Décharge: Je ne possède en aucun cas les personnages de Dark Angel (mais avouez que ce serait le rêve de posséder Alec) qui sont la propriété James Cameron.
Note d'auteur : Voici la deuxième partie du chapitre 4, qui est vue cette fois-ci par Alec.
Je tiens à remercier Reiya, pour son excellent boulot.
La vie autrement
Chapitre IV- Toute une soirée ! (du point de vue d'Alec)
Dès que Krit l'eut raccompagné chez lui, Alec se dirigea immédiatement à la cuisine. Il prit quelques aliments dans le frigo et se prépara un sandwich. Heureusement que sa mère n'était pas encore rentrée, car si elle avait été présente elle l'aurait sans aucun doute réprimandé pour manger avant les repas. Il se dépêcha de se rendre dans sa chambre avant qu'elle ne revienne du boulot. Une fois arrivé, il entendit la porte d'entrée s'ouvrir.
En temps normal, il n'était pas du genre à se sauver de sa mère, mais aujourd'hui il n'était pas d'humeur à l'affronter. Il avait eu assez de cette fille, Max. Il ne comprenait pas pourquoi elle le détestait autant. C'était comme si à la minute où elle l'avait vu, elle s'était dit qu'il était un monstre. Elle avait un sacré culot ! Il n'avait rien fait d'autre que de se présenter et de précisé qu'il était nouveau. Elle avait alors cru qu'il la draguait et ce n'était pas le cas, enfin pas vraiment. Certes, elle était jolie, elle était d'ailleurs l'une des plus belles filles qu'il ait rencontrées, mais il n'avait vraiment pas envisagé de lui sauter dessus à la première occasion. De plus, il avait immédiatement eu le sentiment qu'elle fréquentait quelqu'un à la seconde même où ses yeux avaient croisés les siens. Il la trouvait vraiment irritante, bien sûr il agissait comme si ce n'était pas le cas devant les autres. Malgré le fait qu'elle le détestait et qu'il la trouvait des plus irritante, il était très intrigué par elle. Chaque fois qu'elle était au même endroit que lui, son regard s'enflammait, comme si, d'une certaine façon, elle prenait plaisir à se trouver près de lui. Il ne se faisait pas d'illusion, il savait très bien qu'à la moindre pensée de lui, elle était répugnée.
Alec mit en marche sa chaîne stéréo, monta le son au maximum et alla s'asseoir sur son lit. Ça aussi c'était une chose que sa mère ne tolérait pas, mais pour le moment il se foutait de ce qu'elle voulait ou non. Il ne voulait pas spécialement qu'elle se fâche, mais il ne se sentait pas dans l'état de se plier aux moindres exigences des ses parents, ce soir.
Le temps passait et Alec ne faisait rien d'autre qu'écouter la musique et marquer le rythme avec ses doigts. Étrangement sa mère n'avait toujours pas protester. Il entendit alors de faibles coups sur sa porte de chambre. Il se leva et ouvrit.
- Alec, c'est l'heure de manger, lui dit sa mère.
- J'ai mangé, rétorqua-t-il sur un ton sec.
- Surveille ce ton, jeune homme ! dit-elle d'une voix autoritaire. Et baisse le volume de ta chaîne stéréo.
- Désolé.
- J'aimerais comprendre ce qui t'arrive.
- C'est simple ! J'en ai marre de déménager à tout moment. Et puis, je déteste déjà cette ville ! On était mieux à Sheridan. Tu sais l'an dernier, quand nous y avons emménager, j'ai crut que nous y resterions. Nous y avons emménagé en septembre, ce qui était inhabituel, je n'arrivais pas en plein milieu de l'année scolaire. Quand nous avons passer le cap des 6 mois, l'idée que c'était définitif s'est incrustée dans mon esprit. J'y croyais et pour la première fois, je me suis laissé aller à m'attacher à cet endroit. Nous n'étions jamais restés plus d'un an au même endroit et c'était bien d'avoir le sentiment que j'avais une vie stable pour une fois.
- Tu sais que tout ça, c'est à cause du travail de ton père.
- Non maman, cette fois-ci papa ne s'est pas fait muter, il a lui-même demander son transfert.
- C'était pour ton bien.
- Mon bien !
- Nous ne pouvions plus te voir souffrir. Alec, ce déménagement est tout ce qui te fallait pour passer par-dessus les événements de Sheridan. Et crois-moi, bientôt Seattle deviendra ton nouveau chez-toi.
- Tu vois… j'en doute sincèrement. Je ne serai jamais chez moi ici.
- Alec…
- Maman, je suis réaliste, certaines personne me détestent déjà. Je sais qu'on ne peut pas se faire aimer de tout le monde. Je préférais endurer les regards accusateurs que ceux de filles, qui se pensent les maîtresse du monde et qui croient que je suis un raté.
- Mais tu n'es pas un raté, chéri !
- Va donc lui dire !
- ça ressemble à un cas isolé. Si tu me dis tout ça, c'est parce que tu as craqué pour une fille et elle n'a pas succombé à ton charme, je me trompe ?
- ça n'a rien à voir, ce n'est pas lié à cette fille principalement, dit-il en adoucissant sa voix.
- Je te connais, Alec. Je sais que c'est dur pour toi de devoir toujours t'adapter ainsi à de nouveaux environnements, mais je me rappelle que quand nous t'avons annoncé notre départ de Sheridan, tu étais soulagé, comme si c'était ce que tu attendais.
- Tu as raison, j'étais à bout.
- Oui tu étais à bout et au moment où nous sommes arrivés ici, tu as retrouvé un peu de cette joie de vivre qui te caractérise. Et ce n'est pas parce que ta journée s'est mal déroulée que tu dois détester cette ville. Te connaissant, tu as déjà une foule de nouveaux amis et une tonne de filles à tes pieds.
Alec sourit légèrement.
- Dans peu de temps tu ne voudras plus quitter l'endroit, dit-elle en tournant les talons pour s'en aller.
Alors qu'elle allait mettre le pied à l'extérieur de sa chambre, elle s'arrêta, se retourna vers lui et lui dit : " Et je suis sûre que sous peu, cette fille réalisera quel charmant garçon tu es et si ce n'est pas le cas… eh bien ce sera sa perte et non la tienne !"
Alec s'assit sur son lit de nouveau et repensa à ce que sa mère lui avait dit. Elle avait raison, ce déménagement était l'une des meilleures choses qui pouvait lui arriver depuis les événements de l'an dernier. Il ne détestait pas vraiment Seattle, en fait, il aimait bien, les gens étaient sympathiques en général, il s'était trouver un excellent ami en la personne de Krit. Il y avait aussi Herbal, Sketchy, Cindy et Kendra, sur qui il pouvait compter pour le faire rire. Il avait passé une excellente journée en leur compagnie. Il y avait aussi Max, que pouvait-il dire d'elle, si ce n'était qu'elle lui plaisait, mais elle, elle le détestait. Il prit comme décision de ne pas se laisser affecter par ses remarques et tenter de la faire sortir de ses gonds le plus souvent possible, parce que quand elle était fâchée, elle était encore plus belle et il y prenait tout simplement plaisir.
Vers 20h00, il entendit la sonnerie du téléphone. Il étira son bras vers la table de nuit et saisi le téléphone sans fil qui y était. Il appuya sur une touche et répondit.
- Allô ?
Heu, allô, j'aimerais parler à Alec
- C'est moi.
Alec, c'est Krit, je me demandais si tu avais envie de faire une soirée jeux vidéo.
- Ouais, ce serait bien.
Cool ! Alors je t'attends.
- Tu sais, même si on vit sur la même rue, ça ne veut pas dire que je sais où tu vis.
C'est vrai, rends-toi au 452.
- J'arrive.
À tout à l'heure.
Alec coupa la ligne, déposa le téléphone, puis se leva pour éteindre sa chaîne stéréo. Il prit son blouson qui gisait au sol et sortit de sa chambre. Il descendit les escaliers et se rendit jusqu'à la porte d'entrée. Au moment où il allait tourner la poignée, son père l'en empêcha.
- Où vas-tu, comme ça?
- Chez un copain.
- Loin de moi, l'idée de jouer les pères protecteurs, mais où vit-il ?
- Pas très loin d'ici.
- Tu peux élaborer ?
- À quelques minutes d'ici, il vit dans la même rue que nous. Satisfait ?
- Oui. Alors, dis-moi, as-tu tenter de t'inscrire dans l'équipe de foot ?
- Oh, je suis receveur.
- C'est génial !
- Pas besoin d'en faire tout un plat, je ne suis que receveur et ce n'est que du foot, dit Alec sur un ton arrogant.
- Alec, combien de fois t'ai-je dit de laisser tomber l'arrogance lorsque tu me parles ?
- J'ai arrêté de compter après un moment.
- Alec…
- J'ai compris, j'arrête.
- bien.
- Je peux y aller, maintenant ?
- Oui, mais ne rentre pas trop tard, il y a des cours demain.
- Je sais.
Alec ouvrit la porte et sortit de la maison. Après quelques minutes, il se trouvait sur le porche de la maison de Krit. Il étira son bras et appuya sur la sonnette. Il n'attendit pas très longtemps avant que quelqu'un ne vienne lui ouvrir.
- Bonjour, lui dit une dame qu'il présumait être la mère de Krit. Elle avait le même teint olive que Max, ses lèvres étaient tout aussi charnues, en fait plus il observait la femme en face de lui plus il réalisait que Max en était le portrait craché.
- Je peux vous aider ? lui demanda la mère de Krit.
- Oui, je viens voir Krit.
- Tu n'as qu'à entrer et te rendre au sous-sol.
Elle le laissa entrer et referma la porte derrière lui.
- Merci madame.
- Je t'en pris, appelle-moi Faith.
- D'accord.
Alec se rendit au sous-sol et y trouva Krit, comme Faith le lui avait dit.
- Hé Alec !
- Hé !
- Ca va ?
- Je vais bien comme toujours.
Alec observa la pièce comme si il cherchait quelque chose, mais il n'avait aucune idée de ce que c'était.
- Si c'est Max que tu cherches, elle n'est pas là, donc il n'y aura pas de prise de becs.
- Quoi ? ça ne me fait rien qu'elle soit là ou non.
- Si tu le dis.
En vérité, Alec avait inconsciemment espéré qu'elle serait là, ne serait ce que pour voir son regard s'enflammer à la minute même où elle le verrait.
- Bon, si je suis ici, ce n'est pas pour parler de ta sœur ou pour la voir, mais pour jouer aux jeux vidéos.
- C'est vrai ! Qu'est-ce que tu préfères ? NFL 2004 ou NHL 2004.
- NHL 2004.
- Parfait !
Krit s'approcha du téléviseur, là où la console de jeu se trouvait. Il inséra le disque et prit les manettes, il en tendit une à Alec. Ils choisirent chacun une équipe, Alec les Stars de Dallas et Krit les Devils du New Jersey. Une fois les équipes choisis, ils commencèrent une partie.
- Alors Alec, comment c'était Sheridan.
- C'est une ville parmi tant d'autres en Amérique du Nord.
- Ce que je veux dire, c'est comment la vie était là-bas, pour toi ?
- Pas trop mal jusqu'à un certain point, dit Alec sans quitter l'écran des yeux.
- T'avais une petite amie ?
Alec ne lui répondit pas.
- Tu sais que je t'ai posé une question ?
Ils entendirent un bruit indiquant que l'une des deux équipes avait marqué un but.
- T'as un point, dit Alec tentant de détourner la conversation.
- Ouais, mais j'attends toujours une réponse à ma question.
Alec ne lui répondit toujours pas.
- Bon d'accord, j'abandonne, tu ne veux pas en parler.
- Je n'en parle pas parce que je préfère laisser derrière moi tout ce qui s'est passé dans les autres villes.
- C'était si dur que ça ?
- Oui et non, dit Alec sur un ton qui laissait voir qu'il ne voulait pas approfondir le sujet.
Ils continuèrent à jouer jusqu'à ce qu'ils entendent des bruits de pas dans l'escalier. Ils se tournèrent en direction des bruits et virent Max à la base de l'escalier.
- Il me semblait bien que j'avais entendu du bruit. Tu vois Alec, Maxie a tendance à descendre les escaliers à la manière d'un éléphant.
Alec ne put s'empêcher de rire, ce n'était pas vraiment pour ce que Krit avait dit, mais plutôt pour le plaisir que lui procurait la vue Max qui rougissait de colère.
- Je ne descends pas les escaliers comme un éléphant, espèce d'abruti !
- Ce n'est pas ta meilleure insulte, Max ! lui dit Krit.
- Ce n'est pas un concours d'insultes que je sache. Eh puis tu veux bien me dire ce que ce crétin fait ici ?
- Je n'ai pas de compte a te rendre. Tu ne veux pas que je critique ton charmant Logan, alors abstiens-toi d'en faire de même avec mes amis, tu veux?
Alec adorait voir Max dans cet état, mais autant il appréciait ce spectacle, il savait qu'il était temps pour lui de quitter afin de les laisser régler leur problème tous les deux. Il se leva, pris son blouson sur le canapé et l'enfila.
- Je crois que je vais y aller.
- Fais dont ça ! souffla Max.
- Alec, tu n'as pas à partir parce qu'elle le veut. Max se croit la reine de la maison, ce qu'elle n'est pas.
- Ca n'a rien à voir avec ta sœur, je dois vraiment y aller. Je dois finir de déballer mes affaires, c'est la condition, que mon père m'a donné pour avoir ma propre voiture, répliqua Alec.
Sur ce coup Alec avait tout inventé, il avait tout déballé la veille et son père ne lui avait pas imposé une quelconque condition.
- Si tu le dis, ajouta Krit.
- On se verra donc demain, à l'école
Alec fit son chemin vers l'escalier. En passant à proximité de Max, il lui souffla à l'oreille : "Ravi de t'avoir revu, Maxie !"
Il l'observa afin de capter toute forme de réaction. Dès que son souffle eut frôlé la peau de la jeune fille, elle frissonna. La réaction de Max le rendit confus, s'il avait fait cela c'était pour l'irriter, il avait été loin de se douter qu'elle réagirait ainsi. Il l'entendit alors dire : "Crois-moi, ce n'est pas réciproque."
Alec oublia sa confusion et éclata de rire. Il grimpa les escaliers, sortit de chez les Guevara et rentra chez lui.
