Hello !Bon, je me jette humblement à vos pieds pour implorer votre clémence. Je suis vraiment désolée de vous avoir fait attendre un mois et demi… C'est juste qu'il y a eu un enchaînement de faits qui ont eus pour conséquence que je n'ai pas pu poster avant (à tel point que j'ai écrit une partie de ce chapitre pendant mon brevet blanc de français…lol !). Brefn je n'ai pas trop le temps de faire de longs discours… Donc, bonne lecture, j'espère que ce chapitre est assez bien pour que vous pensiez que ça valait le coup d'attendre si longtemps…
RépAR :
Serpentis-draco : Je sais, j'ai été très cruelle la dernière fois… Je pense être plus gentille à la fin de ce chapitre… Bizousss !
Ma loupiote : Oui je suis sadique, et fière de l'être mais depuis le temps que tu me connais, tu devrais le savoir ! lol ! Contente que tu m'aies dit tout à l'heure que tu aimais de plus en plus les fics gores, je vais faire en sorte que tu sois servie… gniark gniark… Mais voui ze t'aime, enfin même si à la base notre mariage c'était que pour le sexe, j'ai appris à t'aimer ! lol ! Te fais de gros kissss !
Ludovica (tu l'as voulu, tu l'as eu… lol) : Bon, je t'ai eu depuis que tu m'as laissé cette review donc bon… toujours est-il il que j'espère que tu liras cette réponse car je voudrais encore te dire que je suis désolée d'avoir répondu si tard à ton mail (d'ailleurs pour les mêmes raisons qui font que cette fic a beaucoup de retard…) Enormes bizousss ! A.N.M
HeidiMeneg(q)uzzi-Frei : Coucou ! je voudrais bien savoir ce que tu entends par death-metal (enfin par là je veux dire quels groupes tu écoutes) mais je peux quand même imaginer ce que ça peut donner, surtout avant de se coucher… Quelle idée ! lol ! Voilà la suite, désolée du retard… Bizousss !
Nymphomaniac Fantasia : Devine quoi, en un mois et demi j'ai eu le temps d'acheter le dernier album de Nightwish, que j'adore ! Et qu'en ce moment j'économise pour les autres ! Y a du progrès non ? lol ! J'ai aussi vu the ring 2 qui est la pire daube horrorifique (mot inventé) que j'ai jamais vu, me suis marrée pendant tout le film, alors pour ton propre bien, restes-en au premier, ça vaudra mieux… Bizousss !
Chana : Bon, le gore n'est finalement pas trop revenu en force dans ce chapitre, enfin c'est pas trop descriptif en tous cas, j'ai fait de mon mieux… C'est vrai que c'est pas pareil à la télé que dans un bouquin… Ca choque plus je pense parce qu'on sait ce que les persos ressentent (d'où le POV de Harry)… Au fait, tu n'étais pas loin dans ton pronostic ! Bizoussss !
Shin : Pour Cradle, tout à fait d'accord, ça déchire bien en fond sonore pour cette fic… lol ! T'inquiète donc pas pour ce que tu dis, parce que quand on voit ce que MOI j'écris, on pense que ce serait plutôt moi qui devrait me faire interner… lol ! Merci pour ta review ! Bizousss !
Satya : Voici la suite ! Désolée d'avoir été si longue ! Gros bizousss !
EDEDEDEDEDEDEDEDEDEDEDEDEDEDEDEDEDEDED
Je me précipitai sur lui pour voir s'il allait bien. Je me penchai et pris fébrilement son pouls. Je soupirai doucement, à part son cœur qui battait un peu trop vite, tout avait l'air normal. J'entendis soudain un cri étranglé au-dessus de mon épaule. Je me relevai brusquement, frappant de plein fouet Sélène qui tomba à la renverse. Je me retournait en lui tendant la main.
- Excuse-moi, je t'avais pas vu. Tu m'as foutu les jetons aussi… Qu'est-ce que…
La vue de mon amie me stoppa : ses lèvres tremblantes, ses yeux écarquillés fixés sur mon ventre, comme s'ils cherchaient à me transpercer, elle paraissait totalement terrifiée. En observant plus attentivement, une fois remis de ma stupeur, je remarquai que ce n'était pas MOI qu'elle regardait mais quelque chose DERRIERE moi. Ma tête tourna lentement, suivie de mon corps. Tout d'abord, je ne vis rien, ébloui par une clarté saisissante. Mais une fois mes yeux habitués à la lumière, je pus distinguer le spectacle le plus horrible que j'ai jamais vu. Mon sang se glaça instantanément dans mes veines et le temps s'arrêta, pour ce qui me sembla être des heures…
En y réfléchissant aujourd'hui, j'ai fait une drôle de constatation. Chaque seconde que j'ai passé là-bas m'a paru être des années, des vies entières… Oui, chaque seconde valait au moins un siècle d'horreur et de peines, de cadavres et de haines, mais paradoxalement, chacune de ces secondes me faisaient me sentir plus vivant que je ne l'avais jamais été, plus vivant que n'importe quel être humain. Et ce jour là plus que tout autre, ce jour où j'ai découvert ce que voulait vraiment dire le mot « enfer », j'ai ressenti cette vie pulser en moi, j'ai ressenti l'envie de me battre, de me battre pour cette vie, alors que je n'avais jamais été aussi proche de la mort, même si ce n'était pas la mienne…
Des corps, des dizaines, peut-être plus. Des hommes, des femmes, des jeunes de notre âge pendus sur les murs, comme de vulgaires décorations. Je reculai vivement, reconnaissant Marie, Douschka et Christian disposés côte à côte. On avait beau connaître de manière sûre leur état, on avait vraiment du mal à le croire. Chacun de leurs visages était soigneusement maquillé, à tel point qu'on aurait presque pu s'attendre à voir une flamme danser dans leurs yeux grands ouverts. Malgré mon effroi, je ne pus m'empêcher de penser que la personne qui avait fait cela devait être un véritable artiste, un génie peut-être, un génie qui avait su donner à des cadavres l'apparence de la vie, qui avait su doter le visage de la mort d'une beauté angélique, pour un résultat tout à fait immonde et pourtant magnifique.
Je pris alors conscience de la blancheur immaculée des murs, de la propreté hallucinante de la pièce qui aurait fait pâlir de jalousie la tante Pétunia. La seule image qui me vint à l'esprit fut celle d'un paradis aseptisé, un paradis rempli de scalpels et autres instruments coupants, un paradis qui ressemblait un peu trop à une salle d'embaumement…
Etrangement, malgré tout, l'odeur pestilentielle restait présente, comme un rappel à l'ordre. Elle m'arracha tout doucement de mon apathie, jusqu'à me réveiller complètement. Je me souvins alors de l'endroit où j'étais, et surtout de la situation dans laquelle je me trouvais. Je sentis les larmes me monter aux yeux, et je tombai en arrière aux côtés de Sélène qui se mit à sangloter sur mon épaule.
Je regardai Draco, toujours étendu sur le sol. Plus que pour moi, c'est pour lui que j'avais mal. C'était à cause de moi qu'il se retrouvait ici, au milieu de toutes ces horreurs. Je m'en voulais de lui imposer cela, même en sachant que je n'aurais de toute façon pas pu l'empêcher de me suivre. Je suppose que c'est ça qu'on appelle l'Amour…
Je pris la décision soudaine de l'emmener loin, très loin, le plus loin possible… Je me levai brusquement faisant chuter une fois de plus Sélène qui s'était endormie. Elle se redressa tremblante, me regarda d'un air incrédule alors que je prenais Draco dans mes bras avec précaution. Je répondis presque inconsciemment à sa question muette.
- On s'en va d'ici, maintenant.
Elle acquiesça avec un peu trop d'enthousiasme et nous partîmes, courant presque, tentant de retrouver notre chemin à travers le dédale des égouts. Draco reprit conscience juste avant que nous arrivions à la sortie. Il poussa un léger cri puis commença à se débattre, à tel point que je fus obligé de le poser à terre. Je le berçai doucement durant quelques minutes, le temps qu'il se calme. Dès que je le sentis un peu plus détendu, je le traînai sans ménagement vers l'échelle. Il n'opposa aucune résistance et, bientôt, nous retrouvâmes avec joie l'air frais de la forêt, déjà éclairée par la douce lueur de l'aube naissante. Sélène me regarda, l'air paniqué. Je compris qu'il nous restait trop peu de temps. Au diable nos affaires, l'important était de mettre le plus de distance possible entre nous et cet endroit, avant qu'on ne remarque notre absence. Je me mis à marcher d'un pas résolu vers la profondeur rassurante des bois, mais quelqu'un me retint par le bras. Je me retournai pour voir Draco secouer mollement la tête.
- Pas par là, ils nous tueront…
Je ne voyais pas où il voulait en venir. Nous n'avions plus le temps. Sélène me tirait dans l'autre sens, complètement terrorisée. J'essayai de la suivre, mais Draco resserra sa prise.
- Pas par là.
Sa voix s'était faite plus cassante, plus autoritaire. Je tentai de le raisonner.
- Ecoute mon cœur, on ne peut pas rester là. Tu as bien vu que…
- Je ne retournerai pas là-bas ! Jamais !
C'était Sélène qui venait de hurler. Elle semblait au bord de la crise de nerfs. Draco la fusilla du regard.
- Putain mais réveillez-vous tous les deux ! Ils nous retrouveront quoi qu'on fasse, où qu'on aille ! Et puis, même si on s'enfuyait, on irait où ? On reviendrait à Poudlard la queue entre les jambes, pas plus avancés qu'avant sur la manière de vaincre Voldemort ? De toute manière, Dumbledore nous renverrait ici en moins de temps qu'il ne faut pour le dire ! On se cacherait ? Nous n'en avons pas le droit, puisqu'on a décidé pour nous que nous étions –surtout toi Harry- les seuls espoirs du monde sorcier, du monde tout court d'ailleurs.
- Qu'est-ce que… tu veux qu'on fasse alors ? demanda Sélène.
- On retourne au camp, on va prendre un douche pour enlever cette odeur dégoûtante et ensuite on ira déjeuner…
- Comme si de rien était ?
Draco détourna les yeux et partit en direction du camp sans répondre. Sélène me fixa alors intensément, cherchant un soutien quelconque. Mais j'avais déjà prit ma décision. Je ne pouvais raisonnablement pas laisser l'homme que j'aimais seul dans ce lieu sordide ; alors j'allais le suivre, sans penser aux conséquences et surtout, sachant pertinemment qu'il avait parfaitement raison et que c'était, paradoxalement, notre seule et unique chance de nous en sortir, même si cela voulait dire souffrir.
Je pris une grande inspiration et partis à sa suite. J'entendis un soupir désespéré derrière moi mais ne me retournai pas. Sélène vint s'accrocher à moi. Je m'attendais à ce qu'elle m'empêche encore une fois d'avancer et m'apprêtai à me dégager, lorsqu'elle me sourit. Pas un grand sourire bien sûr, mais un sourire qui signifiait qu'elle resterait malgré tout, et c'était déjà beaucoup.
Nous marchâmes en silence jusqu'au dortoir, sans croiser personne, heureusement. A l'intérieur, nous trouvâmes Draco allongé sur mon lit, le regard dans le vague. Il sembla surpris de nous voir.
- J'ai vraiment cru que vous étiez partis…
- On t'aurait pas laissé ici tout seul… dit Sélène en baissant les yeux.
- Tu a failli pourtant… répondit-il froidement.
- Je sais… Mais j'avais peur.
- C'est vrai que ce qu'on a vu en-bas était vraiment… je ne peux même pas dire comment c'était… Mais j'ai l'intuition qu'on verra bien pire dans pas longtemps alors…
- Je sais Dray, c'est pas ça…
- C'est quoi alors ? demandai-je, étonné.
- Eh bien… C'est que… j'ai peur d'y prendre goût.
- Pardon ! m'exclamai-je, pas certain d'avoir bien entendu.
- Ce que je veux dire, reprit-elle, c'est qu'un jour ou l'autre, si on reste ici, on prendra sûrement plaisir à faire ce genre de choses. Ce que je veux dire, c'est qu'un jour ou l'autre, on rira de voir quelqu'un agoniser lentement devant nous. Ce que je veux dire, c'est que l'odeur de la mort ne nous dégoûtera plus, vu que nous la porterons sur nous chaque jour, et qu'aucun parfum ne pourra plus la cacher, du moins pas à nous-mêmes. Ce que je veux dire, c'est que même si on parvient par un quelconque miracle à vaincre Voldinou et qu'on s'en sort vivants, on garderait à jamais le goût de tuer et on ne pourra pas s'en empêcher ; peut-être qu'on tuera des gens innocents, juste par qu'on en aura besoin.
Elle marqua une pause.
- Oui Draco, oui j'ai peur. Mais je n'ai pas peur de finir sur un des murs de cette pièce. Non, j'ai peur d'être celle qui empaillera et clouera sur ce mur celui qui n'aura pas eu la chance de survivre…
Un long blanc suivit son monologue, laissant à chacun la possibilité de plonger dans ses pensées. Je comprenais pour ma part très bien ce qu'elle entendait par là. Le « Oui, mais… Et après ? » faisait partie de mes réflexions quotidiennes depuis mes onze ans. Etre un héros, oui, vaincre Voldemort, certes, mais que faire ensuite ? J'avais appris à vivre avec mais mes compagnons apparemment pas. Et là, je n'ai jamais su pourquoi, la réponse m'a frappé, et m'a parut tellement évidente que je m'étonnai de ne pas y avoir songé avant.
- La promesse… dis-je doucement.
- Quoi ? demanda Sélène, déconcertée.
- Les uns veilleront sur l'amour des autres… C'est bien ce qu'on s'était promis, non ?
- Je ne vois pas où tu veux en venir Harry… objecta Draco.
- Aujourd'hui mon cœur, même avec ce qui nous était arrivé, tu as su garder la tête froide et nous conduire sur le bon chemin. Tu as su rester calme et en quelque sorte, tu as veillé sur nous. Alors, on va continuer sur cette voie, durant tout le temps où nous resterons dans ce camp de malheur, et même après, et même si on détruit Voldy, et même si on survit. Parce que même dans ce cas là, si on reste ensemble, on aura toujours notre amour pour nous guider et on utilisera ça pour nous en sortir. Et on fera tout pour nous en sortir, parce qu'après cette putain de guerre, je veux fonder cette famille que j'ai jamais eue, je veux acheter une putain de maison où je vivrai avec toi Dray et avec trois gosses, qu'on appellera Nathaniel, Blanche et Chloé, je veux que tu sois leur marraine Lenny, et je veux que rapidement tu te dégotes l'homme de ta vie avec qui tu auras toi aussi une tonne de bambins braillards qui joueront avec les nôtres au Quidditch dans le jardin ! Bref, je veux qu'on soit heureux parce que merde ! je pense qu'on l'aura mérité ! (nda : Vous avez vraiment cru que j'allais sombrer dans la guimauve, allez avouez ! lol) Alors, vous allez me jurer que vous allez vous battre, parce que sinon ça va très mal finir !
- Avec un discours pareil 'Ry, je vois pas bien comment on pourrait faire autrement ! dit Sélène en souriant jusqu'aux oreilles. Allez, ajouta-t-elle en levant la main droite, je le jure.
Draco la regarda sans comprendre. Elle se retint difficilement de rire.
- Dis juste : Je le jure, ça ira…
Je le jure ! dit-il.
Sélène regarda à sa montre.
- Bon, sur ces bonnes paroles, je vous signale qu'il est déjà 6h45, qu'on a pas pris notre douche et que le p'tit déj' est à 7 heures pétantes ! En résumé, faudrait voir à se grouiller…
- Draco et moi on va se doucher ensemble, ça ira plus vite ! dis-je.
- Comment joindre l'utile à l'agréable, par Harry Potter, se moqua Sélène. C'est d'accord, mais pas le temps pour les câlins, ok ?
Une ombre passa dans les yeux de Draco.
- Je crois pas vraiment que ce soit le moment… dit-il.
Et il partit dans la salle de bain. Sélène m'interrogea du regard et je haussai les épaules avant de sortir à mon tour. Arrivé dans la salle de bain, j'avisai Draco et m'approchai de lui. Mais, avant que j'ai pu dire un seul mot, il fit un vague signe de la main, signe qu'il ne voulait pas en parler pour l'instant. Je n'insistai pas, sachant pertinemment qu'il serait vain d'essayer de le forcer. Nous prîmes rapidement notre douche, puis attendîmes quelques minutes que Sélène prenne la sienne. 6h56. Nous partîmes en courant comme des dératés, ne voulant même pas imaginer ce qu'il pourrait nous arriver si nous avions le malheur d'arriver en retard. Nous arrivâmes devant la porte du réfectoire. 6h59. Bien. Après un instant d'hésitation, nous entrâmes. Encore une fois, un silence complet. Je sentis Sélène se raidir brusquement à mes côtés. Je vis le directeur nous faire signe de nous asseoir, ce que nous fîmes sans discuter. Il se leva.
- Mes enfants, dit-il, comme vous le savez tous, hier, votre bien aimé professeur, Christian Troy, a été victime d'un regrettable… accident. Je voudrais observer une minute de silence en son honneur.
Nous observâmes donc une minute de silence. Personne ne releva le fait qu'il semblait avoir oublier jusqu'à l'existence de Douschka.
- Bien. Cela étant fait, je voudrais vous demander encore une seconde d'attention. Je tiens à vous présenter celui qui remplacera votre ancien professeur pour le reste de l'année. Mes enfants, Mr Heero Daisuki (nda : on se doute que ce Heero ne sera pas un ange, donc c'est une sorte de jeu de mots car Daisuki, veut dire quelque chose comme je t'aime en japonais –par pitié que quelqu'un me le dise si je me trompe parce que je suis pas sûr du tout).
En voyant le dénommé Heero, je compris immédiatement ce qui avait mis Sélène mal à l'aise…
HICHICHICHICHICHICHICHICHICHICHICHICHICHIC
Oui, je sais, la sadicité est chez moi un caractère très important de la personnalité, mais avouez quand même que le suspense est moins intolérable que la dernière fois non ? lol !
Bon, je tiens quand même à préciser que tout ceci n'était qu'une mise en bouche, le véritable entraînement ne commence (enfin) que dans le prochain chapitre, donc accrochez-vous, je sais pas encore trop ce que je vais faire, mais je ne vais pas les épargner, ça c'est clair…
