Bonjour! Voici la suite de Promise à un Serpentard.
Disclaimer : Tout est à J.K. Rowling sauf la famille Liam.
3 jours plus tard, Cassandre, assise à son bureau dans sa chambre, était en train de terminer sa lettre à Manec pour lui résumer la situation dans laquelle elle était plongée jusqu'au cou quand elle entendit quelqu'un cogner faiblement sur la porte.
- Entrez, dit-elle sur un ton absent.
S'attendant à entendre entrer un des deux elfes ou son père qui viendrait pour s'excuser, elle fut surprise de voir Elenia et Circé s'avancer dans sa chambre. Elle se leva aussitôt. Elle n'était pas sortie de sa chambre, ou presque dans les derniers jours et avait prit tous ses repas dans sa chambre pour montrer à son père qu'elle n'était pas d'accord avec le changement d'école hâtif qu'on lui imposait. Lucius n'était pas venu la chercher pour leurs promenades habituelles et elle ne l'avait revu que par la fenêtre de sa chambre en train de marcher dans les jardins, silencieux. Pas plus de nouvelles du côté de son frère qui était parti chez un ami en Angleterre et qui ne reviendrait que pour la soirée qui aurait lieu 3 jours plus tard.
- Bonjour! Je ne m'attendais pas à votre visite. Que puis-je pour vous?
Elenia, visiblement forcée d'être là par son mari, tenta de me faire un sourire mais ce fut plutôt un rictus qui étira ses lèvres. La jeune Liam en sentit des frissons lui grimper le long du dos.
- Pour nous? Rien… Nous venions vous chercher faire quelques emplettes pour la soirée. Après avoir vu vos « robes », je crois qu'il vous faut quelque chose de plus approprié pour la soirée que votre père organise.
-Ah bon? Et bien, merci de votre gentillesse mais mes « robes » vont me suffire largement. Y a t'il autre chose, dit-elle sur un ton sarcastique.
- Je crois sincèrement que vous devriez nous accompagner. Mais si cela va contre volonté, nous comprenons, dit Elenia sur un ton qui laissait entendre qu'elle était plutôt soulagée de ne pas être accompagnée par cette petite arrogante.
Elle les vit sortir avec soulagement et se rassit pour terminer sa lettre, mais dès qu'elle trempa sa plume dans l'encrier, trois coups fortement donnés à la porte la firent sursauter. Cette fois-ci, décidée à ne pas se laisser surprendre, elle se leva et alla ouvrir la porte. Estomaquée, elle observa la personne qui se tenait dans le corridor : très grand, des cheveux bruns foncés, des yeux turquoises, un sourire moqueur : Manec! Il recula sous le choc du saut que sa meilleure amie fit pour se blottir dans ses bras et il éclata de rire en répondant à son étreinte. Après quelques secondes, elle recula et l'observa sérieusement.
-J'espère que je t'ai manqué, dit-elle sur un ton sévère.
Il fit mine de réfléchir.
-Et bien, tu sais…
Voyant l'air offusqué de sa meilleure amie, il lui fit son plus beau sourire.
- Plus que tu ne pourrais l'imaginer.
Elle retomba dans ses bras en riant légèrement. Elle le fit ensuite entrer dans sa chambre. Elle n'avait pas remarqué que, accoté sur son cadre de porte, Lucius avait tout observé et avait remarqué la lueur dans les yeux du grand Français quelque chose de trop : l'amour.
Après lui avoir parlé de la Chine pendant près de 2 heures, il finit par lui poser la fameuse question :
- Et toi? Quoi de neuf?
Elle le regarda en soupirant légèrement.
- Premièrement, je suis en froid avec Tristan…
-Tu t'es enfin décidée à lui tenir tête et à lui dire que tu existais, dit-il en haussant un sourcil.
Elle ne crut pas nécessaire de lui répondre et continua son énumération.
- Deuxièmement, je ne parle plus avec père, troisièmement, je ne retournerai pas à Beauxbâtons, et, pour finir, je vais me marier avec un inconnu.
Les yeux de Manec s'était agrandis au fur et à mesure qu'elle avait exposé les nouveautés du mois et il réagit vivement quand il comprit la dernière partie.
-Quoi? Quel inconnu?
-Lucius Malefoy…
-Et tu ne reviens pas à Beauxbâtons?
Il semblait abasourdi.
-Mais ton père insistai tellement pour que tu marches sur les pas de ta mère et les « coutumes » et tout…
-Je sais! Mais bon… Tu sais avec les attaques qui ont eues lieu en Angleterre, mon père commence à être nerveux et puis, tu sais, être la fille d'un ministre me place dans une situation délicate politiquement car, si je venais à être kidnapper cela ferait beaucoup de remous politiquement parlant et je crois qu'il préfère me savoir en sécurité, à Poudlard.
-Mais Poudlard est si…Rustique à comparé Beauxbâtons!
-Manec! Tu n'as jamais été à Poudlard…
-Je suis au courant! J'essaie de trouver des arguments pour que tu restes…
-Et la seule chose que tu as trouvé c'est rustique?
Elle éclata de rire en voyant le regard penaud du grand brun. Elle reprit vite son sérieux.
-Rien de ce que l'on trouvera ne pourra faire changer mon père d'idée.
Manec la regarda, affligé. Au même moment, comme pour appuyer ce qu'elle venait de dire, un hibou Grand-Duc entra par la fenêtre ouverte et déposa une lettre épaisse sur les genoux de Cassandre et ressortit aussi vite qu'il était entré. L'écriture verte attira immédiatement le regard de la Française.
-Poudlard…
Elle manqua le regard désespéré de Manec.
Cassandre était en train de se faire coiffer pour la soirée par Mana quand elle se prit à observer sa chambre, la pile de livre demandée par Poudlard qu'elle était allée chercher avec Manec, qui était partit la veille, obligé par son père de rentrer chez lui pour se préparer à la rentrée, à Paris sur le Sentier-des-Mirages, l'endroit numéro 1 de France pour acheter des articles magiques, sa nouvelle robe de soirée commandée par son père de chez Chic Sorcière pour tenter de se faire pardonner son injustice, la fenêtre ouverte par laquelle elle voyait le jardin, décoré en l'occasion de la soirée, remplis des connaissances de son père et de Warner qui discutaient aux lueurs des fées qui souriaient aux passant. Mana finit rapidement de la coiffer et partit aider Twix à la cuisine. La Française se vêtit de la longue robe bleue de chez Chic Sorcière en satin et se regarda dans le miroir. Elle avait l'air beaucoup plus vieille ainsi vêtue et elle n'était pas sure d'apprécier. Ses longs cheveux avaient été frisés en de grosses boucles et retenus par deux barrettes d'un bleu royal qui brillaient lorsqu'elles étaient traversées par la lumière. Elle regarda les sandales qu'elle serait obligée de mettre avec appréhension. Danser, elle n'avait rien contre, mais danser avec ces échasses : ça non! La robe était assez longue pour que, quand l'heure serait à danser, elle puisse les lancer dans un buisson sans que personne ne s'aperçoive de ses pieds nus. Elle se remit une touche de rouge à lèvres et sortit de sa chambre. En haut des escaliers, son père la regarda arriver avec un petit sourire appréciateur.
-Tu me fais penser à ta mère habillée comme ça, dit-il sur un ton songeur.
Il lui tendit le bras qu'elle attrapa avec soulagement pour l'aider à descendre les escaliers. Décidément, les talons hauts n'avaient pas été créés pour elle. Ils sortirent dans la véranda et, lorsqu'ils atteignirent les lieux de réjouissances, tout le monde arrêta de parler en l'apercevant. Surprise par tout l'intérêt que les gens lui témoignaient, elle se rapprocha de son père cherchant une protection. Ce dernier lui pressa le bras en souriant à la centaine de personnes qui étaient là et, d'une petite poussé dans le dos, il la fit avancer seule dans la foule qui n'avait pas recommencée à parler.
-On dirait Morgane…, entendit-elle dans la foule.
Morgane était sa mère. Lentement, pendant qu'elle se dirigeait vers une le jardin pour échapper aux regards, l'attroupement commença à se désintéressé d'elle et le bourdonnement des conversations recommença. Elle réussi à s'enfuir et, soulagée, elle s'enfonça dans le boisé qui bordait le jardin principal où avait lieux la fête.
Sans savoir pourquoi, elle eut envie que Lucius soit à ces côtés et elle marchait depuis bien deux minutes en imaginant toute sortes de manières pour lui demander subtilement de danser avec elle sans avoir l'air d'une désespérée quand elle entendit les bruits de deux personnes en train de se disputer qui se rapprochaient. Curieuse, elle décida de se dissimuler derrière un tronc d'arbre énorme pour écouter. Soudain, les deux jeunes gens qui étaient la source de la dispute arrivèrent et elle put les voir sans qu'ils ne le sachent et vit alors Lucius, beau comme jamais dans une robe de soirée verte. Son regard se détacha du visage du jeune homme de ses pensés et s'accrocha à celui de la jeune fille qui l'accompagnait. Elle était belle à en couper le souffle. Une longue chevelure lisse d'un blond si brillant qu'on l'aurait crue entourée d'une aura. De grands yeux bleus, une superbe bouche, une robe dans les mêmes teintes que celle de Lucius qui la regardait comme jamais il n'avait regardé Cassandre. Pour changer ses idées, elle décida d'écouter leur conversation.
- Tu n'aurais jamais dû venir, Narcissa.
Il avait l'air énervé contre la belle ce qui fit naître une vague d'espoir dans la poitrine de Cassandre.
-Lucius… Je ne pouvais pas m'en empêcher! Je veux voir de quoi cette garce l'air, dit-elle sur un ton insolent.
-Cette garce est la femme qui partagera ma vie…
-Oh! Lucius… ne dit pas des choses comme ça! Je t'aime! On fera bien changer ton père d'idée…
-Narcissa… Tu sais que je déteste quand tu deviens collante! C'est pathétique!
La jeune fille s'arrêta de marcher et le regarda, les yeux pleins de larmes.
-Je suis pathétique de t'aimer autant? Elle doit être fichtrement riche pour que tu agisses comme ça avec moi…
-Ça n'a pas d'importance! Je t'ai demandé de rester chez toi en attendant que je te contacte! Tu me mets en danger en venant jusqu'ici.
Il lui tourna le dos faisant face à l'arbre d'où Cassandre l'observait. Elle voyait l'air contrarié de son visage. Narcissa s'approcha légèrement de lui et passa ses bras autour du torse du jeune homme en minaudant quelque chose à son oreille qui fit sourire le blond.
Cassandre sentit quelque chose lui étreindre le cœur. Elle regarda par terre, les yeux secs malgré l'envie démentielle qu'elle avait de pleurer. Elle tourna les talons et s'éloigna en direction de son endroit favoris de la propriété pour réfléchir : la roseraie de sa mère. Dès qu'elle l'atteignit, elle s'assit sur son banc préféré et regarda dans le vide. Elle se sentait trahie à un point inimaginable.
Et dire que j'ai crié après Tristan pour lui… Les hommes sont tous des Véracrasses sans cervelles!
Elle soupira et leva les yeux. Quelqu'un l'observait assis sur le banc en face d'elle. Elle ne l'avait pas entendue arriver et, étrangement, c'était la première fois qu'elle le voyait. Il était grand, portait une robe rouge, avait à peu près son âge, et ce qui attira le plus l'attention de la jeune fille fut sa chevelure d'ébène qui était si décoiffée qu'on aurait cru qu'une tornade venait de lui passer sur la tête. Il la regardait de ses yeux noisette cachés derrière ses lunettes avec un air blagueur.
-À ce que je vois, je ne suis pas le seul à fuir les réjouissances, dit-il sur un ton perspicace.
-Effectivement…
-Je ne t'ai jamais vu! Quel est ton nom?
-Cassandre… et le tien?
Mais il n'eut pas le temps de répondre car quelqu'un le fit pour lui.
-James Potter, Gryffondor et idiot national, dit une voix connue de Cassandre.
La silhouette de Lucius se détacha du muret couvert de roses rouge et s'avança jusqu'entre les deux fuyards.
-Malefoy! Et qu'est-ce que sa majesté Serpentardesque fait dans le coin, demanda-t-il sur un ton faussement gracieux.
-Je cherche ma fiancée.
-Je ne vois personne qui corresponde à la description ici alors si tu voulais bien nous laisser discuter et aller chercher Narcissa ailleurs!
-Ma fiancée, c'est elle.
Il fit un signe de tête dans la direction de Cassandre qui regarda par terre.
-Ah! C'est pour ça que tu fuyais? Et bien tu as parfaitement raison, lui dit-il en lui souriant.
Lucius sortit sa baguette et la pointa sous le nez du jeune Potter qui se leva, goguenard.
-Tu crois que c'est une bonne idée de me brandir ça à la figure, Lulu? Moi, si j'étais toi, je tenterai de me faire discret… Avec toutes ses rumeurs sur tes allégeances mal placées…
Cassandre décida de se lever à ce moment là, horrifié de l'attitude agressive des deux jeunes hommes.
-Mais c'est assez! Vous êtes tous comme ça les anglais? Parce que si oui, ça va être une partie de plaisir Poudlard!
Elle les regarda avec dédain et s'en alla rapidement. Elle était presque arrivée au lieu de la fête où les gens avaient commencés à danser quand elle sentit quelqu'un l'attraper par la taille et la retourner. C'était Lucius.
-Désolé pour ça, Cassandre… Mais bon! Il n'y a pas que des gentlemen en Angleterre et c'est bien que tu…
Elle le repoussa.
-Je te ferais remarquer que c'est toi qui avais ta baguette à moins de 5 centimètres de son visage.
Il ne releva pas la provocation et lui fit même un sourire charmeur.
-Que veux-tu… Certaine fois on ne peut que perdre son sang-froid.
Il remarqua alors son apparence. Son attitude changea du tout au tout et il la regarda dans les yeux.
-Tu es très belle… Je suis désolé. J'aurais dû me retenir devant lui. Tu ne mérites pas un mari qui soit violent. Tu me pardonnes si je t'emmène danser?
Elle n'eut pas le temps de lui répondre car il attrapa sa main et la remorqua jusqu'à la piste où il l'entraîna dans une valse sorcière. Lorsqu'il fut temps d'échanger de partenaire, elle se retrouva avec son frère qui lui sourit froidement.
-Tristan! Je suis désolée, tu avais raison pour…
Elle n'eut pas le temps de terminer car elle devait encore changer de partenaire. Cette fois-ci, elle n'eut plus le courage de continuer à danser et elle décida de planter là le pauvre garçon qui dut continuer seul. Elle entra rapidement dans le château et se dirigea prestement vers la bibliothèque dont elle ferma la porte après y être entrée. Elle pensait être seule, mais se trompait. Un homme était assis dans son fauteuil préféré en train de lire une bande-dessinée. Il était grand, mince, une longue barbe Auburn parsemé de blancs tombait sur sa robe et il portait des lunettes en forme de demi-lunes. Il leva les yeux vers elle quand il l'entendit entrer.
-Bonjour, Cassandre.
-Euh… Bonjour.
-Mon nom est Albus Dumbledore. Je ne crois pas que nous nous soyons rencontrés n'est-ce pas?
-Non. Enfin… pas que je me rappelle. Est-ce que je peux faire quelque chose pour vous?
Il la regarda en souriant. Elle se rappela alors avoir lu sur sa lettre d'admission qu'Albus Dumbledore était le Directeur de sa nouvelle école.
-Si, tu pourrais aller faire tes bagages. Je dois te ramener ce soir à Poudlard pour te répartir et te faire visiter demain avant que tes camarades de classe n'arrivent.
-Euh… D'accord… Je vais aller prévenir mon père.
-Vas-y, je t'attends ici. Je dois terminer ceci (dit-il en brandissant la bande-dessinée). Ne prends pas trop de temps.
Cassandre, intriguée par cet homme étrange, décida de monter à sa chambre où Twix était déjà en train de terminer sa valise. Elle le laissa faire et redescendit dans le salon après avoir perçue la voix de son père. Elle ouvrit la porte sans frapper et elle surprit son père avec un grand homme qui aurait pu être très beau si ce n'était de ses yeux rouges. Elle sursauta en le voyant.
-Cassandre, sors d'ici, dit-il brusquement en se mettant entre l'homme aux yeux rouges et elle, le cachant ainsi de sa vue.
-Mais père, j'étais seulement venue vous dire que je pars et que…
-Cassandre, SORS.
Elle sortit, le cœur battant à tout rompre. Mais qu'est-ce qu'ils avaient tous ce soir à être étrange comme ça? Elle intercepta Twix qui faisait flotter ses bagages jusque dans l'entrée. Elle lui dit au revoir et lui demanda de saluer Mana de sa part. Elle entra dans la bibliothèque ou le Professeur était en train de faire un feu avec sa baguette. IL la regarda en souriant. Il lui tendit le sac de poudre de cheminette qu'il venait de sortir de sa cape.
-Nous allons dans mon bureau.
Elle prit la poudre argentée dans sa main et le lança dans la cheminée où elle pénétra.
-Le bureau d'Albus Dumbledore.
Elle n'eut le temps que de regarder la pièce quelques secondes et elle se sentit projeter dans le bureau du Directeur. Elle sortit de la cheminée et marcha un peu dans l'immense bureau. Elle observa les tableaux et alla à la fenêtre d'où elle aperçut les montagnes et le lac.
-Poudlard, murmura-t-elle.
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Éloïse : Salut! Merci beaucoup pour ta review!
Arianne : Merci Arianne! Je vais faire ce que je peux pour que tu aimes mes autres idées :P!
Clochette : Bonjour Clochette! J'adore tes reviews! Merci pour lire mon ma fic et j'espère que tu vas aimer le 4e chapitre!
Yumi Evans : Salut! Bon… pour ce qui est de la maison où elle va aller, tu verras dans le prochain chapitre La répartition. J'espère que tu vas aimer le reste.
Merci beaucoup pour vos reviews! Je vais remettre un minimum de reviews et je le place à 16 reviews!
