'La fin d'une ère'

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Je marche.

Tout autour de moi c'est le chaos. Les sorts fussent de toutes parts. Des hommes et des femmes, tombent, partout. Les robes blanches et noires se mêlent ; le sang se mélange à la boue. Je regarde les visages, certains me sont inconnus, d'autres été mes amis.

Des arbres sont arrachés. Les autres encore droits, s'élèvent, brûlant, comme une dernière prière. Les centaures, les elfes et les animaux ont fuient la forêt. Des carcasses calcinées, gisent ça et là.

Je marche.

Des cris puis le silence se fait. Il est là, devant moi. Je me redresse, droit et fort, le visage impassible. Ne jamais laisser transparaître ses émotions, pour que l'ennemi ne puisse pas anticiper nos actions.

Je le regarde, droit, dans les yeux.

Lui, a l'air surpris. Plus de douleur, je ne m'effondrerai plus face à lui, j'ai fermé mon esprit.

Il lève sa baguette. Je sais que je ne peux pas utiliser la mienne, sinon il en résultera un Priori Incatatum, comme il y a quelques années.

Après plus de 10 ans de recherche, j'ai trouvé comment le vaincre.

Je marche.

Vers lui.

Je concentre ma magie dans mes mains. Doucement, je la sens affluer du plus profond de mon être.

Après qu'elle est trouver sa place, je la laisse se répandre, petit à petit, dans tout mon corps.

Tous les combats se sont arrêtés, on nous observe, on m'observe.

Une aura argentée m'entoure a présent, elle aussi je la laisse s'étendre.

Je marche.

Tend les mains vers lui, et avant qu'il puisse réagir, je libère toute ma magie.

L'onde de choc est puissante.

Ses yeux s'écarquillent sous l'effet de la surprise, doucement, il tombe en arrière, les bras en croix.

L'onde de choc a été puissante.

Elle a renversé toute les hommes en noir, seules les robes blanches restent droites et fières.

Tous les hommes en noir sont morts, il est mort.

Je ne réalise pas.

Je me tourne.

Je marche.

Arrivé à la porte du hall, je me retourne, regarde l'étendu des dégâts.

Je ne réalise pas.

Je marche.

Tout le monde est réunit, debout dans la grande salle.

Dumbledor se lève.

Voldemort a enfin été détruit.

Ils crient, ils sont heureux.

Je marche.

Vers un coin de la salle. Ici, il n'y a que Draco.

Je les regarde danser, ils sont heureux.

J'ai envie de hurler. Ils n'ont pas le droit d'être heureux comme cela. Leur famille, leurs amis, leur amant, ils sont mort, et eux, ils dansent. Comment peuvent-ils être heureux, alors qu'ils viennent de tuer, que je viens de tuer. J'ai envie de vomir.

Draco bouge sur le coté.

- Hep ! St Potter, tu sors avec moi. J'ai pas envie d'être ici mais j'ai pas envie d'être seul, et toi c'est pareil je crois.

Oui, j'arrive, attend je vais les prévenir.

Au non, hors de question, sinon ils vont pas nous lâcher.

Alors, je marche, pour le suivre.

Sur le seuil, j'observe le parc. Comment la folie d'un seul homme peut-elle faire tant de dégât.

Je pleure, tout ces mort, cette terre meurtrie à jamais.

Fin…