Coucou !
Et oui, me voilà encore de retour pour vous jouer un mauvais tour, lol. Non,
Allez, ouvrons le livre des contes de Poudlard. Aujourd'hui, nous continuons notre histoire « Tel est pris qui croyais prendre ». Nous sommes donc au second opus et donc nouvelle song-fic en perspective.
Et oui, je me suis laissée convaincre par vos reviews. Je vous devais bien ça. Je remercie d'ailleurs tous ceux qui m'ont envoyé leurs impressions sur le chapitre un.
Bon, revenons à nos moutons avant qu'un loup ne vienne les croquer, lol.
Souvenez-vous, notre cher blond Serpentard qui s'est fait avoir par Hermione et toute sa ligue. A votre avis comment va réagir Draco après avoir été humilié par cinq filles ? Et surtout, Hermione finira-t-elle pas lui céder ? Hé hé hé….
Chanson : Nous n'sommes pas
Interprète : Laura Presgurvic
Disclaimer : la chanson comme les persos ne sont pas à moi (et oui, toujours pas) !
Bonne lecture !
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Nous s'sommes pas
ou
Reconquête d'un Serpentard à la rancune tenace
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Je suis malheureuse.
Un coeur d'enfant
Je suis malheureuse.
Je suis malheureuse.
Trois mots qui résument ma vie aujourd'hui.
Dans un corps de femme
Cinq jours viennent de s'écouler sans que Malfoy ne m'adresse la parole... cinq longues journées depuis que j'ai prise cette photo. Soigneusement rangée dans mes affaires, j'ai proposé de la brûler devant lui... Sans un mot, il a quitté notre salle commune pour s'enfermer dans sa chambre.
Depuis, il ne desserre plus les dents.
Il ne cherche plus à m'insulter, ne prends même plus la peine de me regarder. Que je le croise dans le couloir, il passe près de moi sans piper mot. Que je me mette à ses côtés en cours de potion, il ne prend même plus la peine de me jeter une de ses nombreuses insultes légendaires, non... Il rassemble ses affaires, se lève et change de place avec Goyle.
Mais le pire est sans doute de le voir aussi souriant avec les autres filles. Oui, souriant. Etrange, non ? J'ai l'impression que c'est la punition qu'il m'a infligée. A mes pardons silencieux, il m'oppose une totale indifférence qui me blesse plus que tout... C'est incroyable de le dire. L'indifférence de Malfoy me blesse plus que ses mots et plus que ses insultes.
Je n'existe plus pour lui... et j'ai mal !
Que puis-je faire ? Pleurer, hurler, m'agenouiller devant lui ? Non, il est trop tard pour réparer la faute. Et puis j'aurais dû deviner, j'aurais dû m'en douter. La fierté d'un Malfoy est tout ce qui a de plus sacré sur cette terre.
La peur dedans
Dehors le charme
Il en oublie que moi aussi j'ai ma fierté et que perdre ma virginité avec le premier venu n'était pas dans mon programme. Comment lui faire comprendre ça ?
Les bas qui glissent
Le coeur aussi
Je sais qu'il m'aime au moins un peu, mais maintenant... Il doit avoir refoulé ses sentiments pour me mépriser davantage. Au moins, je serai célèbre. La seule fille de Poudlard qui aura réussi à humilier Malfoy sans le vouloir. Harry et Ron me féliciteraient s'ils apprenaient cet exploit.
Pourquoi ne comprends-tu pas Malfoy ? Ma seule intention en te jouant ce tour était simplement de te faire comprendre que je tenais à ce que tu me connaisses avant de me pousser dans ton lit. Comment t'expliquer que même si mon corps rêve de t'appartenir, il te craint ?
- HERMIONE !
- Oui, dis-je en tournant la tête vers Lavande.
- Cette fois-ci, va lui parler.
- Non, je ne pourrai pas...
Pansy, Lavande, Susan, Ginny et Padma m'encerclent et me fixent d'un regard noir.
- On ne va pas passer le week-end à te consoler alors qu'on devrait aller au Pré-au-Lard pour faire des emplettes ! Tu vas te décider à crever l'abcès avec Malfoy !
- Il va encore...
- Il arrive ! prévient Padma.
Mes charmantes amies vont aussitôt se cacher dans ma chambre alors que la porte de notre salle commune s'ouvre sur Draco. Il passe dans sa chambre et, timidement, je le suis. Je dois me montrer prudente et parler avec tact.
Mon coeur cogne comme jamais contre ma poitrine. J'ai peur de sa réaction. Je me sens comme une petite fille qui cherche à se faire pardonner une bêtise.
Il fourre rageusement ses affaires de Quidditch dans son sac. Il n'est pas de bonne humeur. C'est bien ma veine.
Soudain, il s'arrête dans son rangement. Il soupire agacé et sans me regarder me dit d'une voix railleuse :
"- Il est trop tard pour me proposer tes services, Granger."
La mère du vice
Les filles de qui
Je n'en attendais pas moins de lui. Mais malgré la raillerie, au moins les mots sont là.
- Malfoy, je t'en prie... Ecoute-moi...
- Lâche-moi Granger ! répond-t-il en refermant son sac puis en se retournant.
Il passe en coup de vent devant moi et sort de sa chambre. La partie est toujours aussi mal engagée.
- Tu m'en veux toujours ?
Il s'arrête.
- T'en vouloir pour quoi ? D'avoir joué avec ma fierté ou de t'être joué de moi ? C'est pareil.
- C'est toi qui allais profiter de ma naïveté pour... pour coucher avec moi ! Et là j'ai l'impression d'être LA coupable !
Il lâche son sac qui tombe à terre, puis s'approche lentement de moi. Je recule et me retrouve le dos contre le mur.
- Et bien sache ma chère Sang-de-Bourbe que ma fierté est une chose aussi fragile que cet hymen que tu cherches tant à préserver. Tu veux le garder ? Très bien, garde-le mais ne vient plus m'allumer !
- Tu...
Il prend mon menton entre ses doigts et le soulève. J'ai l'impression d'être la proie du serpent, pas une proie qu'il veut posséder mais une proie qu'il veut voir souffrir.
Les yeux des hommes
Sont des poignards
- Et au passage, tu féliciteras de ma part le futur gagnant, celui qui aura réussi à s'immiscer entre tes cuisses, railla-t-il.
Furieuse, je le gifle. Comment ose-t-il parler ainsi ? Il ne comprend vraiment rien !
Des métronomes
Toujours en retard
- Tu es vraiment idiot, Malfoy !
Ils nous admirent
Il pose sa main sur ma joue et son regard semble soudain plus tendre.
Puis nous insultent
- Sans doute... J'ai été surtout bien stupide d'avoir cherché à couché avec une Sang-de-Bourbes ! Mais heureusement, j'ai évité la honte de me mêler à toi. Imagine les tonnes d'eau que j'aurais dû verser sur moi pour me laver de ta présence...
Je serre les dents pour ne pas devoir pleurer devant lui.
- Oh, que c'est beau le courage des Gryffondor, se moque-t-il. Allez, je vais laisser pleurer la sainte Vierge.
Il s'écarte de moi, va ramasser son sac et sort d'un pas furieux.
- Et bah alors là... On peut dire qu'un Malfoy a la rancune tenace, remarque Lavande.
- C'est la première fois que je le vois comme ça, renchérit Pansy. Hermione ?
Je ne les écoute plus.
Je n'arrive pas à faire cesser ces larmes et ces sanglots qui brisent ma voix. Non, je ne pleure pas pour cette fouine ! Non, je ne suis pas folle de lui ! Et oui, je me moque bien de savoir qui sera sa future proie !
- Mione, ne te laisse pas abattre, me dit Ginny.
- C'est Malfoy, tu sais comment il est, argumente Susan.
- Allez, ressaisie-toi, ajoute Padma.
- Et comment, hein ? Comment ! Vous avez entendu ? Il a de nouveau utilisé cette insulte alors qu'il avait arrêté. Il me déteste, il me hait, il me méprise...
- C'est un peu vrai, là.
- Pansy ! s'exclament-elles outrées.
- Bah quoi c'est vrai ! Mais ne t'en fais pas Mione, je connais un moyen de te le ramener ton Serpentard chéri.
- Ce n'est pas mon...
- Tsu tsu... si ce n'était pas ton chéri, tu serais pas dans cet état. Jusqu'à maintenant, chacune de nous à réussi à avoir son mec sauf...
Les regards se posent moi. Oui, la pauvre fille toujours seule c'est moi !
- Pas de ma faute si Malfoy est encore plus compliqué que les autres ! Ron n'était pas difficile à décoincer avec une Lavande version lapine. Harry lui bah... c'était facile de lui faire avouer qu'il aimait Ginny. Ernie n'a rien pu faire face à Susan. Padma a bien réussi à séduire Blaise façon je te coince dans les vestiaires, et toi Pansy... faut dire que tu as bien joué le coup avec Dean... y'a que moi qui ai foiré mon coup ! Je ne pouvais pas tomber amoureuse d'un autre mec ? Non, il a fallu que... Quoi ? Pourquoi vous me regardez comme ça ?
Les visages de ces cinq folles s'élargissent subitement. C'est louche. Qu'est-ce que j'ai encore dit ?
- Tu as avoué, s'extasie Padma.
- Tu as avoué, larmoie Lavande.
- Elle a avoué ! Elle a avoué ! crient-elles finalement en chœur tout en sautant dans la salle.
- ARRETEZ ! Même si j'ai avoué, ça ne me mènera nulle part... Malfoy n'a pas apprécié notre petite blague. Je croyais qu'il le prendrait bien mais non…. Vous avez entendu ce qu'il m'a dit ? C'est... c'est... c'est horrible !
Nous traitent en reine
Nous traitent de...
Et je pleure de nouveau. J'ignorais que j'étais un puit intarissable.
- Bon, les filles je vous propose un nouveau plan ! proclame Pansy.
- Non, je veux plus de vos plans foireux !
- On ne peut pas le laisser gagner et croire que les filles sont des poupées qu'on jette, dit Lavande.
Nous n'sommes pas ce que voulez
Nous n'sommes pas ce que vous croyez
- Tu veux ton petit Serpentard oui ou non ? continue la Serpentarde.
- Bien sûr que je le veux !
- Tu veux qu'il soit le premier dans ton lit ? ajoute-t-elle avec malice.
Nous sommes pires que ça
Pires que ça
- Bien sûr que oui..., dit-je rougissante.
- Et bien, fais ce que je te dis !
Pansy lève le poing au ciel.
Nous n'sommes pas ce que voyez
Nous n'sommes pas ce que vous pensez
- Depuis la rentrée, nous sommes devenues une fratrie. Est-ce qu'on va se laisser faire par les mecs ? demande-t-elle.
- Non ! répond une Ginny exaltée.
- C'est quoi notre credo ?
- Une pour toutes, toutes pour unes ! hurlent-elles.
En ce qui me concerne, il faudrait déjà que ma voix accepte de prononcer autre chose que des plaintes.
- Alors, je déclare le plan Reconquête-d'un-Serpentard-à-la-rancune-tenace lancé ! déclare Pansy qui semble déjà bien amusée à l'idée de jouer un autre tour à son meilleur ami qui cette fois-ci la tuera pour de bon.
- Euh... question. Tu ne comptes pas m'enfermer avec Malfoy dans une tour ou quoique se soit d'autres dans ce genre, hein ?
- Non. On va leur faire comprendre à tous ces mecs que nos corps sont aussi fragiles que leurs maudites fiertés de mâle !
Nous sommes pires que ça
Pires que ça
- OK..., dis-je avec dépit.
- L'opération Reconquête-d'un-Serpentard-à-la-rancune-tenace lancé !
Si ce plan échoue, c'est décidé, j'irai moi-même voir Voldemort pour qu'il m'ôte la vie. Car Malfoy ne voudra plus me voir et là même en photo.
Malfoy…
Il est sans doute la pire chose qui me soit arrivée. Il n'a pas cessé de me faire souffrir juste par plaisir. Et il est le seul homme qui m'ait fait plus d'une fois pleurer. Pourtant... Pourtant, je suis là aujourd'hui à vouloir qu'il soit à moi.
Vois dans quel ravin sans fond tu viens de me pousser, Malfoy. Vois dans quel océan, tu viens de me jeter sans te préoccuper de savoir si je savais effectivement nager. Tu as encore une fois réussi à me gâcher la vie mais là d'une toute autre manière.
Encore hier, je l'aurais voué au diable, aujourd'hui je serai prête à offrir mon âme pour épargner la sienne. Son nom, autrefois, ne signifiait rien pour moi. Aujourd'hui, il est le symbole de ma défaite. Elle est amère mais si éclatante.
Mais comme toujours, moi je pleure et lui... Lui, il rit. Cela en a toujours été ainsi entre nous.
J'aurais voulu lui cracher ma haine au visage, mais mon coeur s'y refuse. Comment a-t-il pu me séduire aussi facilement après des années de méfiance entre nous ? La Miss je-sais-tout que je suis n'a pas de réponse à avancer. C'est affligeant, non ?
Avec lui, j'ai le don de perdre tous mes repères. Je perds la tête pour suivre les conseils de mon coeur. Voilà la folie que je n'aurais pas dû faire.
La vérité est dure à digérer. Et encore plus maintenant que je sais que j'ai mis en péril ma seule chance de ravir ce Serpentard aux mains des autres filles.
J'ai beau me dire que cette fouine a mérité cette plaisanterie que je lui ai faite, je me sens coupable. Coupable de ne pas avoir cédé à ses avances... Je suis une pauvre fille, n'est-ce pas ? Je ne sais pas ce que je veux. Mais en vérité, je n'ai pas voulu qu'il me mette dans le lot des filles qui se sont perdues dans les draps de son lit.
Nous n'sommes pas, nous n'sommes pas comme ça
J'ai ma fierté, il a la sienne... Je l'ai sans doute froissée. Je voudrais m'en excuser mais je suis certaine, que de son côté Malfoy ne se pose pas la question de savoir si ma fierté aurait survécu après une nuit avec lui. Non, il est Draco Malfoy. Sa majesté Malfoy.
Regardez-vous
Egoïste, toujours. Il ne se préoccupe que de sa petite personne, le jeune prince Serpentard. Ses fans le nomment ainsi... Un prince ? Désolée mais pour moi il reste une petite fouine arrogante et insupportable.
Dites-moi quel prince il est, ce Serpentard.
Même pas capable d'attendre que sa princesse se décide à lui offrir d'elle-même sa vertu. Malfoy veut et il pense que tout le monde lui cédera dans la minute. Malheureusement, pour lui, je ne l'entends pas de cette oreille.
Pourtant, c'est ce qu'il aurait voulu. Que je me donne à lui en perdant tout ce qui fait de moi celle qu'il commençait à aimer. Il n'imagine pas un seul instant que je puisse vouloir entendre ses mots d'amour dans mon oreille. Il ne pense pas que je veuille voir son regard m'avouer que je suis la seule fille nue qu'il ait contemplé, même si c'est faux.
Regardez-moi
Je ne ressemble pas à celles qu'il a étreintes par le passé. Je n'ai rien de celles qu'il a trahies au réveil. Je suis Hermione Granger.
Ne me compare pas aux autres filles, Malfoy !
Je t'en prie, réfléchis...
Qui est le fou
Qui est le roi
Je t'en prie, vois dans mon regard ce que mon coeur cherche à te dire. Ne me considère pas en catin, mais considère-moi en reine.
Nos pas nous mènent vers cette grande salle où va se jouer notre petite comédie.
En riras-tu, Malfoy ? Je l'ignore encore mais c'est ma dernière chance.
La porte s'ouvre soudainement sur nous.
Je vois la surprise marquer les visages de Harry, Ernie, Ron, Dean, Blaise et Malfoy. Et oui, six jeunes filles, se tenant fièrement et le regard déterminé, vous contemplent chers mâles.
Nous sommes des fleurs
Ce qui doit sûrement les étonner se sont nos tenues. Adieu jupes noires, chemises blanches et robes de sorciers. A la place, nous portons des robes que les dames du XVIII e siècle, ne nous auraient pas enviées. Pansy et ses idées…
Nos cheveux, bouclés et parsemés de rubans, sont coiffés d'un chapeau du même ton que nos robes aux teintes pastel.
- C'est quoi ça ? demande Malfoy d'un air moqueur. Le bal est passé depuis octobre au cas où vous auriez oublié.
Vous nous fanez
- A moins qu'elles s'amusent à être des poupées. Vous voulez qu'on joue avec vous ?
- Doucement Blaise, y'a ma soeur dans le lot alors tu te calmes. Hermione c'est quoi ce cirque. Lavande ?
- Vous vous croyez amusants, pas vrai ? dit Pansy.
- Un peu, réplique Dean. Non, franchement vous avez l'air ridicules.
Si tu piques
Faut pas pleurer
- Vous avez entendu les filles ? formule Pansy. On dirait que ces chers messieurs ignorent qu'il ne faut surtout pas jouer avec nous.
- Il faut les punir pour leurs paroles, dit Susan.
- Qu'est-ce qu'ils ont dit déjà ? s'enquit Padma en croisant les bras.
- En gros, qu'on est ridicules, idiotes, stupides, bêtes... Il manque encore un adjectif ?
- Non, Mione, je crois que t'a tout résumé, dit Ginny que le comportement protecteur de Ron énervait.
- Et puis, de la part de ses messieurs il ne faut pas demander plus, ajoute Lavande. Leur vocabulaire se résume à des "oh chéri", "oui vas-y"… Et quoi encore ?
- Tu oublies le "zut, j'ai oublié l'heure de notre rendez-vous" ou encore "je te jure que je regardais pas les fesses de cette fille, c'est juste qu'elle avait une jolie jupe", renchérit Pansy.
- Et cerise sur le gâteau, dis-je, il ne faut surtout pas - mais ô grand jamais - froisser votre maudite fierté ! Elle est bien belle la fierté masculine !
- Notre fierté masculine elle nous évite de nous ridiculiser comme vous le faites, raille Draco.
- C'est vrai que là Malfoy n'a pas tort, admet Harry en se levant du banc.
- De toute façon en matière de conneries, vous êtes soudés, ironise Padma.
- Nous, on n'est pas toujours en train de chipoter pour un oui ou pour non, fait remarquer Ernie.
- Vous voulez qu'on vous dise ce que vous êtes ? dit Blaise.
- Allez-y, accepte Lavande, railleuse. Pour ce que va changer dans la vision du monde.
Nous n'sommes pas ce que voulez
Nous n'sommes pas ce que vous croyez
- Vous êtes de vraies pies, dénonce Harry.
- Des bêcheuses..., commence Ernie.
- Toujours à se plaindre et à pleurer pour rien, ajoute Ron.
- Avantage Gryffondor, se moque Pansy. Où sont passés les Serpentard ?
Désormais, au milieu de la grande salle, les garçons nous font face.
- Nous aussi on peut vous trouver des défauts, dit Blaise. Vous êtes hystériques.
- Et surtout, de vraies saintes nitouches, ajoute Draco.
Soudain, nous nous mettons toutes à rire devant l'air ahuri de ces messieurs. Ils ne savent rien de nous.
Nous sommes pires que ça
Pires que ça
Pansy s'approche de Dean et tire sur sa cravate.
- On n'est pas ridicule, note-elle.
- On n'est pas des madeleines, ajoute Lavande en saisissant également la cravate de Ron.
- On n'est pas des bêcheuses, continue Susan en imitant ses deux amies.
- On n'est pas des pies, dit Ginny en faisait taire Harry, à son tour.
- On n'est pas hystériques, termine Padma à l'adresse de Blaise.
Je m'approche de celui dont le sourire narquois n'a pas quitté les lèvres.
Nous n'sommes pas ce que voyez
Nous n'sommes pas ce que vous pensez
- Et enfin on n'est pas des saintes-nitouches, conclue-je.
- Alors qu'est-ce que vous êtes ? raille le prince. Des gentilles vierges qui gardent les portes du paradis ? Pas de blague, Granger. T'es tout ça et plus encore. T'es une garce, voilà ce que t'es.
- Tu le penses ?
- Prouve-moi le contraire... Pourquoi pas dans un lit pour changer ? Si t'en es capable bien sûr, ricane-t-il.
- Non, je prouverai rien. Si tu penses que je suis une garce... je le suis mais une fille contrariée est bien pire que ça...
Nous sommes pires que ça
Pires que ça
Les lumières s'éteignent soudainement, provoquant des soupirs d'agacement.
Nous n'sommes pas, nous n'sommes pas comme ça
- C'est bon les filles, on ne va pas jouer au chat et à la souris maintenant, soupire Blaise.
- C'est vrai quoi. Arrêtez votre jeu ! On devrait même pas être là ! s'écrie Ron. Rusard va...
Une voix s'élève.
On n'est pas que des mères
Que des filles
Elle résonne si mélodieuse dans cette grande salle.
D'la dentelle
De jolis yeux qui brillent
- On ne va pas endurer un récital, déclara Draco. J'ai pas envie d'écouter des...
Les lumières des candélabres s'allument peu à peu.
Je suis devant Draco et je lève les yeux vers lui, des yeux peinés mais en gardant ce sourire espiègle.
Draco reste pétrifié devant mon regard. Il n'aime pas ce regard. Je ne sais pas pourquoi mais à chaque fois, je le sens déstabilisé, ce qui arrange bien mes affaires.
On n'est pas...
Il sait ce que mon cœur lui demande mais il ne veut pas l'avouer.
On n'est pas...
Il détourne les yeux mais je l'oblige à me regarder de nouveau. Je le fixe intensément. De gré ou de force, Malfoy comprendra où je veux le mener.
On n'est pas... Comme ça !
Je saisit sa cravate puis avance mon visage vers le sien. Il s'écarte sous la brûlure de mon baiser que j'ai pris soin de lui voler.
Nous n'sommes pas
Je sourie malicieuse puis cligne des yeux. Malfoy parait ensorcelé.
Un coeur d'enfant...
Il tend sa main vers ma joue puis soudain l'abaisse.
Ce que voulez
- Dégage, Granger, je ne veux pas de toi !
Pourtant son regard et sa voix trahissent ses dires. Il me couve du regard comme si j'avais été la huitième merveille du monde.
Un corps de femme...
C'est toujours comme ça. Mais ça ne durera pas.
Nous n'sommes pas
Les lumières s'éteignent de nouveau et lorsqu'elles se rallument chacune de nous est devant son petit ami respectif.
Les bas qui glissent...
Ce que vous croyez
Et dans un même mouvement, nous les giflons.
Le coeur aussi...
- Ca ne va pas la tête ! crièrent-ils.
- Vous vous croyez où ? tempête Draco.
Je lui sourie puis passe le langue sur mes lèvres tout comme mes autres complices qui en font de même.
- Vous êtes complètement folles ! clame Ron.
- Devinez un peu, rétorque Lavande.
- Qui sommes nous ? demande-t-on en chœur.
- Des cinglées qui vont finir à saint Mangoustes !
- Perdu !
Nous sommes pires que ça
Pires que ça
Nous ôtons nos chapeaux pour les passer devant nos yeux avant de les poser sur la tête de ces garçons. Ils pestent davantage en se défaisant de ces coiffes ridicules pendant que nous détachons les rubans de nos cheveux qui retombent dans notre dos.
Nous n'sommes pas
Et d'un commun accord, nous leur adressons une autre gifle sur la joue gauche, cette fois-ci.
Nous sommes des fleurs...
Les lumières s'éteignent encore.
- Alors, là ! Ca commence à bien faire ! s'écrie Malfoy. Si vous voulez continuer votre comédie, faites-le sans...
Je m'approche plus près de lui.
Ce que voyez
Il fait si sombre mais les respirations sont bien perceptibles.
- ... Nous, souffle-t-il.
Mon visage est si près de celui de Malfoy. Son corps est pressé contre le mien malgré la robe bouffante. Je lui tiens le visage entre mes mains. Ce parfum qu'il a déjà senti va l'enivrer...
Mes yeux... Ils lui disent clairement ce qu'il est, un goujat. Mais elle lui pose surtout cette question qu'il se pose depuis la farce que je lui ai faite.
- Dis-le moi Malfoy.
Vous nous fanez...
- Dire quoi ?
Mes mains quittent son visage. Il me tourne subitement le dos. Je l'enlace avant de murmurer à son oreille.
Je souffle légèrement sur sa nuque telle une brise légère et malicieuse.
Il frissonne.
Mais avant de lui laisser conduire les opérations, je m'écarte légèrement. Il se retourne vers moi.
Nous n'sommes pas
Je passe une main sur son torse avant de la glisser sous sa chemise. Il manque de suffoquer sous cette caresse. Avant qu'il n'ait pu me retenir, je m'éloigne moqueuse.
Si tu te piques...
Un éclat de rire envahit alors la salle avant que les lumières se rallument.
Nous faisons rasseoir ses messieurs puis nous nous posons sur leurs genoux. Mais d'un mouvement du doigt nous leur interdisons de nous toucher.
Ce que vous pensez
- Voyons, voyons... On est ridicules à ce qu'il parait, dit Pansy.
- On est bêcheuses, continue Padma, mais...
- Mais désole, on est bien plus pire que ça, termine Ginny.
Nous posons nos lèvres sur celles de nos copains, les embrassons puis nous écartons avant qu'ils ne tentent de prendre le contrôle. Leurs visages sont si pitoyablement marqués par leur désir inassouvi.
Faut pas pleurer...
- Et tellement plus...
- Plus garce que ça on peut le faire... Mais ce n'est pas nous...
Nous sommes pires que ça
Pires que ça
Chacune de nous se relève.
- On n'est pas là pour vous consoler non-stop, dit Ginny.
- On n'est pas à votre disposition dès que vous claquez des doigts, affirme Lavande.
- On n'est pas là pour se taire dès que vous grondez, clame Susan.
- On n'est pas vos putes, non plus, rajoute Pansy.
- Encore moins des poupées à exhiber, renchérie Padma.
- En quelques mots, continue-je...
Nous n'sommes pas, nous n'sommes pas comme ça
- On vous aime mais pas au point de coucher sans amour ! conclue-je en toisant Malfoy.
Je passe ma main sur son visage. Il la couvre de ses doigts, d'un air désolé.
- Je sais... Je n'aurais pas dû...
- Tu l'as pourtant voulu.
- Oui, je l'ai voulu... j'ai voulu... t'avoir, murmure-t-il tout bas.
- Mais je ne suis pas comme les autres
- Je n'ai jamais voulu que tu sois comme les autres !
- Ton comportement prouve le contraire.
Il soupire.
- Hermione, je crois que j'ai agi stupidement...
- Et c'est maintenant que tu t'en rends compte ? Tu sais le mal que tu m'as fait ?
- Tu me l'as fait payer au centuple.
Je lui souris puis je me penche à son oreille.
- Tu avoues que j'ai bien agi ? Que je ne devais pas me comporter comme une prostituée ?
- Non, tu as bien fait de me jouer ce tour... Tu as été un vrai maître sur ce coup là ? Ah ! J'ai dû mal à l'avouer !
- C'est vrai ? demande-je candide.
- Oui. T'es bien la meilleure, Granger. Toujours forte et jamais démoralisée. C'est ce que je j'aime chez toi.
Mais il ne pense pas qu'à la moindre de ses railleries, je peux flancher.
C'est triste pour moi.
Il restera toujours ce petit con de Malfoy que j'ai détesté par le passé... Il réussira toujours à me briser par un simple mot, un simple regard...
- Et bien, voilà qui est dit, dis-je à son oreille. Tu es un être sournois, Malfoy mais si tu aimes les défi relève celui que je t'oppose. Je ne tomberai pas dans ton lit aussi facilement que tu le prévoyais... Admet-le et cherche à me connaître avant de vouloir connaître le moindre contour de mon corps...
Je pose un baiser sur ses lèvres puis suit mes camarades qui sortent à reculons de la grande salle.
- Vous partez déjà ? s'étonne Harry.
- Hélas, oui, répond Lavande. Minuit sonne et les cendrillons doivent rentrer avant que le méchant Rusard ne vienne les chercher.
- Vous nous laissez comme ça alors qu'on est..., commence Blaise.
- En transe devant nous ? propose Pansy moqueuse.
Nous nous regardons toutes les six puis nous éclatons de rire.
- Vous allez bien pouvoir vous soulager seul, non ? dit Pansy.
- Ca ne se fait pas ! s'écrie Ernie.
- On n'allume pas les mecs comme ça ! fait remarquer Draco.
- On vous avez prévenu, dis-je d'un air espiègle. On est pire que des garces quand on veut venger notre fierté ! Et oui, la fierté féminine ça vous tue un homme à petit feu.
- Ayez toujours à l'esprit messieurs qu'on est plus malignes que vous, et ça parce qu'on sait tricher avec vos croyances ! conclut Ginny.
Nous passons la porte en criant notre credo et courons en éclatant de rire.
Nous n'sommes pas !
- Et voilà les filles ! s'exclama Pansy fière de sa nouvelle comédie.
- Tu crois que ça a marché ?
Je ne peux pas m'empêcher de douter.
- Ben, en tout cas, je peux te dire que ça leur a fait de l'effet à ces mâles.
- C'est méchant d'avoir fait ça, non ? dit Padma.
- Très méchant mais si jouissif ! déclare Lavande.
- En tout cas, le Malfoy, le revoilà relancer ! fait remarquer Ginny. A ta place, je mettrai un bon sort de protection à ma porte... un serpent ça se faufile partout, surtout que là il est plus que chaud.
- Tu te donnes combien de semaines avant de lui succomber ? me demande Susan.
- Je ne sais pas.
- Laisse-le refroidir, conseille Pansy.
- Pourquoi ?
- Parce que si tu lui ouvres ton lit maintenant, moi je dis qu'il va te croquer en un rien de temps. Pour une novice, les assauts effrénés de Draco risquent de te dégoûter du sexe.
Elles rient de nouveau.
- Très drôle. Vous êtes sympas comme copines.
- Allez, t'inquiète. Dray peut être très doux.
- Oui, c'est vrai.
- Si doux…
- Hyper doux…
- Absolument…
Elles ont toutes les cinq un air si nostalgique que ça me fait craindre le pire. Ca veut dire quoi ça ?
- Comment vous le savez ? Ne me dites pas que vous l'avez toutes essayé !
Et elles s'éloignent en riant de plus belle.
Non, me dites pas que Malfoy est vraiment ce Casanova que je craignais...
- T'inquiète, Mione ! La seule qui comptera ce sera toi !
Quelle belle consolation !
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Dans la grande salle, la musique s'était tue avec le départ des six filles. Les six garçons demeuraient encore sur leurs chaises, plus par pudeur qu'autre chose.
- Vous avez compris quelque chose ? demande Ron dont le visage était plus que légèrement coloré.
- Pitié que quelqu'un lui explique, dit Blaise d'un air désespéré. Dray ?
Malfoy se relève avec une étrange lueur dans le regard. Blaise s'approche de lui et pose une main sur son épaule.
- T'as un problème, Dray ?
- Et on peut savoir pourquoi Hermione t'a embrassé ? demande Ron.
- Je ne sais pas, moi. A ce que je sache, je ne mange pas, je ne pense pas et je ne réfléchis pas Gryffondor !
Malfoy s'éloigne des garçons avec Blaise qui demeure à ses côtés, toujours perplexe.
- Explication, si ce n'est pas trop te demander.
- La lionne veut que je la poursuivre, que je la comprenne... Entendu. Je vais lui prouver que je peux m'intéresser à autre chose qu'à son corps.
- Dray.
- Oui ?
- A mon avis, c'est mal parti.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Baisse les yeux.
- ...
- Si déjà elle te fait de l'effet en étant habillée avec autant de froufrou, je ne pense pas que tu pourras la regarder en ne pensant qu'à la complimenter sur son intelligence. T'es mal parti, mec.
- C'est elle qui est dans l'impasse. L'un de nous deux va succomber et c'est sûrement pas moi. Je vais m'intéresser à elle mais c'est elle qui va me supplier de lui faire l'amour.
- Rêve mon vieux... Et pour ce problème-ci qui me semble bien urgent... je te souhaite de le résoudre très vite.
A suivre...
Bon, je sais pas quoi penser de cette song-fic, là... aurais-je dû la poster ? Mystère... Pas grave, je vous la propose et de toute façon, vous êtes les juges ! Vous aimez, je suis happy ! Bous détestez... je me tue ! Lol.
Plus sérieusement, moi, j'adore ces filles, là ! L'amitié devrait être aussi amusant que ça, vous ne pensez pas ? Pas d'embrouilles entre nous au sujet des mecs, pas de trahison pour des cons... Bref, soyons soudées les filles. On a toutes vécu des blessures à cause de ces bad boys alors pourquoi se disputer encore plus pour leur gueule ? Soyons des bad girls et faisons-les souffrir aussi, lol.
Allez, celles qui sont pour le GIRL POWER, levez le poing droit et criez avec Pansy et les autres : "Une pour toutes et toutes pour une !
Bisous à toutes mes lectrices et si y'a des mecs... désolée de cette conspiration contre vous, mais vous voyez... On est pire que vous, bien pire...