J'ai tant rêvé de toi...

Hermione sentit le doux soleil de septembre réchauffer doucement sa peau. Elle ouvrit un oeil, puis l'autre. Elle soupira de contentement : on était samedi ! Quel bonheur ! Pas de cours !

Elle était allongée sur le ventre et elle avait un bras de Sirius sur son dos, l'empêchant de faire tout mouvement sans le réveiller. Elle décida néanmoins de tenter quelque chose. Elle se mit à onduler doucement des hanches pour ressortir du lit à son côté inverse. Elle se tortilla doucement et passa sous le bras de Sirius. Elle continua ainsi, mais au moment de ressortir de l'autre côté du lit, elle remarqua que Sirius s'était réveillé et qu'il la regardait, perplexe.

Sirius : Tu cherches un trésor sous les draps ?

Sirius afficha un air amusé devant l'air gêné d'Hermione.

Hermione : Non, j'essayais de sortir du lit sans te réveiller...

Hermione se mit donc à ramper dans l'autre sens et elle se remit à côté de Sirius qui était maintenant allongé sur le dos.

Sirius : En rampant ?

Hermione : Bah oui, comme ça je serais ressortie de l'autre côté du lit et je me serais remise dans le lit après...

Sirius avait toujours un sourire sur son visage. Elle était très mignonne avec ses explications de petite fille. Il se pencha sur le côté et lui déposa un léger baiser sur les lèvres.

Utilisant ses coudes, elle se retrouva au même niveau que lui et elle passa sa main sur son torse, machinalement. Elle commença à faire glisser sa main un peu plus bas, un sourire taquin sur le visage. Avec un autre sourire provocant, elle fit disparaître sa main sous le drap, tirant un gémissement de Sirius. Elle fit son chemin jusqu'à son sexe et elle commença à le caresser.

Hermione : En forme dès le matin à ce que je vois...

Sirius ne lui répondit rien et se contenta de lui envoyer un sourire amusé.

Elle commença à le caresser avec plus d'insistance jusqu'à ce qu'elle sente la main de Sirius par-dessus la sienne, non pas pour l'arrêter, à sa grande surprise, mais pour lui imposer un doux mouvement de va et vient. Sirius se cambra alors que les doigts d'Hermione titillaient l'extrémité de son sexe. Hermione avait remarqué que ce petit endroit était extrêmement sensible chez Sirius et elle n'hésita pas à approfondir un peu plus ses caresses à cet endroit précis...

Elle continua son va-et-vient pendant un moment, sous les gémissements de Sirius avant qu'il ne se libère en un dernier râle de plaisir. Elle sentit, encore une fois, le sperme de son amant contre son corps et sur ses draps. En un mouvement de baguette, elle fit tout disparaître.

Elle remonta un peu plus pour être au niveau de sa bouche et l'embrassa doucement, leurs langues se rencontrant avec plaisir.

Sirius : Je peux utiliser ta salle de bain ?

Hermione : Oui, fais seulement attention à ne pas rencontrer l'autre Préfet.

Sirius : D'accord...

Sirius se dépêtra des draps et sortit du lit. Hermione le regarda et rougit, il n'avait vraiment aucun problème avec sa nudité... Il disparut dans la salle de bain, laissant à Hermione le loisir d'admirer encore une fois ses fesses bien bâties.

Quelques secondes après, Hermione entendit l'eau marteler le sol de la douche. Elle s'allongea en plein milieu de son lit deux places et écarta au maximum ses bras et ses jambes dans un mouvement de détente. Elle adorait sentir les draps sur sa peau nue. Elle fixa le plafond et sans même s'en rendre compte ses yeux se fermèrent et le sommeil l'emporta dans ses limbes mystérieuses.

Sirius ressortit de la salle de bain, uniquement vêtu d'un caleçon noir, son torse encore sillonné par l'eau de la douche qu'il venait de prendre. Un sourire amusé vint se poser sur son visage lorsqu'il vit Hermione, allongée en plein milieu du lit, en train de dormir et surtout...totalement nue. Il la regarda quelques instants, admirant sa nudité.

Il monta sur le lit et se positionna sur elle, ne l'écrasant pas sous son poids. Il approcha de son visage et passa sa langue sur la lèvre inférieure d'Hermione. N'écoutant que son instinct, celle-ci entrouvrit la bouche ce dont Sirius profita à son aise pour l'embrasser avec plus de passion. Elle était maintenant parfaitement réveillée et elle avait noué ses bras autour du cou de Sirius, le pressant plus fortement contre elle.

Hermione : Tu es mouillé...

Sirius : Et on dit que tu es l'élève la plus brillante de cette école !

Il se sépara d'elle et lui envoya un sourire amusé. Elle s'assit sur le lit et s'enveloppa du drap.

Hermione : Je vais aller prendre ma douche.

Sirius s'avança dangereusement vers elle et l'allongea sur le lit, se positionnant au-dessus pour l'empêcher de s'en aller.

Sirius : Je trouve que tu es très bien dans cette...tenue !

Hermione : Et tu n'as pas autre chose à faire que de persécuter ta pauvre élève ?

Sirius : Je pense que te persécuter est une activité très agréable !

Hermione lui sourit et il la laissa finalement se lever. Toujours enroulée dans son drap, elle se dirigea vers la salle de bain. Sirius, lui, était en train de s'habiller.

Sirius : Je te retrouve au petit-déjeuner...

Hermione : Ok, garde-moi une place à côté de toi !

Et elle ferma la porte de la salle de bain.

Ginny était en train de parler énergiquement à Harry et Ron quand Sirius entra dans la Grande Salle. Il se dirigea vers la table où ils étaient assis, mais Ginny ne s'en aperçu même pas tant elle était dans sa conversation.

Ron : Mais enfin, Ginny, qu'est ce que tu as avec Tonks ? Ça fait trois heures que tu nous parles d'elle !

Ginny : Mais tu n'as rien écouté de ce que je t'ai dit ! C'est son anniversaire aujourd'hui ! Elle a 25 ans, il faudrait que ça se fête !

Ron : Ginny, je ne pense pas que ce soit le moment de faire fête pour Tonks...

Sirius arriva sur ces entre faits.

Sirius : Qui parle de ma cousine préférée ?

Harry : Ginny nous disait que c'était l'anniversaire de Tonks aujourd'hui !

Sirius : Oui, je sais, j'ai prévu une petite soirée pour elle !

Le visage de Ginny s'éclaira et elle eut un sourire victorieux ressemblant étrangement à celui d'Hermione quand elle prouvait à Ron et Harry qu'ils avaient tort.

Ginny : Merci, Sirius ! J'avais la même idée, mais l'abruti qui me sert de frère trouvait que ce n'est pas le bon moment...

Sirius : On a 25 ans qu'une fois et je compte bien à ce que Tonks en profite !

Harry : Et où tu comptes faire cette soirée ?

Sirius : J'ai écrit à Scarlet et elle a fermé le sous-sol du " Cuir et Dentelle " pour nous. En plus, elle veut absolument de te rencontrer.

Harry : Mais...le sous-sol du " Cuir et Dentelle ", ce n'est pas une discothèque ?

Sirius : Si, "L'Aphrodisia". Et Scarlet a eu la gentillesse de nous le prêter pour une soirée !

Ginny : Génial ! On va s'éclater !

Sirius eut un sourire amusé. Il semblerait que notre petite Ginny ait un faible pour ma chère cousine...

Hermione, fit son entrée à ce moment. Habillée en moldue pour cause de week-end, elle se dirigea vers la table où ses amis se trouvaient. Elle fit la bise aux garçons, restant un peu plus longtemps sur la joue de Sirius et enlaça Ginny dans une étreinte amicale. Hermione s'assit finalement à côté de Sirius.

Hermione : Alors quoi de neuf à la table des Gryffondors ?

Ginny : Sirius prépare une fête pour Tonks !

Hermione eut un regard insistant sur Ginny à qui elle sourit d'un air malicieux.

Hermione : Une fête...voyez-vous ça... Et en quelle occasion ?

Sirius allait lui répondre, mais Ginny fut plus rapide et lui coupa presque la parole.

Ginny : C'est son anniversaire, elle a 25 ans aujourd'hui !

Hermione : Et comment tu connais sa date d'anniversaire, toi ?

Ginny : ça...juste comme ça !

Ginny eut un regard un peu gêné et Hermione décida de ne pas poursuivre sur le sujet.

Sirius : Ce soir, chez Scarlet...

Hermione : Génial, moi qui rêvais de visiter le sous-sol !

Sirius : À 21h, ce soir, dans la cour ! On se rejoint et on y va ensemble, ok ? Maintenant excusez-moi, il faut que j'aille prévenir Rémus et Tonks...

Sirius ne leur laissa pas le temps de répondre qu'il était déjà parti.

Ginny : J'ai hâte d'être à cette soirée !

Ron : Pourquoi es-tu si pressée ? La dernière fois qu'il y a eu une soirée dansante, je ne me rappelle pas que c'est ce qui t'a le plus enchantée !

Hermione : Laisse là un peu tranquille ! Si elle a envie de danser, cette fois, elle le fera, laissa la respirer ta sœur !

Ginny : Bon, j'y vais, je vais me préparer pour la fête !

Ron : Ginny, il est 10h du matin ! Tu as tout le temps pour ça !

Ginny : Oui, mais je veux vraiment être bien... à tout à l'heure !

Ginny se leva de la table et partit le coeur léger en direction de son dortoir.

Ron : Elle est bizarre en ce moment !

Hermione : Mais qu'est ce que tu vas encore t'imaginer !

Ron : Elle est tout le temps dans les nuages, elle sourit perpétuellement et puis... je sais pas, elle m'a l'air beaucoup trop excitée pour un simple anniversaire.

Hermione : Elle a juste envie de s'amuser, Ron, pourquoi tu vas toujours chercher midi à quatorze heure!

Ron allait répliquer quelque chose mais Sirius était revenu s'asseoir à leur table.

Harry : Alors ?

Sirius : Impossible de trouver Tonks, elle doit encore dormir et Rémus est d'accord ! Je vous entendait parler de Ginny.

Ron se lança dans une explication plutôt confuse du comportement récent de Ginny, pendant laquelle Harry et Hermione l'interrompirent toute les cinq minutes pour lui dire de redescendre sur terre. Celui-ci eut un sourire amusé en pensant qu'il connaissait déjà la raison de cet euphorie soudaine.

Ron : Et je pense qu'il y a un mec là-dessous !

Un sourire amusé et sarcastique se glissa sur les lèvres d'Harry.

Harry : Oui, Ron, tu as raison ! Il y a anguille sous roche !

Sirius refréna un gloussement et regarda Ron le plus sérieusement du monde, affichant un air faussement mystérieux.

Sirius : À ce rythme-là, c'est carrément baleine sous gravier !

Il regarda Ron quelque instants avant de finir, la tête dans son assiette, soulevé d'éclats de rire incontrôlables. Ron se renfrogna et regarda tour à tour Harry et Hermione qui essayait de cacher, difficilement il fallait l'avouer, un fou rire.

Ron : C'est pas drôle ! Ma soeur est sûrement avec un pervers maniaque et vous, vous rigolez !

Les trois amis furent à nouveau secoués de rire. Hermione, se dévoua et releva des yeux brillants de larmes. Elle les essuya de sa main et fit face à un Ron plutôt vexé.

Hermione : Ne soit paranoïaque, Ron ! Ta soeur n'est pas avec un pervers maniaque ! Elle veut juste s'amuser à cette soirée et paraître sous son meilleur jour !

Harry et Sirius avaient maintenant arrêté de rire et ils regardaient Hermione qui rassurait Ron.

Ron : Mouais... il n'empêche qu'elle veut sûrement plaire à quelqu'un en particulier ! Je suis sûre que c'est Rémus ! Tu lui as filé le virus des hommes vieux !

Sirius se redressa, à moitié amusé.

Sirius : Hey !

Hermione : Sirius n'est pas vieux !

Ron : Tu sais ce que je voulais dire !

Hermione : Et puis même s'il l'était, la mécanique marche encore !

Elle adressa un sourire malicieux à Sirius pendant que Ron et Harry échangeaient des regards dégoûtés.

Harry : Par pitié, pas plus de détails !

Ron : Mais qu'est ce qui vous attire, toutes, chez les hommes plus âgés ?!

Hermione : Tu veux une liste ou une réponse courte ?!

Elle lui adressa un sourire amusé.

Ron : Hermione...

Hermione : Ok, ok ! Alors attends... l'expérimentation sexuelle, la sécurité, la maturité, la culture, l'intelligence, le vécu, la gentillesse, le fait de pouvoir entrer en boîte avant l'âge...

Elle leur adressa un sourire amusé.

Harry : Et nous, on fait quoi ?

Hermione : Vieillir !

Elle leur sourit, plus amusée que jamais.

Ron : Je suis sûr que c'est Rémus !

Hermione : Ne dit pas de bêtises ! Ce n'est pas du tout le style de Ginny !

Ron : Et c'est quoi le style de Ginny !

Hermione ouvrit la bouche, ne sachant pas quoi répondre ! Elle ne pouvait pas lui répondre qu'elle les préférait avec plus de poitrine et moins d'entrejambe ! Sirius, lui, regardait Hermione, d'un air intéressé pour voir comment elle allait s'en sortir.

Hermione : Bah heu... disons qu'elle les aime un peu plus... enfin...un peu moins... Disons avec un côté féminin un peu plus développé...

Ron : Tu veux dire qu'elle aime les gay ?

Sirius se plia de rire sur sa chaise, Ron se demandant pourquoi.

Hermione : Ecoute, vas lui poser tes questions, toi-même ! Mais arrête un peu cette paranoïa !

Ron allait ajouter quelque chose, mais les hiboux arrivèrent avec vacarme dans la Grande Salle. Le hibou de la famille d'Hermione, alla se poser près de son assiette. Ron, qui avait abandonné le sujet Ginny, était maintenant en train de parler Quidditch avec Harry et Sirius.

Hermione ouvrit la lettre et commença sa lecture silencieuse :

Ma petite Hermione,

J'espère que cette lettre arrivera sans problème. Tu sais que je ne suis pas encore habituée à ce mode de communication. Si je t'écris, c'est parce que, j'ai...enfin nous avons une grande nouvelle à t'annoncer.

Je suis enceinte !

Enceinte de quelques semaines seulement ! Le médecin nous a dit que mon accouchement est prévu pour fin mai. Comme tu peux le deviner, nous comptons garder ce bébé. Je sais, c'est vraiment très surprenant et cela nous a pris de court, ton père et moi. Nous ne pensions vraiment pas avoir un deuxième enfant si tard. Malgré cela, nous sommes vraiment très heureux de cette nouvelle pour le moins inattendue et nous aimerions, ton père et moi que tu viennes ce dimanche 20 septembre à la maison. Nous donnons une petite fête pour annoncer cela à toute la famille. Nous aimerions beaucoup que tu te joignes à nous. Nous avons bien sûr écrit au Directeur qui a accepté de te laisser sortir.

Nous espérons que tu ne prendras pas cette nouvelle trop mal... Mais nous aurons l'occasion d'en discuter plus dimanche...

Avec tout notre amour (et celui du bébé !). Maman et Papa.

Hermione laissa retomber la lettre dans son assiette vide, totalement sous le choc. Sa mère, enceinte. Sa mère, enceinte d'un enfant, d'un bébé. Elle allait avoir une petite soeur ou un petit frère au mois de mai. Elle fixa le mur en face d'elle, regardant attentivement les minuscules fissures. Elle ne réalisait pas. Sa mère, enceinte. Sa mère, sa propre mère allait avoir un bébé... à 42 ans. Elle ne réalisait vraiment pas...

Sirius sembla remarquer que quelque chose n'allait pas avec Hermione. Elle avait laissé tomber sa lettre et elle semblait en état de choc, plutôt intense...

Il se rapprocha d'elle et mit une main sur sa cuisse comme pour la reconnecter à la réalité. Voyant qu'elle ne réagissait pas, il prit son visage entre ses mains et la força à le regarder. Elle sembla revenir sur terre.

Hermione : Ah...Sirius, ça va ?

Sirius : Heu...oui, mais ce serait plutôt à toi qu'on devrait demander ça ! Tu as l'air totalement choquée !

Hermione : Non, non, ça va...

Sirius : Hermione, il se passe quelque chose avec ta famille ?

Hermione : Non, enfin oui, c'est ma mère...

Sirius commença à s'inquiéter fermement. Hermione n'était pas vraiment dans son état normal.

Sirius : Il ne lui est rien arrivé de grave, rassure-moi ! Elle n'as rien ?

Hermione : Non, non, elle est en parfaite santé... Elle est...elle est...enceinte.

Hermione parlait, mais elle n'était pas présente. Elle répondait automatiquement aux questions de Sirius. Elle était perdue dans ses pensées notamment à tous les changements que ce bébé allait faire apparaître dans leur vie.

Sirius, lui, était un peu surpris. C'est vrai que c'était un peu inattendu...un deuxième enfant, 18 ans après le premier. Sirius caressa doucement la joue d'Hermione ce qui la fit redescendre de son nuage.

Sirius : Enceinte ? Et bien, c'est plutôt une bonne nouvelle, non ?

Hermione cligna des yeux et soudain un sourire apparut sur son visage et elle sembla radieuse.

Hermione : Enceinte ! Ma mère est enceinte ! Mon dieu, je vais être grande soeur !

Sirius eut un sourire amusé.

Sirius : Oui, c'est logique ! Ca va, tu tiens le choc ?

Hermione : C'est génial ! Je suis contente ! Enfin, un peu surprise, mais ma mère semble si contente !

Elle sauta dans les bras de Sirius et l'enlaça tendrement. Il plaça ses mains sur sa taille et la pressa un peu plus près, sous le regard médusé des autres élèves.

Hermione : Je n'arrive pas à y croire ! Enceinte ! C'est...waow !

Les autres élèves de la table Gryffondors se retournèrent vers Hermione. Harry et Ron la regardèrent presque aussi médusés que le reste de la table.

Harry : Qui est enceinte, Hermione ?

Harry avait pris une couleur fantomatique pendant que Ron semblait en état de choc tout comme Hermione quelques instants auparavant.

Hermione : Ma mère, ma mère est enceinte ! Je vais avoir un p'tit frère ou une p'tite soeur ! Je vais pouvoir câliner et pouponner !!!

Elle sembla voir le soulagement s'inscrire sur le visage de ses deux meilleurs amis.

Hermione : Attendez, vous ne pensiez quand même pas que c'était moi qui était enceinte, si ?

Harry : Disons que ça m'a traversé l'esprit, quelques secondes...

Hermione ne répondit rien et relut sa lettre encore une fois.

Ron : Elle a quel âge ta mère, Hermione ?

Hermione : 42 ans... Enceinte à 42 ans ! Je pense qu'elle-même ne l'avait même pas imaginé !

Sirius : C'est encore jeune, tu sais ! Surtout pour une femme ! Dans les familles de sangs-purs, on continuait à avoir des enfants jusqu'à ce que la femme ne soit plus en mesure le faire ! Histoire de prolonger encore plus la lignée...

Hermione : C'est quand même plus à risque pour le bébé...enfin ! Mes parents veulent que je vienne les voir demain. Ils ont envoyé une lettre à Dumbledore.

Harry : Quand tu penses qu'ils ont passé 17 ans à t'élever et que maintenant ils vont devoir tout recommencer à zéro ! Moi, ça me déprimerait !

Hermione : Bon il faut que j'y aille ! A plus tard !

Elle se leva, fit la bise à Ron et Harry et sans même s'en rendre compte, elle embrassa Sirius sur les lèvres en un court baiser. Et elle sortit.

Ginny venait de sortir de la Grande Salle et elle se précipita directement vers son dortoir. Elle était tellement excitée : une soirée dans une discothèque à la réputation plus que sulfureuse et avec Tonks ! Elle allait peut-être pouvoir tenter quelque chose... Elle se posait bon nombre de questions depuis qu'Hermione lui avait dit que Tonks n'était pas si hétérosexuelle qu'elle n'y paraissait. Il y avait donc peut-être une chance pour elle...peut-être...

C'est pour ça qu'elle avait décidé d'être sublime ! Plus belle que jamais, resplendissante, radieuse et la liste des adjectifs continuait encore...

Elle rentra dans son dortoir et s'enferma à clé, ne se souciant pas des filles qui voudraient éventuellement avoir accès à leurs affaires. Elle se déshabilla et se planta, nue, devant le miroir de la chambre. Elle se détailla. Tout ce qu'elle voyait n'était qu'une pauvre fille de 16 ans avec des formes généreuses au niveau de le poitrine et des fesses. Elle maudissait d'avoir hérité de sa mère ses formes un peu trop rondes à son goût. Même si Hermione n'arrêtait pas de lui dire qu'elle avait une magnifique poitrine et qu'elle aurait tué pour avoir d'aussi belles fesses qu'elle, elle n'arrivait pas à s'en persuader...

Hermione et elle avaient souvent eu l'occasion de se voir nues et toutes deux ne s'en formalisaient pas le moins du monde, même après qu'elle lui ait dit qu'elle était lesbienne. Ginny avait par de nombreuses fois, vu Hermione dans le plus simple appareil et la seule chose qu'elle pouvait remarquer c'était qu'Hermione n'avait vraiment rien à lui envier... Au contraire même, Hermione était plus mince qu'elle et ça faisait toute la différence entre une jolie fille...et elle !

Une bonne demi-heure avait passé et elle était encore en train de s'observer sous toutes les coutures, sous tous les profils, et elle ne trouvant vraiment pas ce qu'il y avait de bien chez elle. Elle désespérait vraiment. Trop occupée à se détailler, elle n'entendit même pas la porte qui s'ouvrait et des pas qui venaient vers elle.

Hermione : Ne pense pas ça !

Ginny se retourna brusquement et fit face à sa meilleure amie. Sa gêne sur le moment se dissipa en se rendant compte que ce n'était qu'Hermione.

Ginny : Comment tu es entré ? J'avais verrouillé la porte !

Hermione : Un sort que peu de personne connaissent !

Hermione eut un petit sourire et pensa à remercier Sirius pour son livre...très utile.

Hermione : Tu te rends compte que la plupart de tes camarades de chambres pensent que tu es en train de te livrer à une débauche solitaire ?

Ginny eut un petit sourire, puis se retourna vers la psyché qui lui faisait face pour se regarder encore.

Hermione : Tu vas finir par le casser à force de t'admirer !

Ginny : Tu as refermé la porte au moins ?

Hermione : Oui, avec un sort qu'ils ne sont pas prêt de trouver !

Hermione se planta à côté de Ginny, face au miroir et elle la regarda.

Hermione : Je t'ai dit d'arrêter de penser ce que tu es en train de penser.

Ginny : Et qu'est ce que je suis en train de penser ?

Hermione : Que tu es grosse, que tu n'es pas jolie, sans oublier que je suis plus jolie et mieux faite que toi... Ce qui est totalement n'importe quoi !

Hermione et Ginny se regardèrent et échangèrent un sourire complice et amusé.

Ginny : Tu me connais trop bien... Et puis, tu sais que j'ai raison !

Hermione : D'accord, tu veux voir, d'accord !

Hermione entreprit de se déshabiller. Elle enleva son débardeur, le faisant passer au dessus de sa tête. Elle déboutonna son jean et le laissa à ses pieds. Elle se retrouva vite en string et soutien-gorge, totalement dépareillé.

Ginny : Qu'est ce que tu fais ?

Hermione : Je compare et je te fais arrêter cette crise de paranoïa aiguë !

Elle passa les mains dans son dos et dégrafa son soutien-gorge. Elle l'enleva et le posa sur une chaise à côté. Elle passa ses mains de chaque côté de son string et le retira également, le posant avec le soutien-gorge. Hermione se planta à côté de Ginny, complètement nue, devant le miroir. Ginny, elle, affichait un sourire amusé : sa meilleure amie était officiellement devenue folle !

Hermione : Voilà, on est à égalité maintenant !

Ginny : Mais qu'est ce que tu fais ?

Hermione : Je te prouve que tu as tort !

Ginny se contenta de grogner pendant qu'Hermione souriait.

Ginny : Tu te rends compte que si quelqu'un rentre, il risque de se poser des drôles de question !

Hermione : C'est pas grave ! Ça donnera un nouveau sujet d'article à Rita Skeeter ! Et puis avant qu'ils trouvent le contre-sort...

Ginny fit un sourire et soupira.

Hermione : Allez dis-moi ce que tu vois !

Ginny : Chez toi ?

Hermione : Oui

Ginny : Je vois une jolie fille très bien faite avec une belle poitrine, un ventre plat, une taille fine et une jolie paire de fesses rondes, mais pas trop... Un canon quoi !

Hermione eut un sourire.

Hermione : Merci du compliment ! Tu veux que je te dise ce que moi je vois ?

Ginny se contenta de hocher la tête.

Hermione : Je vois une fille beaucoup trop petite avec une trop grosse poitrine qui jure énormément avec le reste de sa corpulence. Je vois des jambes trop minces et des fesses pas assez féminines.

Ginny : Arrête de dire n'importe quoi, tu es magnifiquement bien faite !

Hermione : Ça c'est ce que toi, tu vois ! Moi, je ne me vois pas du tout comme ça ! Pourtant, je le suis sûrement. Ginny, le regard que tu portes sur toi diffère totalement de celui que les autres posent sur toi. Tu es habituée à voir ton corps, à connaître ses moindres détails, ses moindres imperfections et tu te fixes dessus, c'est normal ! Mais dis-toi que les autres ne les voie pas et qu'ils ne voient en toi que ce que tout le monde voit !

Ginny : C'est-à-dire ?

Hermione : Une jeune fille bien faite avec une magnifique poitrine et des fesses à se damner ! Ginny, tu es très sensuelle et très féminine et tes formes que tu juges trop rondes ne le sont absolument pas et font fantasmer plus d'un garçon dans l'école...plus d'une fille aussi !

Ginny lui adressa un sourire amusé et enfila une robe de chambre.

Ginny : Comment tu fais ça ?

Hermione : Faire quoi ?

Ginny : Me prouver que j'ai tort

Hermione : C'est l'avantage à être un rat de bibliothèque ! J'ai beaucoup lu sur la psycho !

Ginny eut un éclat de rire, amusée.

Hermione : Tu sais, c'est vrai ce que je te disais ! Sirius ne s'est toujours pas rendue compte que j'ai une tâche de naissance à l'aine !

Ginny : Ah parce qu'il a déjà eu l'occasion de voir cette partie là ?

Hermione lui adressa un sourire amusé alors qu'elle finissait de reboutonner son jean.

Hermione : Ne change pas de sujet, veux-tu !

Hermione continua de se rhabiller et quand elle eut finit de remettre son débardeur, elle se dirigea vers la porte.

Hermione : Qu'est ce que tu comptes faire maintenant ?

Ginny : Prendre une douche et passer l'après-midi à choisir ma tenue !

Hermione sourit et elle ouvrit la porte. Hermione s'en alla et Ginny se dirigea en robe de chambre en satin vers la salle de bain.

Elle ouvrit la porte et à peine Ginny l'avait refermée qu'elle se retrouva les fesses par terre. Elle se releva, furieuse, prête à incendier la personne qui l'avait mise à terre. Elle ouvrit la bouche, mais aucun son ne sortit lorsqu'elle se rendit compte de qui était cette personne... Tonks. Elle réajusta sa robe de chambre qui s'était ouverte et se mit face à elle, plus gênée que jamais.

Ginny : Tonks ? Mais qu'est ce que tu fais ici ?

Tonks : Je...disons...que j'ai eu un petit accident avec ma propre salle de bain...

Ginny leva un sourcil, incrédule.

Ginny : Un accident ?

Tonks : J'ai... j'ai...inondé ma salle de bain...

Ginny essaya d'arrêter le début d'un fou rire. Tonks était vraiment très mignonne avec ses gaffes à répétition.

Ginny : Inondé ?

Tonks : Bah... j'ai été voir Minerva et puis je suis bien restée une demi-heure à parler avec elle... Le problème c'est que j'avais...un peu oublié que...j'avais un bain qui coulait...

Ginny laissa échapper un gloussement, amusée.

Tonks : Et puis...bah...pouf ! Tout a été inondé ! Je ne pense pas avoir jamais vu Rusard aussi énervé qu'aujourd'hui...

Ginny éclata d'un rire cristallin sous le regard gêné de Tonks.

Tonks : C'est pas drôle, Ginny ! Je suis si maladroite ! Je vais détruire le château entier avant la fin de l'année...

Ginny : Mais non, tu es juste un peu étourdie ! Et puis, voyons le bon côté des choses : tu aurais pu faire pire !

Tonks eut un léger sourire amusé.

Ginny : Au fait, joyeux anniversaire !

Tonks : Merci...mais comment tu le sais ?

Ginny afficha un air qui se voulait mystérieux.

Ginny : Je sais beaucoup de choses...

Tonks se mit à rougir furieusement. Ginny était vraiment la personne la plus gentille et la plus attentive qu'elle ait rencontrée. Le regard de Tonks se mit à errer sur le corps à peine couvert de Ginny. Tonks était sûre qu'elle était nue en dessous... Elle repensa à sa robe de chambre à moitié ouverte quand elle l'avait percutée : elle avait pu voir les délicieuses courbes de la jeune fille. Le décolleté avait été largement ouvert, laissant voir la naissance de sa poitrine avantageuse, mais pourtant celui-ci laissait une grande place à l'imagination...une trop grand place. Tonks, à ce moment, n'aurait voulu qu'une chose : pouvoir la toucher sans fins. Elle la regarda avec plus d'insistance, sans même s'en rendre compte et son regard se posa à nouveau sur sa poitrine ronde qui se soulevait au rythme de sa respiration...il faisait chaud tout d'un coup...

Ginny avait remarqué le regard insistant que Tonks était en train de porter sur elle. En un sens, il la mettait mal à l'aise, mais d'un autre côté, elle avait follement envie de provoquer un peu Tonks, de lui donner encore plus matière à fantasmer...

Ginny : Tu sais...Sirius organise une soirée en petit comité pour ton anniversaire.

Tonks : Ça m'étonne pas de lui ! Ne jamais louper une occasion de faire la fête !

Ginny et elle échangèrent un sourire complice et amusé.

Ginny : Ça va être sympa ! Je suis sûre que tu vas t'amuser !

Tonks : Je sais pas...

Ginny : Sirius aura sûrement prévu une strip-teaseuse...

Le visage de Tonks se mit à perdre toutes ses couleurs devant le regard amusé de Ginny.

Tonks : Une...une strip-teaseuse ? Pourquoi ça ?

Ginny : Détends toi ! Je rigoles ! Quoi que je pense que tu ne sois pas contre...

Tonks : Qu'est...qu'est ce que tu veux dire ?

Ginny : Tu sais bien ce que je veux dire Tonks ! Je sais que tu préfères les filles...

Tonks afficha un sourire gêné et son visage se fit plus fantomatique que jamais.

Tonks : C'est Sirius qui te l'a dit ?

Ginny : Non, personne ne me l'a dit... Tu as juste confirmé ce que je pensais...

Tonks : Ah...

Tonks avait une grande envie de s'enfoncer à six pieds sous terre. Ginny allait sûrement ne plus vouloir lui parler ou même pire. Elle ne préféra même pas imaginer ce que Ginny pensait d'elle...

Tonks : Je vais m'en aller maintenant...

Mais Ginny ne l'entendait pas ainsi et elle plaqua Tonks contre la porte de la salle de bain, la fermant à clé. Elle pressa son corps contre celui de Tonks, provoquant une douce friction que toutes deux apprécièrent énormément.

Ginny : Tu ne veux pas qu'on arrête de tourner autour du pot ?

Ginny avait beau être quelqu'un de très timide, elle n'en était pas moins une jeune fille très impatiente et les voir toutes les deux, à moitié nue en train de jouer à un jeu de semi-séduction l'agaçait au plus haut point. Si Tonks ne prenait pas les choses en main, elle le ferait !

Tonks quant à elle, se sentait en prise à des sentiments très paradoxaux : l'envie de plaquer Ginny sur le sol et de lui faire l'amour mais en même temps une certaine appréhension...

Tonks : ça ?

Ginny : Ecoute, je vois bien que tu as envie que nos relations dépassent le stade platonique et moi aussi alors qu'est ce qu'on attend ?

Tonks devait avoir mal entendu... Elle venait d'entendre dire Ginny qu'elle voulait avoir une relation avec elle...

Tonks : Tu es...

Ginny : Oui lesbienne. Tu sais, il ne faut pas avoir peur de prononcer ce mot, ce n'est pas une tare !

Tonks : Je sais bien, mais ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi ?

Ginny : Pourquoi ?

Tonks : Pourquoi.

Leur dialogue commençait à prendre la forme d'une mauvaise série télé à l'eau de rose. Si elles continuaient à ce train, elle ne ferait jamais rien avant l'an 2025 ! Ginny se rapprocha un peu plus de Tonks et passa sa main sur la robe légère et vaporeuse que celle-ci portait.

Ginny : Parce que tu es une magnifique jeune femme et que je ne rêve que de caresser ton corps...

Accompagnant ses paroles, elle passa doucement ses doigts sur l'arrondi des seins de Tonks, qui frémit à ce contact. Ginny leva la tête et pressa doucement ses lèvres contre celles de Tonks.

Tonks, emportée par une fougue que Ginny ne pensait pas découvrir chez elle, passa ses mains dans le dos de Ginny et la pressa violemment dans une étreinte plus proche. Elle glissa sa langue dans la bouche de Ginny qui soupira doucement à ce doux contact et leurs langues se rencontrèrent enfin dans un tourbillon de sensations voluptueuses. Dans un langoureux ballet, leurs langues se découvrirent, se goûtèrent et se caressèrent dans une danse sensuelle.

Ginny se retira du baiser et regarda Tonks fixement. Tonks rapprocha son visage du sien et l'embrassa sur les lèvres dans un nuage de petits baisers avant d'enfouir sa tête dans le cou de Ginny pour s'imprégner de son odeur épicée. Tonks se détacha la première et donna un dernier baiser à Ginny avant de s'en aller, la laissant prendre sa douche.

Tonks : À ce soir...

Ginny lui répondit par la pareille et elle s'engouffra dans la cabine de douche, heureuse.

Le reste de l'après-midi passa très vite, les filles faisant des essayages pour le soir, les garçons discutant machinalement de Quidditch. Puis, le moment tant attendu arriva et Ginny passa chercher Hermione dans sa chambre. Elle frappa à la porte et elle resta clouée sur place lorsqu'elle vit Hermione sortir.

Hermione : Alors ?

Hermione semblait anxieuse, pourtant ce n'était pas dans son habitude de se soucier de son apparence physique... Ginny comprit ensuite lorsqu'Hermione tourna dans sa robe, c'était celle que Sirius lui avait offerte et ce soir, l'étoffe magique était devenue une robe noire asymétrique bordée de dentelle rouge sang sur le bas. Une robe à la mode des années soixante, une robe tango qu'Hermione portait à merveille. En effet, la robe arrivait à mi-cuisse sur un côté et à mi-mollet sur l'autre, le tout ourlé d'une dentelle rouge très sensuelle. Hermione avait relevé ses cheveux en un chignon fantaisiste dont pendait ça et là un nombre incalculable de mèches bouclées.

Ginny : En un mot : magnifique ! Tu es retournante de sensualité, Hermione ! On dirait une danseuse espagnole des années soixante ! Sirius n'y résistera pas !

Elle regarda sa robe et fit un sourire : c'est vrai, elle n'était pas si mal que ça. Ginny, elle, avait mit une jupe blanche froissée et un haut noir avec de la dentelle, le tout dans un ensemble très bohémien.

Hermione : Tu es très belle, toi aussi ! Je me demande bien pour qui...

Ginny et Hermione mirent leur cape et tenant Hermione par le bras, elle entreprit de lui raconter l'aventure de la salle de bain avec Tonks sur le chemin jusqu'aux grilles de Poudlard. Lorsqu'elles arrivèrent, tout le monde était déjà là et n'attendait plus qu'elles.

Harry : Et bien mesdemoiselles, on se fait désirer ?

Hermione et Ginny échangèrent un sourire amusé avant qu'Hermione aille rejoindre Sirius qui l'embrassa doucement sur les lèvres, sous le regard malicieux de leurs amis. Ginny, elle, passa devant Tonks pour rejoindre Harry et son frère. De son côté, Hermione ne manqua pas de remarquer le regard plein de tendresse que Tonks lui avait subrepticement jeté.

Le groupe d'amis fit son chemin jusqu'à Pré-au-Lard, l'été indien dont bénéficiait cette partie de l'Angleterre les réjouissant tous. Après une bonne demi-heure de marche, ils arrivèrent enfin dans la petite ruelle sombre. Ils la parcoururent, l'excitation commençant à monter sérieusement. Ils arrivèrent enfin au petit pub devant l'enseigne au néon violet.

Sirius poussa la porte et il tomba directement nez à nez avec Scarlet. Le petit groupe s'engouffra dans le pub qui était déjà bien rempli à cette heure tardive.

Scarlet : Sirius, Hermione, ça me fait plaisir de vous revoir ! Alors, Sirius, montre moi un peu Harry...

Sirius fit approcher Harry qui se fit détailler sous les yeux de Scarlet, un peu embarrassé.

Scarlet : Je sais que tu dois en avoir marre d'entendre ça, mais c'est stupéfiant à quel point tu ressembles à James... sauf les yeux, tu as ceux de Lily...

Harry : Je...merci. C'est vraiment un plaisir de vous rencontrer.

Scarlet : Par contre, il a hérité de ton côté séducteur, Sirius !

Sirius se contenta d'un sourire et Scarlet continua l'inspection de petit groupe.

Scarlet : Rémus ! Ça fait plaisir de te revoir !

Rémus s'approcha, lui fit une bise et lui fit un léger sourire.

Scarlet : Monsieur et Mademoiselle Weasley, je présume ? Enchantée de vous connaître !

Ron et Ginny se contentèrent de lui sourire et répondirent par un signe de tête.

Scarlet : Et où est l'héroïne de la fête ?

Ron et Ginny s'écartèrent un peu pour laisser la place à Scarlet de voir Tonks.

Scarlet : Tonks chérie ! Bon anniversaire ! Ça me fait très plaisir de te revoir ! Tu n'étais pas venue depuis John Porter, c'est ça ?

Tonks : C'est ça...

Scarlet : Toujours ensemble ?

Tonks : Non... On a eu quelques différents.

Scarlet : Bon, trêve de conversations, je vous amène au sous-sol !

Scarlet prit la tête et les guida à travers les nombreux escaliers qui descendaient en colimaçon. Ils arrivèrent enfin et un néon d'une couleur rose fluo cette fois, les accueillit : L'Aphrodisia.

Ils entrèrent tous dans le club et ceux qui ne connaissaient pas cet endroit, furent émerveillés. Un espace aussi grand que la salle commune des Gryffondors avec des canapés noirs en cuir et de nombreuses tables basses. Un bar à l'autre bout de la pièce qui devait être enchanté pour servir toutes les boissons commandées. Sirius se dirigea, habitué, vers le bar et commanda des boissons qui arrivèrent aussitôt.

Puis la musique commença à jouer un air entraînant, marquant le début de soirée.

Hermione et Ginny enlevèrent toutes deux leurs capes, ayant chacune des observateurs particuliers.

Hermione enleva sa cape, dévoilant sa robe au regard des autres, mais surtout à celui de Sirius, qui la regarda, subjugué. Il s'approcha d'elle et accrocha sa cape. Il approcha de son visage et embrassa doucement ses lèvres.

Sirius : Tu es vraiment magnifique et cette robe...est sublime sur toi !

Hermione : C'est celle que tu m'as offert...

Sirius : Humm oui et elle te va divinement bien !

Sirius passa doucement sa main sur l'étoffe soyeuse qui se releva sous le passage de sa main. Il caressa sa cuisse et la fit remonter doucement sur ses hanches.

Hermione : Ne remonte pas trop cette robe, je vais me retrouver nue sinon...

Sirius : Ça ne me gênerait pas...

Hermione : Moi non plus, mais peut-être plus tard...

Sirius : J'ai hâte de t'enlever ce bout de tissu...

Hermione posa ses lèvres sur celle de Sirius et s'engagea dans un baiser passionné. Hermione glissa sa langue dans la bouche de Sirius et commença à la caresser avec la sienne, soupirant de plaisir. Les mains de Sirius se posèrent sur les hanches de celle-ci puis commencèrent à descendre dangereusement, effleurant les fesses d'Hermione.

Harry : Hey, les amoureux ! On aimerait bien pouvoir commencer la fête sans avoir envie de vomir tout de suite !

Hermione et Sirius se séparèrent et allèrent les retrouver, assis sur un canapé. Rémus commença à disposer les différents cadeaux en face d'une Tonks, rougissante.

Tonks : Arrêtez, je sens que je vais pleurer...

Sirius : Ouvre d'abord tes cadeaux...

Tonks prit le premier paquet qui était de Sirius et d'Hermione. Elle ouvrit le noeud et défit la boîte. Elle eut pratiquement une crise cardiaque en voyant ce qu'ils lui avaient choisi.

Tonks : Vous ne pensez pas sérieusement que je mettrais ça ?

Tonks prit la petite chose de sa boîte et l'en sortit pour que les autres puissent la voir. Les garçons émirent des sifflements admiratifs. Il s'agissait d'une guêpière en dentelle noire, plutôt révélatrice.

Ginny : Je trouve ça très sexy moi...

Ginny envoyer un regard taquin à Tonks qui signifiait clairement : j'ai hâte de te voir avec ça...

Rémus : Ca, c'est le genre de tenue qui ne reste jamais longtemps...

Les autres eurent un petit sourire alors qu'ils attendaient tous impatiemment qu'elle continue à ouvrir ses autres cadeaux.

Tonks : Si quelqu'un m'a offert le porte-jarretelles qui va avec, je vous jure que je le tue !

Elle eut un petit sourire et ouvrit le deuxième paquet.

Ron : C'est de la part de Ginny et moi...

Tonks commença à rougir et découvrit un pendentif représentant une petite nymphe représentée avec des petites feuilles de vignes sur sa poitrine et sur son entrejambe.

Tonks : C'est adorable, merci beaucoup !

Ginny : On a voulu faire l'assimilation entre ton prénom Nymphadora et la nymphe... J'ai trouvé ça mignon...

Tonks : C'est très mignon, vraiment...

Tonks se leva et fit la bise à Ginny et Ron. Elle ouvrit le troisième et dernier paquet qu'elle supposait être de Rémus et Harry. Elle l'ouvrit et découvrit un porte-jarretelles noir et des bas assortis.

Tonks : C'est officiel, je vais vous tuer...

Tous éclatèrent de rire et ils commencèrent à boirent les cocktails qu'ils avaient commandés. Les conversations furent animées et les rires fusaient sous les histoires anciennes que Sirius et Rémus racontaient à propos de leurs années d'études. Mais la musique endiablée continuait et personne ne dansait...

Une chanson moldue se fit bientôt entendre : "Still Loving You" de Scorpions. Hermione fit un sourire, elle adorait cette chanson. Elle se leva devant Sirius et tendit la main.

Hermione : Tu danses avec moi ?

Sirius : Pardon ?

Hermione : Viens danser... Allez ! Viens ! Personne ne danse, c'est pas drôle !

Sirius : Je ne sais danser...

Hermione : Menteur ! Tous les sangs-purs de hauts rangs prenaient des cours de danse de salon pour les bals...

Sirius : Pourquoi faut-il que tu sois si intelligente ?

Hermione : Pour te faire danser ! Allez, lève toi !

Sirius se résigna et se leva. Il emmena Hermione au milieu de la piste de la danse et passa ses mains autour de ses hanches et ils commencèrent à danser. Suivant leur exemple, Harry invita Ginny alors que Ron et Rémus parlaient avec Tonks.

Hermione : Tu vois que tu sais danser !

Sirius se contente de sourire et baissa la tête, capturant les lèvres d'Hermione. Il commença à passer ses mains sur la robe. La robe d'Hermione rendait Sirius fou. Il n'avait qu'une envie, la lui enlever et lécher langoureusement toute la peau qui se trouvait en dessous. Il descendit doucement ses mains, effleurant ses fesses, assez pour qu'elle sente ses caresses, mais pas trop pour ne pas attirer le regard de leurs amis.

Sirius : Ta robe me rends complètement cinglé... Je me demande si tu as des sous-vêtements en dessous de cette petite chose...

Hermione : Touche par toi-même...

Sirius commença à caresser doucement ses fesses, se rendant compte de la présence d'un string sous le tissu de sa robe. Son esprit n'était maintenant fixé que sur le petit bout de tissu qu'elle portait en guise de sous-vêtement...

Sirius : J'ai envie de toi Mya...

Hermione se contenta de sourire et commença à sucer un petit morceau de peau qui se trouvait sous ses lèvres. Elle remonta doucement et sur la pointe des pieds, ses lèvres s'unirent à celles de Sirius. Après s'être retirée du baiser, elle recommença à lécher, mordiller et suçoter un petit morceau de la peau découverte, ce qui fit soupirer Sirius.

Sirius : Si tu continues comme ça, je vais devoir te violer en plein milieu de la piste de danse...

Hermione : Pourquoi pas ! Ça ajouterait un peu de piment !

Le slow se finit et Hermione et Sirius retournèrent s'asseoir. Une chanson plus rythmée se fit entendre et voyant qu'elle ne pouvait plus rien tirer de Sirius, elle entraîna Ginny sur la piste et elles commencèrent à se déchaîner comme des folles. Hermione défit ses chaussures à talon qui la faisait souffrir et elle se dirigea avec Ginny sur la piste de danse.

Elles étaient l'une en face de l'autre et elles faisaient des mouvements désordonnés. Puis, elles commencèrent une chorégraphie qui ressemblait vaguement à Pulp fiction, leurs doigts défilant devant leur visage. Elles dansaient, un sourire perpétuel sur le visage. Elles semblaient s'amuser énormément et elles semblaient en parfaite connexion, heureuses de danser, de s'amuser même de paraître ridicule l'un avec l'autre. Une autre chanson arriva et leurs gestes changèrent : elles firent des moulins avec leurs mains, firent des mouvements qui ressemblaient à du nettoyage de vitres. Elles étaient en train de rire alors qu'elles commençaient un rock endiablé sous le regard de leurs amis qui se demandaient sérieusement ce qu'elles avaient bu.

Le regard de Tonks se posa sur Ginny et sur sa jupe blanche vaporeuse, presque transparente qui laissait entrevoir les fesses bien dessinées de Ginny qui se déhanchait sur la musique. Tonks était fasciné, il se dégageait quelque chose de Ginny. Quelque chose d'indescriptible, un mélange de charme, de sensualité. Un sourire sur le visage, laissant apparaître deux petites fossettes, les cheveux qui bougeaient en rythme avec son déhanchement, ses boucles qui rebondissaient presque. Des boucles qui semblaient prendre vie au son de la musique. Il en était de même pour le corps de Ginny qui semblait s'animer d'une force surnaturelle au rythme de la musique. Ginny semblait être la musique, elle semblait la ressentir dans tout son corps et la laisser dicter les bons mouvements. Tonks était tout simplement fasciné par ce petit bout de femme d'à peine 16 ans qui lui faisait se poser tant de questions.

Le reste de la soirée se passa rapidement, trop rapidement aux goûts de tous. Finalement, l'enthousiasme des deux filles avait été communicatif et vers la fin de soirée, tout le monde s'était levé et avait dansé, s'en fichant de paraître un peu idiot. Hermione se doutait pourtant que le nombre de consommations alcoolisées ingurgitées par les garçons avaient aussi aidé un petit peu à leur désinhibation.

La fin de soirée arriva et tout le petit groupe sortit du club, remerciant chaleureusement Scarlet. N'ayant pas la force de marcher jusqu'aux portes du château, chacun transplana et Ginny qui s'était endormie avait transplané avec Harry, dans ses bras.

Les garçons allèrent coucher Ginny et retournèrent à leurs dortoirs, Tonks un peu déçue, ayant voulu discuter avec Ginny de leur relation naissante. Rémus et Tonks retournèrent à leurs quartiers en partant du côté droit alors qu'Hermione et Sirius s'engagèrent dans le couloir de gauche, se dirigeant dans la chambre de celui-ci.

Sirius ouvrit la porte de son appartement et il laissa galamment entrer Hermione en premier. Elle posa ses chaussures à talons sur la première table qu'elle vit et dès que Sirius eut refermé la porte, elle se précipita sur lui, le faisant presque perdre son équilibre. Elle pressa brutalement ses lèvres contre les siennes et son corps fit de même. Sirius enroula instinctivement ses mains autour de la taille de son amante, soupirant bruyamment lorsqu'Hermione se jeta sur lui. Elle glissa sa langue dans sa bouche et l'embrassa avec plus de ferveur, le guidant vers la chambre à coucher. Il plaqua Hermione contre la porte de la chambre et tout en l'embrassant, ses mains parcoururent son corps. Il passa ses mains sur ses cuisses, soulevant sa robe jusqu'à son nombril. Hermione se pressa plus fortement contre Sirius, qui la prit fortement par les fesses, la soulevant du sol, enlaçant ses jambes autour de sa taille. Il tâtonna sur la porte, cherchant la poignée de la porte entre deux baisers fiévreux. Il réussit à ouvrir la porte et la porta au milieu de la pièce. Il la reposa par terre et commença à jouer avec les fines bretelles de sa robe qu'il commença à faire descendre doucement. Il embrassa doucement la peau sucrée de ses épaules, la faisant soupirer un peu plus fort.

Sirius : Ta robe me rends fou...

Hermione le regarda intensément dans les yeux et lui répondit dans un souffle rauque, empli de désir.

Hermione : Alors enlève-la-moi...

Sirius ne se le fit pas demander deux fois et commença à faire glisser les bretelles le long de ses épaules. Il passa les mains dans son dos et descendit doucement la fermeture. La robe tomba au sol en un doux frou-frou. Sirius la regarda, une lueur gourmande dans les yeux et il la contempla encore une fois, remarquant qu'elle avait mis le petit string qu'il avait trouvé sur le sol de sa chambre. Hermione se rapprocha de lui et se colla contre son corps encore vêtu et entreprit de le mettre au même niveau qu'elle. Elle lui retira sa cape, puis sa robe et ensuite son pull. Sirius lui enleva prestement son soutien-gorge et caressa doucement ses seins, jouant avec ses mamelons la faisant gémir. Sirius la poussa vers le lit et ils s'affalèrent tous les deux sur le matelas. Sirius au-dessus, Hermione en profita et déboucla sa ceinture, puis enleva son jean, le laissant en boxer noir. Sirius embrassa la peau de son cou, puis descendit vers ses seins qu'il embrassa tendrement avant de sucer doucement ses mamelons qui se dressaient sous cette caresse. Il s'arrêta, la laissant frustrée, s'amusant de cette expression sur son visage. Il descendit encore, laissant des traces humides de ses baisers et embrassa son ventre crémeux. Il titilla son nombril avant de descendre encore plus bas où il embrassa son string.

Hermione se sentit rougir profondément lorsqu'il enleva son string et qu'elle sentit son souffle chaud contre son intimité. Elle se releva doucement et regarda Sirius.

Hermione : Non, Sirius...Tu n'as pas à...

Sirius : Laisse toi seulement aller...

Hermione : Mais toi...

Sirius : Ne t'occupes pas de moi, ce soir, c'est uniquement pour toi...

Hermione allait dire quelque chose, mais cela resta coincé dans sa gorge quand elle sentit Sirius embrasser son intimité. Instinctivement, elle écarta un peu les cuisses et il en profita pour déposer une multitude de petits baisers papillons, la faisant soupirer bruyamment. Il écarta doucement ses lèvres avec sa langue et celle-ci trouva bientôt son clitoris, la faisant gémir. Hermione se sentit perdre pied sous cette caresse orale plus qu'intime. Sirius passa sa langue sur son clitoris, insistant un peu plus que la fois précédente. Il suçota doucement le petit bouton de chair, le faisant rouler délicatement sur sa langue et contre ses dents.

Hermione allait devenir folle, jamais elle n'avait eu autant de plaisir par une simple caresse, c'était tout simplement magique et tellement agréable. Sa respiration se faisait courte et saccadée alors qu'elle ne contrôlait plus les gémissements qui sortaient de sa bouche. Elle poussa un petit cri lorsque Sirius aspira plus fort le petit bout de chair dans sa bouche. Mais elle voulait plus, elle voulait le sentir plus profondément, plus intimement.

Sirius sentit qu'elle en voulait plus lorsqu'elle se mit à onduler du bassin sur sa bouche. Il releva doucement et il sourit : la voir comme ça, les jambes écartées et son corps nu luisant d'une fine pellicule de sueur était la chose la plus excitante qu'il ait vue. Il baissa la tête entre ses cuisses et passa sa langue à l'entrée de son vagin, Hermione acceptant cet attouchement dans un flot de gémissements qui sonnèrent comme la plus douce des mélodies aux oreilles de Sirius. Sirius lécha pendant quelque instants le pourtour de son vagin, la faisant grogner d'impatience. Il s'amusait de ses réactions et s'en délectait à la fois. Finalement c'était ça le sexe, donner du plaisir et prendre du plaisir à se voir en donner. Sur ces réflexions...philosophiques, il fit pénétrer doucement sa langue en elle, la faisant crier de contentement. C'était si chaud et si humide que s'en était orgasmique. Elle avait une odeur et un goût indescriptible. Une saveur douce et amère qui piquait un peu sur la langue mais en même temps tellement sucrée que ça en devenait un nectar. Sirius introduisit un peu plus loin sa langue dans son intimité, bougeant sa langue en elle comme si elle était animée d'une autre vie alors que ses doigts avaient commencé à taquiner doucement son clitoris, la rendant presque folle de plaisir. Il la savourait, se délectait d'elle et de ses cris, se laissant embaumer dans son odeur épicée.

Hermione sentait son plaisir devenir démesurable et tellement intense qu'elle ne pouvait même plus prononcer un son. Son dos se courbait et se cambrait en une danse lascive au rythme des coups de langue de Sirius. Elle sentit le sang affluer de plus en plus vite dans son bas-ventre et elle eut à nouveau l'impression d'avoir un deuxième coeur, mais celui-ci atteint d'une taticardie plus qu'élevée. Elle sentit qu'elle allait bientôt atteindre les portes du paradis et au moment où Sirius accéléra légèrement le rythme de sa caresse, un orgasme fulgurant la traversa en un dernier cri.

Sirius eut un sourire lorsqu'il sentit son orgasme et il releva la tête, passant sa langue sur ses lèvres.

Il embrassa Hermione qui pouvait encore sentir son goût aigre-doux sur sa langue. Il l'embrassa passionnément, sentant sa respiration de plus en plus désordonnée. Il se retira du baiser et posa sa tête contre sa poitrine nue.

Sirius : Dors maintenant, tu as besoin de repos. Demain on va chez tes parents...

À suivre...

Note de l'auteur : Bonjour chers lecteurs ! Voici donc le dixième chapitre que je vous ai livré avec le neuvième car je pars en vacances. Dites-moi ce que vous en avez pensé ! Quand je reviendrais, je posterais le chapitre 11 qui se nomme logiquement : " Visite Chez Les Grangers".

Vala, vala, tout ça en vous souhaitant de bonnes vacances et surtout n'oubliez pas de m'envoyer vos avis ! Je veux voir ma messagerie exploser quand je reviendrais ! Lol ! Au 20 août ! Bisous !