Ennemis intimes


Cette fanfiction est écrite pour BlackNemesis, (comment ça "qui ?")

Bon, hum hum, quoi qu'il en soit, je tiens à tous vous remercier de m'avoir laissé autant de reviews (25 reviews, 25 reviews, j'ai eu 25 reviews (danse la lambada sur le bureau) et...BN, pas de commentaires s'il te plaît, lol (je compte juste pour le premier chapitre, après, j'arrête, promis ! (j'ai pas déjà dis ça pour la clope moi ?)).

Bref

Je vous conseille vivement de les lire si ce n'est pas déjà le cas : Trauma et Sortir des ténèbres, qui sont deux petites merveilles, sans parler de Joyeux noël professeur Potter.

Merci pour toutes les bonnes choses que tu m'apportes, les délires, les joies, les quelques larmes…… Venga venga !


DISCLAIMER : Les personnages appartiennent à JK Rowling, je ne possède aucun droit et ne retire aucun bénéfice de la publication de cette fiction. Le personnage de Ian Uxley m'appartient.

PAIRING : Cette fanfiction est un slash Harry Potter / Draco Malfoy. En toute logique : un garçon + un garçon (est égal à (parce que cet abruti d'ordi ne veut pas l'afficher)) un slash (je ne suis pas si nulle que ça en fait)

Est-il nécessaire de préciser que le rating R comporte quelques scènes osées et en général assez détaillées ? Il y aura dans cette fic, des lemons, alors pour notre plus grand bonheur, homophobes s'abstenir.

J'espère que vous ne vous ennuierez pas trop. Bon courage !

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Merci à BlackNemesis pour ses corrections, ses intuitions et avis qui sont essentiels au bon déroulement de cette histoire. Merci également à Artoung, Lemoncud, et Melhuiwen qui m'ont donné leurs avis sur quelques scènes.

Mais avant tout, place aux RAR:

Lemoncurd : Sorry je suis, ma chère lemonette, une rar pour toi, n'avoir point laissée (ça fait très discours courtois, lol) Pour la peine, je t'ai rédigé un petit poème :

A la petite citronette qui prend parfois le surnom de "quequette" je dédie cette petite opérette (ça craint, mdr).

Entre BlackBambinette Et revoilà la sous-préfète) et princette Ericette (on sent la Ferme des célébrités là, lol), Harrygide et Dracouillette, euh... je me casse aprè une petite pirouette...

Vif d'or : Ma première revieweuse (ça s'écrit comme ça ? lol) ! Je dois te dire que ta review m'a mis du baume au cœur dès 5h du matin, heure à laquelle j'ai consulté le site avant de partir prendre mon train (la tarée !). J'étais toute contente, une vraie gosse, lol. Merci à toi de lire cette histoire qui démarre à peine et qui, je l'espère continuera à te plaire.

Tu es d'accord avec moi concernant l'énorme talent de BlackNemesis ? Aïe ! Un bon point supplémentaire pour toi, tu les cumules, le sais-tu ? Le secret, c'est que BN n'a pas de talent, elle est le Talent incarné. (Les gosses ont toujours le dernier mots, lol). Merci pour ton enthousiasme quant à mon écriture, moi qui trouvais mon style plutôt plat, je suis réconfortée. A quand un petit écrit de ta part (si si, je le sais, pas la peine de regarder ton écran de cette façon, l'incrédulité ne marche pas avec moi) ?

Bonne lecture et à bientôt j'espère !

Artoung : Achtung, voilà ma lemoneuse de choc !

Comment vas-tu ?

En toute franchise, je suis contente que BN m'ai poussée à écrire, mais, entre nous, (BN, tu ne lis pas, hein !), s'il n'y avait pas eu "Sortir des ténèbres" et "Trauma", s'il n'y avait ensuite pas eu "Joyeux noël professeur Potter", si il n'y avait pas eu msn (tu as vu, j'emprunte ton style anaphorique, lol) et nos animaux pour nous tenir compagnie, rien de tout cela ne serait arrivé. Donc, je me tourne vers BN et chouine en la montrant du doigt : "C'est de sa faute ! C'est elle qui m'a menacée, elle est petite, mais costaude !" mdr.

Bon, stop le délire, en fait, l'histoire c'est que BN se prend pour une découvreuse de jeunes auteurs de talent, je ne vais pas la détromper, j'acquiesce à tout ce qu'elle dit, lol, elle est mon marabout, mon gin tonic, ma clope, mdr

(BN, si tu lis, je te fais ta fête !). Bref, on va s'arrêter là, parce que je suis sûre qu'elle n'en fait qu'à sa tête.

Merci beaucoup de tes encouragements. Je te jure, lorsque j'ai vu ton pseudo après "review alert", j'ai hurlé et ma sœur, de peur, m'a hurlé dessus, bref, nous sommes venues, nous avons lu, nous avons hurlu, dixit Jules mon ami ! (légèrement remixé, lol)

Bonne lecture, si tu t'ennuie...eh bien...heu...ne me le dis pas stp, lol. bise

Anize B : Salut ! Je suis ravie que tu ais apprécié ce premier chapitre, une histoire qui commence bien ? hum, à voir...

Va-t-elle être longue ? là, je dois t'avouer que je n'en sais fichtre rien, une dizaine de chapitres peut-être. Le tout se présente sous la forme de notes prises au grès de mon inspiration, et comme il n'y a pas vraiment de mise en forme... je ne peux pas te donner de plus amples informations pour le moment. Et si, je sais ce que cela fait de devoir attendre le nouveau chapitre d'une fic que l'on aime (qui a dit que je parlais de BN ?) lol

Je tâcherai d'être gentille avec toi et de ne pas te faire attendre trop longtemps, les vacances sont faites pour cela !

à bientôt !

BlackNemesis : Salut toi ! (regard langoureux) Aïe, la dernière fois que j'ai jeté ce genre de regard, c'était en reluquant un éclair au chocolat ! (Comment ça je parle de bouffe tout le temps !). Pff !

C'est "magique" à lire ? Hurle : "C'est pas moi, c'est Potter !"

La magie, c'est Harry ! (Tient, ça fait très slogan publicitaire ça)

C'est la première fois que quelqu'un te dédie une fic? et comment crois-tu que j'ai réagis, petite chose fragile que je suis, le 1è janvier 2005 en lisant "Joyeux noël Professeur Potter" ? Hein ?

Donc c'est avec un plaisir non dissimulé que je vais continuer à pondre cette petite chose (C'est pas du grand cru, mais il y a pire, ldr) pour qui ? Pour le yuki (il était où? il était où ?), erk. Pour toi, je préfère. (Je me demande qui est la plus neuneu….) ldr

Ce que tu écris me fait mal ? (quelle est encore la bouffonne qui a osé te dire ça ?), je le ressens, je le vis (non, je ne suis pas folle !), ok, je souffre, lol. En ce qui concerne mon soutient sans limite, je dois te dire que tu as raison, je te soutiens : il faut ABSOLUMENT que ton chéri prenne des cours de pâtisserie, mdr

So, venga venga !

Merci pour tous tes compliments concernant mon style, ces idiots m'ont fait rosir de plaisir (ok, j'étais rouge comme un caneton en train de faire des abdos après s'être enfilé quatre « Paris-Brest » (charmante l'image ? n'est-ce pas ?))

Me dire que mon style est fluide fait réellement partie des nouveautés de cette année. En cours, c'est plutôt : "emphasé", "lourd", "inutile", "barbarismes", et je ne cite pas les plus charmants... Mais c'est trèèèèèèèèèèès agréable. Je me souviens qu'une fois, en troisième, ma prof de français m'avait sorti : "(...) lorsque j'arrive à la fin de ta phrase, j'en ai déjà oublié le début (...)". Snif

Comme quoi, certaines choses ne changent pas...

En ce qui concerne la "situation initiale" du chapitre, c'est à dire le regard jeté par Harry sur la foule d'élèves, tu l'as véritablement perçu de la manière dont je le souhaitais, le mot "travelling" que tu utilises est réellement approprié pour ce passage. En effet, je voulais que tout soit perçu par les yeux de Harry, lentement, comme dans un film. La phrase a été difficile à former d'ailleurs.

Combien de mains as-tu, au juste ? parce que là, je me pose des questions. Ah ! en fait, c'est ça ! Si tu mets autant de temps pour tes chapitres, c'est parce que toutes tes petites mimines (ne les qualifies pas de "blafardes", c'est Seb qui l'a dit) s'emmêlent. Je comprend mieux. Tu es pardonnée de tout alors !

Tu ne fais jamais de chantage ? Et mon cul c'est du poulet ! ok ! (Vif d'or au rapport !) m'enfin !

lol, la question de position m'a bien fait rire aussi, je trouvais l'expression à la limite du réalisme, et collant sans problème à la personnalité de Draco. Comme pour le harcèlement de Ron, lol. (Je vais finir par me trouver une once d'humour)

En tout cas, je suis soufflée par le rapprochement que tu as fait entre, je cite : "pointes en flèche grisées des tours" et le terme de "hanté" employé pour Harry, qui pense constamment à Malfoy, parce que ça, je pensais bien que c'était une « subtilité » que personne ne verrait. Je te tire mon chapeau, parce que là, je suis vraiment, et très agréablement surprise. Pour la peine, la fic te sera dédicacée (oh oh oh, très drôle, non mais dites donc (oh ! Bourvil ? Kess tu fais là ?), on s'améliore de blague en blague ici !).

Je voulais en effet que ce lieu si particulier soit pour Harry, une source d'apaisement qui serait un peu comme son jardin secret, qui n'appartiendrait qu'à lui, et à lui seul. C'est pour cela que développer le premier chapitre sous le pov de Harry était très important pour cette moi, parce que c'est de lui que naît toute l'histoire, d'un autre côté ()

On passera sur l'épisode body building, tu es d'accord ? lol

La remarque de Ian... travaillée... hum... c'est pas faux, elle m'a donnée du fil à retordre, sans mauvais jeux de mots 0o. Mais c'est plutôt la gifle qui est importante, car comme tu me l'a dit, Draco ne frappe pas le premier, et là, il est important de noter que les paroles de son cousin l'on touché plus qu'à l'accoutumée.

De plus, comme ce me moment est LE moment où Harry doit commencer à percevoir Draco différemment, donc, il a une importance non négligeable, logique ! (émet un claquement sonore (pléonasme) de la langue )

lol, la beauté presque intemporelle est exactement ce qui devait ressortir de cet extrait (je suis fière, là !), comme ça, les deux tourteaux sont à égalité, possédant chacun leur petit "jardin", mis à part que seul l'un des deux connaît le jardin de l'autre.

La description de Draco est, je crois, le passage qui m'a mise le plus mal à l'aise en l'écrivant, lol, je le voyais devant moi avec les yeux de Harry, et j'avais l'impression de l'épier, de briser d'une façon assez malsaine, le charme de la représentation que se devait d'être presque idyllique.

L'odeur de la pluie, c'était un petit cadeau inclus dans le gros cadeau, je suis heureuse que ce passage t'ai plût. Le but étant aussi, de faire se dévoiler aux yeux de Harry la sensualité du jeune Malfoy.

En fait, respecter la personnalité des personnages n'est pas ce qu'il y a de plus compliqué, car JKR en a tellement brossé les portrait qu'il me semble parfois difficile de marcher à côté de la plaque. C'est cool de se faire mâcher le boulot, mdr.

Merci mon poulet tout doux (personne ne divulguera cette information), bonne lecture de ce second chapitre !

Je t'embrasse fort !

Caneton.

Serpentis-draco : Merci de tes encouragements ! J'obéis mon adjudant ! Je met la suite !

Je te souhaite une bonne lecture !

à bientôt !

dmoniac Cat's : lol, alors toi aussi tu aimes ce que fais BlackNemesis ?

Je suis ravie que tu ai apprécié ce premier chapitre, et j'espère que la suite continuera à te plaire. Merci pour ta review.

Bonne lecture !

Clôtho : eh bien moi non plus, je ne sais pas si ma modeste fic sera un tant soit peu originale comparée à toutes les autres qui existent sur le site, mais j'espère juste qu'elle te plaira par la suite, comme pour ce premier chapitre, apparemment. Draco fait son apparition dans ce second chapitre, ne t'en fait pas, quant à savoir où il était et ce qu'il faisait, ça, c'est pour plus tard...

Au fait, moi aussi j'approuve mes choix de couple, lol

Merci de tes encouragements !

Bise

Pona/ Victoire : eh oui, je t'ai démasquée ma petite ! hé hé (oula, je crains moi). Ne t'en fait pas, tu m'avais déjà avertie de ton petit problème de pseudo. Je suis super contente que tu m'ai laissé une petite review, toi, Ô grand auteur, futur écrivain de talent ! (mazette, c'est une future star qui m'écris, lol)

Mieux vaut ne pas parler de la prépa, c'est un sujet qui fâche les âmes calmes (dure à dire, à l'oral, remarque, dire à l'écrit, c'est bofbof...hausse un sourcil perplexe sur la débilité dont elle est atteinte en ce jour). VIVE LES VACANCES ! (au fait, on se voit quand ?)

Tes compliments m'ont beaucoup touchés (aïe, en plus, je me suis rendue compte que je n'avais pas corrigées certaines fautes, ça craint !). lol la phrase sur l'arme atomique aussi m'ai fait rire (comme quoi, je suis une conne qui rigole de ses blagues). Si tu es trop atteinte, c'est que je le suis aussi, lol, mais tout de même, pas au point de penser à ce cher tonton Freud lorsque j'écris sur Harry. (elle est vraiment folle celle là...)

Ne t'en fais pas, je colle un cousin pénible à Harry, mais il y a son autre gentil cousin qui ne va pas tarder à faire son apparition, mdr (toute la famille Malfoy part en pique-nique en forêt de Fontainebleau !)

Le nouvel aspect d'Hermione... mais c'est normal que cela te troubles un peu, c'est un fait exprès. On comprendra une partie de ce changement plus tard... (sauf si tu arrives à me soutirer quelques informations, comme je l'ai fait pour ta fic, bien sûr, lol).

Euh... en ce qui concerne les descriptions, non, je ne lis ni Balzac, ni Zola, juste Proust, lol. Quelle prise de tête cet auteur ! Marceeel, Je t'aime !

Tu la montes quand ton association pour élèves de prépa maltraitées ? j'y adhère de suite !

Ton quinzième chapitre ? Bien sûr que je l'ai lu, et d'ailleurs, je vais même te faire un peu de pub parmis les lecteurs de slashs dans "Regarde autour de toi", si tu le veux bien sûr...

à bientôt ! On les aura ces sales profs, lol !

Marine Malefoy : Contente que tu kiffes. La suite ? Mais qu'est-ce que tu fais encore à lire cette rar ? Va lire le chapitre !

Bonne lecture à toi !

freaky-fair : Merci pour tes encouragements qui m'ont boostée !

Je suis contente que ce premier chapitre te plaise et que tu m'ai laissé une peite review. Merci de me complimenter sur mon style d'écriture, lol, j'en étais toute rouge. J'espère que tu ne t'es pas trop ennuyée pendant les passages descriptifs, parce qu'ils étaient particuliers à écrire, mais pas trop compliqués, ça va. J'ai peur parce que je ne sais que faire ce genre de descriptions, lol (imagine un peu le lemon...)

Bon courage pour lire ce deuxième chapitre !

Bises

gaelle gryffondor : coololololololol ! ta review, quoique concise, m'a bien fait rire. J'espère que tu liras ce second chapitre avec autant d'enthousiasme !

à bientôt !

Chardon : "Bonjour bonjour !" (putain, elle va se la fermer sa gueule celle là !)

Merci beaucoup pour ta review qui je dois l'avouer, m'a pas mal remuée, c'est incroyablement bon d'avoir autant de compliments d'un seul coup, lol (Oh oui ! Encore !). Que tu qualifies mon début "d'excellent" m'a littéralement chamboulée (ma zette, c'est tellement rare !). En lisant ta review, je me suis fait l'effet d'un ballon gonflable qu'on aurait lâché dans une pièce et qui rebondirait contre tous les murs de cette pièce lol.

Que te dire que je ne t'ai pas déjà dit par mail ?

Je suis véritablement comblée si, avec mon histoire, j'ai pu te redonner un peu l'envie de lire des fanfics. C'est un grand compliment que tu m'a fait là.

Oui, BN est formidable, un vrai petit colibri (massacreur le colibri quand il le veut ! BN, arrête de lire !). Et je suis sûre qu'elle sait, en effet, très bien choisir ses amis, même si je considère que ce terme est pour l'instant trop fort pour définir notre relation. J'ai néanmoins compris ce que tu voulais dire.

Donc, tu écris ? je suis pressée de savoir ce que cela peut donner. Comptes-tu publier ?

En ce qui concerne le flash-back, je dois avouer que c'est ce que j'ai préféré écrire, et je pense que cela se ressent. Il n'a, apparemment pas fait l'unanimité, mais si tu l'aime, c'est bien qu'il y a bien quelque chose à en retirer (). Je ne pensais pas qu'une scène comme celle de la pluie puisse faire tant d'effet. L'érotisme que je souhaitais faire transparaître en filigrane est bien passé et j'espère pouvoir un jour réécrire une scène comme celle là ! Alors, merci merci merci de me lire (toute rouge). Je serais ravie que tu deviennes une de mes revieweuses attitrées, j'adore le concept !

J'ai l'impression d'avoir plus parlé de moi que de ma « muse » lol.

Pas de "fan club" pour BN (merdouillasse, maintenant, j'ai envie de manger des gâteaux !), sinon c'est Sopalin qui va être contente !

En effet, le "maître", comme tu l'appelle (je préfère le "Roc", mdr) fait un retour fracassant parmis les auteurs de (Yes !) et non, elle n'a pas chômé ! Prolixe la Nemesis !

C'est pour notre plus grand bonheur !

De mon côté, j'espère (en me rongeant vraiment les ongles) que ce second chapitre te plaira ! Parce que tu m'as (légèrement) fichu la pression, lol.

à bientôt !

Bise

Ps : ne t'en fait pas, je n'oublie pas ton texte.

Whizzbee : Bien sûr que ça me fait plaisir ! Grogniasse !

Tu te sens ridicule, mais faut pas ma croquette ! (euh là tu peux te sentir ridicule à mon avis). Et je te signale, que j'avais beau être derrière toi en diagonale gauche, je ne lisais absolument pas ce que tu écrivais ! Crevindiou ! (ok, pour rimer avec review, j'ai cherché, à part noudoudiou, il n'y a rien, que dalle, nada ! pff, et on dit que la prépa, c'est épuisant !).

En ce qui concerne les fautes, je sais, et je suis confuse, je croyais m'être bien relue (ouinnnnnnnnn). La honte pour moi !

Coucou à Vaea (j'ai faillis mettre l'accent pour qu'elle me dise qu'il y avait encore une faute, mais écrire le prochain chapitre sans ma tête aurait été bof bof, lol).

Merci de tes compliments sur mon style, lol c'était très agréable de lire ça !

lol, en effet, je vois mal Annie me dire de me bouger les fesses, sur ce ton là ! Si cela arrivait, je nous croirais chez les pierrafeu (commentças'écrit?)

Voilà le nouveau chapitre chef (tiens, ça rime avec Tef) !

Bisou

Melindra : Merci à toi d'être venue lire cette ébauche de fic.

J'espère que tu as moins de boulot, tu m'avais l'air tiraillée de tous les côtés, lol.

Des "choses intéressantes", lol, je te laisse en juger par toi même, mais j'espère sincèrement que cela te plaira !

Bonne lecture et à bientôt !

ps: à quand la suite de tes fics ? (je m'impatiente !)

Bise

Melhuiwen : hahahaah !

Toi ! Tu es là ! lol Merci d'être venue lire cette fic (c'est étrange, j'ai, comme qui dirait, la légère impression de me répéter et de dire la même chose dans chaque rar, lol). Mais là, c'est toi ! lol

Je suis désolée de n'avoir pas pris en compte tes corrections, mais je sais pourquoi maintenant ! hahaa ! Parce que, conne comme je le suis, j'avais fait un copier coller avec le texte où il y avait tes corrections, et je n'ait pas sélectionné le bon en le postant sur je suis trop nuuuuuuule ! Je m'excuse donc de mon erreur et je m'aplatis à tes pieds comme une crêpe au chocolat (bah voilà, maintenant j'ai envie d'une cigarette !).

à part ça, épinard et salade d'endives, pouah, tout ce que je déteste en une seule fois, manquait que le fromage et les salsifis, beurk.

Tu voulais un deuxième chapitre, en veux-tu, en voilà !

Bonne lecture petite folle !

bisous

Oxaline : Salut ! lol, je vois que tu as bien ris en lisant ce chapitre, je pensais qu'on n'y trouverait pas une once d'humour, mais je me suis trompée (avec plaisir, bien entendu!). Merci pour tes encouragements et tes compliments.

J'espère que ce nouveau chapitre te conviendra !

à bientôt !

leviathoune : Quel drôle de pseudo, il m'a bien fait rire, lol.

Merci d'avoir lu ce premier chapitre, c'est très gentil de me faire part de tes impressions. Espérons que la suite te plaise !

Ne te languis pas, lol (ça c'est flatteur), lis plutôt !

Bye bye !

Whizzbee 1 et 2 : lol, en effet, tu ne dépasses pas BN dans la longueur de sa review, mais ne désespère pas, je sais que tu y arrivera un jour, peut-être... (mon prince viendra... un jour, il me protègera...lalala !) Ce commentaire là est le commentaire le plus inutile jamais écrit, ok ! Personne ne me bat là !

J'adore le fond de teint de la prof, c'est quoi "jaune pisseux" où "Greemlins n°6" ?

BlackNemesis : pfff! Non mais tu n'as pas honte de jouer à ce jeu là !

oui tu as gagné, tu as la palme d'or ! Mais va bosser maintenant ! Et "Trauma" alors ?

Bizzbizz

Tu-sais-qui : Merci pour tes encouragements et ta gentille review. Bizzbizz

Damien : Hello Beantown man ! Alors comme ça, on joue les petits fous à poster des reviews express ? C'est très bien, je suis pour ! (cherche le ticone qui a une tête de clebs avec un bâton entre les mâchoires). Tu ne veux pas nous écrire un petit quelque chose ? BlackNem va y arriver, elle te convaincra !

Merci pour la review, j'ai adoré (entre autre) le "excellent". (cherche le ticone qui fantasme d'avoir ce qualificatif sur une de ses copies...)

Un passage de ce chapitre est susceptible de te plaire si tu veux des histoires hérétos …

Enjoy the chapter !

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" Notre vie quotidienne est bombardée de hasards, plus exactement de rencontres fortuites entre les gens et les événements, ce qu'on appelle des coïncidences. Il y a coïncidence quand deux événements inattendus se produisent en même temps , quand ils se rencontrent".

Milan Kundera, L'Insoutenable Légèreté de l'être, Gallimard, 1984.

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"C'est vraiment sympa d'avoir organisé une petite fête de début d'année" hurla Neville dans l'oreille de Harry afin de couvrir la voix de Dave Gahan, le chanteur de Dépêche Mode, qui égrenait les premières paroles de « World in my eyes ».

Harry acquiesça, visiblement ravi de l'effervescence qui régnait alors dans la salle commune des Gryffondors. En effet, le lendemain de leur arrivée à l'école, les élèves avaient d'emblée décidé d'organiser une fête de début d'année.

Harry promenait lentement son regard sur l'ensemble des personnes qui se trouvaient réunies dans la salle, recherchant des yeux ceux qu'ils considérait comme ses amis. Soudain, il se figea, fixant la lourde porte de bois brun qui venait de s'ouvrir, laissant apparaître plusieurs silhouettes encapuchonnées.

Tout d'abord saisi d'un haut-le-cœur à l'idée qu'il puisse s'agir des Mangemorts de Voldemort, il reconnu ensuite l'uniforme bleu des Serdaigles.

Il prit une profonde inspiration, destinée à apaiser les battements effrénés de son cœur. Les nouveaux arrivants ôtèrent un à un leurs capuches, dévoilant leurs visages. Parmi eux, il y avait Stewart Ackerly, Terry Boot, Mandy Brocklehurst, Marietta Edgecome, Orla Quirke et ... Cho Chang, plus éblouissante que jamais. Pendant un temps, Harry eu l'impression qu'elle le fixait tout en procédant à cette manœuvre compliquée qui était d'enlever cette robe en s'essayant à l'œillade langoureuse. Harry se permit même un petit sourire condescendant tout en inclinant légèrement la tête vers l'avant, afin qu'elle ne voit pas ce sourire là.

Pendant la demi-heure qui suivit, il fut trop accaparé par ses camarades de chambrée pour que la jeune asiatique puisse seulement envisager de l'aborder, chose anormale, car depuis la fin de la sixième année, elle semblait s'être entichée de lui. Hermione l'avait même qualifiée de "potiche pot de colle à seulement faire baver un troll". Certes, Cho Chang n'était pas laide, loin de là, Harry avait même été, à une certaine époque attiré par son charme exotique et ce petit accent qui la caractérisait tant. Mais c'était avant, voilà que maintenant, en la regardant, il ne pouvait s'empêcher de remarquer le moindre de ses défauts qui s'exacerbait. Son nez par exemple, avant, il le trouvait "mignon" à regarder, maintenant, il ne voyait que cette chose plate et informe au milieu de son visage.

Alors que Cho ne lâchait pas Harry des yeux, et qu'elle commençait à se diriger vers lui, Ron se plaça rapidement entre eux, mettant d'autorité une bierraubeurre dans sa main de son ami et lui dit avec humour : « Tu vas te faire harponner mon vieux !"

"On dirait bien », dit il en soupirant, alors qu'il se préparait à l'impact.

« Bonsoir, Harry", commença Cho.

"Cho, Comment vas-tu ?"

"Bien, maintenant que je peux enfin te parler. »

Harry lui sourit poliment, tout en lui demandant des nouvelles de sa famille, qu'il avait aperçue un jour en flânant sur le chemin de traverse, pendant les grandes vacances. Cho avait alors tenté de l'aborder, mais Harry avait préféré s'éclipser, veillant à ne pas attirer la curiosité des membres de la famille Chang.

« Harry ? »

Cet appel fit sortir le jeune homme de sa torpeur. Devant lui, Cho semblait peu sûre d'elle quant à l'attitude à adopter.

« Harry...j'aimerais que nous parlions."

"Je t'écoute, de quoi veux-tu discuter ? » Répondit-il tout en croisant les bras contre son torse, s'appuyant légèrement sur le mur contre lequel il se tenait.

« En fait, renchérit-elle avec une moue gênée, je préfèrerais que nous ayons une discussion dans un endroit plus...calme ».

« Cho, en toute franchise, je ne pense pas que ce soit une bonne idée, nous nous sommes déjà tout dit, tu le sais. Et puis le voyage a été long, alors si tu veux bien m'excuser...j'aimerais me reposer un peu. »

Sur ce, Le jeune brun s'éloigna vivement de cet endroit qui l'oppressait, de cette fille à qui il n'avait plus rien à dire, et se dirigea vers son dortoir.

Quel plaisir il allait avoir à enfin réintégrer ses appartements, ce lieu où il avait vécu avec ses amis la plupart de ses folies, où les bons souvenirs se bousculaient lorsque ses cauchemars laissaient le pas aux éclats de rires.

En pénétrant dans la grande chambre, il se dirigea directement vers son lit. Là, il sortit de sa poches les bagages qu'il avait rétrécis avant de quitter Little Whithing. D'un sort, il leur fit retrouver leur taille habituelle, et commença à les ranger dans l'armoire qu'il partageait avec Ron. Lorsqu'il eut terminé, il rangea ses livres, grimoires, et autres affaires personnelles dans la malle qui se trouvait située au pied de son lit.

Puis, poussant un profond soupir, il s'allongea sur le lit en étendant ses longues jambes. Il sentait enfin son dos se détendre au contact du matelas, comme si celui sur lequel il avait dormi pendant deux mois chez les Dursley avait été uniquement constitué de pierres

Un bruit provenant de la porte attira soudainement son attention et Harry se dressa sur son séant, aux aguets. Il fixa la jeune femme, incrédule.

« Cho ? Que fais-tu ici ?

Harry, souffla-t-elle d'un air gêné, je t'ai dit que je devais te parler. »

Soupirant profondément, il acquiesça.

« Comment as-tu fais pour entrer ?"

"Je...c'est Colin qui m'a donné le mot de passe » avoua-t-elle en se mordillant la lèvre inférieure."

Harry, toujours dans la même position la pria de s'approcher.

Elle alla s'asseoir sur le bord du lit qu'occupait Harry en lui adressant un timide « Merci ». Puis, plaçant ses mains sur ses genoux à la manière d'une jeune écolière crispée, elle se mordilla légèrement la lèvre inférieure. Harry s'assit en tailleur, tout en l'observant attentivement.

« Tu désirais me parler, je t'écoute » commença t'il.

« Bien…Tu sais, Harry, depuis ce jour, en cinquième année, où tu m'as invitée pour la saint Valentin…"

Harry haussa un sourcil dubitatif, c'était elle qui était venue le chercher, pas lui. Il garda pour lui ses commentaires et la laissa poursuivre.

« Et puis ensuite tu m'a acheté ce petit poney magique en porcelaine, tu sais avec sa petite crinière, ses petites pattes, et ses petits sabots ».

Et on dit que le ridicule ne tue pas. Harry réprima son fou rire en se mordant l'intérieur de la joue mais ne pût s'empêcher de sourire au nombre d'utilisation de l'adjectif « petit » employé par la jeune fille. Il hocha simplement la tête pour lui signifier que « oui », il s'en souvenait.

Cho poursuivit d'une voix plus basse : « Je l'ai gardé. Ce cadeau compte beaucoup pour moi, tu sais ? »

Elle s'était considérablement rapprochée de lui depuis qu'elle avait commencé à parler.

Au bout de quelques instants de silence, elle posa sa main sur un de des genoux du jeune homme.

Harry, qui réfléchissait à ce qu'elle venait de lui dire, ne perçu pas directement son changement de ton ni son rapprochement. Redressant légèrement la tête, il sentit avec stupeur ses lèvres de Cho se poser sur les siennes. Les yeux écarquillés, il regarda ce visage étranger qui se trouvait tout contre le sien. La sensation de ses lèvres sur les siennes était...étrange. Il sentait le souffle de la jeune femme sur la partie inférieure de son visage. Cho posa doucement ses mains de chaque côté de son visage et Harry sentit la langue de la jeune fille caresser sa lèvre supérieure. Il lui attrapa vivement les poignets et s'écarta d'elle.

"Cho, lui murmura-t-il, arrête, tu sais très bien où nous en sommes. Je n'éprouve aucun sentiment autre que de l'amitié pour toi.

"Har..."

"Non, l'interrompit-il, tu sais très bien quels sont les sentiments que j'ai éprouvés à ton égard"

"Justement, Harry, rien n'est plus fort que l'amour, alors tu dois certainement avoir refoulé tes sentiments mais ils sont toujours là, présents, miaula-t-elle en posant à plat sa main sur le cœur du Survivant. Je sais que tu m'aimes encore et que nous formerions un couple parfait ».

Harry soupira, énervé, et lui répondit que si son unique but dans la vie était de, il minauda « former le couple parfait », elle n'était pas vraiment ambitieuse et elle n'avait rien à faire avec lui . Après sa réplique, il vit vaguement la jeune fille ouvrir la bouche, mais il ignora ce fait en prenant « congé » d'elle. Il se leva, furieux de l'attitude qu'avait adopté Cho envers lui, se saisit de la cape d'invisibilité qu'il avait héritée de son père et se dirigea vers la sortie du dortoir, laissant la jeune femme, muette, derrière lui. Harry Potter ou comment se casser comme un prince. Il traversa sans ralentir la salle commune où se trouvaient ses amis et ses connaissances, déjà bien éméchés, et sortit dans le couloir. A partir de ce moment là, il marcha un bon quart d'heure dans le château, sans objectif particulier. Les paroles sans importance de cette fille insipide devaient sortir de sa tête. A bien y réfléchir, la situation dans laquelle il s'était trouvé était plutôt risible. Il se souvint du jour où, en cinquième année, la jeune fille était venue le voir pour lui demander de sortir avec lui à Pré-au-Lard, le jour de la Saint Valentin. D'une, il n'y a rien de plus stupide que la saint Valentin sur cette terre, à part peut-être Vincent Crabbe, et de deux, plus il y repensait, plus il avait envie de rire au souvenir du visage décomposé et en pleurs de la gamine qu'elle était à l'époque lorsqu'il n'avait su que lui répondre. Il ne regrettait pas de lui avoir couru après, cela avait été une expérience comme une autre de sortir ce jour là avec elle. Et tout compte fait, il lui était presque reconnaissant de l'avoir quitté en sixième année, après quelques mois passés avec elle. Il s'était peu à peu détaché d'elle pour découvrir, en fin de compte, qu'elle ne comptait pas, à ses yeux, comme un véritable amour aurait dû compter.

Il arrivait à proximité de la salle sur demande et il était toujours tendu à cause des paroles de Cho. La jeune fille se rendait-elle compte que des mots pouvaient blesser, qu'ils étaient parfois aussi tranchants que des armes ? Il passa trois fois devant la porte de la pièce, puis y pénétra. Il vit alors ce qu'il n'aurait jamais imaginé y découvrir un jour. La salle sur demande semblait s'être allongée de plusieurs dizaines de mètres dans la longueur, formant un long couloir sombre dont il ne voyait même pas la fin d'où il se trouvait. Il n'avait jamais vu ce couloir, qui ressemblait à s'y méprendre à n'importe laquelle des allées du château, à une exception près : le couloir était bordé, de part et d'autre des murs, par d'immenses fenêtres taillées dans la pierre. L'obscurité qui y régnait était régulièrement interrompue par des rais de lumière spectrale. Il avança plus loin dans le couloir, marchant sur quelques mètres pour atteindre la première ouverture dans la pierre. En vérité, il était ébahi par la vision qui s'offrait à lui : au loin, des montagnes recouvertes de neige dessinaient leur silhouette macabre, tantôt masquée par l'ombre, tantôt éclairée par les rayons de l'astre lunaire. Harry voyait les quelques étoiles qui n'était pas masquées par la brume opalescente se disséminer dans le ciel et apparaître d'une faible lueur à ses yeux. C'est perdu dans la contemplation de ce monde voluptueux et fantomatique qu'il le vit apparaître.

Ce qui l'étonnait le plus dans cette découverte, c'est le fait qu'il n'ait pas pensé à ce couloir, ni à lui avant de pénétrer dans la salle sur demande, en fait, il ne savait pas vraiment à quoi il avait pensé. Toujours est-il que Draco Malfoy se trouvait là, foulant aux pieds l'herbe grasse qui bordait le bas des hauts murs de la tour du château. D'où il se trouvait, Harry ne voyait pas son visage plongé dans l'ombre, mais il reconnaissait sans peine sa chevelure blonde, sa robe sombre, sa démarche altière, alliant à la fois force et sensualité, puissance et félinité. Il fixa cette l'image pendant un temps indéfini, ne sachant pas vraiment combien de temps il avait passé à observer Draco Malfoy marcher en bas du bâtiment, même après qu'il eu disparu dans la nuit noire.

Harry se retourna, et il aperçut un grand lit, celui là même où il avait passé quelques nuits lorsque ses cauchemars l'empêchaient de dormir convenablement en compagnie d'autres personnes. Il jeta un coup d'œil vers le couloir sombre qui se trouvait maintenant derrière lui, et découvrit avec stupeur qu'un mur était venu le remplacer. En fait, il s'agissait du même mur qu'Harry avait toujours observé en venant dans cette salle. Tout était redevenu normal, comme s'il ne s'était rien passé. Mais au fond de lui, Harry sentait poindre un sombre pressentiment, quelque chose qu'il n'aurait, en vérité, pas vraiment pu nommer. Songeur, il se dirigea vers le lit et s'y étendit. Avait-il rêvé de cette scène où Draco Malfoy lui était apparu ? Il avait l'impression d'être en plein rêve éveillé, détendu, à l'état passif d'une chose qui avait posée son empreinte sur lui, et qui s'exprimait comme une sorte de perpétuel vertige. Fatigué par ses émotions de la soirée et par le peu d'alcool qu'il avait bu, il ne se sentit pas partir dans un monde nébuleux, peuplé de rêves. Le lendemain matin, il se rendit rapidement dans son dortoir avant d'aller en cours. Il n'avait plus le temps d'aller manger et retrouverait ses amis en dehors de la grande salle.

Et le premier cours de l'année débuta, il s'agissait du cours d'histoire de la magie contemporaine, qui durait trois heures. Ensuite, il avait deux heures de botanique en commun avec les Serdaigles, et il finissait ainsi sa journée, son après midi libre lui permettant de travailler tranquillement à la bibliothèque. Il apprit également qu'une grande partie de ses cours se déroulait en commun avec les Serdaigles et les Serpentards. Ceux qui avaient préparé les emplois du temps avaient sûrement souhaité favoriser les échanges et la sociabilité inter classes.

Trois heures plus tard, en se rendant à leur cours de botanique, les trois amis croisèrent, dans un couloir Blaise Zabini, Pansy Parkinson, Vincent Crabbe et Grégory Goyle. Les quatre serpentards discutaient tranquillement et Harry remarqua uniquement que Malfoy brillait par son absence. Il était déçu de voir que le blond n'était toujours pas là, et en énumérait mentalement les raisons lorsque Parkinson s'adressa à eux.

« Alors les pistonnés, on se promène, tous seuls, dans les couloirs ? C'est pas très malin vous savez ?"

Ron rétorqua : « Question malignité, je doute que tu t'y connaisses plus que ça »

"Eh, Weasley, n'oublie pas que les Serpentards sont réputés pour être rusés. En tout cas, je suis plus qu'heureux de te revoir… ». Blaise Zabini goûta à la stupéfaction qui se peignait sur le visage de Ron, puis ajouta avec un grand sourire : « …ton odeur de belette me manquait ! »

Ron se renfrogna immédiatement, sur la défensive. Pansy s'adressa alors à Hermione : « Et toi, Sang-de-bourbe … »

Elle fut arrêtée par un geste de Blaise, qui lui intimait de se taire. Le garçon venait de lui saisir le poignet.

« Pansy, n'abusons pas des bonnes choses, nous avons à faire maintenant. » Son regard était fixé sur Hermione, qui gardait la tête haute en attendant la réplique acerbe de Parkinson. Toutefois, cette réplique ne vînt pas. Hermione se détourna vers Blaise Zabini et lui adressa un regard indéchiffrable, presque…respectueux. Harry et Ron suivirent cet échange silencieux avec curiosité jusqu'à ce que Blaise rompe le silence, en tournant cette fois son regard vers Harry : « N'oublies pas que tu parles aux amis de celui-dont-l'avenir-est-entre-quatre-planches, Pansy, il serait fâcheux d' être en mauvais termes avec eux. »

Harry, Ron et Hermione était littéralement soufflés. Dire que cette septième année commençait bien était un euphémisme. Ron essayait de trouver une réplique aussi vénéneuse que celle de Zabini, mais le quatuor s'éloigna sans attendre son reste. Le reste de la journée se passa sans que Harry n'arrive à ôter ces mots imprimés dans sa chair. Il passa l'après midi à la bibliothèque, avec Hermione et Seamus, Dean et Ron ayant préféré se promener dans le parc de Poudlard. Alors qu'il conversait joyeusement avec Seamus, il observa discrètement Hermione : elle semblait perdue dans ses pensées et gardait de temps à autre les sourcils froncés en fixant sa feuille. Harry Potter se dit que cette « entrevue » avec les Serpentard l'avait marquée elle aussi, et qu'ils devaient sûrement se poser les mêmes questions : Pourquoi Zabini avait-il ordonné à Parkinson de se taire alors qu'elle se trouvait une fois de plus un occasion de rabaisser Hermione ? Pourquoi avait-il sous-entendu la mort de Harry ? Et surtout pourquoi Malfoy n'était-il pas là ? Cependant, Harry se posait une question de plus : Qu'elle était la signification de ce regard entre Hermione et Zabini ? Il alla se coucher avec ce tas de questions qui lui trottait dans la tête.

(Quelques heures plus tard)

Harry se réveilla brutalement, le souffle court, le cœur battant la chamade.

Son cauchemar avait été un véritable supplice. Les yeux hagards, il essaya de chasser de son esprit l'image de Sirius Black passant à travers le voile en se passant la main sur le visage. Il revoyait sans cesse le même enchaînement d'images : Sirius tombait à la renverse, comme saisi de vertige, happé par la puissance du voile, et Harry, lui, restait à observer la scène de manière passive, comme s'il avait été pétrifié par une force extérieure pour ne pas s'élancer vers lui. Et toutes les nuits, c'était la même chose, il refaisait ce rêve comme pour mieux se rappeler sa culpabilité, son impuissance à protéger ceux qu'il aimait. A chaque fois qu'il se réveillait, il ne savait pas si son corps était crispé d'angoisse, ou de peur face à la perte d'un être cher. La disparition de son parrain, Sirius Black, l'avait profondément marqué. Une sorte d'anxiété chronique et générale s'était emparée de lui, provoquant chez lui un grand désarroi et parfois même, des crises d'angoisses aiguës qui le submergeaient. Et c'est en se refermant peu à peu sur lui-même au fil des mois qu'il avait pensé trouver la solution pour échapper à cette intenable souffrance. Eviter les gens qu'il aimait, prendre de la distance avec eux équivalait pour lui à leur infliger moins de souffrances, et par conséquent, à être lui même moins vulnérable.. C'était du moins la façon qu'il avait eue de pallier son insécurité pour les autres, et à sa propre insécurité. Cependant, il se souvint avec émotion de quelle manière ses amis s'étaient montrés présents, l'avaient entouré d'amour, d'affection, et d'attention. Et pour cela, il leur en serait éternellement reconnaissant. Il refoula le malaise qui menaçait de le submerger à chaque fois qu'il pensait à eux, parce que sa culpabilité lui étreignait toujours le cœur, mais c'est en les voyant rire à ses côtés, en ressentant avec quelle force ils l'entouraient qu'il se sentait fort. Sans eux, il était le Survivant, une pâle figure héroïque selon lui destinée à mourir avant l'âge, mais avec eux, il était Harry Potter, un jeune homme dont la dimension ne se limitait pas à la fonction de Sauveur du monde sorcier, mais bien à celle d'ami, qui se devait de soutenir ses proches, comme lui-même était soutenu.

Il vérifia rapidement qu'il n'avait réveillé personne avant de se lever.

S'habillant rapidement, mais encore plongé dans les dernières limbes de son rêve, il se dirigea à grands pas en direction de la salle commune.

En descendant l'escalier menant à la pièce, il se rendit compte que le feu brûlait encore.

Il arrivait en bas lorsqu'il entendit un son étrange. Il tendit un peu l'oreille, et perçu alors, parmi le crépitement des bûches de la cheminée, le bruit d'un papier que l'on froissait. Il entra dans la pièce et laissa ses yeux s'accoutumer correctement à la luminosité de la salle commune. Devant lui, un feu rongeait une masse de bûches dans l'âtre, offrant à la pièce, déjà grandement colorée de rouge, une atmosphère plus tamisée, presque intime et chaleureuse.

Une personne était installée sur un grand fauteuil de cuir brun, face à la cheminée. Hermione.

Harry regarda encore une fois sa montre, surpris par la présence de son amie dans cette pièce.

« Tu n'arrivais pas à dormir ? » demanda-t-il en s'approchant, la faisant sursauter.

« Harry ! Tu m'as fait peur. » Elle posa le vieux grimoire qu'elle feuilletait sur le large accoudoir du fauteuil, tout en regardant Harry s'asseoir en face d'elle, sur le canapé de velours mordoré.

Son allure donnait envie de rire à Harry. Hermione avait juste jeté sur ses épaules une épaisse couverture rouge, et il pouvait apercevoir de l'endroit où il se trouvait, son bas de pyjama. Elle était échevelée et des poches se dessinaient déjà sous ses yeux.

Son cas était désespéré.

« Hermione, ne me dis pas que tu es en train de travailler ? »

« Alors ne me poses pas la question », répondit-elle avec un regard malicieux.

Son cas était vraiment désespéré.

« En fait, reprit-elle, je terminais de lire ce grimoire de sorts antiques. Je dois le rendre demain matin à la vieille Pince. » Harry sourit doucement à l'appellation qu'avait utilisée Hermione. Il repensa alors aux vacances durant lesquelles Ron s'était arrangé avec son père, Arthur Weasley, pour que ce dernier leur prête une télévision, et pendant les deux semaines passées au Terrier, les trois amis ne s'étaient pas décollés de l'appareil, fascinés par la publicité notamment. A partir de ce moment là, Hermione et Ron n'avaient pas arrêté de sortir à tout va des « ça ronfle ce truc » ou des « si ju va bien, c'est juvamine ! », quoique, pour cette dernière phrase, Harry n'était pas vraiment sûr que Ron ait comprit toute la subtilité de la chose. Hermione, elle, avait prit des notes sur le « Calepin », et avec Ron, ils s'amusaient souvent à emprunter des répliques de films moldus.

Harry fut tiré de ses réflexions par la voix de son amie. Elle lui demandait s'il allait bien. Ce qui était, et Harry le comprenait bien, une façon détournée de demander s'il avait encore fait un cauchemar. Ce sujet avait toujours été plus ou moins tabou entre eux, considéré comme trop intime.

« Ca va. Je pense beaucoup à Sirius. » Il regarda Hermione et se dit que s'il s'allongeait sur le divan, l'image qu'ils pourraient offrir serait celle d'un patient et de son psychologue. Il rit nerveusement en pensant à cela.

« Tu vas aller te recoucher ?" lui demanda-t-elle d'une voix douce.

"Non, je pense aller marcher un peu."

"D'accord, fais attention à toi, et ne sois pas trop long, nous avons cours demain matin !"

"ok mémé ! » (1), répliqua-t-il avec humour en se redressant. Il adorait voir se peindre le plus grand des effarements sur le visage de la jeune femme. En sortant de la salle, il entendit Hermione grommeler : « Mémé, mémé, je vais t'en donner de la mémé moi ! » Et cela le fit sourire.

Harry sortit le plus rapidement possible du château, saisit par l'envie irrépressible d'inspirer l'air frais et embaumé de l'odeur de l'herbe aux alentours du terrain de quidditch. C'est sans trop de difficultés qu'il s'y rendit. Il flâna une vingtaine de minutes sur le grand terrain bordé d'herbe, savourant la fraîcheur de l'air nocturne quand il aperçut une faible lumière près des vestiaires. Il fixa cette petite lumière pendant quelques minutes, puis, rongé par la curiosité, avança prudemment vers le bâtiment, jusqu'à y pénétrer. Là, il entendit le bruit d'une douche. Harry retint son souffle, le cœur battant.

Devant lui, à trois mètres à peine, se trouvait Draco Malfoy. Le jeune homme prenait sa douche dans les vestiaires de l'école, comme ça, en plein milieu de la nuit.

Malfoy était debout, sous le jet de la douche, le front appuyé contre le mur auquel il faisait face. La vapeur de l'eau chaude formait un halo trouble autour de lui. Il redressa la tête tout en la penchant sur le côté, exposant ainsi le velours de sa peau à la rudesse de l'eau.

Elle avait l'air si douce.

Harry ne parvenait pas à détacher son regard du corps admirable qui se trouvait devant lui. Le jeune homme lui tournait le dos, et Harry avait à présent une vue parfaite sur la nuque fine et droite du blond à laquelle il ne cessait de rêver, nuit et jour, son dos étroit, sa taille courbe et la gracieuse musculature de ses bras. Son regard se voila alors qu'il détaillait les courbes sensuelles et étroites de ses hanches, qu'il devinait le galbe de ses fesses et la tendre cambrure de ses reins, qu'il dégustait le fin tracé de ses jambes. Les milliards de gouttes d'eau qui s'écoulaient sur lui, trempant ses cheveux et glissant le long de son corps ne rendait sa peau diaphane que plus lumineuse. Harry retint le gémissement qui menaçait de franchir la barrière de ses lèvres en se mordant fortement l'intérieur de la joue.

Une chose vint cependant imposer une ombre à ce délicieux tableau, qu'Harry ne remarqua seulement qu'au bout de quelques secondes. Le corps du blond était constellé de taches sombres, d'hématomes passant du violet profond, parfois bleuté, à un jaune clair, et de fines cicatrices d'un rose vif. D'autres cicatrices semblaient plus anciennes, formant de simples stries blanches sur sa peau déjà pâle.

De surprise, Harry haleta. Le blond, déjà immobile, se raidit, mais ne se retourna pas. Pendant un temps qui parut interminable à Harry, il n'amorça aucun mouvement, jusqu'à ce qu'il fasse légèrement pivoter sa tête sur la droite. Il se retourna alors afin de faire face au jeune brun.

« Potter… » articula-t-il haineusement

Harry ne parvenait pas à détacher ses yeux des marques plus que disgracieuses qui parsemaient le corps de celui qu'il désirait ardemment.

Il remonta avec difficulté son regard vers le visage de Draco Malfoy. Ce dernier semblait furieux. Harry était littéralement hypnotisé par l'intensité et la profondeur du regard de Draco, aussi tranchant que des lames de rasoir. Il s'aperçut furtivement que les mâchoires du blond était contractées, et que des muscles fins et nerveux s'y dessinaient harmonieusement.

Il se rendit compte que le blond s'était avancé vers lui lorsqu'il se sentit violemment projeté contre le carrelage du mur où se trouvait précédemment appuyé Draco Malfoy.

Leurs places étaient alors inversées. Malfoy s'avança lentement vers lui, si lentement qu'Harry eu l'impression d'être à la place de la biche qui allait se faire mordre par le serpent.

Le blond l'empoigna vivement par le col de son T-shirt et le plaqua contre le mur. Sans le frôler une seule seconde du reste de son corps.

Il ne quittait pas Harry des yeux, le fixant froidement.

Harry ouvrit la bouche, prêt à parler, mais il fut interrompu par la voix du Serpentard qui claqua comme une gifle :

« Ta gueule Potter ! »

Harry sentit inconsciemment qu'il ne fallait pas le provoquer. Grandement troublé et ému par la proximité de son corps, il rougit violemment. Gêné, et n'osant pas le toucher, même pour se dégager, il baissa les yeux, laissant son regard tomber sur un hématome frais, qui se trouvait sur l'épaule droite du blond.

Une faille dans ton invulnérabilité, pensa Harry.

Ses pensées furent interrompues par sa voix, froide, basse, menaçante. Et son regard se ficha encore une fois dans celui du Serpentard.

"Malfoy, tais toi et lâche moi" éructa-t-il lentement. Mais le blond fit abstraction de cette tentative.

« Potter, si jamais tu parles de quoi que ce soit concernant ce que tu as vu à l'instant, je te préviens, tout ce que tu auras vécu jusqu'à maintenant, Tu-sais-qui, tes parents, ton parrain, tout cela ne sera rien comparé à l'enfer que je te ferais vivre. Compris ? »

A l'évocation de la mort de ses parents et de la récente disparition de son parrain, Harry vit rouge, et il tenta de repousser Malfoy. C'était sans compter sur la force physique du Serpentard, qui lui bloqua totalement le passage en le plaquant un peu plus encore contre le carrelage en faisant barrière de son corps.

Harry haleta subitement, saisi d'un violent désir qui lui vrillait les reins. A travers ses vêtements maintenant trempés, il pouvait sentir la chaleur du corps mouillé de Draco Malfoy, la moindre de ses courbes plaquées contre lui, et c'est avec effroi qu'il se sentit durcir tout contre lui. De plus, il ne parvenait pas à repousser le blond, par où le saisir ? Il n'avait aucune prise sur ce corps nu qui le bloquait. Et le toucher afin de le repousser était maintenant impossible pour lui. Il devînt cramoisi.

Le blond, dont le visage se trouvait situé à quelques centimètres à peine du sien recula légèrement pour mieux le voir, sans pour autant changer de position.

« Potter, tu m'épates, tu sais ? Alors comme ça, le petit pote Potter en pince pour la gente masculine…constata-t-il, qui l'eut cru ? ». Il agrémenta ses propos de son traditionnel haussement de sourcil droit, celui qu'Harry affectionnait tout particulièrement.

Harry eu l'impression de se retrouver piégé dans une toile d'araignée, sur le point de se faire dévorer par cette même araignée. L'espace d'un instant, il imagina Ron à sa place……et……non, Malfoy n'aurait même pas daigné l'approcher ou le toucher de peur de sentir la belette dès sa sortie de la douche.

« Ouvre bien tes oreilles, petit Gryffondor stupide que tu es. On va faire un marché, tu comprends ce que je te dis ? » Questionna-t-il en fixant Harry d'un air franchement amusé. Le brun lui fit l'effet d'un homme que l'on aurait ensorcelé lorsqu'il hocha doucement la tête de haut en bas; geste que Draco reproduisit en même temps que lui, pour le tourner en ridicule, tout en souriant de manière ironique.

« Potter, reprit-il plus durement, en enfonçant ses ongles dans les bras de Harry, écoute-moi quand je te parle ! Il est vrai que, pour toi, ça doit être difficile de se concentrer en ce moment » ironisa-t-il tout en pesant plus de son corps sur le corps de l'autre. Il observa avec satisfaction le vert des yeux du brun augmenter d'une teinte dans la palette de l'intensité érotique et ses lèvres pleines s'entrouvrir. Il nota également le ton carmin qui envahissait ses pommettes et l'accélération de la respiration de son ennemi. Il pouvait sentir le corps pressé entre lui et le mur frémir de désir et presque entendre les violents battements du cœur du Gryffondor.

Cela lui procura un sentiment d'exaltation hors du commun, meilleur que celui de pouvoir dominer autrui d'un simple geste, d'un simple regard, d'un simple souffle. Il le dominait, lui.

Il le retenait toujours lorsqu'il murmura d'une voix onctueuse, séductrice et rauque.

« Je pense, Harry, que nous allons pouvoir nous entendre. Vois-tu, tu dois me promettre sur ton honneur de saint Potter, sauveur de la patrie, illustre défenseur de la veuve, de l'orphelin et de l'opprimé, de ne rien révéler à personne de ce que tu as vu ce soir. En contrepartie, je te jure que rien, en ce qui concerne tes… tendances, ne sortira de ce vestiaire. Tu respectes cela, notre « relation » continue, tu ne respectes pas, je fais de ta vie un enfer. Clair ?

Le Gryffondor, qui avait frémi à l'unique prononciation de son prénom dans cette bouche délicieuse, acquiesça sans souffler mot. Alors, seulement après quelques secondes, le blond relâcha son étreinte et s'éloigna de lui de plusieurs pas, toujours en lui faisant face.

Harry eu l'impression de se mettre à respirer, comme s'il avait été en apnée pendant les dernières minutes. Il avait les joues en feu, les tempes bourdonnantes, et il essayait de soutenir, le menton fièrement relevé, les mâchoires contractées, le regard que le blond dardait impitoyablement sur lui. Draco Malfoy continua à le fixer, pour le simple plaisir de voir enfin ciller Harry. Mais celui-ci ne cilla pas. Il laissa son regard vagabonder le long du corps du brun, comme s'il avait la possibilité de scruter ses formes au travers des habits maintenant trempés. Il stoppa un bref instant sur la bosse de son entrejambe qui déformait visiblement la toile du jeans.

Puis il remonta vers son visage, ravi de constater qu'il était écarlate et fixa avec une adoration particulière les mâchoires crispées du brun. Il scruta longuement les yeux de Harry, observant avec délice ce regard furibond et empli de désir.

"A chacun ses petits secrets Potter"

Alors, en tournant les talons, il déclara audacieusement au brun : « amuses toi bien » tout en parcourant d'un dernier regard les courbes de son corps.

Puis il marcha tranquillement vers la sortie des douches, attrapant au passage sa serviette qui était suspendue à l'entrée de la salle et disparut, enfin…

Harry, ahuri, se laissa glisser le long du mur jusqu'à se retrouver assis par terre. Les tempes bourdonnantes et le cœur battant sourdement, il se prit la tête entre les mains et resserra ses genoux contre son torse, essayant de faire disparaître cette proéminence, ce désir qui l'avait trahi et qui, maintenant, le rendait encore plus vulnérable.

Il gémit doucement de détresse, horrifié de cette nouvelle situation dans laquelle il s'était mis sans le vouloir.

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Le lendemain matin, il n'alla pas prendre de petit déjeuner, souhaitant rester le plus longtemps possible au fond de son lit, un sentiment de crainte et de honte au creux du ventre. Ron s'inquiéta pendant un moment, puis lui promit de lui rapporter quelque chose à manger, parce que lui, le cri de l'estomac, il n'avait pas la force de l'ignorer.

Hermione menaça même de venir le chercher « par la peau des fesses » (dixit Seamus) s'il ne se rendait pas au premier cours de la matinée avec au minimum quinze minutes d'avance.

Cela tombait mal, car le premier cours de la rentrée était le cours de potion du professeur Rogue. Comme quoi, à force de vouloir éviter les embrouilles, elles se présentaient d'elles même à lui. Le professeur Severus Rogue, dont l'accueil ne fut pas plus chaleureux qu'habituellement se fit un plaisir de remettre Neville Londubat plus bas que terre dès les cinq premières minutes, encore une fois. Quant à lui, il ne lui adressa qu'un regard noir, insondable. En fait, depuis qu'Harry avait vu les souvenirs d'enfance de cet homme dans la Pensine, il ressentait continuellement l'animosité de son professeur contre lui. Toutefois, elle était différente. En effet, elle n'était plus vraiment dirigée vers lui, mais vers toutes les personnes auxquelles Harry tenait. Rogue prenait un plaisir sadique à humilier les gens en présence d'autrui, mais surtout ses amis en sa présence. L'année dernière, il avait joué avec les nerfs de plusieurs élèves à demi enfants de moldus, et cette discrimination avait dégoûté Harry, qui finissait par croire que Rogue s'amusait ou qu'il prenait plaisir aux souffrances psychologiques d'autrui.

Et il lui en voulait pour cela, il lui en voulait de faire souffrir les autres sous n'importe quel prétexte, pour l'atteindre lui. C'était puéril et cruel. Harry était pourtant persuadé que cet homme n'était pas foncièrement mauvais, mais qu'il avait souffert, et que si son propre père était mêlé à cette souffrance, alors c'était au nom de "Potter" qu'il en voulait essentiellement, pas à lui. Cependant, cette histoire de Pensine n'était pas pour améliorer ses faveurs dans l'esprit de son professeur. Ce début de cours s'annonçait donc maussade pour Harry.

Et là, au premier rang, se trouvait Draco Malfoy, qui ne bougea pas d'un pouce lorsqu'il le vit arriver dans la salle. Pour faire simple, il ne lui accorda pas un regard, ni même un sarcasme, au grand dam des autres Serpentards qui eux, semblaient en de bonnes conditions verbales pour démarrer cette nouvelle année sur les chapeaux de roues, si l'on exceptait Vincent Crabbe et Grégory Goyle, qui ne savaient toujours pas aligner sujet-verbe-complément.

Harry alla directement s'installer aux côtés de son meilleur ami depuis son arrivée à Poudlard, au fond de la salle, le long du mur. Au bout d'un moment, ne cessant de se repasser en boucle la soirée précédente, il se tapait doucement la tête contre le mur lorsque Ron lui demanda avec sa délicatesse habituelle : « Tu te prends pour Dobby maintenant ? »

Cette boutade eut le don de le détendre, et il passa son regard sur le reste de la classe, mais sachant pertinemment qu'il était attiré par une certaine personne qui se trouvait au premier rang et dans un angle de vue duquel il pouvait distinguer une grande partie de son profil. Le blond, la tête baissée, était en train de lire la page indiquée par Severus Rogue pour préparer la potion de repousse belette. Et d'où il se trouvait, il pouvait savoir si on le regardait.

Quelle ne fut pas sa surprise lorsque Harry sentit, plus qu'il ne le vit, le blond sourire lascivement sans même relever la tête.

Il savait maintenant . . .

À suivre…………

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(1) Euh…… certains comprendront.

J'espère que cela vous a plu ! (Là, Anagrammes croise les doigts en se rongeant les ongles)

Bonne journée à tous et à toutes.

Anagrammes essaie de laisser ses ongles repousser en se tortillant sur « Vertigo » ! puis elle prend innocemment son regard de chatpotté en pensant au mot : « review » qu'elle adore…