Chapitre 1 : panique sur le campus

...Se réveilla en sursaut. Une fine pellicule de sueur l'enveloppait tel un linceul. Elle avait réussi a grand peine a retenir le cri d'horreur qui menaçait de sortir de ses lèvres. L'expression de Scott de son rêve la hantait : elle ne parvenait pas a la chasser de son esprit. Ce n'est qu'un cauchemar se répétait-elle, mais rien n'y faisait, elle avait la douloureuse impression que cette scène allait se produire, qu'elle ne pourrait rien n'y changer. Elle ne comprenait pas le sens de ce rêve atroce. Une terreur sans nom la submergeait. Ce sommeil agite (NA : on peut dire que c'est un sacre euphémisme !) l'avait laisse encore plus fatigue qu'elle ne l'était en se couchant. Elle finit par conclure que ce n'était qu'un cauchemar mais elle ne put se rendormir car ses angoisses l'en empêchait. Le lendemain, elle se leva pour aller déjeuner avec les autres élèves. Le moindre mouvement la fatiguait encore plus. Scott Summers s'approcha par derrière et lui lança gaiement :

« Bonjour madame la zombie, le petit déjeuner est prêt. Ne t'endors pas dans ton bol !

-Ta sollicitude me touche beaucoup, ironisa-t-elle, encore une comme celle- la et je me roule par terre !

-Tu as l'air de mauvais poil, mais tu es toute pale, ça va ?S'inquiéta-t-il

-Ne t'inquiètes pas, je vais bien. J'ai passe une mauvaise nuit c'est tout, se radoucit-elle. »

Il lui fit un sourire compatissant. Elle le regarda dans les « yeux » qu'elle ne pourrait jamais voir , a cause de ses lunettes. Il détourna la tête, gêné. Pour cacher son trouble, il annonça qu'il partait pou le lycée, qu'il pouvait emmener des élèves dans sa voiture. Une voix bourrue retentit :

« Tu crois qu'on a vraiment envie de monter dans ton tas de boue qui n'arrive même pas a passer la première. »Ce qui déclencha les rires des élèves.

« On ne t'a pas demande ton avis Wolvie !(NA : et oui ! même Cyclope peut se défendre en lançant des vannes, ce qui rend les conversations croustillantes !)

-Ca suffit, du calme ! Je n'aurai pas de mal à vous séparer si je le voulais mais évitez de montrer le mauvais exemple a des enfants ! S'exclama une voix. »

Toutes les têtes se retournèrent pur voir le professeur X sur son fauteuil roulant. Malgré son handicap, tous pouvait voir la force qui animait son regard. Logan se rassit en maugréant(AN : comme d'habitude !) et Scott sentit le rouge lui monter aux joues.

« Vous êtes tellement solidaires l'un envers l'autre que cela en est déroutant ! J'espère que ce soir, pendant le bal de rentrée, vous vous comporterez en gens civilises ! »

Sur ces mots, il repartit dans son bureau. Jean s'approcha de Scott et lui dit qu'elle voulait bien aller avec lui le tirant ainsi de l'embarras. Voyant cela, Logan, ravalant sa fierté se dévoua pour montes dans la « voiture a pédales », il voyait d'un mauvais ?il ce tête à tête improvisé. Pendant tout le trajet, personne ne parla. Jean pensait encore a son cauchemar, Scott pensait à elle et à toutes les choses qu'il n'osait pas lui dire . Logan , quand à lui, se demandait pour la énième fois si il avait la moindre chance avec cette fille. Arrives au lycée, un jeune homme se détacha de la foule et vint a leur rencontre. Sans le moindre préambule, il tira la jeune fille a l'écart sous l'?il réprobateur de ses deux compagnons. Le jeune homme lui lança :

« Salut beauté fatale ! Tu as l'air d'aller bien ! »

Il n'a pas remarqué que je ne vais pas bien, pensa-t-elle, même Scott la tout de suite remarqué. Elle se reproche aussitôt cette pensée. Je connais Scott depuis l'enfance, c'est pur cela que c'est mon meilleur ami. Même si...non n'y pense même pas ! Elle se força a sourire et lui répondit d'un ton léger :

« Je vais très bien Bruce !

-Prête pour le bal de ce soir, Tu me dois toutes tes danses lui rappela-t- il en s'éloignant.

-Encore la ! Il n'est pas un peu collant celui-la, maugréa Logan quand elle rejoignit le groupe de mutant.

-Ne parle pas de lui comma ça, ce soir, c'est mon cavalier ! »

La dessus, elle partit rejoindre sa classe avec Scott. En entrant dans la salle, il n'y avait que deux places de libre. Ils s'assirent donc l'un a cote de l'autre. Le professeur de philosophie annonça la débat du jour :

« La mutation est-elle une régression de l'humanité ? »

Mais ce n'est pas un débat philosophique monsieur ! S'insurgea un élèves.

-Si, le mot mutant est une notion intéressante. Ce petit exemple vous fera réfléchir sur un problème que l'humanité subit de nos jours ! Allez, commençons le débat qui va je l'espère être passionnant ! »

Scott et Jean soupirèrent, encore un anti-mutant pensèrent-ils simultanément (NA : ils sont sur la même longueur d'onde, c'est ce que j'aime chez eux). Le professeur, comme pour confirmer leurs pensées, se retourna vers Scott et dit tout haut :

« Voici mon exemple, voyez ce jeune garçon, il porte des lunettes à cause de sa mutation. Sans elles, cet individu est très dangereux. Je crois que la nature a eu honte de son oeuvre c'est pourquoi, elle l'oblige a porter ses lunettes pour qu'il se cache. Je pense que ceci prouve que les mutants sont des aberrations, des monstres de foire, la honte de l'humanité. Qui est d'accord avec moi ? »

En écoutant le professeur, Jean sentit une bouffée de haine la submergeait, le même sentiment que dans son rêve. Cette sensation lui faisait peur, mais elle sentait en même temps une soif de pouvoir. Tout doucement, elle se leva malgré les oppositions de Scott et s'adressa au professeur calmement :

« Une mutation est une avancée, non une régression. Votre discours montre que vous n'avez aucun respect pour Scott. Vous parlez d'êtres humains et non de choses que l'on dispose comme des jouets ou des marionnettes .Vous me faites pitié..

-Sortez immédiatement, tonna le professeur, de ce cours, cela vous apprendra à vivre et à respecter les adultes qui soient dit en passant ont plus raison que vous »

Puis en s'adressant à la classe, il annonça que les volontaires pouvaient prendre le même chemin. Personne n'osa se lever, Jean avait interdit à Scott de se lever. Elle sortit la tête haute.