Première action du groupe pour la promotion du 4+5/5+4. Notre but : le 4+5/5+4, un pairing classique.
PrécieuxScribouillarde : Shakes Kinder Pinguy
Mail : Mei_Fanel@hotmail.com
Couples : 4+5+4 (et 2x1x2)
Genre : Bodyguard p
Rating : R
Résumé : Quatre a tendance à oublier qu'il est précieux, et Wu Fei a l'intention d'y remédier, qu'il le veuille ou non.
Disclaimer : Toujours pas miens, mais je les aime quand même. ^^
Note : répétez après moi : 4+5+4 POWAAAAAAA ! #^O^#
Wu Fei : -_-"
Quatre : #o_o#
***
Prologue_ Winner, tu commences très sérieusement à me prendre la tête !
Quatre visa soigneusement le bras d'un terroriste, puis se tourna vers Wu Fei de l'air le plus contrit qu'il pouvait. A ses côtés, le Chinois fulminant faisait de son mieux pour percer une échappée dans le rang des tireurs sans tuer personne.
Ce n'était pas l'envie qui manquait, pourtant !
_ Désolé, fit Quatre.
_ Tu sais combien ça fait, maintenant ? continua Wu Fei comme s'il ne l'avait pas entendu.
_ A vrai dire…
_ C'est le septième attentat contre toi en neuf mois ! s'emporta le Chinois avec fureur. La Peacecraft ne nous pose pas la moitié des problèmes qu'on a avec toi ! Et bon sang, écarte-toi des tirs, tu ne vois pas que tu pourrais être blessé ?!
Quatre se décala d'un cran pour lui faire plaisir, mais de là ce n'était pas pratique pour viser correctement.
_ Duo dit que je devrais me sentir flatté, déclara-t-il dans une tentative futile pour se défendre.
Il essaya de se remettre discrètement au bon endroit mais Wu Fei tourna brutalement ses yeux noirs et brûlants de colère vers lui. Quatre sentit une rougeur lui envahir le visage et se maudit en regardant ailleurs.
_ Maxwell ferait mieux d'arrêter de raconter n'importe quoi, cingla Wu Fei. D'ailleurs qu'est-ce que Yuy et lui fabriquent ?!
Au même instant, une explosion fit s'effondrer le mur et Wu Fei, jurant comme un charretier, poussa Quatre sur le côté en s'aplatissant sur lui pour le protéger des tirs éventuels. « Wu Fei ! » protesta le petit blond, la voix étouffée dans la veste de Preventer du Chinois.
_ C'est nouuuuuuuuuus ! lança une voix joyeuse.
_ Pas trop tôt ! cria Wu Fei en faisant sentir sa mauvaise humeur.
_ Désolé, Hee-chan a eu du mal à s'y mettre. Ailleuuuuh ! Qu'est-ce que j'ai encore dit ?
Les tirs s'étaient calmés, les terroristes s'étaient dispersés à cause de l'explosion, et la voix calme d'Heero porta sans problème.
_ Les Preventers tiennent l'immeuble, dit-il. Trowa attend de récupérer Quatre par la fenêtre derrière vous.
Quatre réussit à pousser Wu Fei et tourna la tête vers Heero.
_ Je peux très bien terminer la mission avec vous, déclara-t-il en secouant la poussière qu'il avait dans les cheveux.
Wu Fei le fusilla du regard, ayant apparemment extrêmement de mal à garder un semblant de calme.
_ Je tiens à te rappeler que la mission, c'est de te récupérer, gronda-t-il, hors de lui. Tant que tu es dans cet immeuble, il n'y a pas de mission accomplie. Alors tu vas passer dans ce trou et rejoindre Barton immédiatement !
_ Eh ben, il est d'une humeur de chien, le Fei-chan, remarqua Duo en abattant un terroriste qui s'était trop rapproché.
_ Vivant, Maxwell ! Il faut te l'épeler en combien de langues ?!
_ Il est vivant ! Faudra juste lui donner des soins d'urgence…
_ Il faut y aller, rappela Heero. Trowa attend.
Quatre se releva, l'œil rebelle, mais Heero ajouta sans y toucher :
_ Il n'est pas complètement sécurisé là où il est.
_ Bon, eh bien allons-y, alors, déclara le petit blond.
Wu Fei manqua de craquer, mais il inspira très fort, et les trois Preventers couvrirent le représentant diplomatique des Colonies jusqu'à la fenêtre sans trop de difficultés.
Trowa attendait, accroché à un filin par la seule force de ses pieds.
_ Pas de problème majeur ? demanda-t-il.
_ A part Winner ? Aucun, ricana Wu Fei.
Quatre refusa de qualifier ça d'une réponse et grimpa sur le rebord de la fenêtre. Il sourit à Trowa et passa les bras autour de son cou sans hésitation. Son ami le tint d'une main et Quatre glissa hors de l'immeuble.
_ Ça y'est, mission accomplie ? fit-il avec une pointe de sarcasme clairement destinée à Wu Fei.
_ Pas tant que tu ne seras pas en bas, répondit Trowa.
_ D'accord, lui sourit-il.
Duo et Heero jetèrent un coup d'œil prudent à Wu Fei.
_ J'suis sûr qu'on pourrait lui faire cuire un steak sur la tête, fit le châtain à voix basse.
Heero acquiesça, lui-même impressionné par la rage qui secouait le Chinois.
_ Bon, c'est pas tout ça, mais on a un immeuble à nettoyer, déclara Duo, craignant que le jeune homme poussé à bout finisse par tuer lui-même le petit blond qu'ils avaient eu tant de mal à sortir de là. Bonne descente, les gars !
Trowa fit un sourire bref, Quatre agita la main, et ils commencèrent leur échappée.
Wu Fei se détendit très visiblement, mais ils durent attendre que Quatre et Trowa atteignent le sol et soient récupérés par Sally avant qu'il ne donne l'autorisation de terminer la mission.
_ On rejoint l'équipe deux au septième étage, déclara-t-il avant de partir rapidement, ayant retrouvé tout son calme.
_ La vache, fit Duo, impressionné. Presque de l'engueulade de jeunes mariés ! T'as vu l'état dans lequel était Fei ? J'ai jamais pu réussir à le pousser à bout comme ça, moi ! Quat vit dangereusement, hein !
Heero émit un petit ricanement sarcastique et les deux Preventers à temps partiel, comme disait Duo, partirent à la poursuite de Wu Fei.
***
Quelques heures plus tard, Wu Fei rejoignit Sally dans leur bureau commun avec le rapport de la journée. Il entra, une profonde lassitude clairement inscrite sur le visage. La jeune femme lui lança un coup d'œil compatissant et lui tendit une tasse de café bien noir qu'il accepta avec gratitude.
_ Fatigué ? demanda-t-elle.
_ Winner aura ma peau, marmonna Wu Fei.
Sally eut un petit sourire et posa une main réconfortante sur son épaule. Le sujet lui était familier. Avec l'approche des nouvelles élections, les attentats contre le blond s'étaient multipliés, mais celui-ci ne s'en inquiétait pas outre mesure Quatre avait l'irresponsabilité de ceux qui sont jeunes, l'assurance de celui qui a le peuple pour lui, l'inconscience d'un ancien pilote de Gundam et surtout la tête de mule des Winner.
La combinaison signifiait des cheveux blancs anticipés pour le groupe de Preventers chargé de l'anti-terrorisme, et surtout pour Wu Fei que les qualifications envoyaient toujours en infiltration. Pas qu'il aurait laissé qui que ce soit d'autre s'en occuper, de toutes façons…
_ Tu ne peux pas vraiment lui reprocher de…
_ De ne pas évacuer avec le reste du corps diplomatique et d'essayer de piéger les terroristes tout seul, sans arme, en manquant se faire descendre toutes les trois minutes ?
Sally soutint au mieux le regard de son coéquipier puis soupira. C'était vrai que cette fois, Quatre avait poussé le bouchon un peu loin.
_ Tu le connais, il est têtu comme une mule…
Le regard de Wu Fei s'assombrit.
_ Oui, et bien il est temps qu'il arrête de se conduire en enfant gâté ! fit-il sèchement. Il n'est plus pilote de Gundam ! Il est Quatre Raberba Winner, représentant diplomatique des Colonies ! Et il serait temps qu'il s'en rende compte.
_ Ça fait des années que Lady Une lui propose une équipe de protection. Il a toujours refusé. Qu'est-ce que tu veux y faire, Wu Fei ?
Le Chinois serra les lèvres, des éclairs dans les yeux.
_ A partir de maintenant, ce ne sera plus une proposition, déclara-t-il durement.
Sally écarquilla les yeux devant l'air déterminé de son coéquipier. Apparemment Quatre avait fini par tirer trop fort sur la corde déjà fragile de sa patience.
_ C'est toi qui t'en occupes, alors, dit-elle, catégorique.
Elle ne voulait pas être dans la même pièce que Quatre lorsque celui-ci apprendrait la nouvelle…Elle ne doutait pas que Wu Fei mettrait sa menace à exécution, ni de la catastrophe naturelle qui en résulterait.
_ Je vais même m'en occuper personnellement, déclara-t-il. Lady Une me soutiendra. La vice-ministre Darlian aussi, si je lui demande. Il n'aura pas le choix.
Prendre Quatre à rebrousse-poil n'était peut-être pas la meilleure solution, mais si c'était la seule…Et puis, remonté comme il l'était, Wu Fei réussirait peut-être là où même Trowa avait échoué.
Le Chinois était aussi entêté que Quatre.
***
Quatre entra dans le bureau de Lady Une, paré à tout. Recevoir une demande de rendez-vous si près d'un attentat ne voulait dire qu'une chose : énième discussion à propos de sa sécurité.
Allah, il avait été pilote de Gundam ! Ils avaient déjà oublié ?
Mais tout ce que Wu Fei et Lady Une retenaient, c'était qu'il était resté sur place. Pas qu'il avait senti la présence des terroristes et qu'il avait pu les prévenir et commencer l'évacuation du corps diplomatique, ça non !
Quatre n'osait même pas imaginer ce qui se serait passé si les autres diplomates avaient succombé à la panique qui commençait au moment où il était intervenu pour les mettre en sécurité en attendant les Preventers.
Comme s'il était du genre à se laisser tuer ! Comme si c'était à lui qu'il fallait apprendre la valeur d'une vie…
Déterminé à ne pas laisser paraître son irritation, Quatre salua poliment Lady Une et Wu Fei, tout en laissant prudemment filtrer leurs émotions pour connaître exactement leur degré de détermination.
Tous deux dégageaient une conviction tranquille et sérieuse, Wu Fei peut-être un peu trop de satisfaction.
_ Quatre, commença Lady Une. Je ne vais pas tourner autour du pot. Ces derniers mois ont été extrêmement éprouvants, pour vous comme pour nous en matière d'attentats. Vous pouvez à peine sortir de chez vous sans risquer votre vie. Je me dois de réitérer ma proposition d'une équipe pour vous protéger.
_ Je me dois de la refuser de nouveau, Lady Une, répondit Quatre calmement. Pour ça, j'ai les Maganacs. Je n'ai pas besoin d'autre protection.
_ Je respecte le travail de Rashid et de son groupe, acquiesça Lady Une. Mais ils ne peuvent vous accompagner partout, tout le temps. Il vous faut quelqu'un qui n'ait que vous à protéger.
_ Lady Une, ma position ne changera pas, dit-il avec fermeté.
La chef des Preventers hocha la tête gravement, puis toute illusion de compréhension disparut chez elle.
_ Je ne voulais pas en arriver là, mais vous ne me laissez pas le choix, déclara-t-elle. Les Preventers protègent la paix entre la Terre et les Colonies, et tant que vous en êtes le représentant diplomatique, vous êtes les Colonies. On cherche à vous assassiner, à fragiliser la paix. Quatre Raberba Winner, vous êtes désormais sous la protection des Preventers. Que vous le vouliez ou non.
_ Que…commença Quatre, pris de court et un peu alarmé.
_ Tu n'as pas le choix, Winner, intervint calmement Wu Fei. Les Preventers ont tout droit sur ce sujet. Tant que tu es le représentant des Colonies, nous avons le devoir de te protéger.
Quatre faillit le fusiller du regard. Il ne doutait pas une seule seconde que tout cela venait de lui, le Chinois avait l'air beaucoup trop satisfait de lui-même.
Il serra les dents pour contrôler sa colère et le vague sentiment de trahison qui lui serra le cœur. Mais il aurait dû s'y attendre, ça faisait longtemps que Wu Fei n'avait plus regardé Quatre comme un ami. C'était presque surprenant qu'il ne se soit pas déjà mis à le vouvoyer et à lui donner du Monsieur ou du Votre Excellence comme le faisaient les autres Preventers ! Une tristesse douloureuse remplaça la colère, et Quatre se concentra sur le discours de Lady Une. Ce n'était pas le moment de se laisser détourner…
_ Afin de ne pas empiéter sur votre vie privée, déclara-t-elle, nous nous contenterons de vous assigner un garde du corps et non pas toute une équipe.
Quatre sentit son estomac se nouer, tous ses sens hurler à la rébellion. Ils ne pouvaient pas lui faire ça, non, pas à lui. Ils ne comprenaient pas !
_ Je refuse qu'on nomme un être pour mourir à ma place, déclara-t-il en maîtrisant sa voix avec professionnalisme.
Il fallait qu'ils comprennent absolument !
_ Ma vie n'est pas plus précieuse qu'une autre, tenta-t-il d'expliquer, frustré de réaliser combien cette phrase ne rendait pas toute l'horreur qu'il ressentait.
_ Ta vie représente les Colonies, répliqua Wu Fei. Donc des milliers de vie. Elle est plus précieuse.
Il ne comprenait pas… Pour l'Uchuu no Kokoro, une vie, quelle qu'elle soit, ne serait jamais plus importante qu'une autre. Jamais !
L'idée qu'on meure à sa place donnait la nausée à Quatre. Ça faisait de lui un meurtrier ! Et Quatre ne pouvait pas accepter ça, non. Pas en temps de paix. Pas tant qu'il pouvait l'en empêcher. C'était pour ça, qu'il se battait ! Pour que plus personne ne meure !
Il était le garde du corps des Colonies !
Lui donner un garde du corps, à lui, c'était ridicule. Révoltant.
Et puis, il n'avait besoin de personne pour se défendre.
_ Je ne payerai pas un homme pour se faire tuer à ma place, dit-il, ayant retrouvé tout son calme.
Wu Fei croisa les bras, un sourire narquois au coin des lèvres.
_ Ça n'a pas d'importance, fit-il. Ce n'est pas toi qui me payes.
TBC…
Shakes : J'aurais dû appeler cette fic « Le Sale Gosse et le Sans-Tact ».
Quatre, regard accusateur : Pourquoi je sens que je vais n'avoir droit qu'à des scènes angst ?
Heero, marmonne : Chacun son tour…
Shakes : Tu m'as emmerdé, Quat-chan. T'avais qu'à pas passer ton temps à te développer sans me demander la permission avant et à foutre le bordel dans mes autres histoires. Tu voulais ta propre fic ? Et bien tu l'as !
Wu Fei : Et moi, fem…euh, pingouin ! Qu'est-ce que j'ai à faire là dedans ?!
Shakes : Rien de spé, Fei chéri. Vous êtes mignons, tous les deux, ça me suffit comme raison…
Quatre : #o_o#
Wu Fei, marmonne : Mêle-toi de tes icebergs…
