter la partie 2 de « Dégradation »)
Reese écarquilla les yeux.
:- Quoi !?
Tous se retournèrent vers elle, l'air horrifié, y compris Wufei. (Quoique, peut-être pas Heero mdr-)
Qu'avait-il dit ? Comment avait-il put faire un coup pareil à Duo ? D'ailleurs, ce dernier restait en état de choc, il n'arrivait pas à dire quoi que ce soit. Même lorsque Reese tourna les talons, il ne la retint pas, il en était incapable…
Un silence pesant s'installa dans le hangar. Certes, Trowa et Wufei avaient remarqué quelques petits signes prouvant un éventuel amour mais rien n'était sûr… La colère faisait dire n'importe quoi, ils en avaient eu la preuve juste sous leurs yeux.
Le Dr J dévisageait le natté. Il murmura un « Est-ce vrai, Duo ? » Mais l'Américain ne l'entendit pas. Il baissa son regard vide sur Wufei toujours agenouillé sur le sol.
Il lui souffla d'un ton presque las.
:- Joli coup, mon gars… Bien joué…(TTTT)
Il hochait frénétiquement la tête, ne réalisant pas ce qui avait été dit. Difficile à digérer me direz-vous…
Il s'en alla d'un pas lent, Heero aurait put le retenir mais il s'abstint. Il savait très bien que Duo pouvait être extrêmement dangereux, même pour lui. (oh oui…) Il en avait d'ailleurs fait les fais plusieurs fois…
Il le vit emprunter l'escalier pour se rendre au salon, il allait certainement regarder la télé…
Quant à Wufei, il se maudissait déjà… Il baissa la tête, la mâchoire crispée.
Comment avait-il pu lui faire ça ? Lui qui avait seulement cherché à le réconforter…
Et Reese ? Que pensait-elle ?
Le Chinois se frotta le visage et se leva, sans un seul regard à ses amis.
Il se rendit dans le salon avec l'impression d'être lourd. Il remarqua que Duo ne s'y trouvait pas et que sa veste manquait au porte-manteau près de l'entrée.
Il soupira puis monta dans sa chambre. Une pièce banale, un lit deux places en son centre, une armoire d'environ trois mètres au fond, puis une porte donnant sur un cagibi sur sa droite. Il n'y avait même pas de bureau. Plusieurs armes ornaient les murs beiges, comme ceux de la salle de combat libre. La chambre de Wufei était parfaitement rangée…
Le Chinois se laissa lourdement tomber sur son lit, n'en pouvant plus. Il accumulait la colère et aucun adversaire assez puissant n'existait pour qu'il puisse se défouler.
En y pensant, il devrait songer à remercier Heero, qui heureusement était là et avait su le dégager de sa haine, lui faire oublier.
Wufei ferma les yeux, complètement épuisé et s'endormit, ne prenant même pas la peine de se déshabiller…
:- Pfiou… Quelle journée… Soupira Quatre en s'affalant sur le canapé du salon.
Heero pianotait comme à son habitude sur son ordinateur portable pendant que Trowa se reposait juste en face de lui, la tête dans les bras.
Il repensait aux derniers événements, ne cherchant même pas à approuver Quatre, même s'il partageait entièrement son avis.
Après tout, pourquoi s'en faire ? Ca passerait bien à un moment ou un autre…
Mais il était vrai que l'arrivée de ces filles le laissait perplexe et il ne pouvait qu'espérer que le groupe n'allait pas se scinder…
Les filles restaient synonymes de problème, que ce soit au niveau professionnel ou sentimental, surtout sentimental… Elles risquaient de devenir une faiblesse et il ne souhaitait en aucun cas tomber amoureux, très peu pour lui ! Il avait beau avoir 19 ans, il ne devait pas négliger ses occupations, c'est-à-dire, pilote de gundam.
… Puis…
Il pensa à Duo, dehors à cette heure-ci. Le vrai Duo allait-il se montrer ? L'Américain turbulent lui manquait déjà…
…
Il leva légèrement la tête vers Heero qui avait adopté une mine patibulaire, lui non plus ne semblant pas rassuré, il se ferait certainement inquisiteur à l'égard des nouvelles arrivantes… Rien de plus normal… venant du soldat parfait. Il en avait fait voir de toutes les couleurs à Reese alors il ne ferait pas d'exception avec les autres.
Trowa rabaissa la tête pour retrouver le confort et la chaleur de ses bras.
Reese… Elle s'était malheureusement trouvée au mauvais endroit, au mauvais moment…
Encore fallait-il se demander : Pourquoi l'avait-elle si mal prit ? Et puis, rien n'était encore justifié…
Tout ce chamboulement datait de son apparition à ce foutu conseil, Duo l'avait remarquée et Trowa devait bien se l'avouer, Reese était très mignonne, pour ne pas dire très belle…
Elle possédait une originalité bien à elle dans ses traits et le fait qu'elle ait charmé Duo ne l'étonnait guère, même si celui-ci possédait un angle bien subtil au niveau de ses choix.
Il avait aussi trouvé en Reese une amie, qui partageait ses rires et ses passions, d'origine américaine, d'où Reese et Japonaise… Reese Nagara… Et Duo Maxwell…
Trowa se frappa mentalement. Mais à quoi pensait-il ? A croire qu'il les voyait déjà mariés !
…
…Duo, marié…
…
… Avec à sa botte, une troupe de mignons petits rejetons…
Cette fois-ci, Trowa se pinça fortement, s'arrachant un faible « aie » par la même occasion, mais pas assez faible pour que celui-ci ne parvienne pas à l'oreille d'Heero…
:- Trowa, ça ne va pas ?
Le Français se désespérait lui-même… Non mais franchement… S'il continuait, Heero ne tarderait pas à le prendre pour un fou !
:- Si, si, ça va…
Mais à sa plus grande surprise, Heero s'attarda sur le sujet.
:- Pourquoi tu dis « Aie », alors ?
« Zut », pensa Trowa.
Qu'allait-il lui répondre ? Quand même pas « J'ai dit "aie" parce que je me suis pincé un tantinet trop fort » ? Non mais en plus il pensait à des choses inutiles… Autant, ne pas s'embêter, hein…
:- Laisse tomber… lâcha le Français.
Et à son plus grand soulagement, le Japonais n'insista pas et se pencha de nouveau sur son écran.
C'est à ce moment que les cinq Mads firent leur entrée mais seul G prit la parole. Il fut très bref.
:- Les pilotes blessés vont être transférés ici. Aucune préparation n'est nécessaire, tâchez seulement de rester tranquilles.
Puis ils s'en allèrent aussi vite qu'ils n'étaient entrés, ne laissant même pas le temps à leurs protégés de poser la moindre question…
…
Après tout, rien de bien grave puisqu'ils n'en avaient pas… ('tain, j'radote là ! XD)
Les trois pilotes entendirent le déclic de la porte d'entrée. Tous se tournèrent et purent apercevoir Duo, dont la mine grave laissait deviner le non-améliorement de son état… Quatre l'interpella faiblement mais il ne fit pas attention, tandis que Heero et Trowa lui lançaient des regards en coin, visiblement angoissés. Ils l'observèrent monter à l'étage et déduirent qu'il valait mieux le laisser seul pour le moment…
Duo déambulait dans le couloir des chambres, les mains dans les poches et le col de son blouson, qu'il n'avait même pas prit la peine d'enlever, cachant la moitié de son visage. Sa casquette noire, tout comme le reste de ses vêtements, retenait ses mèches rebelles et les domptait pour les retenir de frémir sous l'action des courants d'air.
L'Américain fixait le vide. Il ne se sentait pas très bien, il ne pouvait s'empêcher d'en vouloir à Wufei, même s'il savait que celui-ci avait parlé sous l'effet de la colère et qu'il ne pensait donc pas à mal.
Et pourtant, il lui en voulait… Si seulement Reese n'avait pas été présente lorsqu'il avait prononcé ses mots, peut-être qu'il ne serait pas dans cet état là à cette heure-ci…
…
Reese… Il devait s'expliquer avec elle, oui, il le fallait absolument !
…
Mais une fois devant sa porte, il hésita. Qu'allait-il lui dire ? Elle l'avait mal prit visiblement… Cela voulait-il dire qu'elle ne ressentait rien pour lui ? Mais à bien y réfléchir, lui, quels sentiments éprouvait-il à son égard ?
Il toqua à la porte et attendit le « entrez » prononcé d'une voix faible pour pénétrer dans la pièce. Il referma la porte derrière lui et contempla Reese, habillée de noir, tout comme lui, assise sur le rebord de sa fenêtre. Elle le regardait aussi mais ne tarda pas à reporter son attention sur le paysage…
Endroit discret, pour ne pas dire trou paumé, une allée de graviers menant à une imposante forêt. Du gazon s'étendait sur chaque côté de l'allée, parsemé de pissenlits et de trèfle. De là, elle admirait les étoiles dispersées sur la robe bleu nuit qu'avait enfilé le ciel. Le calme régnait, seul le chant du criquet se faisait entendre, à son plus grand plaisir mais Duo mit un terme à cet instant reposant…
:- Reese… Je…
Mais il n'eut pas le temps de finir que celle-ci le coupa.
:- Est-ce que c'est vrai ?
Duo baissa la tête. Il se repassa la question plusieurs fois… L'aimait-il ? Ou bien n'était-ce peut-être qu'une illusion ? Ils s'entendaient merveilleusement bien, se ressemblaient… Mais peut-être que tout cela le flouait…
Après avoir profondément inspiré, il lui fit part de sa réponse…
:- Je sais pas…
Il releva la tête, voulant la regarder droit dans les yeux pour y lire ce qu'elle ressentait, du dégoût, de la joie, de la colère, de la déception ou pire encore, de l'indifférence…
Elle posa le pied à terre et se posta devant Duo pour planter son regard dans le sien, il n'y avait que deux centimètres entre leurs deux visages…
:- C'est tout ? Demanda t-elle.
Duo fut surpris sur le coup. C'est tout ce qu'elle trouvait à dire ? Quoique… Lui aussi…
:- Je… heu… ben, oui… Balbutia t-il, confus.
:- Tu hésites, c'est ça ?
L'Américain hocha la tête.
:- C'est ça.
:- Je vois…
Reese garda le silence puis reprit.
:- D'accord.
Duo ouvrit des yeux ronds.
:- Gné ?
Reese ne put s'empêcher de rire devant l'expression de son ami ( ?). Vraiment adorable, se dit-elle.
:- Tu ne sais pas, d'accord…
:- Ah ! Euh… D'accord… Et, euh… Toi… Tu…
Il n'arrivait pas à formuler ses phrases mais cela n'empêcha pas à Reese de comprendre.
:- Mes sentiments à moi ?
:- Euh… O… Oui ! Affirma l'Américain.
Reese croisa les bras et lui sourit de toutes ses dents.
:- Je t'aime !
Duo eut un hoquet de stupeur et se montra lui-même du doigt.
:- Tu… Tu m'aimes ?
:- Hm, hm ! Répondit Reese en hochant affirmativement la tête.
L'Américain n'en croyait pas ses oreilles, il mit plus d'une minute à réaliser (oui, c'est long XD) et une fois fait, il rougit violemment, ce qui arracha un rire à la jeune fille.
:- Tu sais, j'ai aussi eu du mal à réaliser… Lorsque j'ai entendu Wufei, je suis partie car ma joie allait éclater…
Elle dit tout ça un sourire gêné aux lèvres et une main derrière la tête.
:- Tu es sûre que tout est clair ? Questionna Duo.
:- Ben… Commença t-elle. Non, c'est pas clair mais en tout cas ça en a l'air…( )
:- Tu sembles prendre ça à la légère…
:- C'est à dire que je t'aime énormément… Mais je ne sais pas de quel amour il s'agit, alors…
:- Alors ?
:- Alors, il me faut du temps…
:- Ben, pourquoi tu me dis que tu m'aimes alors ?
:- Parce que dans les deux cas je t'aimerai, voilà pourquoi…
:- Donc, au final, tu sais pas, comme moi ?
Reese sourit.
:- Oui, on peut dire ça comme ça…
Wufei entrouvrit les paupières, lentement. Ces dernières papillonnèrent et leur propriétaire finit par tourner la tête sur le côté pour voir, 9h06 du matin, inscrit sur son réveil. Il n'avait pas beaucoup dormit mais le sommeil se dissipait.
Il se leva alors, prit des vêtements propres dans son armoire et son sabre pour ensuite sortir de sa chambre et se rendre dans la salle de bain où il s'enferma à double-tours.
Il posa son sabre dans un coin, se détacha les cheveux et enleva ses vêtements puis fit couler l'eau chaude et l'eau froide pour obtenir un mélange supportable. Une fois l'eau à la température idéale, le Chinois entra à l'intérieur de la douche et versa l'eau sur lui, les gouttes entamant une vertigineuse descente sur la moindre parcelle de sa peau, marquant un peu plus ses puissants muscles. Il se frictionna tout le corps, se recouvrant entièrement de mousse. Mais il n'oublia pas de lever la tête pour que son visage soit frappé par le jet… Il aimait cette sensation… Il acheva de se shampooiner, tête comme corps, se rinça et sortit se sécher à l'aide d'une serviette.
Cette douche, bien que très courte, lui avait fait du bien.
Il s'habilla tout en pensant à sa précédente algarade.
…
Maudits pilotes, se dit-il. Des femmes, des faibles, des problèmes… D'ailleurs, elles devaient être dans les lits de l'infirmerie à cette heure-ci et à l'occasion, pourquoi ne pas aller leur rendre visite ?
Il saisit son sabre et sortit de la salle de bain, laissant la vapeur d'eau se répandre dans le couloir pour ensuite se dissiper petit à petit. Il arpenta l'allée des chambres à grands pas, descendit les escaliers, non pas ceux qui menaient au salon mais ceux qui menaient à la partie des Mads. Il arriva enfin à l'infirmerie mais à sa grande surprise, il ne vit qu'un lit occupé, les autres étaient vides et les draps non-froissés.
Il pénétra dans l'infirmerie mais le docteur, un homme en blouse blanche d'une trentaine d'années, l'empêcha d'avancer plus.
:- M., les ordres sont formels, vous ne pouvez entrer maintenant car il y'a des blessés.
:- Je ne viens que pour lui rendre visite, je ne serais pas long et très discret. Assura Wufei.
Mais le médecin réfuta.
:- Désolé, mais je ne puis vous laisser entrer. Sortez, je vous prie !
Le Chinois sourit légèrement et exerça une pression plus forte sur le manche de son sabre, ce que le médecin remarqua.
:- Ne m'obligez pas à me montrer plus persuasif… Docteur…
Le dit Docteur comprit aussitôt et lâcha, l'air assez inquiet pour sa vie.
:- B… Bien. Mais, faîtes vite alors.
:- Naturellement. Répondit Wufei. Au fait, ce pilote… Quel est son gundam ?
:- Le Gundam Blanc, si je ne m'abuse…
Le Docteur s'apprêtait à partir lorsque Wufei l'interpella une nouvelle fois.
:- Ah, Docteur !
Ce dernier se tourna doucement, à l'écoute.
:- Tâchez de ne pas prévenir les autres, comme vous comptez le faire…
Le Docteur eut un hoquet de stupeur. Comment cet homme avait-il put connaître son intention ?
…
Il hocha la tête, puis sortit, laissant seuls Wufei et la blessée…
Le Chinois s'approcha du lit et découvrit littéralement la jeune fille qui s'y trouvait en rabattant la couverture à ses pieds.
Elle portait une chemise en coton, celle que l'on vous mettait avant une opération.
Il pouvait, malgré la largeur du vêtement, bien distinguer ses formes, surtout sa poitrine. Il ne se gêna pas pour la parcourir du regard, des pieds à la tête.
…
La tête…
:- Tss… Faible mais jolie… Constata le jeune homme.
Jolie, c'était le cas de le dire…
Encore très jeune, la peau laiteuse et les yeux très bridés…
Des cheveux noirs de jais, rassemblés en une longue et fine couette sur le côté gauche avec enroulé sur tout son long, un tissu brodé rouge, tandis que sur le côté droit, une longue et épaisse frange tombante cachait presque la moitié de son visage, du moins, lorsqu'elle était allongée… Elle possédait certainement des yeux de la même couleur que ses cheveux…
Il remarqua une étiquette au-dessus de son lit et entreprit une lecture après laquelle il ne put s'empêcher de sourire…
:- Shen Wa… Une asiatique… murmura t-il.
Ses traits tirés ne lui donnaient pas l'air faible mais plutôt l'air dur…. Mais, il ne pouvait pas s'être trompé sur son cas…
Wufei posa le côté tranchant de son sabre sous la gorge de la jeune fille et fit lentement glisser la lame le long de son cou, sans pour autant la couper… Il contempla longuement l'Asiatique plongée dans le coma, une lueur d'indifférence dans les yeux, sans même un brin de haine ou de reproche…
…
Il souffla d'une voix calme.
:- Donne-moi une seule raison de t'épargner…
Il força un peu plus contre la gorge offerte, fronça les sourcils puis retira la lame. Il finit par se lever et déguerpit des lieux après avoir adressé un dernier regard à… Shen Wa.
Chapitre achevé le samedi 27 août à 13h45. (ouh ça fait à bail ! LOL !)
Amel.
Fiou… Et un nouveau chapitre, un ! Ah nan ça c'est le live…uu'
Bon, valà, à la fin (toujours le live uu') vous avez pu lire la venue d'un nouveau perso, Shen Wa(le premier qui me dit de quoi je me suis inspirée je lui dédicace le prochain chapitre ! XD)
Sinon, chtit mot de ce que je pense des chapitres 5 et 6. Je trouve ça plat, c'est sûr et c'est fait exprès. Dans toutes mes fics, j'écris des chapitres pour ralentir le rythme, c'est pareil pour l'OdD, parce que bon, la détente ça me plait bien aussi Mais vous en faîtes pas, le chapitre 7 sera celui des révélations, à dire par-là, la présentation des deux nouveaux pilotes, le rapport du mot Maelström avec la fic et ainsi de suite lol (je suis crevée alors bon, demain je m'occupe de la correction et je publieça va être décalé mais c'est pas grave')
Bref, que pensez-vous de tout ça ? Reese et Duo sont-ils amoureux l'un de l'autre ? Trowa va t-il succomber aux charmes d'une des pilotes ? Quelle relation, Shen Wa et Wufei vont-ils entretenir ? Shen Wa est-elle réellement faible ?
Tout ça très bientôt, car je vais tenter d'avancer dans Cry Baby et si je peux, refaire le plan que j'ai perdu de Diary of…
Valà, en espérant que ces deux derniers chaps ne vous ont pas trop fait chier ! v A une prochaine !
Duo : 'tain, Reese, t'avais l'air conne dans la chambre ! XD
Reese : va t'faire voir sale américain d'mes deux ! Faut dire que tu t'es pas vu ! ¬¬
Duo : T'es américaine aussi alors tu vaux pas mieux ! ¬¬
Reese : Et ben toi tu…
Shiva : FERMEZ VOS GUEULES ! (Qui a dit que j'ai volé la réplique de Quatre ?)
Reese et Duocheveux qui volent : Wow…
Shiva : Bien… Vous pouvez faire une pause.
Reese : Tu veux dire que tu vas pas écrire Maelström ?
Shiva : Exactement. Alors à la prochaine !
Ah et, merci infiniment à ceux qui me lisent, me notent et me laissent des commentaires, ça fait vraiment plaisir Gros bisous à tous(Avec tout de même une mention spéciale à One-chan, Morgone et Death :p)