Chapitre 3 : Promenade au clair de lune

Me revoilà ! J'ai été un peu longue mais les conjugaisons aux passé simple commençaient légèrement à me saouler… LOL. Bon, je signale que ce chapitre n'est pas gore (une fois n'est pas coutume…) et que c'est vraiment de la self-insertion du perso de Harry (mais il se passe quand même des trucs je rassure). Le gore reviendra en force au prochain chap (désolé Chana mais je ne peux vraiment pas faire autrement…) Enfin… Bon, bonne lecture à tous ! Bizousss !

RépAR :

Mily Black : Je dois dire que j'ai rarement vu des fics aussi trashs que la mienne, mais il faut dire que c'est un peu ça qui fait son originalité ! LOL ! Pour ce qui est du suspense, tu as raison il y en a, même pour moi ! Je ne sais pas encore ce qu'il va se passer dans deux chapitres ! Mais bon, pour ce genre de fics, il n'y a pas vraiment besoin d'une histoire bien cadrée, à la limite, je pense que la spontanéité est meilleure, je suis mes humeurs (si je suis d'humeur sadique, je les fait souffrir ! lol !), même si je connais quand même à peu près le déroulement de l'histoire. Bizousss !

Loupiote garoute : Alors là ma chewie, tu me scies les pattes ! Toi sans voix ? C'est à marquer dans les annales ! LOL ! J'espère que le suite va te plaire ! Zoubissss ! Vampirellawoman

Serpentis-draco : Pour une fois que Ryry a une bonne idée ! LOL ! Non je plaisante ! Voilà la suite ! Bizousss !

Nymphomaniac Fantasia : Salut toi ! Bon alors, j'ai essayé de télé charger Nightwish, mais mon Norton a fait un caca nerveux donc je crois que je vais acheter le CD ! LOL ! « The Ring » m'a complètement terrorisée (mais ça dépend des gens, certains ont les jetons et d'autres trouvent ça nul), et pourtant j'ai pas peur souvent ! J'ai pas pu dormir pendant une semaine (si tu vois le film, tu comprendras pourquoi). Et il y a pas longtemps j'ai acheté le manga qui allait avec et ça n'a pas manqué, re-insomnies d'une semaine… C'est usant ! LOL ! tu n'as pas à avoir honte du fait que les histoires comme ça te mettent de bonne humeur, c'est aussi mon cas ! lol ! Et pour ce qui est du pire, t'inquiète pas, ça va venir (je ne t'en dis pas plus, ça ne serait pas drôle ! lol) ! Voilà… Bizousss !

Chana : Je pense que tu n'as pas trop à t'en faire pour ce chapitre, il y a quelques sous-entendus et une plaie au front mais rien de bien méchant ! Pour le « ici habite le… », je ne peux rien dire, mais Ryry lui même donne un indice dans un des chaps mais tu es quand même sur la bonne voie (c'est assez compliqué…) Merci beaucoup pour la définition ! Gros Bizouss !

Nith-Haiah : Ohmondieumondieumondieu! J'espère que je ne suis pas en retard au point que tu n'as plus ton PC, sinon je m'en voudrai toute ma vie ! Oui effectivement on peut dire que cette quand même légèrement (lol) OCC mais bon, don't worry, Draco va très vite se rattraper (gniark gniark) ! Pour les viols je ne sais pas encore trop, il y en aura, c'est sûr, mais si j'arrive à décrire facilement de scènes de torture, j'ai quand même beaucoup de mal avec ça, donc je pense que ce sera plus suggéré vu que ça ne sera pas Harry lui même qui les subira (quoique…lol). Si tu as du mal à écrire, je peux t'aider si tu veux, moi c'est toujours les scénarii qui me manquent, on pourrait écrire une fic ensemble ( t'es pas obligée bien sûr !). Bon, énormes bizoussss ! A bientôt !

TTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT

Etrangement, notre excuse fut facilement acceptée. Trop facilement. Comme prévu, nous avions pris une mine affolée et nous avons couru hors des bois en demandant de l'aide. Nous avons trouvé Shawn et Tohoso et nous leur avons raconté ce que nous étions supposés avoir vu. Je m'effrayai moi-même pour la première fois car, bien que la situation exigea qu'au moins je paraisse un minimum angoissé, je me foutais intérieurement royalement de ce qui venait de se passer. A ce moment là, je m'étais dis que c'était parce que j'avais déjà vu tellement de morts dans ma vie que deux de plus n'avaient pas d'importance, et de voir à quel point j'étais devenu insensible me terrifia réellement. Malheureusement, je n'avais encore rien vu…

Après cela, nous sommes retournés dans la forêt, suivis des deux hommes et d'une horde d'élèves curieux. Nous leur avons montré les cadavres, animés (du moins pour ma part) d'une résistance feinte. Ce qui me frappa, c'est l'indifférence profonde qu'ils manifestèrent vis à vis des corps. Tous leur yeux étaient vides, désespérément vides, mis à part ceux du directeur, qui brillaient d'une sorte d'avidité malsaine. J'avais de plus en plus l'impression que cet homme représentait le mal, mais un mal dont je n'avais pas connaissance… C'était comme… comme… Non il n'y avait pas de comparaison, et encore aujourd'hui, j'ai du mal à en faire une.

J'eus soudain envie de courir, de mettre la plus grande distance possible entre ce lieu et moi, mais mes jambes ne répondaient plus. Je me rendis à cet compte instant que je n'étais pas prisonnier du camp, mais bel et bien enfermé dans ma propre tête et que c'était sûrement le cas de tous les élèves présents. Je compris que même si je le voulais, je ne pourrais jamais m'enfuir, et eux non plus. Cette conclusion affolante me fit ressembler à un automate durant toute la journée, j'écoutais sans comprendre, je regardais mais ne voyais pas, je parlais sans savoir de quoi. Mon état sembla inquiéter Draco et Sélène, mais ils ne purent me parler franchement que le soir, alors que nous étions tous trois dans notre nouvelle chambre à défaire nos bagages. En réalité, ils se concertèrent pendant au moins une demi-heure en me jetant des coups d'œil d'une manière qu'ils croyaient discrète avant de daigner m'adresser la parole.

- Harry ? appela Sélène.

- Quoi ? répondis-je, agacé d'un tel comportement.

- Tu… Tu nous… je… balbutia-t-elle.

- Tu pourrais être plus claire s'il te plaît, je ne suis pas d'humeur !

- Eh bien on se fait du souci pour toi, tu as l'air… ailleurs, dit-elle.

- Préoccupé, ajouta Draco.

- Pas possible ! hurlai-je, hors de moi. C'est vrai que je n'ai aucune raison de me sentir préoccupé ! Non mais vous vous rendez compte de ce que vous dites ?

- Ecoute mon amour, ça nous fout en l'air autant que toi mais tu sais qu'on doit faire bonne figure alors s'il te plaît…

- Ca n'a rien a voir putain ! Je m'en contrefout de Christian et de Douschka ! Je m'en contrefout de Marie bordel ! Ce qui me fait chier en revanche, c'est qu'on soit assis là à faire comme si rien ne s'était passé, c'est de savoir que je m'en contrefout justement, de savoir qu'on est trop lâche pour se barrer et qu'on est condamnés à rester dans cette merde jusqu'au bout ! Ce qui me fait peur, c'est de commencer à entrevoir ce que je vais devenir ! J'ai vu trois personnes mortes et je m'en fout ! Je m'en fout…

Et je me mis à pleurer… De tristesse ? De fatigue ? De rage ? Je n'en sais rien. J'avais mal et j'avais besoin de me vider la tête. Je pris le premier objet qui me tombait sous la main, à savoir une carafe d'eau et je l'envoyai violemment sur le mur, répandant des éclats de verre partout dans la pièce. Je me tournai vers mes deux amis qui paraissaient terrifiés. Ils n'avaient jamais assisté à une de mes colères. Je me calmai progressivement, finissant par les laisser approcher. Draco me prit dans ses bras.

- Harry, murmura-t-il, on s'est fait une promesse, tu te souviens ?

Je le regardai sans comprendre. Il soupira et me serra plus fort.

- Harry je t'en prie, dis-moi que tu ne les laisseras pas te détruire… implora-t-il.

- Draco…

- Harry, si tu m'aimes, dis-le moi.

- Je tiendrai mon amour, je tiendrai pour toi… Je t'aime, murmurai-je.

- Vous n'avez pas l'impression de m'oublier un peu là ?

Sélène avait dit ça en souriant mais on sentait bien au ton de sa voix qu'elle avait mal d'être ainsi rejetée. Je tendis les bras vers elle.

-Viens là, dis-je.

Nous nous étreignîmes longtemps, des heures peut-être. Puis Sélène se redressa et fixa d'un air désapprobateur mon visage. Elle se pencha vers sa valise et fouilla frénétiquement à l'intérieur. Elle en sortit une trousse de secours qu'elle tendit à Draco.

- Je suppose que tu peux t'en occuper, dit-elle. J'ai envie de me promener un peu au clair de lune…

- Sois prudente, répondit Draco sans conviction. Le couvre-feu est passé, tu risques d'avoir des ennuis…

- T'inquiète pas… Et puis, après tout ce qui s'est passé aujourd'hui, j'ai besoin de me changer un peu les idées…

- Essaie au moins de rentrer avant le lever du jour…

- Oui maman.

Je restais muet devant cette discussion étrange… Cette atmosphère feutrée me donnait la chair de poule. J'avais l'impression de regarder une scène que des acteurs avaient joué tant de fois qu'ils ne mettaient plus aucune conviction dans leurs paroles. Mort… Oui c'était le mot, tout cela me semblait mort, comme un plan au ralenti. Je sortis brusquement de ma transe en sentant une violente douleur au-dessus de mon œil droit.

- Aïe ! protestai-je, en tentant de me dégager. Mais qu'est-ce que tu fais ?

- Bouge pas idiot ! me répondit Draco, l'air exaspéré. J'essaie de te soigner…

- Je ne suis pas blessé, répliquai-je.

- Dis-ça au superbe morceau de verre enfoncé dans ta chair au niveau de ton arcade sourcilière.

Je soupirai.

- Ecoute Amour, je suis désolé pour tout à l'heure, je ne sais pas ce qui m'a pris, j'aurais pu vous faire du mal et…

Il posa un doigt sur mes lèvres.

- Tais-toi…

Il me prit délicatement dans ses bras et me déposa sur le lit. Dans les deux heures qui suivirent, je fus heureux que Sélène soit partie se promener.

Plus tard, je me sentis secoué et me réveillai en sursaut.

- Mais ça va pas ? Qu'est-ce qui te prends ? demandai-je d'une voix ensommeillée.

- Debout ! me pressa Sélène.

Je me redressai, il faisait encore nuit noire dehors. Je jetai un coup d'œil à ma montre.

- Putain Lenny ! Il est quatre heures du matin…

Draco sembla émerger.

- Heinquoikeskis'passe ? demanda-t-il.

- Bougez votre cul les mecs ! J'ai un truc à vous montrer ! dit Sélène.

Je me recouchai, mes yeux se fermaient tous seuls. Soudain, je sentis un mouvement au pied du lit et un grand froid.

- La couverture bordel ! hurlai-je.

- Je viens de te dire que j'avais un truc à vous montrer, alors pas question de vous rendormir ! Je peux concevoir que cette position soit des plus agréables et je suis désolée de vous déranger mais c'est vraiment important.

- Ca peut pas attendre demain matin ? l'interrogea Draco, tentant de gagner du temps.

- Sois pas ridicule, faut y aller avant le lever du soleil, sinon on est morts. Allez debout !

Elle alla dans la salle de bain pour nous laisser nous habiller.

- Qu'est-ce qu'elle encore pu inventer à ton avis ? demandai-je à Draco, en enfilant bon boxer.

- Tu sais, elle a été gravement perturbée hier avec tout ce qui s'est passé, alors il faut qu'elle compense… C'est possible qu'elle devienne parano pendant quelques jours.

- Elle peut devenir dangereuse ?

- Je n'en ai aucune idée, elle n'avait jamais tué personne avant… Mis à part son hamster…

- Elle a tué son hamster ?

- Elle l'a jeté contre un mur…

- Ah…

Je découvris une nouvelle facette de Sélène. Elle avait donc déjà ôté une vie avant hier matin… Certes, un hamster est un animal, mais de là à le jeter contre un mur… Je m'abstins de demander le pourquoi de cette histoire à Draco, n'étant pas vraiment sûr de vouloir connaître la réponse.

Sélène revint quelques secondes plus tard.

- Dis Harry, tu n'aurais pas ta cape avec toi par hasard ? me demanda-t-elle.

- Si mais…

- Alors il vaudrait mieux qu'on la prenne, me coupa-t-elle, on risquera moins d'avoir des ennuis comme ça…

- Ok…

Je partis chercher ma précieuse cape dans mon sac et je la dépliai avec précaution.

- Bon, grouille-toi, on a pas toute la nuit ! s'écria Sélène.

Je nous recouvrai enfin de la cape et nous sortîmes rapidement, veillant à ne pas faire de bruit. J'avais un mauvais pressentiment.

- On peut au moins savoir où tu nous emmènes comme ça ? chuchota Draco.

- Eh bien, tout à l'heure, en revenant de ma « promenade », j'ai surpris le Tohoso en pleine conversation avec un type que j'avais jamais vu. Apparemment, Tohoso venait de l'engager à la place de Christian, il s'appelle Heero (nda : ce n'est pas un crossover Gundam Wing, c'est juste que j'avais pas d'idée… lol).

- Putain, il est rapide à trouver un remplaçant, remarquai-je.

- Je sais, ça m'a paru bizarre qu'il fasse ça à trois heures et demi du mat', mais bon a priori, Tohoso avait une affaire à régler qui pouvait pas attendre.

- Quel genre d'affaire ? demanda Draco.

- Ben disons que je n'en suis pas vraiment sûre… Ouais donc à ce moment là, y a cinq hommes qui sont sortis de je ne sais où. Ils sont tous entrés dans le réfectoire et en sont ressortis avec trois grand sacs.

- Tu les a suivis je suppose… dis-je.

- Oui évidemment, répondit-elle. Attends, on arrive.

Elle s'arrêta brusquement et bifurqua à droite avant de s'engouffrer dans un sentier étroit qui menait à une petite cabane.

- Ils sont allés là-dedans ? demanda Draco, l'air pas très rassuré.

Sélène hocha la tête et jeta un coup d'œil aux alentours. Elle sortit du couvert de la cape et nous fit signe de l'imiter et de la suivre.

- C'est inutile, expliqua-t-elle, voyant notre indécision. Ils ne reviendront pas maintenant. Venez !

Elle poussa la porte de la cabane et s'avança à l'intérieur.

- Oh mon dieu ! s'écria-t-elle.

Nous accourûmes, croyant qu'elle était en danger. Nous entrâmes dans la cabane et nous comprîmes pourquoi elle avait crié, l'odeur était épouvantable. Draco devint blanc comme un linge.

- Ca sent comme le jour de notre arrivée, dis-je, en pire.

Marie… dit Draco.

- Quoi ?

- Il a raison, on a sentit la même puanteur dans la chambre avant de trouver… intervint Sélène.

- Tu veux dire que… commençai-je, éberlué.

- Je n'en sais rien, répondit-elle. Lumos !

Une lueur vacillante éclaira la pièce.

- Regardez, il y a une ouverture dans le sol…

Nous passâmes lentement la trappe et nous descendîmes une échelle pendant environ dix minutes. Je posai enfin pied à terre, suivi par les deux autres. A cette profondeur, la puanteur était devenue insupportable. Apparemment, nous nous trouvions dans les égouts. Nous finîmes par arriver devant une minuscule salle. Draco entra le premier. Il en sortit pourtant aussitôt en hurlant et tomba sur la pierre froide, évanoui.

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Je suis méchante, je sais ! LOL ! Mais qu'a-t-il bien pu voir ? La réponse dans le prochain chapitre…