Titre : Maybe, Someday, Perhaps

Disclamer : Auteur : pas moua... T__T

Persos : Pas à moua...TT__TT

Traductrice : MOUA !! ^^;;Lol

Plus sérieusement : ceci est une fic de Moon-dragon 3 que je me contente de traduire. C'est ma première traduction, et j'ai fait du mieux que j'ai pu respecter le texte et l'ambiance original. Sur ce, bonne lecture!! ^___^ ____________________________________________________________________________ _______________________________________________

Premier chapitre : Harry déteste Snape déteste Harry ____________________________________________________________________________
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"Potter !"

Harry leva des yeux interrogateurs.

"Professeur ?"

"Ne prenez pas ce ton avec moi, Potter ! Cela fait 10 points que vous faites perdre à Gryffondor."

"Oui Monsieur" répondit humblement Harry.

"Et encore 10 en moins pour avoir raté votre potion. Elle devrait être orange, pas rouge."

"Mais Monsieur, elle est presque orange, et dès que nous ajouterons les copeaux de dent de dragon, elle devrait..."

"Granger, j'avais l'impression que j'étais en train de vous enseigner cette leçon, pas vous ? 10 point en moins pour votre culot."

Hermione se tu à contrecoeur, bien que Harry pouvait dire qu'elle bouillait de dire à Snape que leur potion allait parfaitement réussir. Snape sourit d'un air supérieur.

"Pas d'intelligentes répliques, Potter ? Votre cervelle provient manifestement du côté de votre père."

Les yeux de Harry flamboyèrent, mais il resta silencieux.

"Tout comme votre incapacité à suivre les règles, votre perpétuelle arrogance..."

Harry mordit si fort sa langue qu'il pensa qu'il crierait de douleur. Les yeux de Snape luirent sournoisement alors qu'il essayait de faire réagir Harry.

" Quoique ce n'est pas comme si vous aviez pris quelques uns des bons côtés de votre mère."

Toute la classe observa alors Harry, qui commença à trembler. Une légère fiole en verre tomba par terre avec fracas, l'effet de sa magie intérieure.

"S'il vous plait, ayez la politesse de ne pas parler de ma mère, Monsieur. Elle n'a rien fait qui puisse vous blesser."

Les paroles du garçon étaient polies, mais il les prononça en grinçant des dents. La température dans pièce sembla tomber de quelques degrés, et Harry regardait Snape droit dans les yeux.

Quelque chose aurait pu se produire après, mais la sonnerie signala la fin du cours, et d'un geste vif de la main, Snape renvoya tout le monde. Avec un air méprisant, Harry tourna les talons et sortit.

"Longdubat, 20 points en moins pour Gryffondor, et ce sera 100 la prochaine fois que vous ferez exploser un autre chaudron."

Mais le c?ur de Snape n'y était pas. Pourquoi diable Harry Potter n'avait- il pas réagi ? Harceler le Garçon-Qui-Survivait-Obstinément était un des passe-temps favori de Snape, mais l'entêté, l'arrogant garçon refusait de réagir. Savait-il que c'était une des seules choses qui pouvaient vraiment mettre Snape en colère ? Sûrement. Sale petit insecte.

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Harry descendit le corridor à grandes enjambées, ses robes se gonflant derrière lui. Il n'avait pas sortit sa baguette, mais de temps en temps de petites fissures apparaissaient sur les murs, les personnages s'enfuyaient à travers leur tableau, et par moments, une petite porte craquait avec un cri angoissant. Harry était si absorbé à arpenter furieusement les couloirs qu'il ne remarqua Albus Dumbledore que lorsqu'il lui rentra droit dedans.

"Bonjour, Harry" dit le sorcier ratatiné avec un sourire. "Voudrais-tu venir avec moi ?"

Ce n'était pas une question.

Harry suivit Dumbledore jusqu'à son bureau, et refusa le sorbet au citron. Il savait que le directeur l'avait appelé dans un but précis, restait à savoir lequel.

"Vois-tu, Harry, j'étais assis à mon bureau, écrivant encore une lettre à Cornélius Fudge, quand une chose étrange s'est produite. Sais-tu ce que c'était, Harry ?"

Bien que sa voix était sérieuse, les yeux de Dumbledore pétillaient gaiement par dessus ses lunettes. Harry avala et dit doucement.

"N'étaient-ce pas les alarmes vous disant que Poudlard se détériorait trop rapidement de l'intérieur ?"

"Tu as raison, Harry ! Donc, naturellement, j'ai suivi les gravillons et les éclats de pierre, et ils m'ont guidé directement de la salle de potions à toi."

Harry bougea inconfortablement sur son siège, mais se détendit un peu quand Dumbledore sourit.

"Je ne t'ai pas convoqué ici pour te crier dessus. Si je l'avais voulu, j'aurais employé l'admirable esprit du Professeur Snape pour cette tâche." Voyant que Harry s'était légèrement tendu au nom de son professeur détesté, Dumbledore continua plus doucement.

"Vous deux vous continuez à avoir des problèmes, hmm ? J'ose espérer qu'il lâchera sa stupide rancune contre votre père; mais j'ai peur que vous vous fâchiez simplement naturellement. Ce ne sera pas une surprise pour toi si je dois, encore, intervenir pour t'empêcher d'échouer en potions ?

Harry soupira.

"Non, professeur, cela ne me surprend pas le moins du monde. Ce n'est pas comme si je n'étais pas intéressé par les potions; la plupart du temps, ma potion est ratée parce que Snape..."

"Professeur Snape, Harry."

"Ouais...parce qu'il m'insulte moi et mes parents." La voix de Harry se brisa légèrement et il regarda fixement ses mains. En agissant ainsi, il rata l'expression de surprise qui passa sur les traits de Dumbledor.

"Tes... parents ? Tous les deux ?"

"Oui. Il n'avait jamais rien dit de ma mère avant. Il n'était même pas horrible envers elle, il a juste dit que je n'avais pris aucun de ses bons côtés. Mais ça m'a mis tellement en colère ! Alors il a fini le cours, et je ne me suis même pas rendu compte des choses qui étaient en train de se casser !"

La voix de Harry devenait progressivement plus forte et assurée à travers sa violente tirade. Dumbledore remonta le menton de Harry et le regarda dans les yeux.

"J'ai bien peur de ne pas pouvoir empêcher le professeur Snape d'insulter ton père. Cependant, je comprends ta peine face à lui en mentionnant ta mère, et bien sûr je lui parlerai de la chose."

Les yeux du vieil homme pétillèrent malicieusement.

"Je ne lui demanderais que s'il est prêt à abandonner un peu de son temps libre pour t'offrir des cours de potions supplémentaires..."

Comme Harry allait tomber de sa chaise, la figure pâle d'horreur, Dumbledor ri ouvertement.

"Je ne faisais que plaisanter, mon cher garçon. Maintenant, tu ferais mieux de te dépêcher ou tu vas rater le dîner intégralement.

"Oui monsieur. Merci, monsieur."

Et sur ce, Harry partit, pour manger ce qui serait son dernier vrai repas avant longtemps.

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"Peux-tu le croire ? Le trimestre est fini et on n'a pas failli être tué par Voldemort ou quelque chose d'autre !"

"Ron !" gronda Hermione. "Ne tente pas le diable, et ne parle pas la bouche pleine !"

Harry se moqua de ses deux meilleurs amis.

"On a même été reçu en potions ! Bien que Dumbledor m'ai dit qu'il était entré pour empêcher Snape de me recaler..."

"Connard" marmotta Ron à travers une bouche pleine de nourriture.

Hermione lui donna un grand coup dans les côtes, et il recracha en partie les pommes de terre mâchées.

"M. Weasley, les bonnes manières, s'il vous plait" avertit McGonagall au moment où elle montait à la table du personnel, et Ron fit une grimace derrière son dos. Harry ri de nouveau. Ses amis lui manqueraient cet été.

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Au moment où ils descendaient au quai 9 ¾ et traversaient la barrière, Harry aperçu un signe de Mme Weasley.

"Harry ! Comment vas-tu ? Comment s'est déroulée ton année ?"

"Je vais bien, merci" dit Harry, bien qu'il était un peu affolé par la dangereuse teinte cramoisie que l'oncle Vernon prenait.

"Euh, je pense que mon Oncle m'attends... je devrais peut-être y aller."

Mme Weasley l'étreignit fortement, tout en mettant un sac de chocogrenouilles dans sa poche. Ron lui donna une tape dans le dos, ajoutant également quelques dragées surprises de Bertie Crochu et Hermione l'embrassa sur la joue, ce qui le fit rougir presque autant que son oncle, avant de lui chuchoter qu'elle enverrait bientôt un hibou avec quelques encas.

Tristement, Harry s'éloigna de ses amis pour rejoindre ses soucis. Dudley lorgna Hermione, qui se sentit un peu nauséeuse et trotta rapidement à la rencontre de ses parents.

"C'est ta petite amie ? Assez chaude, pour une anormale."

Harry se mordit fort les lèvres. Il ne voulait pas laisser Dudley voir combien cela l'irritait. Il n'aimait pas Hermione pour autre chose qu'une amie mais c'était tellement blessant d'entendre parler d'elle comme ça.

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Harry n'était évidemment pas célèbre au n°4 Privet Drive. Il avait encore été enfermé dans le placard sous l'escalier, cependant cette fois il y avait un petit pot dans le coin _ il n'aurait manifestement pas droit à la salle de bain _ et ses affaires d'écoles se trouvaient en haut, totalement inaccessibles puisque la porte du placard restait fermée. Harry était précisément en train de réfléchir qu'il pourrait utiliser une épingle pour déverrouiller la porte la nuit quand il entendit un bruit de crépitement de mauvais augure.

*Oh mon dieu, non, s'il vous plait ne le laissez pas faire...*

Il allongea son cou autant qu'il le pouvait. Tout ce qu'il possédait était en train de brûler. Heureusement... ou non... il n'y avait pas de fournitures magiques là-haut. Mais tous ses devoirs, ses plumes, l'encre et les robes, tous partirent en fumée. Sans même se soucier des conséquences, il martela la porte, criant à Vernon d'arrêter. Pétunia attisait joyeusement les flammes qui consumaient sa cape d'invisibilité, et Harry ne put retenir ses larmes qui coulaient le long de ses joues. Le dernier contact qu'il avait avec son père était parti.

Comme il observait, Dudley pris son album photo et l'ouvrit. Il le lâcha aussitôt avec un cri perçant.

"Maman ! Maman ! Ils bougent !"

Pétunia poussa un cri et envoya d'un coup de pied les seules photos que Harry possédait de ses parents dans le feu. Alors que les flammes consumaient les photographies souriantes faisant un signe de la main, Harry se laissa glisser contre la porte, appuyant sa tête contre le bois. Le crépitement résonna dans son crâne à tel point qu'il voulu crier.

La porte s'ouvrit, le frappant par derrière. Son Oncle se tenait sur le seuil, un large sourire mauvais éclairant ses traits porcins.

"Tu as vu ? Toutes tes bizarreries et tes parents détraqués sont partis. Tu ne retourneras plus jamais dans cette école. Tu ne verras plus jamais tes amis anormaux. C'est bien clair ?"

"Non ! Vous ne pouvez pas m'empêcher d'y retourner !"

"Tu le crois vraiment ?" demanda Vernon, s'avançant vers Harry." Tu crois vraiment que tu es plus puissant que moi, sans un bâton magique ?"

"Mon parrain viendra et il vous tuera. Il l'a fait avant... Je suis sûr qu'une autre vie ne fera pas grande différence pour lui" dit Harry, en essayant de garder une voix ferme.

"Vraiment ? Il te sauveras si je fais ça ?"

Harry goûta son sang au moment où le poing de son oncle entrait pour la première fois en contact avec sa joue. Vernon garda son sourire gras pendant quelques secondes, surplombant Harry.

"Mon dieu. Ton cher parrain n'a pas l'air de venir, n'est-ce pas ?"

Harry s'adossa contre le mur, priant pour que quelqu'un vienne l'aider. N'importe qui...

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"Sévérus ! Bonjour. Avez-vous bien dormi ?"

Snape fit un bref signe de tête au directeur.

"Oui, merci Directeur."

"Heureux d'être débarrassé des élèves ?"

"En effet."

"J'ai eu une conversation intéressante avec le jeune Potter l'autre jour..."

Dumbledor eut le plaisir de voir les veines de Snape gonfler légèrement.

"Vraiment" grinça le maître des potions.

"Oui. Je dois vous demander, Sévérus, de ne pas parler de sa mère." Les yeux de Albus ressemblaient maintenant à des éclats de glace. "Nous avons passé un accord, vous ne vous souvenez pas ?"

Snape hocha la tête à contrecoeur.

"J'ai dit que je ne parlerais pas à Harry de votre passé avec Lily, à condition que vous n'utiliseriez jamais son nom contre lui. Ne me forcez pas à dévoiler votre passé à Harry, Sévérus."

Snape acquiesça. Il voulait que Dumbledor le laisse tranquille. Des images de Lily se précipitaient dans sa tête. Son rire, son sourire, elle à son mariage avec James, elle et son fils.

Sévérus Snape avait été amoureux de Lily Evans un certain temps, et jusqu'à ce que James entre en scène, elle l'avait aimé en retour. Et ensuite, Monsieur Arrogance avait volé sa petite amie et avait donné un enfant à Lily. Il ne voulait pas se souvenir de Lily, ressentant encore de l'amour pour elle, et était plus qu'heureux que le fils Potter ne saurait jamais que son graisseux maître des potions avait presque été marié avec sa mère.

Après tout, cela aurait donné à Potter un lien avec Sévérus, et moins de temps il devait passer avec un Potter, passé ou présent, mieux c'était.

****************Six semaines plus tard****************

Harry gisait par terre, regardant fixement le plafond de son placard. Il pouvait imaginer à quoi il ressemblait, n'ayant rien mangé depuis sa dernière dragée surprise (qui avait été parfumé à la saumure de chou) il y avait déjà trois jours de cela. Il avait droit à un verre d'eau par jour, et ils lui avaient donné dix minutes par jours pour vider son pot, le laver ainsi que le verre d'eau. Ensuite, il était reconduit et renfermé à clef dans le placard. De temps en temps Vernon ou Dudley entrait, se moquait de lui, l'insultait, et le frappait quelques fois. Ce n'était pas bien fort, mais les bleus semblaient apparaître de plus en plus fréquemment. Harry ne savait pas si c'était parce qu'il était si fatigué qu'il avait perdu la notion du temps, ou si vraiment les punitions étaient plus régulières. Mais ce n'était pas grave.

Harry Potter ne retournerait pas à Poudlard. ____________________________________________________________________________ _______________________________________________

Voilà pour le premier chapitre ! ^^ Vous en pensez quoi ? Moi de toute façon, j'adore ce fic, et Snape risque d'être... euh... comment dire ? Eh bien vous verrez ! ^vv^; lol

Ishu.