Disclamer : les persos ne sont toujours pas à moi >. !

Couple :…( regarde en l'air) qui…qui me parle ?

Note : ATTENTION ! hito-choupinou souuuuuuuffre dans ce chapitre (cours trèèèèès loin pour pas se faire taper)


CHAPITRE 3 :


Hitonari se tenait debout devant Tachibana, à qui il n'avait toujours pas lâché la manche.

Il l'avait attiré dans le parking des salles des fêtes, qui n'était ni plus ni moins qu'une vaste étendue de gravier.

Le blond avait du mal à soutenir le regard curieux de Tachibana, mais il devait tout lui avouer pour être enfin « libre », il s'en sentait capable et bières aidant il n'allait pas tarder à passer aux aveux.

Il lâcha le sweat-shirt de son vis-à-vis, s'apprêta à ouvrir la bouche quand un bruit lui fit détourner la tête.

Il lui semblait avoir entendu des caillasses s'entrechoquer tout près, il balaya le parking du regard, la nuit ne facilitait pas les choses.

Mais seules quelques voitures garées, occuper les lieux.

Akane lui rappela sa présence en sifflant assez fort.

Hitonari sursauta et se tourna vers le brun qui avait les mains dans les poches et tapait du pied en signe d'impatience.

- Tu voulais me dire quelque chose ?

- Euh…oui…c'est à propos de moi, de toi aussi…enfin de nous, quoi !

Le blond avait la voix traînante et pâteuse, il essayait tant bien que mal de rester sur ses deux jambes mais l'accumulation d'alcool se répercutait à présent sur ses faits et gestes.

- Tu sais…Tachibana, ça fait longtemps qu'on se connaît, tu trouves pas ? Et euuuhh….

- Et…

- Et bien !Tu sais, au début j'pouvais vraiment pas t'encadrer et au fur et à mesure ça à changé…

Le brun resta perplexe et attendit la suite.

Mais le blond semblait bloqué dans son élan, tout se qu'il fut capable de faire était de bégayer des paroles incompréhensibles tout en triturant son T-Shirt.

Tachibana soupira et pris le bras du blond, et tenta de l'entraîner vers la salle s'attirant des protestations.

- Je crois que t'as trop bu Hiiragi, fit t'il un sourire en coin.

- MAIS ECOUTE-MOI BON SANG !

Tachibana retira sa main, surpris.

Le blond baissa la tête.

Puis quelques minutes plus tard (de pure et rare patience pour Akane et pure angoisse pour Hitonari).

- Je suis…………homo, souffla Hiiragi.

- Tu es…quoi… ?demanda le brun, pas sûr d'avoir très bien compris.

- Tachibana…je…je suis…homo, murmura t'il à nouveau, le cœur battant.

- …

- …

- Arrêtes…arrêtes de te foutre de moi, c'est pas drôle comme blague, balança le brun incrédule

Mais le visage larmoyant que lui renvoya le blond le fit douter quant à la supposée « blague ».

-...

-...

- Tachibana…je…je t'aime plus que je ne le devr…

- Ferme-là ! lui assena Tachibana, j'veux rien savoir !

Le blond, tête basse, avait plaqué ces deux mains sur sa bouche, étouffant les pleurs et les gémissements de douleur, mais les épaules n'en étaient pas moins secouées par de violents sanglots.

Akane s'écarta quelque peu de lui, regardant le sol, les yeux inexpressifs.

Il se passa une main nerveuse et légèrement tremblante dans les cheveux, se racla la gorge, n'importe quoi pour se redonner contenance, mais rien n'y fit.

Le choque était trop grand.

Cependant celui-ci fut vite remplacé par de la rage et Tachibana s'emporta.

- Tu me déçois…Tu me dégoûte…sale connard, comment tu peux m'faire ça, hein ?t'es vraiment…t'es vraiment…horrible, enfoiré !Aboya t'il.

Les paroles de Tachibana raisonnèrent comme un glas aux oreilles de Hitonari, finissant de l'achever.

- Va t'en !Je veux plus te voir !Sale pédé ! BOUGE DE LA SALE TANTOUZE !

Hiiragi se détourna en pleurant tout son soûl.

Il avait si mal au cœur.

Il courait, sa vue brouillait par les larmes, il ne savait même pas où il allait, mais, peu importe maintenant.

Il dégoûtait Tachibana, il se dégoûtait lui-même, il lui avait tout avouer, de manière totalement irraisonnée, au beau milieu d'une fête, il avait crut quoi ?

Que le brun allait l'accueillir à bras ouverts après sa déclaration ?

Non…et il le savait…

Il courait toujours, butant contre des choses au sol, manquant à chaque fois de s'écrouler.

Le cœur brisé, il déboucha dans un cul-de-sac, s'accroupit essayant par tous les moyens de se calmer.

/Tu me déçois…Tu me dégoûtes…sale pédé…/

Le ressassement de ces mots douloureux, lui broya les tripes et il se mit à vomir, par à-coup, le visage convulsé de souffrance.

Il se laissa choir adossé au mur de brique, les jambes ramenées contre lui et les bras les enlaçant.

Entouré de poubelles et de déchets quelconques, mon milieu naturel, pensa t'il, se méprisant lui même.

Les sanglots se tarirent peu à peu, se rassurant du mieux qu'il pouvait.

Le menton entre ses genoux, il repensait à ce qu'il venait de perdre en dix minutes de temps.

L'amitié qui le lié à Tachibana.

Ses yeux se mirent à picoter, signes avant-coureur d'une nouvelle crise de larmes.

Mais il ne pleura pas.

Seule quelques soubresauts, et reniflements trahissaient sa peine.

§§§§§

Ses yeux se fermèrent sans grand effort.

§§§§§

Bercé par les souffles du vent il s'endormit.


A suivre

Haaaaaaaa ! chui claquééééé, l'es 2 heures du mat' TT