Ennemis intimes


Inspire, expire, inspire, expire...

L'important, c'est de faire le premier pas (c'est ce qu'on dit) ?

Bref, inutile de gloser (j'adore ce mot, depuis trois jours, je le dis tout le temps) sur la difficulté de pondre quelque chose d'à peu près correct, je me lance !

Cette fanfiction est écrite pour BlackNemesis, une "auteuse" (je sais, c'est un néologisme, mais on les aime) de talent et je suis sûre que la plupart d'entre-vous connaissent ses (Oh my ...! Fabulous) écrits. Répétez lui qu'elle en a (du talent), ça finira peut-être par rentrer dans sa calebasse. (c'est beau l'espoir)

Je vous conseille vivement de les lire si ce n'est pas le cas : Trauma et Sortir des ténèbres sont deux petites merveilles, sans parler de Joyeux noël professeur Potter.

Merci à toi de m'avoir poussée à écrire quelque chose. Et ne crois pas que ton Odieux Chantage ou que tes menaces y soient pour quelque chose, lol. Mais tu es très convainquante dans ton genre. Merci à la personne que tu es, pour nos délires nocturnes, pour toutes les choses que tu m'as dites (les recettes de gauffre, ptdt), et

j'en passe... Venga venga !

Merci également à Melhuiwen pour ses conseils avisés. Ainsi qu'à Wizzbee.


DISCLAIMER : Les personnages appartiennent à JK Rowling, je ne possède aucun droit et ne retire aucun bénéfice de la publication de cette fiction. Le personnage de Ian Uxley m'appartient.


Cette fanfiction est un slash Harry Potter / Draco Malfoy. Sont-ce deux garçons ? Bravo, vous êtes forts. Est-il nécessaire de préciser que le rating R comporte quelques scènes osées et en général assez détaillées ? Il y aura dans cette fic, des lemons, alors pour notre plus grand bonheur, homophobes s'abstenir.

J'espère que vous ne vous ennuirez pas trop. Bon courage ! (va se ronger les ongles...)

Les flashs-back sont en italique.

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Le Poudlard Express ralentit doucement, faisant entendre les bruits et rouages de son mécanisme interne. Autant de petits bruits qui rappelaient au jeune homme brun le paysage agréable et paisible qu'il aimait tant : Poudlard, les environs de l'école de sorcellerie, le terrain de Quiddich et la ville de Pré-au-Lard.

En sortant du wagon dans lequel il avait passé la majeure partie de son voyage, Harry Potter jeta un bref regard circulaire autour de lui, cherchant des visages connus en plissant les yeux, mais la pénombre actuelle l'empêchait de distinguer à plus de dix mètres à la ronde. Deux mains se posant sur ses épaules et y exerçant une brève pression le firent se retourner. Hermione lui adressa un sourire tendre en le poussant légèrement, pour lui faire descendre les marches du train : " Allez, jeune homme, les calèches ne vont pas nous attendre ", lui dit-elle d'une voix enjouée. Harry émit un léger rire, souriant à son amie de longue date. Puis Hermione se retourna, appelant Ron pour lui signifier que le départ vers leur septième année approchait et qu'il serait bon pour lui d'arrêter de harceler la vendeuse de sucreries, parce que les chocogrenouilles au rabais, cela n'existait pas.

Les trois jeunes gens descendirent du Poudlard Express en même temps que la nuée des autres élèves et se dirigèrent en se frayant un passage, tant bien que mal, vers les calèches qu'ils devaient prendre afin de se rendre à l'école de sorcellerie.

Harry se retourna une dernière fois, et, avant de pénétrer dans la calèche, il scruta les visages qui lui étaient visibles, il aperçut ainsi brièvement quelques Serdaigles de sa connaissance : Terry Boot et Mandy Brocklehurst qui traînaient toujours ensemble depuis la première année. Puis il vit Théodore Nott, suivit de toute la clique des Serpentards : les horreurs sur pattes Crabbe et Goyle, cette sangsue de Pansy Parkinson, le discret Blaise Zabini et deux ou trois autres dont il ne put véritablement discerner les contours des visages.

Il chercha à distinguer la blondeur caractéristique de Draco Malfoy, sachant qu'elle se repérait sans problème, même sous une faible lueur lunaire.

Il fronça légèrement les sourcils, ne trouvant aucune trace du jeune homme et sachant pertinemment qu'il était un des premiers à se rendre dans les calèches du début de la file, question de " position ".

Haussant les épaules et parce qu'il était appelé par ses deux amis, il se détourna et pénétra dans la calèche en relevant les pans de sa robe de sorcier. Le convoi s'ébranla dans les quelques minutes qui suivirent et tout ce petit monde ne mit pas longtemps à rejoindre l'immense bâtisse de Poudlard.

Harry ne put s'empêcher de remarquer, arrivés aux abords du château, à quel point les pointes en flèches grisées des tours le fascinaient.

Effrayantes pour certains, elles étaient pour lui une source sûre d'apaisement et de réconfort lorsqu'il lui arrivait de se sentir mal.

Harry sentit ses poumons se gonfler d'une bouffée d'oxygène et eu l'impression que son corps s'allégeait, qu'il relâchait toute la pression accumulée au cours des grandes vacances passées chez les Dursley.

Son cousin avait encore essayé de lui en faire voir de toutes les couleurs. Toutefois, trop peureux pour tenter quoi que ce soit contre un si puissant sorcier, et il en avait compris la valeur, il n'avait cherché à nuire à son cousin que verbalement. Cependant, peu aidé de ce côté-là, et lui qui n'était pas du genre à se poser des questions existentielles à longueur de journée, ses propos pseudo « blessants » relevaient plus de la grosse farce que de la menace.

Et Harry s'en moquait.

Harry s'en moquait parce qu'il avait eu en tête quelque chose de beaucoup plus important à ses yeux que de regarder Dudley prendre des cours particuliers de body building, en collant stretch et marcel à carreaux noirs et blancs faits par « mom ».

Sa préoccupation première était d'essayer de se sortir Draco Malfoy de la tête. Parce depuis quelques temps, le blond hantait ses nuits. Et même plus que cela, il hantait sa vie. Harry n'avait fait que penser à lui pendant ces deux longs mois durant lesquels il s'était ennuyé à Little Whithing.

Cette situation était née d'un évènement bien particulier, survenu lors de sa sixième année à l'école, depuis ce jour où il avait aperçu le fils Malfoy dans ce couloir lors d'une altercation avec Ian (1) Uxley, son cousin par alliance dans un couloir désert, à proximité des cachots.

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Il se promenait encore dans les couloirs de Poudlard, comme à chaque fois que ses démons ressurgissaient, pour lui faire toujours plus de mal. C'était devenu une habitude. Et Harry avait depuis trop longtemps recours à ce moyen pour tenter d'oublier ces horribles cauchemars qui lui rappelaient sans cesse la disparition de son parrain, Sirius Black, l'année précédente.

La nuit était tombée depuis longtemps et la lune seule semblait éclairer le parc du château lorsque l'on regardait par la fenêtre. Perdu dans ses pensées et recherchant l'apaisement en se fondant dans la noirceur des couloirs de Poudlard, le jeune brun déambulait lentement dans le château. Il savait qu'il était invisible aux yeux de tous, munit de sa cape d'invisibilité.

Son attention fut soudain attirée par des éclats de voix sur sa droite. Tout d'abord surpris, le cœur battant au risque d'être découvert alors qu'il savait pertinemment qu'il n'avait rien à faire ici à cette heure là de la nuit, il écouta ensuite attentivement la dispute qui se déroulait à une trentaine de mètres devant lui.

Deux voix masculines s'opposaient.

Harry, poussé par la curiosité, se dirigea lentement vers le point sonore en faisant attention à faire le moins de bruit possible. Il se rapprochait des voix et comprenait à chaque pas qui l'en rapprochait un peu plus distinctement les paroles. Il se posta finalement au croisement de deux couloirs, aux aguets. Il n'eut aucun mal à déterminer à qui appartenait l'une des voix : basse, rauque, sensuelle. Draco Malfoy ne cessait d'articuler sarcasmes et autres calomnies, qui vous donnent l'impression de racler contre vous, vous déstabilisant presque à chaque fois.

Harry ouvrit grand les yeux en penchant légèrement la tête sur le côté : le Prince des Serpentards, Draco Malfoy dans toute sa splendeur, était là, à méchamment se prendre la tête avec un élève dont Harry ne distinguait pas le visage, le blond lui tournant le dos, cachant partiellement les traits de l'autre qui lui faisait face. Il sembla pourtant à Harry reconnaître l'uniforme des Serdaigles.

La voix du Serpentard était basse, froide et menaçante. Harry semblait débarquer en pleine dispute. Il ne parvenait à saisir que quelques bribes de l'altercation quand le jeune Serdaigle articula d'une voix forte à l'attention de Draco : " Tu sais Draco, les mangemorts ne sont bon qu'à sucer, je suis sûr que ça te plairaît de te retrouver à genoux ! ". Il essaya ensuite de se dégager un passage en repoussant violemment Malfoy, mais celui-ci lui asséna une gifle sèche et retentissante du plat de la main qui sembla faire valser la tête de l'autre sur le côté.

Le garçon se tint la joue avec une main pour atténuer la sensation de brûlure, et, redressant fièrement la tête afin de faire face au Prince de glace, il ouvrit la bouche, prêt à lui lancer une réplique acerbe.

Cependant, Malfoy le prit brutalement par les épaules, le poussant violemment contre un mur. Il lui cracha ces quelques mots qu'Harry entendit distinctement, le blond sur-articulant, comme s'il prenait l'autre pour un attardé mental : " Ecoute moi bien, cousin, nous avons peut-être le même sang, mais nous ne sommes apparemment pas munis de cerveaux identiques, alors, Tu. Evites. De. Penser. CA. à. Mon. Sujet., est-ce bien clair ? Ou faut il que je te le fasse rentrer dans ce qui te sert de tête à coups d'Impardonnables ? ".

Harry réprima un frisson aux paroles de Draco Malfoy, d'une part parce qu'il savait pertinemment que le blond ne plaisantait pas, ayant été élevé par le bras droit de Lord Voldemort, Lucius Malfoy, expert en Magie Noire, mais également parce qu'il était impressionné par l'actuelle férocité du Serpentard, ce dernier maintenant fermement son " cousin " plaqué contre un mur humide des cachots. De plus, voir Malfoy, depuis quelques temps si discret, éructer ces quelques syllabes avait quelque chose de malsain et de fascinant en même temps.

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Fermant les yeux, Harry essaya de se remémorer avec exactitude les événements qui suivirent.

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Le Serpentard relâcha brusquement son cousin, et s'en éloigna rapidement à reculons, sans le quitter des yeux. Puis, après avoir attendu que le Serdaigle cille devant son regard, il pivota et s'éloigna à grands pas de lui.

Celui -ci renifla dédaigneusement, fixant haineusement le dos du blond, alors que visiblement, ce dernier ne lui accordait plus la moindre importance. Alors seulement, il s'éloigna à l'opposé de Draco Malfoy, du côté de Harry.

Le brun le regarda passer à un mètre à peine de l'endroit où il était dissimulé.

Harry fixa longuement la silhouette du jeune Serdaigle qui s'éloignait, et il ne pu s'empêcher de comparer son maintient avec celui de Draco Malfoy, bien qu'un peu moins classe et plus raide, ce dernier fait étant sûrement dû à la récente altercation du Serdaigle avec son cousin. Après qu'il ait disparu au détour d'un couloir sombre, Harry se retourna, attiré par les bruits de pas de moins en moins perceptibles du Serpentard.

Sans même l'avoir décidé, il le suivit à une vingtaine de mètres de distance.

Ils s'éloignaient des cachots. Le blond tourna brusquement à droite au croisementde deux couloirs, et Harry accéléra sa marche de peur de le perdre de vue. Arrivé à l'angle, le brun scruta le couloir ..."vide".

Où était-il parti ? De quel côté ... ?

Merde, c'est pas vrai , pesta intérieurement Harry.

Retenant sa respiration, il entendit soudain un discret chuintement provenant de sa droite et, observant la surface granuleuse et rude du mur, il se dirigea sans aucune hésitation vers une petite tapisserie haute et étroite qui ornait le couloir, et s'y faufila alors qu'elle était en train de se refermer. Le coeur battant sourdement, et le sang pulsant violement dans ses veines, il prit une profonde respiration destinée à le calmer, et entreprit de suivre le Serpentard. Celui-ci marchait rapidement dans le couloir étroit sans se heurter à un seul mur, contrairement à Harry qui étouffait juron sur juron, ce qui lui laissa supposer que le (grand) blond (avec une chaussure noire) (2) connaissait parfaitement les lieux.

Ils marchèrent pendant une petite dizaine de minutes, se suivant sans se voir, dans cet étroit passage secret. Peu à peu, l'air, humide des cachots et du passage secret sembla se raréfier, s'adoucissant au fur et à mesure de leur avancée.

L'odeur de acre et persistante de moisissure s'effaçait, laissant place à celle, agréable, de la douceur d'une nuit d'été. Draco Malfoy se faufilait comme une anguille entre les roches, et il disparu subitement. Le brun sentit une montée d'adrénaline s'infiltrer le long de sa colonne vertébrale, parcourir ses muscles tendus, jusqu'à remonter et éclater dans ses tempes. Pris de nausées à l'idée de se retrouver seul, enfermé ici, sans aucune issue de secours, il accéléra un peu le pas.

"Malfoy, où es-tu ?"

Un faisceau lumineux à quelques mètres à peine de lui lui fit légèrement plisser les yeux et il se dirigea vers lui, à tâtons. Il pénétra ainsi dans une sorte de renfoncement débouchant sur l'extérieur de l'étranglement.

La sortie du passage secret se trouvait vraisemblablement aux abords du lac de Poudlard, puisqu'il avait une vue directe sur une petite jetée à laquelle étaient amarrées quelques barques de bois. Le paysage se composait d'une petite étendue d'herbe grasse à proximité d'un petit lac et un immense saule pleureur offrait à cette vision tous les charmes d'un jardin français. Harry regarda sa montre, il était deux heures du matin, et la chaleur qui avait perduré toute la journée avait laissé place à une nuit douce, fraîche et silencieuse, où émanaient uniquement les effluves d'une rosée future.

Le blond avait disparu de son champ de vision, mais Harry l'entendait marcher, il le sentait proche de lui.

Il se déplaça silencieusement sur une distance de dix mètres, tout en veillant à rester dans la zone cachée que lui offrait l'ombre du saule, à la sortie du passage souterrain.

"Vive les capes d'invisibilité", pensa t'il furtivement.

Draco Malfoy était là, assis sur un banc, à quelques mètres de lui. De l'endroit où il se trouvait, Harry ne pouvait voir de lui que les trois quarts de son dos, son incroyable chevelure blonde, et une partie de son profil : la pointe de son nez, le haut de sa joue et le léger bombé de ses lèvres.

Le blond conservait dans son maintient toute la noble raideur de ses ancêtres; vêtu d'une robe de sorcier noire, il n'en paraissait que plus intimidant encore.

Le jeune homme avait le buste droit, le menton fièrement relevé, et Harry devinait, plus qu'il ne le voyait, que ses yeux étaient rivés à un point fixe. Draco Malfoy ramena ses jambes de manière à placer ses cuisses contre l'avant de son torse, ses pieds posés sur le banc, et à faire reposer ses coudes sur ses genoux repliés et écartés. Puis avec la pulpe de ses doigts, il massa doucement en de petits cercles la peau fragile de ses tempes. Il resta immobile quelques minutes, forçant Harry à faire de même de son côté. Le silence qui régnait à cet instant était uniquement troublé par le doux bruissement de feuilles froissées par la brise et par la respiration quelque peu sifflante du jeune homme blond.

Etrangement, Harry n'arrivait pas à ôter son regard de la silhouette élancée et mince de Draco Malfoy. Le brun avait l'impression de s'enfoncer progressivement dans la contemplation d'un être qu'il croyait connaître alors qu'en réalité, personne ne lui était plus inconnu que le fils Malfoy.

Ce Serpentard, le « sublime » rejeton de Lucius Malfoy et de Narcissa Black, arrogant, opportuniste et méprisant lui menait la vie dure depuis son arrivée à Poudlard.

Harry prit appuis sur la branche d'un arbre bas qui se trouvait à proximité de sa main gauche, la terre sous ses pieds s'enfonçant un peu sous son poids. Il retint sa respiration pendant quelques secondes, alors que le blond en prenait une profonde, frémissante, et qu'il se recroquevillait sur lui-même, se réfugiant sûrement dans son propre monde.

Harry Potter ne pu s'empêcher de penser que Draco Malfoy était plutôt pas mal dans son genre.

"Ok, je l'avoue, dans le genre « je suis beau, je suis sexe et je le sais », personne ne peut te surpasser Malfoy, tu es incontestablement l'arme sexuelle atomique la plus performante conçue en ce XX ème siècle." pensa Harry d'un air catastrophé en secouant sa tête de droite à gauche sans pour autant ôter ses yeux des longues courbes du dos de Draco Malfoy.

Une pluie fine commença à tomber, embaumant le paysage de la plus divine des odeurs aux yeux de Harry : l'odeur de la pluie rafraîchissant un lieu frappé tout au long d'une journée par la chaleur d'un soleil d'été. Le blond ne relevant pas la tête, de l'endroit où il se trouvait, Harry distinguait les gouttes d'eau s'écraser sur lui, mouillant ses cheveux, et roulant le long de sa longue nuque gracile et courbée. En fermant les yeux, il pouvait presque imaginer la chaleur qu'un tel corps devait dégager en contraste avec la fraîcheur de la pluie. Son souffle s'accéléra en même temps que son flux sanguin, qu'il sentait pulser violemment dans ses tempes. Ouvrant grand les yeux, il resserra sa cape d'invisibilité contre lui en s'enveloppant dans ses propres bras. Ce mouvement le déstabilisa et il perdit l'équilibre, un craquement sinistre de bois sec venant troubler le silence qui s'était installé lorsque son pied écrasa une branche.

Draco Malfoy fit un véritable bond alors que le brun étouffait un juron.

Maintenant, tendu, debout devant lui, le blond scrutait avec une terreur difficilement dissimulée les fourrés. Harry savait pertinemment que personne ne pouvait le voir, mais il avait la désagréable impression que ce regard clair outrepassait toutes les barrières qui pouvaient le cacher.

Il était fasciné par l'image qui s'offrait à lui : Draco Malfoy frémissant, tout d'abord jetant frénétiquement des regard inquiets autour de lui en enserrant sa baguette dans un étau de fer, puis se mettant à fixer le point exact où il se trouvait. Harry vit avec inquiétude que le blond semblait se ressaisir lorsqu'il le vit peu à peu retrouver son attitude habituelle. Le Serpentard contracta légèrement les mâchoires en plissant les yeux. Puis il tourna brusquement les talons, s'éloignant

De l'endroit où il se trouvait. Le Gryffondor regarda la forme sombre, uniquement contrastée par les cheveux blonds de Draco Malfoy s'éloigner, pour finir par disparaître.

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Esquissant l'amorce d'un sourire, Harry ouvrit les yeux lorsqu'il sentit la calèche ralentir. Puis il regarda Ron qui était en pleine conversation avec Luna Lovegood au sujet des bilboas d'Australie, réputés pour donner leur arôme aux chocogrenouilles.

Son regard se planta dans celui de Hermione, dont les yeux brun foncés le fixaient.

« Tu me semble songeur, Harry. Quelque chose ne va pas ? », Commença t'elle d'un air perplexe.

« Au contraire, tout va bien, je me sens bien », répondit-il en observant le franc sourire de la jeune femme qu'elle était devenue. Ses cheveux étaient coupés en un carré court, mettant considérablement en valeur la finesse de ses traits. Durant l'été, elle s'était encore amincie, et de légères ombres sous ses yeux indiquaient déjà les symptômes d'un surplus de travail estival. Toutefois, le sourire éclatant qu'elle adressa à Harry montrait qu'elle était en pleine forme.

Détournant les yeux pour les reporter vers la fenêtre, ce dernier admira l'immense bâtisse vers laquelle tous se rendaient.

Deux heures plus tard, après la fin de la cérémonie des répartitions et l'installation de tous les élèves dans leurs appartements, Harry Potter, en s'allongeant dans son lit, était préoccupé.

Tout au long de la soirée, Draco Malfoy, le Prince des Serpentards était demeuré invisible...

Merci d'avoir lu. A bientôt pour un second chapitre !

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(1) prononcer aïan

il est où ce putain d'alphabet phonétique lorsqu'on a besoin de lui !

(2) baisse les yeux, désolée, je n'ai pas pu m'en empêcher...