Loin des yeux, près du cœur.

RAR du chapitre 7 :

Tyto27 : Tu croyais vraiment que j'allais être sadique au point de la laisser sur une planète à l'autre bout de l'univers ? Bisous.

Bonnie Jackson :Faut bien laisser un peut de suspense sinon c'est pas intéressant ! Bisous.

Frenchgirl : Non, Hart va finir… et bien tu verras ! C'est assez inattendu ! Bisous.

Chap. 9

Les deux femmes discutèrent encore un peu pendant que Bonnie faisait quelques radios pour vérifier que les blessures de Sam n'avait laissaient aucune séquelles. Puis, elles rejoignirent Cassie qui les attendait en trépignant. Toutes les trois prirent le chemin de la salle de briefing où elles arrivèrent les dernières. Chacune pris place : Sam entre Jack et Teal'c, Bonnie en face de Sam à coté de Daniel et Cassie à coté de Bonnie.

Pendant que Sam faisait son récit, Bonnie pris discrètement la main de son cher archéologue pour l'amadouer et elle y réussi très bien. Daniel se mit à sourire et pensa qu'il faudrait qu'il faudrait qu'il se fasse pardonner, avec un petit dîner aux chandelles par exemple. Il aurait sans doute mieux fait de ne pas penser à ça car c'est à ce moment que Sam raconta la mort de Dana, elle était en train de pleurer et tout le monde su qu'il n'écouter pas.

'Pour un fois que c'est pas moi qui pense à autre chose pendant un réunion, pensa Jack.'

Quand Daniel s'aperçut que tous les regards étaient braqués sur lui et que des larmes perlaient aux yeux de Sam il reporta toute son attention sur l'histoire. Le briefing se termina sans autre incident notable. Le général Hammond fut le premier à partir.

« Mesdames et Messieurs, n'entendez vous pas ce merveilleux repas qui nous appelle du mess ?

«-Les repas ne parlent pas, O'Neill, déclara Teal'c. »

Le colonel laissa tomber sa tête sur le bureau, se demandant si un jour le Jaffa comprendrait toutes les expressions de la langue terrienne.

« En tout cas, moi il faut que j'y aille, mes cours commence dans une demi heure, dit Cassandra. On se verra plus tard, Sam.

«-Pas de problème.

«-Au revoir tout le monde !

«-Au revoir toute seule ! répondit Jack. »

Daniel leva les yeux au ciel. Certes, Sam lui avait manqué mais au moins, durant son absence, Jack avait renoncé à ses blagues lourdes et pas marrantes.

« Daniel Jackson, l'apostropha Teal'c, je ne comprend toujours pas cette histoire de repas qui appellent.

«-Il vous expliquera en chemin, intervint Jack. J'ai faim moi ! »

Ils sortirent, Daniel en tête, toujours solidement accroché à Bonnie, expliquant à Teal'c le méandre des expression Terriennes.

Le major Hart resta seule dans la salle de briefing, ne sachant que faire, elle voulait réfléchir un peu. Il valait peut-être mieux pour elle de lâcher prise, sans ça, elle s'attirerait les remarques cinglantes d'O'Neill et la pitié des autre en la voyant s'accrocher à SG-1 comme un noyé à sa bouée.

« Vous ne venez pas ? »

C'était Sam qui avait fait demi tour pour venir la chercher.

« Je ne crois pas que le colonel apprécie ma présence.

«-Depuis combien de temps êtes vous dans SG-1 ? demanda Carter.

«-Un peu moins d'un mois.

«-Laissez lui le temps de vous adopter. Il n'est pas méchant quand on le connaît bien moi aussi j'ai eu quelques difficultés au début.

«-Il ne m'adoptera jamais, la détrompa Lucie. Pas plus qu'il n'a adopter mes 20 prédécesseuses.

«-20 ? s'étrangla Sam. Vous êtes sur du chiffre ?

«-Certaine ! Je suis votre 21éme remplaçante. Et je crois être celle qui a tenu le plus longtemps, du moins, jusqu'à maintenant.

«Mais que leur est-il arrivé ?

«-Elles ont toutes demandé leur mutation, sauf deux ou trois qui ont démissionné, lui appris Lucie. Le colonel O'Neill les a toutes fait craquer.

«-Et vous ?

«-J'ai l'habitude. J'ai su que mon père était un général avant de savoir qu'il était mon père. Il m'a poussé à faire une carrière militaire et m'a toujours répété que dans l'armée il ne fallait jamais lâcher, confia Hart. »

Sam resta songeuse, elle avait compris que la seule raison pour laquelle Lucie était encore là, c'était la pression paternelle.

« Et si votre père ne vous avez pas obligé à suivre cette voix, qu'auriez vous aimez faire, demanda Sam.

«-J'aurais aimé ouvrir une librairie, j'adore lire. Mais mon père ne l'aurait pas tolérait. C'est lui qui faisait la loi.

«-Faisait ?

«-Il est mort il y'a deux semaines, dit le major, mais il était si distant avec moi que je dois bien avouer que cela ne m'a pas vraiment touchée.

«-Quel âge avait vous ?

«-28 ans.

«-Cela fait 28 ans que vous vivez le rêve de votre père, ne croyez vous pas qu'il serait temps,de vivre le votre.

«-Vous avez raison, s'exclama Lucie. Je vais de ce pas rédigez ma lettre de démission.

«-Ça peut attendre, allons manger d'abord. »

Les deux majors se rendirent au mess, parlant de la pluie et du beau temps. Lorsqu'elles entrèrent, Jack faillit s'étrangler en les voyant rire ensemble. Sam s'assit à coté de son colonel et demanda :

« On a manqué quelque chose ?

«Hart a rien manqué, vous, à peut prés deux ans, plaisanta Jack. Mais on va vous raconter. »

Pendant le repas, Lucie, Jack, Daniel, Teal'c et Bonnie se relayèrent pour raconter à Sam deux ans de vie terrienne. Carter, sous prétexte de rattraper le temps perdu ingurgita plus d'un litre et demi de glace à la menthe aux éclats de chocolat.

Bonnie et Daniel furent les premiers à partir, le docteur devant se faire pardonner. Lucie fut la suivante, elle adressa un clin d'œil à Sam en s'en allant. Teal'c alla se plonger dans la méditation, encore tout troublé par cette histoire bizarre de « repas qui appellent ». jack proposa à Sam de se rendre dans le bureau du général afin d'obtenir une permission de sortie si elle voulait rentrer chez elle.

« Mark n'a pas mis la maison en vente ? s'étonna-t-elle.

«-Disons juste que si vous souhaitez rentrer chez vous, c'est possible, répondit-il assez mal à l'aise.

«-C'est génial ! Je ne m'y attendait vraiment pas. »

Evidement, le général donna son accord. Ils prirent donc la voiture de Jack pour se rendre chez Sam. Dans le véhicule, Carter ferma les yeux et se laissa aller aux sensations familières de la voiture filant sur la route. Quand O'Neill sortit une clef de sa poche pour ouvrir la porte. Sam fut surprise et dit :

« Comment se fait-il que ce soit vous qui possédiez cette clef ?

«-Pour être franc, Mark a bien mis votre maison en vente mais je l'ai rachetée.

«-Mais…Pourquoi ?

«-C'était votre maison, je ne pouvais pas laissez n'importe qui y vivre ! Je vous rassure, je n'ai quasiment touché à rien, même si j'y ait passé beaucoup de temps. Vous retrouverez vite vos marques. C'est toujours chez vous, Sam. »

La femme resta sur le pas de la porte, hésitante puis finit par passer le seuil. Dans le salon, elle remarqua plusieurs affaires qu'elles savaient être à son colonel mais dans l'ensemble le mobilier et la décoration étaient inchangés. C'est en entrant dans sa chambre que Sam fut le plus frappé par le fait que rien n'avait changé. Certes, le ménage était fait, mais on aurait dit que personne n'était venu dans cette pièce depuis son départ. Il y'avait encore sur sa table de nuit le livre qu'elle avait commencé le dernier soir qu'elle avait passé chez elle. Il s'agissait de « Bone » de George Chesbro. Comme si le temps avait cessé sa course folle dans sa chambre. La chambre d'ami, par contre, avait été envahie par les affaires personnelles de Jack. Après avoir fait le tour de son ancienne maison, Sam s'affala sur le canapé et pleura. Jack qui l'avait laissé seule le temps de son exploration se précipita auprès d'elle et la pris dans ses bras. Elle ne savait même pas pourquoi elle pleurait, elle en avait besoin, voilà tout. Tous ce temps loin de chez elle l'avait bouleversé plus qu'elle ne l'aurait cru. Elle n'avait jamais pis conscience de la grandeur de son désespoir. Elle avait peur de se réveiller à tout moment et de voir qu'elle n'avait fait que rêver.

La fatigue, le stress et la peur s'abattirent sur Sam comme des vautours sur leur proie et elle ne tarda pas à s'endormir. Jack ne tarda pas à la rejoindre dans les bras de morphée. Ils dormirent tous les deux sur le canapé, Sam étendu sur son colonel.

A suivre !

RAR

Bonnie Jackson : Merci, j'espère que la suite est aussi bien à ton goût. Bisous.

Frenchgirl : Alors, l'intrigue a-t-elle bien avancée à ton avis ? Mon épave te présente toutes ses excuses pour l'inquiétude qu'elle t'a causé ! ;-) Bisous.