Me revoilà avec une deuxième fic.

Avertissement : De mon point de vue, je trouve que cette fic est violente (description de meurtre...) alors si vous avez une âme très sensible, je vous déconseille de lire ça.

Sinon, j'espère que ça vous plaira.

Bonne lecture à tous.

Chapitre 1 : La rencontre

Le 30 juin, à la gare de King's Cross, à Londres, des élèves d'une école de magie descendaient du train rouge spécial appelé le Hogwarts Express. Parmi eux, un garçon de 15 ans, les yeux vert émeraude et les cheveux noirs de jais prit le passage pour aller dans le monde muggle. Ce qui le différenciait des autres jeunes de son âge était le fait qu'il soit grand (il avait beaucoup grandi durant l'année) et très maigre, qu'il ait une cicatrice en forme d'éclair sur le front et qu'il ait un e popularité dont beaucoup de jeunes rêvaient mais que lui détestait. Il était Harry Potter.

Il essaya de repérer sa famille adoptive et la trouva à une cinquantaine de mètres sur sa droite. Après les avoir rejoint, ils se dirigèrent vers la voiture. En chemin, son oncle fut bousculé par une jeune femme. Quand le regard de celle-ci croisa celui de Harry, ils se fixèrent tout en continuant à avancer dans des directions opposées. Ils finirent par se détourner et continuer leur chemin.

Il n'entendait pas son oncle râler à propos des gens insouciants qui ne regardent jamais où ils vont, toutes ses pensées étaient tournées vers la jeune fille. Elle devait avoir entre dix sept et dix huit ans, les cheveux noirs tombant jusqu 'à la taille, attachés en une queue de cheval négligée. Elle devait mesurer environ 1m 70. Elle avait une particularité : ses yeux. Ils étaient violets. Deux améthystes qui pouvaient voir à travers votre âme. Harry trouvait ses yeux magnifiques.

Il secoua la tête, se disant qu'il ne savait même pas son nom et que de toute façon, il ne la reverrait probablement jamais.

Lorsqu'ils arrivèrent à Privet Drive, Harry monta ses affaires dans sa chambre et redescendit pour faire le dîner. Son oncle et se tante le regardèrent faire depuis le salon.

Harry n'avait pas dit un mot depuis qu'il était arrivé à Londres, et son oncle trouvait cela troublant. Après le dîner, il l'appela pour lui parler.

-« Garçon ! Viens voir ! »

Harry s'approcha. Son oncle le détailla avec ses petits yeux.

-« Qu'est-ce qui t'es arrivé ? » demanda Vernon.

-« Rien. »

-« Si, il t'est arrivé quelque chose. » insista l'oncle.

-« J'ai grandi. » répondit simplement Harry.

-« Ca, je le vois que tu as grandi ! » aboya Vernon.

-« Et c'est tout ! » répliqua Harry.

Harry n'avait aucune envie de parler de ses problèmes à son oncle, car sa famille détestait les sorciers, ce qui incluait Harry.

Le garçon remonta dans sa chambre en se remémorant l'année qui venait de passé. Une année horrible. Voldemort était revenu, il y avait beaucoup d'attaques de mangemorts, et donc beaucoup de pertes humaines. Les élèves des autres maisons avaient commencé à dire que c'était de la faute d'Harry si Voldemort était revenu –ce qui n'était pas entièrement faux, mais il n'avait rien demander à personne- puis ses soit disants amis avaient suivis, sauf Hermione, qui le soutenait autant qu'elle le pouvait. Mais malgré le soutient d'Hermione, il s'était senti de plus en plus seul et avait souvent une seule envie : en finir avec cette vie injuste. Il avait ruminé pendant des heures au meilleur moyen de se suicider, mais il n'avait pas le courage de le faire.

Et le revoilà dans l'enfer de Privet Drive, avec une famille qui le méprise. Il pensa qu'il serait mort avant la fin de l'été.

Aa peine était-il arrivé dans sa chambre que son oncle déboula rouge de colère.

/ Qu'est-ce qu'il a encore ?!/ pensa Harry.

-« On ne me tourne pas le dos quand je pose une question§ » cria Vernon.

Harry sentit une vive douleur à l'estomac et réalisa que son oncle venait de lui donner un coup de point. Puis un autre, et encore un, un nouveau, dans la tête celui là.... Harry était couché par terre et essayait de se protéger des coups de poings, de pieds et de ceinture qui pleuvaient sur lui. Il saignait de partout, avait des os cassés mais il avait fait le plus important à ses yeux : il n'avait pas crié.

Quand son oncle en eut assez, il laissa Harry dans son sang et sortit de la chambre.

-« Bienvenue chez toi. » marmonna Harry avant de sombrer dans l'inconscience.


Le lendemain, sa tante, Petunia Dursley, vint le réveiller en tambourinant à sa porte pour qu'il fasse le petit déjeuner. Mais comme il ne se levait pas, elle ouvrit la porte et le découvrit inconscient, baignant sans son sang. Elle n'aimait pas quand son mari battait son neveu –ce qui arrivait souvent- mais elle préférait que se soit lui plutôt qu'elle ou son fils Dudley. Elle le secoua pour qu'il se réveille. Il ouvrit les yeux et croisa ceux de sa tante.

-« Vas faire le petit déjeuner. » lui dit sa tante. Et elle sortit.

Il se leva tant bien que mal, descendit l »es escaliers et alla à la cuisine. En préparant

petit déjeuner, il pensa combien il détestait sa famille. Il détestait aussi Dumbledore parce que c'était lui qui l'avait mis dans cet enfer.


La première semaine de juillet passa ainsi. Entre les coups qu'il recevait juste parce que son avait raté une grosse affaire et travail ménager que sa tante lui donner, il pensa qu'il serait bientôt mort.

Un soir, alors que tout le monde dormait, Harry gisait une nouvelle fois dans son sang après un passage à tabac en règle de la part de son oncle, une ombre s'approcha silencieusement de la maison, força la serrure et monta sans bruit à l'étage. L'ombre entra dans une chambre et vit ce qui semblait être un bébé cachalot qui dormait. Elle en conclut que c'était le fils des gens qui habitaient ici. Elle referma la porte et en ouvrit une autre. Là, elle vit le corps d'un garçon qui avait été battu très violement.

L'ombre vérifia qu'Harry était toujours vivant et quand elle trouva un pouls –même s'il était faible- elle poussa un soupir de soulagement. L'ombre releva sa capuche pour révéler son visage : c'était la fille de gare !

Elle se pencha sur Harry et lui caressa les cheveux, puis lui murmura :

-« Accroches-toi, je vais te sortir de là. Tu verras, ça va aller... »

Puis elle le souleva du sol comme s'il ne pesait rien et partit dans la nuit en emmenant Harry dans ses bras.


Le premier chapitre est fait. Donnez-moi votre avis, s'il vous plait.

Jane Pitchoune