Disclaimer et compagnie : 1er chapitre.

Menu du jour : Harry se réveille, Snape se pose des questions (si si !^^;), Dumbledore devrait sérieusement changer de lunettes, et Snape se prend la honte à la biblio...

Notes :

Ishu : C'EST LES VACANNNNNCEUUUUUUUHHHHHH!!!!!!! ^______________________________^

Harry : laissez-là exprimer sa joie, la pauvre... -_-;;;

Pardonnez mon retard, mais j'ai pas pu aller sur internet hier parce qu'il y avait mon demi-frère... -_- (chercher pas à comprendre, c'est trop compliquer. Faut juste savoir que quand il est là, j'ai pas le droit d'aller sur internet..._)

Sur ce, Bonne lecture ! ^^

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Chapitre quatre :

A la bibliothèque

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Harry se réveilla. Tout était d'un noir suffocant, comme la fois où Pétunia l'avait frappé au visage avec une poêle, et avait cassé ses lunettes. Son souffle commença à s'accélérer, et il s'accrocha aux draps raides et fermes, essayant de se libérer en vain. Il laissa échapper un faible gémissement de terreur; il était sûrement aveugle, ou mort, ou quelque chose comme ça, et chaque parcelle de son corps pesait une tonne. Il trouva l'engourdissement curieux, comparé à la douleur constante qu'il avait supportée durant toutes les vacances.  Retrouvant un tout petit peu de force, il tira sur les draps qui l'emprisonnaient encore, et lança son bras de l'autre côté du lit.

Une main fraîche le saisit, et le retint doucement, caressant les cicatrices qu'elle rencontra par hasard au dos de celui-ci.

"C'est bon. Tu vas bien; cependant, tu dois ouvrir les yeux."

Se sentant ridicule malgré sa terreur et sa confusion, Harry se rendit compte que ses yeux étaient fermement serrés. Les ouvrant précautionneusement, il cligna des yeux de confusion à la vue de la silhouette noire appuyée contre le mur.

"Monsieur ?"

Il pensa qu'il devait avoir imaginé la voix douce qu'il avait entendue plus tôt parce que maintenant, son Maître de Potions parlait durement.

"Vous avez dormi longtemps. C'est important que vous mangiez quelque chose."

Quand Harry plia légèrement ses doigts, la sensation bienveillante qui l'avait entouré était partie. Et Snape aussi

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Snape ouvrit la porte du bureau de Pomfresh, et ne la regarda même pas quand il dit :

 "Potter est réveillé, Pompom. Je vais prévenir le directeur."

Pomfresh acquiesça en grognant et se rendit rapidement au chevet de Harry. Elle avait réparé ses lunettes la nuit précédente et les posait maintenant doucement sur son nez, mettant simultanément un bol de soupe en face de lui.

"Je n'ai pas faim, merci." Murmura-t-il d'une voix pâteuse.

Fronçant les sourcils, Pompom posa une main sur son front, et sentit le garçon se courber légèrement vers la source de fraîcheur.

"Vous avez un peu de fièvre, mais vous devez manger quelque chose ou vous ne guérirez pas" dit-elle gentiment.

Dès qu'Albus entra, ses yeux pétillèrent.

"Ah, Harry, comment te sens-tu ?"

"Bien, merci monsieur" fit Harry d'une voix plate.

"Pompom, pensez-vous que je pourrais rester un petit moment seul avec Harry ?"

A contrecoeur, Pompom acquiesça et se retira dans son bureau. Ça ne valait jamais la peine de discuter avec Albus.

"Harry, que t'es-t-il arrivé ? Tu étais dans un état terrible quand Snape t'a ramené..."

Sachant que le directeur ne se découragerait pas, Harry baissa la tête et commença prudemment.

"Dans le monde moldu... il y a beaucoup de petites bandes...il n'y a rien de comparable dans le monde magique. Mon cousin et moi faisons partie d'une et il y a eu une méchante bataille. J'ai été attrapé en plein milieu, et mes amis ne se sont pas rendus compte que je n'étais pas là quand ils se sont enfuient. Je venais juste de regagner la maison quand le professeur Snape est arrivé et ils se préparaient pour m'emmener à l'hôpital."

Dumbledore acquiesça, ses yeux bleus nettement soulagés.

"Je dis, et je maintiendrais toujours, que les moldus sont une des races les plus violentes du monde. J'es père que cela ne se reproduira plus jamais, Harry ?"

Harry secoua la tête, les yeux ronds, et sourit aussi bien qu'il le pouvait alors que son visage semblait comme s'il allait se fendre en deux à un moment donné.

"J'irais au gymnase avec mon cousin les prochaines vacances." Voyant l'air troublé du visage du vieux sorcier, il donna des détails. "C'est un endroit moldu où vous pouvez gagner en forme et en force."

Il était clair que Dumbledore n'avait pas compris, mais Harry n'était pas non plus très clair sur la théorie des salle de gymnastique. Mais Harry était à court de mensonges. Il se renversa sur les oreillers et le vieux sorcier compris à demi-mot et partit, avant qu'Harry puisse demander pourquoi Snape s'était assis avec lui, marmonnant dans sa tête quelque chose à propos des gymnases.

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Plus tard, Snape rentra la tête la première dans Dumbledore.

"Ah, Sévérus. Je suis sûr que vous serez soulagé d'apprendre qu'Harry est en bonne voie de guérison."

Snape leva un sourcil, faisant de son mieux pour montrer son désintérêt.

"A-t-il daigné vous dire ce qu'il s'était passé ?"

Dumbledore hocha la tête gravement.

"Il a été impliqué dans un combat de rue, quelque chose à propos des bandes moldues. Quand il ira mieux, j'aurais un mot avec lui. Ce n'est pas un comportement convenable pour un élève de Poudlard."

Snape acquiesça, souriant sournoisement, mais fut incapable de se retenir de demander :

"Dans ce cas, pourquoi sa famille ne l'avait-elle pas amené à l'hôpital ?"

"Eh bien, Sévérus, s'il a dit la vérité, vous êtes arrivés au bon moment. Ils étaient justement occupés à aller à l'hôpital, mais les soins de Pompom sont préférables, vous n'êtes pas d'accord ?"

Snape inclina la tête, furieux. Pourquoi ce garçon stupide n'avait-il pas parlé à Dumbledore ?

"Bien, Directeur, si c'est tout..."

"Oui oui, Sévérus, retournez à votre infecte potion que vous étiez en train de brasser là-bas." Dit Dumbledore avec un sourire et un signe de sa main noueuse.

Snape disparut à travers un passage secret jusqu'à ce qu'il entende les pas de Dumbledore disparaître. Il fit demi-tour et retourna en direction de l'infirmerie, se faufilant à travers la porte à demi-ouverte. Granger était assise auprès d'Harry, parlant doucement.

"Melle Granger, je pense qu'il est temps que vous regagniez votre chambre, n'est-ce pas ?"

Elle leva les yeux, eut un choc, et sauta sur ses pieds.

"Désolée, professeur. J'y allais, justement."

Il resta silencieux comme elle partait, avant de laisser soigneusement tomber son masque entretenu. Son fils... Le fils de Lily...avait été battu et meurtri toute sa vie. Sa peau pâle était très tendue sur ses pommettes, et plusieurs rayures descendaient, en courant le long de ses joues.

Le processus des pensées de Snape s'arrêta brusquement, et fit marche arrière. Son fils ? Ses pommettes ? Ordures ! Il se gifla mentalement.

Le garçon n'est rien pour toi, Sévérus. Il est le fils de Lily, et il est heureux comme ça.

-Heureux ?- Dit une autre voix.- Oh oui, il doit être extasié de vivre avec une famille de moldus abusifs !-

Ce n'est PAS ton problème !

-Et quand il commencera à te ressembler ? Lily doit avoir placé sur lui de puissants sortilèges, mais ils ne dureront pas éternellement. Que feras-tu ensuite ?-

Silence.

Jetant un dernier coup d'œil au garçon endormi, il partit rapidement, dans une rafale de longues robes noires, ses pensées en ébullition.

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Harry se réveilla au bruit d'une porte claquée. Sa tête tournait et il se sentait vaguement malade. Il n'avait rien mangé depuis près d'une semaine, depuis cette Dragée Surprise, donc comment pouvait-il se sentir comme s'il allait vomir, il n'en avait aucune idée. Mais il allait définitivement être malade.

Avec un gémissement, il vida son estomac et s'endormit encore immédiatement, mais se réveilla cinq minutes plus tard.

La nuit continua à peu près de la même manière; se réveillant toutes les cinq minutes d'un sommeil troublé, vomissant et essayant encore de dormir.

Harry avait conscience qu'il aurait des immenses ombres sous les yeux; Il avait tout essayé; les potions de sommeil de la plus forte espèce pour lesquelles il s'était risqué dans l'Allée des Embruns, les potions de Sommeil sans rêves volées dans le bureau de Madame Pomfresh; il s'était même tapé la tête plusieurs fois contre un mur pour essayé de s'assommer lui-même. Mais même dans les pires corrections qu'il avait reçue de son oncle, l'inconscience avait refusé de le réclamer.

Et il y avait un autre problème. Dumbledore croyait que Harry s'était battu avec d'autres garçons, mais certainement celui qui l'avait trouvé raconterait à Dumbledore; après tout, Harry avait définitivement était arraché du compartiment par quelqu'un, parce qu'il savait que les Dursley n'aurait jamais permis de le laisser partir.

Mais dans ce cas...

Ce devait être Snape ! N'importe qui d'autre aurait dit la vérité à Dumbledore; Snape ne pouvait pas être inquiété le moins du monde.

Son cœur se fit un peu plus léger, l'esprit d'Harry retourna vagabonder sur le sujet le plus urgent : les histoires que tout le monde feraient s'ils savaient à propos de son manque de sommeil. Il n'y avait qu'une seule chose pour ça.

Harry allait devoir se rendre à la bibliothèque.

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Ayant persuadé Madame Pomfresh qu'il s'était gavé et qu'il se sentait beaucoup mieux, Harry avait quitté l'infirmerie aussitôt qu'il avait pu le matin suivant, et se dirigeait droit vers la bibliothèque. A mi-chemin du couloir du bas, la plus étrange sensation lui tomba dessus. Il se sentait léger, dirigé et flottant, comme si son cerveau traitait les impulsions nerveuses trop lentement. Puis ce sentiment s'intensifia, jusqu'à que des taches dansent devant ses yeux, et il s'agrippa au mur, essayant désespérément de rester droit.

Après avoir fermé les yeux et repris sa respiration pendant quelques secondes, le monde se redressa tout seul, et avec un petit haussement d'épaule, Harry repartit vers la bibliothèque, quoi que plus lentement qu'avant.

Au détour d'un angle, des yeux noirs l'observaient suspicieusement.

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Snape suivit Harry le long des couloirs, lesquels menaient à la bibliothèque d'après ce qu'il pouvait en dire. Des années d'espionnage et une grâce naturelle héritée de sa mère lui avaient enseigné à glisser sans à-coup et silencieusement dans les couloirs.

Il attendit un peu quand Potter entra dans la bibliothèque; il vit le garçon échanger quelques mots avec Madame Pince et disparaître derrière un grand rayon de livres. Marmonnant un sortilège d'invisibilité, Snape suivit le garçon alors qu'il errait sans but autour des monticules de livres. De temps en temps il faisait une pause pour prendre ses repères, et repartait dans une autre direction à travers les tomes. Finalement, il trouva ce qu'il cherchait.

"Ah !" s'exclama-t-il tout haut. "Trouvé !"

Snape allongea son cou pour voir le livre par dessus l'épaule d'Harry.

'Comment obtenir les meilleurs plaisirs sexuels de votre chouette de compagnie' NDLA : je ne suis pas malade, j'ai juste pensé que ce serait marrant.

Snape, normalement maître des visages sans expressions, recula en trébuchant sur une pile de livres, choqué. Il entendit Potter rire doucement au-dessus de lui.

"Qui que vous soyez, vous devriez vraiment apprendre à marcher plus discrètement. Je vous ai entendu me suivre pendant tout le trajet depuis l'extérieur."

Le visage brûlant, Snape partit aussi rapidement – et silencieusement- qu'il pu, essayant de préserver sa dignité.

Harry s'autorisa un petit sourire satisfait aux sons étouffés, une grimace au livre répugnant, et retourna à la section des livres de sorts de guérison et de dissimulation qu'il était venu chercher.

Dix minutes plus tard il avait découvert que les sortilèges de guérison ne marchaient pas sur les coupures ou les bleus et il savait que Pomfresh avait soigné toutes ses lésions internes. Mais les sorts de dissimulation n'avaient pas l'air si durs. Il métamorphosa rapidement un miroir et se regarda. Il eut le souffle coupé et laissa tomber le miroir, qui se brisa sur le sol. Il avait tellement changé ! Ses cheveux avaient poussé et était plus raides et son nez était légèrement crochu. Avec dégoût, Harry fixa le miroir et sortit sa baguette.

'Obscuro' murmura-t-il, en imaginant son visage normal; ou, comment il avait été au début des vacances, avec seulement quelques contusions. Il sentit un picotement à travers ses os et se regarda dans le miroir. Parfais. On aurait dit que les bleus se décoloraient.

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Harry était assez optimiste. Personne ne découvrirait ce qui c'était passé, les bleus diminueraient, personne ne verrait jamais les cicatrices et la vie redeviendrait normale. Jusqu'au moment où Dumbledore le trouva à l'extérieur de la bibliothèque.

"Ah Harry ! Ca m'est venu à l'esprit que tu avais besoin de récupérer tes affaires chez tes parents. Bien sûr, tu auras un résumé des leçons demain, donc j'ai préparé moi-même un portauloin pour toi, qui évitera les protections autour de chez toi et t'emmèneras directement dans la maison. Tu peux prendre autant de temps que tu veux pour dire au revoir à ta famille, tant que tu es de retour pour demain."

Dumbledore sourit joyeusement.

"Fais attention à toi, Harry !" dit-il, et pressa le portauloin dans la main d'Harry.

Avec une secousse, Harry sentit le monde se disloquer, et atterrit quelques dixièmes de secondes plus tard dans la cuisine des Dursley. Ils se trouvaient autour d'une table, le lorgnant désagréablement, et alors que Vernon s'avançait vers lui, Harry eut une brève pensée.

Bienvenu en Enfer*

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* : en anglais c'est plus classe, ça fait "Welcome to Hell" (en plus, c'est le titre d'une chanson de Ska-P !^^)

Pfiouf ! il m'aura donné du mal, ce chapitre ! Mais je l'adore !^^ Surtout Snape dans la bibliothèque ! lol. Sinon, je trouve Dumbledore un peu c**, mais bon...

Les choses sérieuses ne font que commencer ! Et Harry n'est toujours pas au courant pour Snape !

Et maintenant :

Rewiew's Time !

Celinette : Salut ! ^^ lol Pauv' petit Draco! Ca lui a fait un choc ! loool Voui, moi aussi je trouve que Harry ressemble beaucoup à Snape (même sale caractère, même entêtement, mêmes cheveux....). Ca serait bien que Rowling nous sorte un super retournement de situation comme elle sait si bien le faire du genre : "Eh oui ! Les fanficeurs avaient raison ! Snape c'est le père à Harry ! " (Oui, bon, je sais, il faut pas trop rêver...-) Voilà! Donc merci d'être toujours fidèle, et j'espère que ce chapitre t'as plu ! Et au fait, j'adore ta fic ! ^^

Lyly : Salut! J'espère que tu as trouvé cette suite tout aussi bien, malgré le fait que j'ai super-galéré dessus ! ^^;;    ___

Clau : kikoo! Ben vi, ça prend du temps de traduire des fics (tout du moins pour moi...) mais si on le fait, c'est que ça nous plait ! ^^ Par contre, désolée mais j'ai pas tout pigé cette histoire de semaine... -_- Je peux pas poster plus rapidement à cause du lycée, et même avec les vacances, ça ira pas beaucoup plus vite vu que je pars la 1ère semaine, et ensuite j'aurais mes 3 tonnes de devoirs que je vais mettre 3 plombes à faire... TT_______TT Donc voilà, en tout cas, sache que je poste aussi vite que je peux ! ^^ En espérant que ce chapitre t'ait plu! ^^ A bientôt! ^^

Lunenoire : Salut ! Mouais, tu as raison, Draco n'est qu'un sale petit mal élevé ! loool mais ça nous empêche pas de l'aimer tout plein! ^__^ lol A +!

Gaina Katrea : qu'as-tu pensé de la suite ? (en espérant qu'elle t'ait plue! ^^)

 Lo : Salut! Wow, quel enthousiasme ! lol Donc voilà, tu as eu ta suite, et j'espère qu'elle t'as plu! ^^

Océ : Kikoo!! ^^ Mouarf ! Donc voilà la suite (qui m'a bien fait ch*** au passage... -_-) Voui, moi aussi je regrette que ce soit pas un slash, mais je te promet que le comportement de Snape compensera largement cet inconvénient ! ^^ Quand à Harry.... Eh ben le pauvre, c'est mal barré pour lui, et encore, il est toujours pas au courant pour son "père"! loool Et merci pour les compliments! ^^ A bientôt! ^^

Voilà pour les zolies rewiewwwwwws !!!!

Un grand merci à tous les lecteurs qui envoient des rewiews ainsi qu'à tout ceux qui lisent, tout simplement!

A bientôt!

Ishu