Hullo ! Ca va ti bien aujourd'hui ? Bon, voici le nouveau chapitre de ma superbe fic ! Si si, je reste très modeste ! lol ! Je n'ai qu'une seule chose à dire : Si ce … de truc de mise en page enlève encore les tirets à mes dialogues, je sens que je vais péter un câble ! J'ai vu que plusieurs auteurs étaient dans mon cas et s'il y a quelqu'un qui sait comment éviter ça, qu'il me le fasse savoir ! Pitié…lol ! A part ça bonne lecture ! Et à la prochaine ! Bizousssssss !
RépAR :
Nymphomaniac Fantasia : J'adore ton pseudo ! Il est très original ! Je suis ravie que ma fic te plaise ! C'est vrai que les gens qui aime les fics, disons… noires ne sont pas très nombreuses sur ce site… Enfin, je peux comprendre, c'est un état d'esprit… lol. Je te fais de gros bizoussssss et j'espère que tu aimeras la suite !
Nith-Haiah Adaluria : Salut toi! Eh bien à ta review, je répondrai… Y a un début à tout ! LOL ! Pour ce qui est de ce chapitre, tu verras, c'est carrément plus… morbide, enfin de mon point de vue en tout cas. C'est très descriptif on va dire… lol ! Je suis ravie de t'avoir redonné le sourire, même si je ne sais pas trop ce que c'est de rester à rien foutre toute la journée derrière un bureau ( bien que mes cours sont tout aussi chiant et que j'ai la crève…) ! Je te fais d'énormes bizousssssssss !
Lee-NC-Kass : Nous en sommes donc à votre quatrième review si je ne me trompe ( eh oui, je tiens mes comptes ! lol !) En tout cas, pour le truc des fics Drama, je suis assez d'accord avec vous et je pense que ce sont les fics qui font naître le plus d'émotions. J'adore pleurer en fait, ça me détend… Lol ! Même si évidemment, je ne suis pas contre un peu d'humour de temps en temps… J'espère que cette fic vous plaira ! Bizousssssssssssss !
Et maintenant trêve de bavardages, place à l'histoire….
TUTUTUTU
TUTUTUTUTUTUUUUUUUUUUUU
TUTUTUUUUUUU
TUTUTUTU
PUTAAAAAIIIIIIIINNNNNNNNN !
Ce fut le cri aigu de Sélène qui me sortit de mon demi-sommeil plus que l'horrible vacarme qui venait de nous déchirer les tympans.
Fais chier ! Il avait dit une cloche ! UNE CLOCHE ! Pas des trompettes ! continuait-elle à hurler.
C'est bon, n'en rajoute pas, on a compris, maugréa Draco, dont la tête se trouvait nichée quelque part dans la région de mon cou.
Ce fut à cet instant que nous entendîmes pour la première fois – et évidemment pas la dernière- la délicieuse voix de Christian nous priant gentiment de nous lever :
Bougez vos culs bande de larves ! On a pas que ça à faire ! Inspection des dortoirs dans une demi-heure ! Ca a intérêt à briller !
PUTAAAAAAAIIIIIIIINNNNNNNNNNN !
T'as pas l'impression de te répéter un peu ? demandai-je à Sélène.
Je t'emmerde ! Vous me faites tous chier ! me répondit-elle.
Draco se détacha de moi et la regarda en souriant.
Oh ! Mademoiselle n'est vraiment pas du matin !
Ta gueule…
J'étais de bonne humeur ce matin-là, bien que légèrement dans les vapes. J'avais réussi à me convaincre que l'hypothèse de Sélène était la bonne, que ce que j'avais vu la veille au soir n'était qu'un rituel débile destiné à faire peur aux nouveaux. Je pensais qu'à la table du petit déjeuner, tout le monde se foutrait gentiment de notre gueule et que nous ririons de bon cœur avec eux, un peu honteux de s'être laissés prendre à une blague aussi stupide… Flippante certes, mais stupide.
Nous avions certainement un gros avantage sur les autres ce jour-là en ce qui concernait le rangement des dortoirs. En effet, nous n'avions pas encore eu le temps de défaire nos bagages. Notre unique tâche consista donc à remettre nos lits en place, ce qui fut fait assez rapidement étant donné mon expérience en la matière. De ce fait, lorsque Christian vînt pour l'inspection, il nous gratifia d'un de ses très rares sourires – le seul qu'il nous ait jamais adressé d'ailleurs. Enfin, je dis sourire, mais la déformation faciale qu'il affichait ressemblait plus à une grimace qu'à autre chose.
Il nous conduisit ensuite au réfectoire, une immense salle ronde, à l'atmosphère glaciale. Plusieurs personnes, d'âges divers, était déjà installées sur une des cinq grandes tables, discutant à voix basse ou considérant leurs assiettes d'un œil morne, le regard vide de toute expression. Etrangement, personne ne se formalisa de notre arrivée. Nous nous assîmes et attendîmes, ignorant nos estomacs qui criaient famine. Peu à peu, d'autres élèves se présentèrent et prirent place autour de nous. Une fois que chaque chaise ou presque eût été occupée, un homme que je ne connaissais pas se leva et prit la parole :
Jeunes gens, un peu de calme je vous prie…
Le silence déjà insupportable qui régnait dans la pièce devint carrément assourdissant. Plus personne n'osait bouger. Certains élèves regardait l'homme comme s'il s'agissait d'un représentant de Dieu sur Terre. Les autres, paraissaient clairement terrifiés et je devinai à leurs mains jointes sous la table qu'ils priaient, me faisant penser que c'était plutôt le Diable, ou une de ses incarnations qui se tenait là, devant nous. Par instinct, une de mes mains se glissa dans ma poche et je serrai fort ma baguette, espérant pourtant ne pas avoir à m'en servir, pendant que l'autre tenait fermement la main de Draco, qui lui, semblait complètement déboussolé.
Comme vous l'avez certainement remarqué, reprit l'homme, nous accueillons aujourd'hui trois nouveaux élèves. Mademoiselle Sélène Green…
Sélène se redressa et la foule applaudit mécaniquement.
Monsieur Draco Malfoy…
Draco se leva et les applaudissement continuèrent.
Et enfin, Monsieur Harry Potter.
Le silence se fit soudainement et tout le monde me regarda bizarrement. Apparemment, ma renommée avait dépassé les frontières du Royaume-Uni.
Ils nous viennent tout droit du collège Poudlard en Angleterre, je souhaite que vous leur fassiez bon accueil. Mes chers enfants, fit-il, s'adressant à nous, je me nomme Hikaru Tohoso. Je suis le directeur de cet établissement. Aujourd'hui sera journée libre pour vous, ainsi, vous aurez le temps de vous installer. Cet après-midi, je désignerai un de vos camarades pour qu'il vous fasse la visite complète du camp. Par ailleurs, je tiens encore à m'excuser pour notre malencontreux retard d'hier mais…
Ne vous en faites pas pour cela, le coupa vivement Sélène. C'est déjà oublié…
Tous les élèves fixèrent alors leur directeur et mon amie alternativement, une terreur mêlée d'admiration se reflétant dans leurs yeux cernés de noir, signe évident d'un important manque de sommeil. Leur réaction, bien qu'un peu démesurée, était compréhensible. Sélène avait sûrement enfreint une de leurs règles. Elle sembla d'ailleurs se rendre compte de son erreur et tenta de la réparer du mieux qu'elle put :
Euh… Pardonnez-moi, je…je ne voulais pas vous interrompre. Ca ne se reproduira plus…
Aucune importance, dit-il. Je vais maintenant procéder à l'appel… Armstrong, Teddy ?
Présent !
Balheen, Shana ?
Présente!
Et il enchaîna, jusqu'à ce que…
Faust, Marie ?
…
Faust, Marie ?
Monsieur, monsieur ! s'écria une dénommée Douschka Dishnic. Marie ne se sentait pas bien ce matin, elle a voulu rester seule au dortoir.
Vous connaissez le règlement Mademoiselle, dit calmement Tohoso, tout les élèves doivent être présents au rassemblement. Sans aucune exception…
C'est ce que je lui ai dit monsieur, affirma-t-elle, clairement terrorisée, mais, elle était très mal, elle tremblait, je…
Suffit ! s'écria Christian. Douschka, tu seras punie en conséquence pour non-respect du règlement. Quant à Marie, je m'occuperai de son cas plus tard…
Je vis Sélène serrer les poings devant tant d'injustice. Voyant qu'elle ouvrait la bouche pour protester, je lui assénai un grand coup de pied et lui glissait à l'oreille :
Tais-toi donc ! Bien que, crois-le bien, je partage totalement ton avis, et que j'ai subi trop d'abus dans ma vie pour rester de marbre dans ce genre de situation, il est inutile de nous faire mal voir le premier jour, tu piges ?
Elle me fixa avec un air de reproche mais n'ajouta rien.
Moi, dit soudain Draco, ce n'est pas tant pour cela que je m'inquiète, mais pour l'ampleur de la punition…
Des plats apparurent magiquement sur les tables, nous coupant net dans nos réflexions. J'avais tellement faim que je dévorais tout ce qui passait à ma portée, à l'instar de mes deux amis qui manifestait le même féroce appétit.
Après le petit déjeuner, nous sortîmes les premiers du réfectoire et nous entreprîmes de retrouver notre dortoir, mais le camp était beaucoup plus vaste que je ne l'avais pensé jusqu'à lors. Nous étions comme une dans une petite ville sillonnée de rues perpendiculaires et identiques, avec les mêmes bâtiments blancs sur lesquels on pouvait voir les mêmes volets et les mêmes portes, tous bleu électrique. Nous nous arrêtâmes enfin devant l'une des maisons.
Je ne pourrais pas le jurer, dit Sélène, mais je crois que c'est celle-ci.
En effet, c'était bien celle-là. Il y avait toujours nos valises entassées sur le sol, attendant d'être défaites. Ce qui nous dérouta en revanche, ce fut l'odeur étrange, âcre, qui plombait l'air ambiant.
Vous sentez ça ? demanda Draco.
Ouais, répondis-je. A votre avis, c'est quoi ?
Je sais pas, dit Draco, mais il me semble que ça vient de la salle de bain…
Christian nous a dit hier que les canalisations étaient bouchées, dis-je, c'est peut-être ça.
On a qu'à aller jeter un coup d'œil, proposa Sélène. On verra bien.
Et elle partit en direction de la salle de bain, bientôt suivie par Draco et moi. Elle posa la main sur la poignée de la porte mais la retira aussitôt, comme si elle s'était brûlée.
Qu'est-ce que tu as ? demanda Draco.
Je sais pas, répondit-elle. Un drôle de pressentiment. Il vaut mieux être sur nos gardes. Sortez vos baguettes, on ne sait jamais.
Nous empoignâmes nos baguettes fermement et la main de Sélène refit le trajet jusqu'à la poignée. Elle hésita un instant, puis la tourna. La porte s'ouvrit sans un bruit. Sélène poussa un cri d'horreur. Tout d'abord, je ne vis rien, mais en pivotant légèrement la tête vers la droite, j'aperçus un spectacle qui me retourna le cœur et me marqua à jamais.
Dans la pièce, il y avait une jeune fille, jolie, le visage serein, les yeux fermés, comme si elle dormait. Mais cette jeune fille ne dormait pas, elle se baignait. Elle se baignait dans son propre sang, qui ne coulait pourtant plus de ses poignets tailladés. J'aurais donné tout ce que j'avais au monde pour avoir la force de détourner le regard de cette scène affreuse, mais je ne le pouvais pas. Je ne vis donc pas immédiatement que Sélène avait retiré ses chaussures et qu'elle marchait à pas lents vers la pauvre fille, comme prise d'une sorte de fascination morbide, ses pieds nus créant des cercles dans le liquide carmin. Mon regard fut alors attiré par une inscription sur le miroir : « Allez vous-en ! » écrit en lettre rouges, rouge sang. Mon estomac remonta soudain dans ma gorge, et je me précipitai sur les toilettes, avant d'y vomir mes tripes. Une fois calmé, je me relevai doucement.
Je suppose que nous avons à faire à Marie Faust, dit tout à coup Sélène d'une voix calme, presque indifférente, nous faisant sursauter Draco et moi.
Ca ne te fait rien ? lui demandai-je.
Qu'est-ce que tu veux dire ?
Cette pauvre fille baigne dans son propre sang et tu trouves ça normal, hurlai-je, au bord de la crise de nerfs.
Je ne dis pas que je trouve ça normal andouille ! Mais sois réaliste merde ! Dans l'état où elle est, on ne peux plus rien pour elle !
Elle a raison Harry, dit Draco.
Je savais parfaitement qu'elle avait raison, mais cela ne fit que me rendre encore plus furieux.
Tu ne crois pas que cette fille s'est donné la mort pour une raison ? m'écriai-je. Tu vois bien le message non ? Ca ne t'as pas effleuré l'esprit qu'elle voulait nous prévenir de quelque chose ?
Arrête de voir le mal partout Harry ! me répondit Sélène. Si elle avait eu un truc à nous dire, franchement, elle aurait très bien pu le faire d'une autre façon ! Je pense qu'elle était un peu dérangée, mal dans sa peau, une adolescente parfaite, c'est tout ! Je sais bien que ce camp d'entraînement est bizarre, mais je vous avais prévenu. Nous savions à quoi nous attendre et si nous l'avions voulu, nous aurions pu nous enfuir… Mais c'est trop tard désormais, on ne peut plus reculer ! Cette fille est morte, et si, comme tu le prétends, elle a fait ça pour nous faire dégager, eh bien elle l'a fait en vain ! Je ne bougerai pas d'ici, c'est bien clair ?
Bien, dis-je. Puisque tu veux n'en faire qu'à ta tête, comme d'habitude, tu peux me dire ce que tu as l'intention de faire maintenant ? Parce que, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, on a un cadavre dans notre salle de bain !
On va aller chercher Christian, me répondit-elle, et on va lui expliquer la situation calmement. On lui dira qu'on l'a trouvée comme ça, mais avant toute chose…
Elle pointa sa baguette sur le miroir.
Evanesco !
Le message s'effaça peu à peu, laissant le tout parfaitement propre.
Pourquoi tu as fait ça ? m'écriai-je.
Inutile d'emmerder Christian avec ces conneries, dit-elle. Il vaut mieux qu'il n'en sache rien crois-moi. Et puis, comme tu l'as si bien dit, il ne faut pas qu'on se fasse mal voir dès le premier jour…
J'étais tellement hors de moi que je pouvais sentir la magie faire des étincelles autour de mes doigts.
Je ne suis pas d'accord, dit soudain Draco.
Comment ça ? demanda Sélène.
Si on dit à Christian ce qui s'est passé, reprit-il, je n'ose même pas imaginer ce qu'il va faire à Douschka…
C'est vrai, dit Sélène, l'air tout à coup anxieuse, je n'y avais pas songé. Elle risque de s'en prendre plein la gueule… Mais je vous le répète, il faut qu'on prévienne quelqu'un… On ne peut pas la laisser là. Si ce n'est pour l'éthique, rien que la puanteur devrait suffire à vous convaincre…
J'acquiesçai lentement.
D'accord, vas-y, dis-je. Mais essaie plutôt de trouver Shawn, pas Christian.
Ok…
Et elle sortit en courant. J'entendis la porte claquer. Je reportai mon regard sur Draco, il semblait perdu dans ses pensées…
Ca commence fort hein ? demandai-je.
Oui, me répondit-il après un temps de réflexion, ça, tu peux le dire…
Sélène revint une dizaine de minutes plus tard, accompagnée de Christian. Draco lui lança un regard chargé de reproche mais elle haussa les épaules, elle n'avait probablement pas pu éviter le colosse.
Oh Sainte Marie, mère de Dieu ! s'écria-t-il.
Je trouvai pour ma part le jeu de mots carrément déplacé en vue des circonstances. Sélène, à en juger par la tête qu'elle faisait, paraissait être de mon avis. Draco, lui, complètement étranger au monde des Moldus n'avait évidemment pas relevé l'allusion.
Cette sale gosse était donc là ! continua-t-il. Bon, vous trois, dégagez de là ! Allez prévenir Shawn ou le directeur. Je ferai porter vos affaires ailleurs. Allez, grouillez-vous !
Nous sortîmes en vitesse et, par chance, nous tombâmes sur Shawn assez rapidement.
Monsieur ! l'appela Draco. Il faut que vous alliez chercher le directeur, c'est urgent.
Et pourquoi devrais-je aller chercher le directeur ? demanda-t-il d'une voix monocorde.
On vient de la part de Christian, dit Sélène. Il vous attend, dans notre dortoir.
Que s'est-il passé ?
C'est Marie Faust, monsieur, reprit Draco. Elle est… morte, elle s'est… suicidée dans notre salle de bain…
Bordel de merde ! s'exclama-t-il. Allez tout de suite au réfectoire et attendez nous là-bas… C'est bien compris ?
Nous acquiesçâmes mollement et marchâmes jusqu'à la salle à manger. Nous nous laissâmes tomber devant, contre le mur, trop choqués pour parler.
Environ une demi-heure plus tard, nous entendîmes des voix venir d'une rue adjacente. D'un accord tacite, nous nous cachâmes dans un coin pour écouter.
… idiote. Tu vas en parler au boss ?
Shawn et Christian débouchèrent dans notre champ de vision.
Quelle question, bien entendu ! Mais auparavant, j'ai une affaire à régler avec Douschka. Occupe-toi des mômes, je reviens tout à l'heure…
Nous vîmes Shawn disparaître dans le réfectoire et poussés par la curiosité, nous suivîmes Christian dans les rues. Ce qui se révéla malheureusement, être une de nos plus grosses erreurs…
