Disclamer : Les persos sont à Asada-sensei, donc, pas à moi !

Couple : …humhum, shonen-ai

Note: les phrases en italique sont les pensées des personnages.

Yuya chan: Mercii, sa me fait trop plaisir que ma fic te plaise xD, en esperant sincèrement que la suite ne te déçoive pas, c'est l'avant-dernier chapitre, bonne lecture w!

LE COEUR A SES RAISONS...

Une fois le déjeuner acheter, Sumire s'avança vers les deux garçons.

"- Akane on rentre ?"

"- Bonjour Yoshikawa", salua Hiiragi.

La petite brunette ne daigna même pas poser les yeux sur lui et leurs tourna les talons.

Les deux garçons s'échangèrent un bref regard étonné par le comportement de la jeune femme, le brun se leva et Hiiragi fit de même, mais une main l'arrêta.

"- Attends-moi là ! J'en ai pour deux minutes, pas plus."

"- Ok…"

Le blond se rassit et suivit Tachibana des yeux courir après sa dulcinée…Pff, qu'est-ce qu'il pouvait être heureux à présent, il avait fini par dévoilé ses sentiments à son meilleur ami et au grand final il l'avait accepté, il avait vraiment un cul bordé de nouilles tout compte fait.

Et puis il avait peut-être une chance, aussi infinitésimal soit-elle, de le séduire, qui sait avec le temps…

Mais ses pensées se recentrèrent sur le couple.

Yoshikawa avait l'air étrange aujourd'hui, un peu…hautaine, bof, il s'en foutait royalement après tout.

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Akane retrouva Sumire à travers la foule, il tendit la main et lui enserra fermement le bras, il l'a retourna sans ménagement.

"- On peut savoir ce qui t'arrives", souffla Tachibana les dents serrées."

"- Tu rentres ou pas ?" Demanda t'elle innocemment.

"- Non…euh…enfin, pas maintenant, bref, dis-moi pourquoi tu réagis comme ça ?"

"- …"

"- …"

"- Les gars comme lui me répugne !" Dit-elle le plus calmement du monde, néanmoins il était difficile d'ignorer la colère qui enflammait ses prunelles sombres.

"- … ? Mais… ?"

"- Laisse-moi, je veux rentrer !"

Elle se dégagea d'un coup sec de l'étreinte du brun et fonça droit devant elle.

Le brun l'a regarda s'éloigner totalement sur le cul.

Cette scène lui rappelait vaguement quelque chose.

Au bout de quelques secondes il se décida à faire demi-tour et partit rejoindre le blond sans oublier de maugréer des insanités.

§§§§§§

"- Alors qu'est-ce qu'elle a ?" Demanda le blond, plus pour la forme que par intérêt.

"- J'en sais rien," dit il en se grattant la tête, gêné.

"- Bon, je vais pas rester ici toute ma vie, je vais rentrer Tachibana."

"- Quoi ? Toi aussi tu m'abandonnes ?"

Le blond leva les yeux au ciel.

"- Tu n'as qu'a venir chez moi," demanda Hitonari un peu plus rouge qu'il ne l'aurait souhaité.

"- Hum…t'as l'intention de m'violer ?"

Surpris, le blond hocha la tête négativement, puis il scruta le ciel, songeur, plissant les yeux éblouis par les rayons du soleil, il plaqua son index sur ses lèvres et son pouce sous son menton, fronça les sourcils avant des s'exclamer, une lueur lubrique au fond des yeux :

"- Quoique…faut voir."

"- Ouais, bon, tu me fais peur là ! Me r'garde pas comme ça !" s'agita le brun tout rouge.

Le blond lui sourit tendrement, ce qui eu pour résultat de faire virer les joues du brun au carmin le plus vif.

§§§§§§

Ils marchaient tous les deux côtes à côtes, sans rien se dire, longeant les ruelles bordées de petites maisons plus ou moins entretenues.

Elles étaient à moitié cachées par des murets en pierre, salis par les intempéries, les tags, voir presque délabrés par l'usure que le temps exercé sur eux.

Tachibana jeta discrètement un coup d'œil à son ami.

Huum……c'est vrai qu'il est plutôt mignon, je crois que, je crois que ça me flatte qu'il soit…amoureux de moi, c'est vrai quoi ?Il est séduisant, charismatique c'est le moins que l'on puisse dire, il à un beau sourire, quand il le fait ses yeux pétillent, tiens, je me sens rougir en pensant à ça, qu'est-ce qui m'arrive ? …Ces yeux…Halala, ils sont magnifiques, c'est pas un vrai japonais j'en suis sûr, il doit avoir d'autres origines………et puis……il…euh…il a un beau cul …

BAM !

"- Aïe, aïe, aïe, aïïïeuuuuh !"

Hitonari se retourna vers Akane, qui était à la traîne comme d'hab', quand il entendit les éclats de voix.

Le brun se contorsionnait dans tous les sens le visage entre les mains, gueulant qu'il avait « mal-putain-fais-chier ! ».

Le blond se précipita vers lui pour voir l'étendue des dégâts.

"- Pas trop de casses Tachibana", demanda t'il un peu inquiet.

"- Nooooooon, ça vaeeeeeeeuhhh", mentit le brun toujours la tête entre les mains.

"- Qu'est ce qui c'est passé ?"

Pour seule réponse Hitonari eu la vision d'un brun plus qu'enragé pointer du doigt et pester contre un « putain-de-poteau ».

"- Hahaha, tu t'es éclater contre le poteau ?" Demanda le blond hilare.

"- Rigole pas connard, ça fait maleuh."

"- T'es vraiment trop nul", se calma le blond.

"- C'est bon, j'avais la tête ailleurs."

Hiiragi soupira et continua sa route, un grand sourire accroché aux lèvres.

"- Souris pas non plus !"

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Cela faisait deux bonnes minutes qu'ils avaient franchi la porte d'entrée du studio, le brun n'avait rien dit après sa violente « altercations » avec le poteau, il s'était contenté de suivre Hiiragi tête baissé.

Hitonari préparait le thé dans la cuisine très vite rejoins par le brun, qui s'appuya contre le plan de travail, près de la gazinière.

La bouilloire siffla, le blond s'en empara et rempli généreusement les deux mugs.

Il tendit le récipient au brun qui le prit par réflexe, les yeux dans le vide.

Le blond fronça les sourcils, soucieux, puis un sourire vint étirer ses lèvres fines.

"- A quoi tu penses encore ?"

Il but une gorgée du liquide aromatisé au citron, en attendant la réponse qui mit un certain temps à venir. Le brun but à son tour, les yeux grand ouvert mais toujours dans le vague.

"- …J'veux pas t'inquiéter pour rien mais…"

"- …Mais ?"

"- Je crois que…Tu sais…Tout à l'heure, quand je suis parti rattraper Sumire, au marché…"

"- Oui, et bien quoi ?"

"- Elle m'a dit un truc du genre… « les gens comme lui ça me dégoûte »…en parlant de toi…"

"- …"

Le blond écarquilla les yeux, apeuré.

Ayant une idée concrète sur ce qui « dégoûtait » la jeune femme.

"- Tu crois qu'elle à voulu dire quoi ?" Demanda Hitonari une lueur d'espoir se reflétant dans ses yeux limpides.

"- …bah…je crois que c'est plutôt clair…"

"- Alors, tu crois qu'elle sait…que je suis…"

"- Peut- être bien…"

"- Mais…c'est pas possible, il n'y a qu'a toi que je l'ai dit…"

Le blond s'arrêta brusquement de parler, les larmes menaçaient de dévaler ses joues pâles, Son cœur se serrait inexorablement.

Le brun releva l'accusation muette du blond, il considéra celui-ci quelques secondes presque froidement.

"- Pour qui tu me prends, je lui aurait jamais dit…"

Hiiragi soupira de soulagement, articula un faible pardon et se détourna du regard insoutenable du brun.

"- Et tu crois que…elle le répétera ?"

"- Ca dépend…"

"- Oui, mais en la connaissant mieux que quiconque…est-ce que tu crois qu'elle aurait le cran de le répéter ? "La fin de sa phrase ne fut qu'un murmure, les larmes au bord des yeux.

"- Oui…elle en a le cran", Akane regretta sa franchise, mais cela ne servait strictement à rien de lui mentir pour le rassurer.

Il se sentait si mal pour Hiiragi, comme si c'était à lui que le malheur arrivait.

Le blond ferma les yeux doucement.

Il était dans une merde pas possible.

Si sa famille venait à apprendre qu'il était homosexuel, il était foutu, son père le renierait certainement, c'était déjà presque le cas au jour d'aujourd'hui, quoique les deux années d'entente plus ou moins stable avaient un peu estompées la rencoeur du paternel.

Son frère lui, il ne lui adresserait plus la parole, trop honteux d'avoir un frère pédé et trop con pour essayer de le comprendre, quant à sa mère…...maman…...les larmes finirent par couler en silence.

Le brun posa sa tasse sur le plan de travail, et pris fermement le blond par les épaules qui lui tournait toujours le dos.

Le torse du brun se plaqua contre le dos de Hiiragi, et il lui susurra à l'oreille.

"- Arrêtes de pleurer…Hitonari."

Il le retourna délicatement, le blond baissait obstinément la tête, puis il éclata en sanglot dans les bras de Tachibana.

"- Shhhhhh…Calme-toi," murmura t'il en caressant les cheveux soyeux et de l'autre bras enlaça la taille fine.

"- Im…Imagine…que mon père…"

"- …"

"- …Il…Il va me t…tuer…", parvint à gémir Hitonari entre ses sanglots.

Le brun avait tellement mal au cœur de voir son ami ainsi, c'est sûr qu'il allait se faire lyncher par son père, sadique comme il l'était.

Qu'est-ce que je dois faire ? Qu'est-ce que je dois faire ?…Ne t'en fais pas Hitonari…Je te protégerais…J'ai été le premier à te jeter la pierre…je vais tout faire pour me racheter…je tiens trop à toi pour te laisser souffrir…mon petit ange.

Le brun déposa quelques baisers sur la tête et le front de Hitonari, tendrement, délicatement en lui caressant le dos.

Hitonari nageait dans l'incompréhension total.

Son cœur battait à tout rompre.

Il se sentait si bien, il oubliait tout, tout ces problèmes, pour ne ressentir que du bonheur.

Et dans une impulsion subite, il se hissa sur la pointe des pieds et vola un baiser aussi léger qu'une plume à Tachibana.

Ce dernier ne réagit même pas. Hitonari le fixait droit dans les yeux, sa bouche à quelques centimètre de celle du brun.

Hitonari, arrêtes de pleurer, je suis là…

Tu sens si bon…

Tu es si…fragile…je…je…

Le brun pencha la tête et déposa un tendre baiser au coin des lèvres douces du blond.

Les mains de ce dernier se crispèrent sur le T-shirt de Tachibana, le regard incertain voilé de larmes.

Tachibana réitéra son geste, ses lèvres frôlèrent celles du blond qui avait fermé les yeux, enivré par cette sensation de bien- être.

Ils approfondirent leur baiser, timidement, amoureusement, aussi rouges que des pivoines.

Ils se serrèrent dans les bras l'un de l'autre.

Sans rien dire de plus.

A suivre…

Voilàààà à bientôt pour le sixième et dernier chapitre…